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alain badiou

  • Marx ou Ariès ?

    Le philosophe Paul Ariès est un des rares intellectuels, à la faveur de la crise, à s'attaquer au mode économique capitaliste et à faire la promotion de l'oisiveté grecque.

    - Une parenthèse pour signaler que les médiats, indissociables du capitalisme qui ne peut se passer d'une propagande centralisée, "deviennent" vaguement marxistes en période de crise, ou ridiculisent au contraire le communisme en période de "boom" économique, sans qu'aucun journaliste ait une idée vraiment précise de la doctrine de Marx.

    Ravissante niaise, la journaliste d'"Arte" Isabelle Giordano peut ainsi déclarer que les Allemands "ont inventé la lutte des classes", sous prétexte que Marx était allemand, alors qu'il n'y a pas savant plus germanophobe, et accessoirement antisémite, dans tout le XIXe siècle ; le rejet de la culture allemande est plus radical encore de la part de Marx que de l'écrivain catholique Léon Bloy (dont l'antisémitisme n'est pas très différent de celui de Marx et Engels), ou Baudelaire.

    Le cas de Baudelaire est intéressant car il rejette violemment la philosophie de Hegel alors même que son propre idéal artistique est très proche de l'esthétique nazie développée par Hegel et plagiée ultérieurement par Malraux. Hegel n'a pas connu la technique cinématographique; aurait-il tenté de l'ériger en art moderne comme fait Malraux ? Ce qu'on peut dire c'est que l'argument spéculatif qui permet de consacrer le cinéma comme un art moderne est présent dans l'esthétique nazie de Hegel.

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    Refermons la parenthèse. La métaphore d'Ariès d'une bicyclette dont on est sans cesse obligé d'actionner le pédalier sous peine de tomber, correspond bien au schéma marxiste de l'économie capitaliste. Tout y est : le cycle, la chaîne, les déraillements réguliers... sans oublier le dopage requis par l'effort de production d'énergie surhumain à fournir. C'est la nécessité de dégager une plus-value qui selon Marx oriente le travail vers la production de plus en plus massive. On pédale et on ne pense plus à rien.

    (Sur le plan chrétien, c'est ce qui rend le capitalisme aussi diabolique, c'est que le fait de gagner sa vie n'est plus accessoire mais principal. Autrement dit : ne cherche pas seulement à satisfaire ses besoins essentiels le chrétien soumis à une économie capitaliste, mais est entraîné à vouloir d'abord gagner sa vie et à thésauriser... et donc à perdre sa vie.)

    Cet effet prospectif, de bascule perpétuelle en avant, Marx l'a donc nettement vu ; c'est certainement ce qui séduit les femmes dans le capitalisme, son aspect "programmatique" ; tandis qu'il brise ou révolte plus les hommes. Le capitalisme est une physiocratie et la femme est -non pas exactement "naturelle" comme croit Baudelaire- mais physiocratique, plus "sexuelle" que l'homme contrairement à certains racontars dérivés de la psychanalyse.

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    On ne doit pas être étonné que, parlant d'économie et de communisme, on en vienne à parler d'art. Toutes les grandes doctrines matérialistes depuis Aristote jusqu'à Marx en passant par François Bacon ont en commun d'être des doctrines artistiques. Nonobstant douze cent pages consacrées à l'esthétique, Hegel, LA tête pensante du nazisme, est incapable de penser l'art autrement qu'en termes d'outil politique. Le seul intérêt de l'approche nazie, même si ce n'est pas franchement un "scoop", c'est de souligner le caractère "phallique" de l'architecture et de la poésie, et par conséquent de la politique.

    S'il fallait choisir, c'est la femme et non l'homme qui est "sexuelle et politique". D'ailleurs on voit bien que dans les conversations entre hommes il s'agit plus de "refaire le monde" que de politique réellement ; les aspects sexuels, domestiques et familiaux préoccupent plus les femmes : et c'est là le vrai terreau de la politique. Ce qui n'empêche pas Simone Weil d'être dix fois plus virile que le pédérastique Charles Maurras ("Politique d'abord !") ou que son propre frangin entiché de jongleries mathématiques puériles.

