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  • Baroque et Fatigué

    On me signale un auguste, qui a choisi d'infliger ses sermons crétins aux paroissiens de son blog sous la bannière "baroque et fatigué".

    Sur la thématique du "mariage gay", infligée par les médias aux Français pour tenter de leur dissimuler l'impuissance de leur nouveau gouvernement dans les matières où il est censé exercer une compétence, une prise de position originale (en matière sexuelle, elles le sont toutes) a valu au dit blogueur une mention "honorable" de la maîtresse d'école.

    "Baroque et fatigué" : c'est ainsi que je vois Satan aujourd'hui. Pas très loin d'aller se coucher.

  • Frigide Barjot

    "Frigide" et "barjot" : on ne saurait trouver de meilleurs adjectifs pour qualifier la matrice catholique romaine, qui, frappée de ménopause, tente de trouver dans des manifestations hystériques un but à son existence.

  • Les Evangiles secrets

    La presse dite scientifique est tombée au même niveau de sensationalisme que les mass-médias. D'une certaine manière, on peut dire que le nationalisme républicain a fait place au sensationalisme républicain, dont la volonté d'institutionnaliser la sodomie parachève le grotesque.

    Témoin le titre d'un récent n° de "Science & Avenir" : "Les Evangiles secrets", prometteur d'un contenu au niveau du "Da Vinci Code". On est en droit de soupçonner d'imposture les universitaires qui osent fournir leur caution à de telles gazettes. Sur la foi de quelques bouts de papyrus exhumés dans le désert égyptien, on aimerait faire croire qu'à côté des quatre évangiles, aussi fameux que laissés en jachère, censurés par l'enseignement public français, il existerait un corpus de textes évangéliques contredisant Matthieu, Jean, Luc, Marc et Paul, interprète digne de foi.

    Si je précise la censure des évangiles par l'institution républicaine, c'est qu'elle est le préalable indispensable pour faire gober n'importe quoi à un public de profanes, dont l'ignorance a été soigneusement, préalablement, organisée.

    Le cap de cette couverture tapageuse passé, on découvre dans "Science & Avenir", des articles qui s'empressent de revenir en arrière sur l'annonce de la découverte d'un grand mystère. On comprend qu'il s'agissait avec un tel titre, comme on dit, de "fourguer la camelote", mais que nos universitaires n'ont quand même pas envie de passer pour Dan Brown ou Michel Onfray pour si peu. Un certain Jean-Pierre Mahé fournit même l'explication la plus rationnelle des bribes de manuscrit dernièrement retrouvés, moins intéressants mis bout à bout que le seul évangile de Judas ; je cite : "(...) Si tant est que ce papyrus dit "à la femme de Jésus" soit authentique, il peut témoigner de la pensée du courant gnostique de la 2nde moitié du IIe siècle - certains adeptes ont voulu établir que Jésus avait une compagne spirituelle (...)"

    Rappelons que la foi des chrétiens dans l'authenticité du nouveau testament ne tient pas seulement à leur "historicité", mais à l'extrême cohérence de ces témoignages convergents. Si l'on découvrait un manuscrit de Shakespeare, fût-il contemporain de cet auteur et signé par lui, mais recelant un propos complètement contradictoire avec le corpus de Shakespeare - par exemple l'éloge de l'éthique, ou celle du pouvoir royal, la caution aux billevesées de l'amour courtois, l'apologie du monachisme, ou encore des légendes mystiques fondatrices du nationalisme anglais -, on serait en droit de soupçonner un faux ou une erreur. Il en va de même de tous les textes chrétiens, aussi anciens soient-ils, pour ne pas citer la théologie débile la plus récente, tentant d'introduire la notion "d'érotisme chrétien", ultérieurement ajoutée par des théologiens fornicateurs, accomplissant la prophétie du Messie sur les faux prophètes, se réclamant de lui. A moins d'être un imbécile, en 2012 ou 13, qui peut ignorer que le commerce et la publicité, les opérations mercantiles des nations démocrates-chrétiennes, sont le mobile le plus puissant pour convoquer l'érotisme, y compris au sein d'une religion qui prévient contre la faiblesse de la chair ? A tel point qu'un chrétien, confronté par exemple à la bestialité du nazisme, déduira immédiatement qu'elle a un aspect dionysiaque, et que le libéralisme appuyé sur la même volonté de puissance, est également satanique et présente les mêmes dangers de carnage.

