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dante

  • Satan dans l'Eglise

    "Ne voyons pas le diable partout !", dixit un curé catholique romain à des enfants qui l'interrogent sur le sujet du diable, qui fascine à juste titre les enfants.

    Le catholicisme romain est la religion (ou pour être plus précis le culte, puisque le Messie a interdit aux juifs de faire des commandements un objet ou un motif de culte), qui mène à la confusion de Dieu et de Satan.

    Impossible de savoir à quelle divinité les cathédrales gothiques rendent hommage. Difficile à première vue de dire si Dante répand le culte du christ Jésus ou bien celui d'Apollon.

    On prête à tort à la réforme de Luther d'inaugurer une version plus moderne du christianisme. La "modernité" prend en réalité sa source dans le moyen-âge et l'Eglise romaine. D'autre part la critique du catholicisme romain par Luther est beaucoup moins radicale que celle contenue dans la mythologie renversante de Shakespeare. Celui-ci fait table rase de la doctrine sociale médiévale dans lequel le message divin avait été noyé, de sorte que l'ivraie de la doctrine sociale ne puisse jamais repousser.

    On objectera que le diable est omniprésent dans la culture médiévale catholique. En réalité il ne s'agit que d'une figure inventée par l'Eglise catholique, dépourvue de fondement scripturaire. De même l'enfer, chez les "illuminati" Dante ou Galilée, n'a rien de juif ou de chrétien.

    Le diable, dans l'Eglise catholique, est dépourvu de la dimension historique qu'il a chez Paul de Tarse ou Shakespeare. Ce dernier indique un monarque catholique, contredisant au nom du bien la défense faite par le Messie de fonder son royaume sur la terre.

  • Grec contre latin

    "(...) Mais après la Réforme, il fut confirmé que le latin était le langage de l'Eglise catholique, et le grec celui de la culture protestante (sans compter, bien sûr, les langues vernaculaires dans lesquelles la Bible protestante était traduite). Le concile de Trente (1545-1563) interdit aux catholiques la lecture des Bibles grecque et hébraïque, sauf dans le cas de chercheurs spécialement autorisés, et aux yeux de l'Eglise de Rome l'étude du grec devint synonyme d'hérésie. En conséquence, plusieurs savants hellénistes furent condamnés au bûcher en 1546 pour "offense à la foi" par le catholique roi de France François Ier, en dépit de la royale dévotion aux arts et aux lettres. Dans les pays protestants, par contre, l'étude du grec était encouragée assidûment et, jusque dans les colonies protestantes, le grec devint un élément du cursus scolaire ordinaire. En 1778, par exemple, le recteur Hans West ouvrit à Christiansted une école où l'on enseignait aux enfants des planteurs les oeuvres d'Homère et d'autres poètes classiques. Ne pas connaître le grec devint, dans les pays protestant, un signe d'ignorance. Dans Le Vicaire de Wakefield, roman d'Oliver Goldsmith datant de 1766, le recteur de l'Université de Louvain, un sot, s'en vante en ces termes : "Vous me voyez, jeune homme, je n'ai jamais appris le grec, et je ne pense pas qu'il m'ait jamais manqué. J'ai eu la coiffe et la robe de docteur sans le grec ; j'ai dix mille florins par an sans le grec ; je mange de bon appétit sans le grec ; et, bref... ne connaissant point le grec, je ne crois pas qu'on y trouve quelque bien."

    Cette opposition eut des conséquences considérables : à partir du XVIIe siècle, Homère fut étudié avec rigueur dans les universités anglaises, allemandes et scandinaves, alors qu'en Italie, en Espagne et en France on le négligeait au profit de Virgile et de Dante. (...)"

    (Alberto Manguel, L'Iliade et l'Odyssée)

    Avec Shakespeare, le plus grand helléniste britannique, l'orientation de l'Angleterre est nette vers le grec. Sans la traduction et la compréhension d'Homère, l'Occident n'aurait pas connu la tragédie. Elle se serait limitée au drame bourgeois et du carnaval dionysiaque, à l'opéra pour les bonnes femmes et les officiers de cavalerie.