    Comme on confond souvent le marxisme avec l'anarchie, on peut souligner aussi que l'idéologie anarchiste est aussi féminine et sexuelle que l'idéologie maurrassienne ou capitaliste, bien que Marx ait éprouvé de la sympathie pour les anarchistes en raison de leur sincérité.

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    Ici s'arrête l'emprunt de Paul Ariès à Marx. Pour le reste, la proposition d'Ariès de révolutionner ou réformer le raisonnement anthropologique dominant, Marx l'aurait trouvée d'une grande naïveté, puisque le capitalisme comme l'existentialisme, le cinéma, le débordement de la politique et de la morale, tous ces phénomènes traduisent un même symptôme : la sidération anthropologique. On peut reprendre la comparaison de la bicyclette qui convient non seulement pour décrire le mode économique capitaliste mais aussi le mode de raisonnement anthropologique spéculatif (il est typiquement romain, allemand ou oriental d'accorder au psychisme un rôle primordial).

    Historiquement on peut presque dire que l'anthropologie nazie ou existentialiste est "innée" puisqu'elle n'est que le surgeon d'une anthropologie chrétienne -elle-même déjà en état de décomposition avancée au XVIIe siècle.

    A la fois on est reconnaissant à Paul Ariès de rompre publiquement avec le discours de la prostitution capitaliste comme destin commun et inéluctable de l'homme, et en revanche il est stupéfiant qu'il n'aille pas au bout de la dialectique marxiste qui lui permet de décrire le délitement intellectuel causé par le narcissisme cartésien ou anthropologique, l'aspect mécanique du projet capitaliste.

    Le philosophe retombe en effet pour conclure dans les préjugés bourgeois et une connerie proche de la psychanalyse, jansénisme du parvenu boche ou yanki -c'est-à-dire un intellectualisme que Marx a toujours vivement rejeté.

    (Je dois dire que j'ai été encore plus stupéfait d'entendre Alain Badiou il y a quelques jours vanter les mérites de la copulation bourgeoise, sentimentalement travestie par les régimes capitalistes en "amour", parée de canoniques puis civils attributs, jusqu'à ce que le mariage devienne en définitive une "icône gay". Difficile d'extraire pourtant le "conjugo" du principe consumériste capitaliste dont la morale de la famille restreinte -le couple avec un ou deux enfants- traduit même la tension capitaliste entre l'épargne et la consommation, l'anorexie et la boulimie, le puritanisme et l'orgie coexistant.

    En outre pas plus que les théologiens chrétiens sérieux Marx n'accorde au conjugo une valeur autre que temporelle et "tribale", par conséquent archaïque.)

     

     

     

     

  • Petite bibliothèque

    Alain Badiou traite Sarkozy de "barbare". Je dois avouer qu'en ce qui me concerne, les goûts littéraires de Sarkozy ou de son conseiller ne me paraissent pas les pires du moment ;

    - Leibnitz, dont Badiou se délecte bizarrement, est le plus dévôt théoricien judéo-chrétien qui soit et sa théodicée plus proche de Staline ou Jacques Attali que de Karl Marx. Il n'y a guère que Blaise Pascal qui est plus animiste que Leibnitz, à se faire inhumer avec un livre de pensées !

    D'une manière générale AUCUNE pensée matérialiste sérieuse et un tant soit peu hiérarchisée, que ce soit celle d'Aristote, de Marx, de François ou de Roger Bacon, toutes confessions confondues par conséquent, n'est dissociable d'une critique des mathématiques, du syllogisme et de la rhétorique. Par ailleurs, il n'est aucun Léviathan ni totalitarisme, qu'il soit apollinien comme la dictature militaire napoléonienne, ou dionysiaque comme le capitalisme en phase finale, qui n'utilise les mathématiques comme outil d'asservissement. La "loi naturelle" dans le nazisme est figurée par la svastika, plus mathématique encore que l'hexagone gaulliste ou le pentagone yanki, le compas et l'équerre maçonniques, etc.