    Enfants, les chiens sont partout désormais : gardez-vous du viol de votre conscience, préalable à celui de vos âmes et corps. Le sacrifice des enfants au dieu Moloch n'est pas un vain mot. Aux évangélistes et à Paul vous pouvez faire confiance, bien mieux qu'à vos parents ou prétendus pédagogues, pour vous préserver de l'esclavage et de la lente combustion sociale.


  • Dans la Matrice

    Une des activités qui donne le plus aux sociétés, stagnantes, l'impression du changement ou de l'évolution, c'est le divertissement. Le divertissement est forcément au coeur des religions anciennes, ou du socialisme, qui n'a de neuf que le nom. Il n'y a rien de pire qu'une fête qui paraît identique à celle de la veille ; et pourtant elle l'est forcément. Le singe est le symbole de l'évolution, parce qu'il a l'air de s'amuser plus que les autres espèces.

    Dans le tourbillon moderne, il y a beaucoup du sur-place du derviche tourneur, ou de la ravissante idiote qui croit que son escarpolette va l'envoyer au ciel.

    Bientôt il y aura plus de sérieux dans la cours de récréation du collège qu'à l'Académie, assemblée de polissons régressifs inutile, dont les jeux de langue nous assomment autant que la bave des amoureux sur les bancs publics, quand cette bave ne sort pas de notre propre gésier.

    On les connaît les vieux trucs des barbons pour s'en tartiner une dernière couche. Je ne comprendrai jamais pourquoi Hitler a décidé d'éliminer les juifs plutôt que les vieillards. Les juifs sont très différents les uns des autres, tandis que les vieillards partagent tous la même religion de la décadence. Y compris sur le plan satanique de la civilisation, cette décision s'imposait.



  • Bernanos contre Marx

    "Le marxiste se révolte contre la condition humaine elle-même, c'est-à-dire contre le péché originel. Il prétend organiser le monde comme si le péché originel n'existait pas, ou n'était, comme il le croit, qu'une invention de la classe exploitrice ; et il est assurément beaucoup plus dangereux pour l'homme, de nier le péché originel que de nier Dieu."

    Bernanos

    Seule la conclusion de Bernanos est véridique. C'est ce que l'homme fait contre lui-même qui est le plus dangereux. La colère de Jésus-Christ, contre ses apôtres ou les juifs, est toujours lorsque ceux-ci agissent ou parlent contre le salut de l'homme. Quand Pierre, par exemple, se saisit d'une épée pour défendre son maître.

    Lutter pour effacer le péché n'est pas le nier. Mais croire que les oeuvres de la loi peuvent "sauver", dit saint Paul, c'est-à-dire que ce type d'oeuvre peut contribuer à effacer le péché, voilà qui revient à nier le péché originel, c'est-à-dire à favoriser l'erreur et le culte identitaire satanique.

    Hélas les communistes ne se révoltent pas contre la condition humaine - sans quoi ils auraient cessé de travailler et de procréer, comme les douze. La condition humaine principale est de mourir. Bernanos doit avoir une idée du marxisme par des imposteurs comme Malraux ou Sartre, grenouilles de bénitier républicaines avant tout.

    Quant à Marx, lui se contente de dire que la hiérarchie entre les hommes, qui trouve dans la propriété sa principale justification, est une manifestation de l'iniquité qui règne entre les hommes. Marx ne fait pas l'éloge de la fonction publique ! Monarchie et démocratie, l'une comme l'autre, nient le péché originel. La seconde ne fait qu'emprunter l'idée ridicule de souveraineté populaire (étrangère au marxisme) à la première.

    Très largement, les intellectuels du XXe siècle sont illettrés. Ils sont socialistes.

     

  • A un gosse

    ... qui me demande ce que c'est que "l'éthique", que les curés d'aujourd'hui ont toujours à la bouche, comme ceux d'antan le goupillon ou le crucifix, je donne cette définition :

    - L'éthique, c'est la morale assistée par la médecine.