  • Illusion, Opium et Société

    L'illusion est le revers de la médaille sociale ; cette illusion est présente dès les actes sociaux les plus primitifs, comme le coït, jusqu'aux architectures les plus orgueilleuses.

    Le suppôt de Satan qui vient se recueillir dans une cathédrale gothique, celui-ci mérite d'être nommé mage dans son Eglise : il est bien mieux éclairé que le chef d'un petit groupe de rock satanique. Je sais de quoi je parle, j'ai longuement éprouvé l'athmosphère des cathédrales gothiques. L'art abstrait, pratiquement, comme le socialisme, répond au besoin de se recueillir des nouveaux adeptes, pas très bien informés de qui fait quoi dans la synagogue de Satan.

    La haine vis-à-vis de Shakespeare vient toujours systématiquement du clergé de Satan. Qu'elle soit haine-haine (Joseph de Maistre) ; envie spontanée de vomir ; bêtise de paysan (Claudel) ; culte rendu à Satan (le Grand Siècle) ; tentative d'enfouissement (l'université).

    Shakespeare ne se contente pas de mettre le feu à l'art décadent, comme Hitler, mais c'est toute la culture qu'il saccage et fait cramer, avec cette absence typiquement chrétienne de respect pour l'homme et ses objets de culte. Le clergé est entièrement dépossédé de ses biens. Le visionnaire, c'est Shakespeare et non Dante.

  • Protestantism... of Satan?

     

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    Protestantism is for some Sociologists the Matrix of Capitalism; obviously they did not read German Luther, Dutch Erasmus or English Francis Bacon. Condemning Speculation M. Luther is not different from Catholic Dante Alighieri; that makes today Catholic Pope more 'Protestant' -in the sociologist idea- than Luther himself!

    This problem allows to understand two points:

    -First one is that Marxism is opposite to Sociology;

    -Second one is that Sociology is not a Science but a Religion;

    *

    - Marxist History against Sociology, because Protestantism is the consequence of Capitalism, not its Inspiration or Cause. As a result, there is no big difference between Protestantism and Roman catholicism today. Divisions are coming from Politics and the Hypocrisy of the clerks is to deny it.

    Did Luther intended to make the religion of German bankers, insurance Officers, Auditors or Lawyers? Of course not, though he committed the big mistake to ask for the help of some Prince.

    Good question is: what is so useful for Politicians and Bankers in Protestantism that made this religion puted on by rich nations after they defeated Catholic Church? First thing, easy to understand, is that Protestantism is based on Ethics and is an 'out of History' Christianity. Puritanism was the door opened to the State religion which became the most common religion though Christian people cannot serve two Masters. Capitalist gangsters have so 'Ethics' in their mouth as kids have chewing-gums in their.

    Therefore Protestantism is, as French Jansenism does, the coming back to old Soul System which is the best for one dictatorship. That is why French Moliere made of Jansenism, this Christian free-masonic idea the Devil's religion with deep understanding that tells me he probably read Shakespeare. Human Pyramid -as a goal of every kind of Theocracy or fiendish Politics, dictatorship can be made if only you are changing people in souls, that is to say little cells.

    *

    - Sociology is a religion then, because it is taking Capitalism as a Necessary turn of History (exactly as Theory of History in the nazism of G.W.F Hegel does). 'Capitalism is because it had to be'. This is not History but Mathematics. To make the link with Satan here: this kind of explanation (latin explanation because it is the 'mutatis mutandis' explanation) was qualified by Marx as a Philosophical or Esoteric one. Sociology has grown up on Nazism, not on Marxist History.

    Therefore Sociology seems to be entirely made for hiding this truth that Capitalist Economy is a static one and that "the stronger central Poweis, the stronger capitalism is too", along capitalist History. Greek Nation is going bankrupt as a regular Bank, asking the help of other Bankers after themselves asked the help of some States a few month before. Economy is not really teached in Business Schools but a kind of Religion. But most important is that common people must not understand the Game.