    Louis-Ferdinand Céline, que Sarkozy déclare apprécier, est donc plus communiste que Leibnitz. Surtout "Mort à crédit", non seulement à cause de son titre balzacien, mais aussi du fait que le personnage de Courtial des Pereire incarne l'anarchiste capitaliste possédé par la polytechnique. Ainsi, le gaullisme qui donne envie de dégueuler tout ceux qui l'examinent de près, a mis la France au bord de la banqueroute de cette façon, en s'appuyant sur des aliénés dans le genre de Courtial des Pereire. Lorsque je veux démontrer à des amis que le gaullisme est démoniaque, je prends toujours l'exemple de Courtial des Pereire dont la folie et la cupidité évoquent le patronnat démocrate-chrétien -"social", ça va de soi, pour mieux enculer ses employés.

    - J'avais trouvé aussi plutôt gonflé de la part de Sarkozy d'offrir un exemplaire de Bernanos à Benoît XVI en visite, vu que le courage de Bernanos souligne la trahison des clercs démocrates-chrétiens, à commencer par le pape boche après le pape pollack, que l'on n'a jamais entendu se prononcer clairement CONTRE les robots, mais plutôt en leur faveur. Dans le domaine scientifique, Jean-Paul II a propagé des mensonges hénaurmes, et le désert scientifique profite aux robots.

    - "La Princesse de Clèves" est un des bouquins qui déshonore l'esprit français, le premier volume d'une collection Harlequin qui n'en finit pas, malgré et à cause de Mme Bovary qui continue de faire le succès de ce genre de "littérature de style". On ne voit pas bien l'intérêt en effet pour les fonctionnaires des services -privés comme publics, d'ailleurs-, qui sont assez "politiquement corrects" comme ça, de lire Mme de La Fayette par-dessus le marché.

    Là où je tiens à prendre mes distances en revanche avec les goûts littéraires du président, c'est à propos de Clint Eastwood, rasoir cul-terreux qui ne fait que transposer le bovarysme et le clèvisme au milieu des bovidés du "Far-West". Qu'il lui fourgue toutes les médailles pour vieilles badernes et les rubans qu'il veut, Sarkozy, c'est pas un problème, on sait ce que vaut l'honneur du bourgeois capitaliste, mais dire que les films de Clint Eastwood sont "Trop géniaux", alors qu'ils sont à se décrocher les mâchoires d'ennui, quelle démagogie ! Même moi qui n'ai pourtant pas une gymnote dans le cul comme Sarkozy, je suis incapable de tenir plus de cinq minutes en place devant un savon d'Eastwood.

    Mais c'est sans doute pour caresser l'électorat lepéniste dans le sens du poil que Sarko. s'est fendu d'un éloge de l'Inspecteur Harry et pour rien d'autre.

  • Badiou est-il bobo ?

    Doté d'un véritable "radar à bobo" et entraîné à détecter cette espèce femelle à des kilomètres à la ronde, je me sens parfaitement qualifié pour répondre à cette question : "Badiou est-il bobo ?"

    Autant les cas de Philippe Val ou Michel Onfray sont faciles à trancher puisqu'ils se déclarent franchement hostiles au principe révolutionnaire, quitte à, dans le cas d'Onfray, propager des mensonges historiques hénaurmes, sur Robespierre et Danton en particulier. Un écolier peut facilement vérifier que Danton et Robespierre ont fait couler bien moins de sang innocent que le restaurateur des principes bourgeois Napoléon Ier, dont la mégalomanie et le terrorisme préfigurent Bismarck ou Hitler. Même Napoléon III, instrument des milieux d'affaire "judéo-chrétiens", est un criminel de guerre plus grand que Robespierre ou Danton. La compromission de l'Eglise avec le régime de Napoléon III est d'ailleurs beaucoup plus graves que sa compromission avec le régime de Franco qui aurait assez facilement pu se passer de l'appui du clergé.