    Les médecins manquent de simplicité quand on les compare aux curés, même si c'est au fond le même type d'hommes.

  • Illusion, Opium et Société

    L'illusion est le revers de la médaille sociale ; cette illusion est présente dès les actes sociaux les plus primitifs, comme le coït, jusqu'aux architectures les plus orgueilleuses.

    Le suppôt de Satan qui vient se recueillir dans une cathédrale gothique, celui-ci mérite d'être nommé mage dans son Eglise : il est bien mieux éclairé que le chef d'un petit groupe de rock satanique. Je sais de quoi je parle, j'ai longuement éprouvé l'athmosphère des cathédrales gothiques. L'art abstrait, pratiquement, comme le socialisme, répond au besoin de se recueillir des nouveaux adeptes, pas très bien informés de qui fait quoi dans la synagogue de Satan.

    La haine vis-à-vis de Shakespeare vient toujours systématiquement du clergé de Satan. Qu'elle soit haine-haine (Joseph de Maistre) ; envie spontanée de vomir ; bêtise de paysan (Claudel) ; culte rendu à Satan (le Grand Siècle) ; tentative d'enfouissement (l'université).

    Shakespeare ne se contente pas de mettre le feu à l'art décadent, comme Hitler, mais c'est toute la culture qu'il saccage et fait cramer, avec cette absence typiquement chrétienne de respect pour l'homme et ses objets de culte. Le clergé est entièrement dépossédé de ses biens. Le visionnaire, c'est Shakespeare et non Dante.

  • Usage de Bernanos

    Je n'ai pas été élevé par Bernanos. Pour la bonne raison que je me suis élevé par Léon Bloy, auquel Bernanos n'ajoute pas. La culture est comme les rayons des bibliothèques, où les idéologies les plus contradictoires peuvent voisiner dans la poussière. Qui ne sait que la culture est faite pour habituer et mener progressivement au cimetière, comme un lent corbillard, est métèque en France.

    Le type français est beaucoup trop pragmatique pour accorder de l'importance à la culture ou l'art abstrait, où se complaisent les plus pusillanimes dévotes toute leur vie, quand elles n'y mettent pas un terme brusque avant. - Eh, l'argent ne suffit-il pas en matière d'art abstrait, Sganarelle ? L'argent conditionne la musique, et non l'inverse.

    A rebours de la culture, la spiritualité pousse à se chercher un maître d'armes. Le type cultivé, lui, tourne délibérément le dos au champ de bataille. Très largement, la barbarie de l'Occident moderne tient à ce qu'il est incapable de regarder ses propres crimes en face, contrairement à ce larron que la soldatesque romaine avait crucifié à côté de Jésus. L'Occident moderne évoque la figure de Ponce Pilate. Le crime, d'accord, pourvu qu'on ait l'hygiène.

    Préférant la maîtrise d'arme de Shakespeare, j'ai dû négliger Bernanos, et même Bloy. Tous les stylistes qui passent à sa portée, Shakespeare leur tranche la gorge sans pitié. Nitche n'est pas né et mort dans l'Empire, qu'il crache déjà le poison de Claudius, destiné à Hamlet, par les narines. Shakespeare n'a de pitié que pour le simple lecteur. Les étourdis prennent les révolutionnaires français pour des iconoclastes ou des briseurs d'idoles - des talibans. Tout le travail avait déjà été fait par Shakespeare auparavant, pour le compte du cavalier à la tunique ensanglantée, monté sur un cheval blanc, symbolique pour les chrétiens du triomphe de l'Esprit dans l'histoire, sur la grâce et la providence des nations païennes. La seule façon de renverser les idoles, est de le faire spirituellement.

    Shakespeare ne se retourne jamais sur la civilisation, rêverie qui trahit la faiblesse de Bernanos ou Bloy, leur relâchement spirituel. Il ne s'agit pas de juger le besoin de sommeil ou de repos de tel ou tel guerrier. L'apôtre Pierre lui-même s'est trompé plusieurs fois d'épée et de combat. Il s'agit de ne pas se retourner sur la chimère sentimentale de la civilisation, presque aussi niaise que le futurisme démocratique, car ce relâchement est par où Satan et ses hordes regagnent du terrain.