    *Portrait is of Joseph de Maistre by Valotton, example of a Christian typical free-mason not far away from German Leibniz or English Isaac Newton, G.W.F. Hegel, this kind of Christianity that is the Matrix of nazism, devotion for Politics checking the truth that one cannot serve two Masters at the same Time.

  • Foi et raison

    Aussi sûrement qu'au bout de la logique il y a Dieu, le terme de la raison c'est Satan ; peinte dès l'Antiquité, l'abîme ou l'abysse de réflexion ; et l'âme est un jardin fertile pour les jonquilles. Les grands sorciers animistes ont toujours bâti le monde à la mesure de leurs âmes, petits lacs tièdes.

    Répété dans la Genèse, le rapport entre la foi et la raison, par la métaphore du figuier, arbre de la connaissance du bien et du mal, arraché par le Sauveur à cause de sa stérilité.

    La place des poètes et des curés est au Purgatoire : ils feraient bien de vérifier la solidité des voûtes de ce temple avant de s'y précipiter avec le désir sado-masochiste qui est le leur...

    Qu'on se le dise ou qu'on le vérifie en lisant le Nouveau Testament, les moralistes mettent en colère Jésus car c'est la volaille de Satan.

  • Mode binaire

    "Signe rétrograde du temps" : la formule d'Engels s'applique parfaitement au cinéma, qui entraîne vers l'Enfer ses victimes suivant la méthode du joueur de flûte de Hamelin.

    Un jour, comme je traversai un asile de vieillards abandonnés devant quelque film, j'eus une vision similaire à celle de Dante ; l'écran avait dévoré l'âme de ces êtres, complètement possédés par la mécanique rétrograde du cinéma. Et si cette fente luciférienne aimantait si fort ces pauvres débris décharnés, c'était qu'ils croyaient y voir les cuisses écartées de leur mère : le Paradis.

    Pour le Salut, il faut d'abord se défier de sa mère, dont l'âme n'est ni main caressante, ni même coeur débordant de formules magiques, mais ventre. Hamlet a beau insulter sa sainte mère l'Eglise, la putain de l'Apocalypse, rien n'y fait, elle demeure stupide, comme une vieille nef échouée sur la vase et dont les vers s'occupent déjà.

     

     

  • Une mort annoncée

    Le capitalisme est comme tous ces sportifs dopés : ses performances sont de nature à ébaubir les crétins et les "experts scientifiques", mais il n'est pas fait pour vivre longtemps.

    Voilà trois ou quatre ans maintenant que j'annonce la faillite du capitalisme sur ce blogue. Aucune "préscience" de ma part puisque tout fut écrit par Marx ou presque du destin de cette escroquerie à l'échelle mondiale.

    Ce qui n'a pas été compté par Marx, c'est la manne venue du sous-sol et la bombe atomique, les ressources de l'ingéniérie, d'où vient la résistance du château de cartes capitaliste, de l'empire des idées de Hegel.

    Marx aurait-il sous-estimé le rôle du Diable, toujours en veine de spiritualité ? De la part d'un lecteur attentif de Dante, de Shakespeare et de Balzac, je doute d'une telle lacune.

    Mais la chute des valeurs actuelles boursières n'est rien. On ne sera soulagé que lorsque les valeurs bobos laïques ou démocrates-chrétiennes auront chuté elles aussi, emportées par le tourbillon. Cela ne se fera pas automatiquement, sans l'action des forces révolutionnaires. Le château qui s'est écroulé en trois jours, trois jours peuvent suffire aux suppôts de Satan capitalistes pour le rebâtir. Ils ne se sentent pas encore acculés et ils ont raison : rien n'est fait.

    Les crétins aussi sont à la croisée des chemins. Ils peuvent continuer de garder les yeux fermés et la musique dans les oreilles, comme ils peuvent se décider à regarder enfin la vérité en face.