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    L'hostilité de principe à la révolution est caractéristique du bobo qui rend la bourgeoisie sympathique en la recouvrant de bohème et de fausse culture populaire (Finkielkraut et le football, par ex.).

    Et on a pu, de fait, observer un virage à droite des bobos dans le sens du vent ces dernières années. La girouette BHL aurait-elle accepté de rédiger un bouquin avec Houellebecq il y a vingt ans ? Malgré le mouvement de sympathie de Houellebecq à l'égard des Boches et ses "vannes" anti-islamiques (beaucoup moins opportunistes que celles de Redeker, à la "Une" d'un organe de presse qui vit du trafic d'"outils de défense nationale" (sic) en direction de l'Arabie saoudite, nation qui illustre l'islam caricatural décrié par Redeker.)

    Or Badiou n'est pas hostile à la révolution, ce qui prouve qu'il n'est pas "actionnaire" du système comme Val ou Onfray. Ce qu'on peut reprocher à Badiou, c'est de prendre trop au sérieux le phénomène des "bobos réacs", le symptôme Sarkozy, etc. Si Sarkozy a pu récupérer aussi facilement les idéaux de gauche, c'est que la coquille était vide depuis longtemps. Dès l'élection de Giscard, crétin similaire à Sarkozy, l'uniformisation des idées, derrière des étiquettes différentes, était accomplie.

    - On peut en faire la preuve par de Gaulle, tacticien politicard sans grand relief, que seul un sentimentalisme franchouillard conduit à placer au-dessus ne serait-ce que du général Franco, qui partage une idéologie équivalente à celle de de Gaulle mais possède un destin politique et militaire singulièrement plus étoffé. Or la baderne de Gaulle est révérée à gauche comme à droite et son culte grotesque est devenu quasi-obligatoire.

    - Ou bien la preuve par Nitche, sur le plan des idées, car ce crétin boche qui met systématiquement à côté de la plaque, à côté duquel Hegel même peut paraître "grandiose", Nitche a des émules de l'extrême-droite à l'extrême-gauche, sans oublier mon curé de paroisse qui mêle allègrement la morale néo-païenne ridicule de Nitche à celle de Vatican II.

    Et si Badiou sonnait plutôt le glas des bobos ?



     


     

  • Vu à la télé

    Vu Alain Badiou à la télé. Bonne tête de philosophe grec. Quand on voit le niveau moyen des profs de philo. censés avoir passé un concours élitiste et qui sont pour la plupart incapables d'exprimer une idée générale cohérente, on peut dire que Badiou "redore" le blason de sa corporation.

    Il faut dire que je soupçonne Raphaël Enthoven, l'ex. de Carla B., de n'inviter dans son émission de philo sur "Arte" (poilâde garantie !) que des sombres crétins, et laids si possible, afin de paraître brillant par comparaison.

    Surtout il n'y a pas chez Badiou le côté "Marx pour les bobos" comme il y a chez Debord, Baudrillard ou Daniel Bensaïd, qui aurait sûrement fait dégueuler Marx et Engels. C'est une menace de mort qui pèse sur le prolétariat que défendent Marx et Engels, comme aujourd'hui en Chine ou en Afrique, en Inde, et pas une menace de baisse du pouvoir d'achat.

    Ce qui fait la supériorité de Badiou, au-delà de ses capacités rhétoriques, c'est la teneur scientifique de son propos, notamment dans le domaine historique. Un des traits caractéristiques du capitalisme, c'est d'étouffer l'histoire pour la ramener au niveau de la chronologie ou de l'expertise-comptable.