    Il s'agit de suivre Shakespeare dans sa percée fantastique des lignes des robots humains, leurs prothèses mécaniques. S'il y a bien un trait d'esprit français de la part de Bernanos, c'est de stigmatiser la détermination biologique imbécile de la technocratie et des technocrates, suppôts qui ont tous la formule sanguine tatouée quelque part sur le corps.


  • Mariage et satanisme

    Opposants comme partisans du mariage gay n'ont aucune idée du christianisme et des évangiles. Il n'y a pas, dans le christianisme, le moindre "mysticisme du coït" : c'est là une caractéristique païenne. Dans le paganisme authentique, qui n'a pas les caractéristiques bouffonnes du néo-paganisme actuel -religion de statisticiens et de fonctionnaires minables-, le mariage est un viol rituel, c'est-à-dire qu'il est conçu comme un sacrifice nécessaire pour le bien commun. Cette conscience du viol permettait aux sociétés païennes d'éviter de verser aussi radicalement dans la barbarie.

    Gare aux clercs soi-disant chrétiens qui se positionnent contre le mariage gay ! C'est aux gosses éduqués dans cette secte que mon avertissement s'adresse. Car, sous prétexte du bien social, à quoi le Messie n'a jamais prétendu contribuer, affirmant au contraire qu'il ne peut y avoir de justice en ce monde infernal, sous ce prétexte fallacieux et contraints de parler le langage de sciences plus ou moins occultes, le clergé chrétien fait obstruction à la parole de dieu.

    Les païens, voyant le pharisaïsme des "démocrates-chrétiens", artisans d'iniquité les plus sournois, disent : "Voyez le christianisme, ce n'est qu'une religion d'hypocrites." L'avertissement de l'apôtre Paul aux gentils de ne pas tomber à leur tour, comme les juifs, dans le pharisaïsme, prend pleinement son sens face à la "démocratie-chrétienne", dont l'iniquité dépasse les bornes des nazis ou des soviets, révolutionnaires qu'elle a d'ailleurs, historiquement, provoqués.

    Pourquoi les gosses ? Parce qu'ils représentent ce que ce pays a de plus français et capable de se révolter contre le néo-nazisme des marchands. Principalement, et le Français Bernanos ne l'a pas assez radicalement démontré, c'est le gâtisme psychologique des autorités morales de ce pays le ressort du malheur. Pédérastiques, elles sont, au sens de la régression la plus criminelle. Dans tous les lieux où est affiché le but d'éduquer, c'est plier les gosses à des plans minables à quoi les adultes s'efforcent. Être éduqués dans la rue vaudrait mieux. On y apprend encore plus vite le calcul mental et ses applications concrètes. Au lieu d'être bercé par la niaiserie cinématographique, on y acquiert le sens des réalités. Peut-être aussi, qui sait, à se méfier des femmes, produits de luxe ? Parmi les Français les moins cons que je fréquente -j'appelle "Français" quiconque méprise les choses sociales, à l'inverse de l'Allemand qui ne jure que par elles- plusieurs ont été élevés dans la rue.

    - Le christianisme n'a rien d'autre à proposer aux gosses que le martyre. Cela peut faire peur à première vue. Mais la réalité est que des hommes simples, banals, tels que furent les premiers apôtres, n'ont pas reculé devant le martyre ; pourtant ils n'étaient pas dotés de pouvoirs magiques. C'est la société qui est sous l'emprise de la magie et de l'opium. La charcuterie de l'âme démocrate-chrétienne n'est pas quelque chose de très ragoûtant si on y regarde de près.

  • Le sens de 2013

    La fin de l'histoire ne peut durer éternellement. Il n'est pas exclu qu'à brève échéance, l'Occident s'aperçoive que le cinéma n'a pas grand-chose à voir avec la vraie vie ; qu'il n'était qu'un purgatoire douillet, refuge d'âmes tièdes, d'où elles tiennent leur lit de justice.

    Je le souhaite, pour les enfants innocents qui ont été entraînés au bord du ravin par les joueurs de pipeau, souvent leur propre mère.