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    Là où on ne peut pas cautionner les propos de Badiou, c'est lorsqu'il parle de "discipline du raisonnement mathématique". Bien sûr le raisonnement algébrique est essentiellement puritain et contraire au matérialisme de Marx. Toutes les prétendues "lois économiques libérales", monétaires ou autres, dont Marx a dégagé les ressorts une par une, sont sous-tendues par une algèbre puritaine. On constate d'ailleurs que l'argument télégénique indépassable d'un crétin comme Guy Sorman : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes capitalistes possibles", vient directement de la "science" boche de Leibniz, science méprisable qui a pour effet de réduire les réalités physiques à de simples slogans.

    Badiou ne va pas jusqu'à faire des mathématiques un mode de pensée communiste privilégié, heureusement, mais même lorsqu'il qualifie le raisonnement mathématique de "rigoureux" et "discipliné", il va trop loin ; il est en-deça de Simone Weil qui avait détecté le caractère irrationnel des travaux de Max Planck et l'avait dénoncé comme un usurpateur. Le raisonnement algébrique est fondamentalement binaire et paradoxal, c'est-à-dire chaotique. Le chaos des modèles astronomiques par exemple (abusivement qualifiés d'astrophysiques), ce chaos est extrapolé des modèles algébriques eux-mêmes.

    Qu'est-ce que ça signifie ? ça signifie que dès lors qu'une modélisation algébrique d'une réalité physique présente un caractère de "finitude" ou de "continuité" (par ex. le monde fini de Kopernik ou l'univers en forme de soucoupe des frères Bogdanoff), il est fondamentalement truqué et on peut le réfuter. Les fameux "trous noirs" ne sont que du rapiéçage, rapiéçage d'un grand 'patchwork' algébrique débile.

    Ce que Platon n'avait pas compris, c'est que la symétrie n'est que le masque de la laideur ; la symétrie cache le chaos comme le miroir cache l'image, et la poésie est complètement réversible. C'est ce que révèle Aristote, dans sa "Physique", et en quoi il surpasse Platon.

    En somme, Badiou est un communiste qui fait l'éloge de la musique, alors que c'est du côté du dessein que Marx, Engels ou Simone Weil se situent, plus près des étoiles par conséquent.

     

  • De quoi Sarkozy ?

    Evidemment il faut éviter de faire de Sarkozy autre chose qu'un symptôme si on veut s'élever au-dessus du niveau moyen d'un PS.

    Si Sarkozy cristallise autant de haine française contre lui, c'est parce qu'il nous renvoie le reflet de ce que la France est devenue, quasi le Japon ou l'Allemagne, une colonie des Etats-Unis où l'Education nationale fait miroiter dès le plus jeune âge une vie de beauf en costume rayé qui passe ses week-ends en famille à Disneyland et, par sado-masochisme, épouse une chieuse.

    L'appui de la gauche à l'américanisme depuis 1982 et l'échec de la tentative de Mitterrand de garder la main sur l'économie, cet appui n'est pas moindre que celui du clan gaulliste. Et si Sarkozy n'est qu'un irresponsable, il est même moins coupable que la gauche.

    Un simple calcul qui place la gauche en face de ses responsabilités : l'avortement, qui a fait depuis son vote par un gouvernement de droite près de six millions de morts. Trois millions seraient aujourd'hui en âge de voter. On sait que le principal soutien de Sarkozy est l'électorat le plus âgé qui redoute de ne pas toucher une retraite complète, qu'au contraire les plus jeunes Français, qu'ils vivent en banlieue, qu'ils soient chômeurs ou étudiants, de gauche ou de droite, stagiaires ou pas, se sentent moralement et physiquement opprimés.

    Si la gauche avait été responsable, au lieu de soutenir la politique libérale d'avortement importée des Etats-Unis, qui a fait la fortune de laboratoires pharmaceutiques, cette gauche ne pleurnicherait pas aujourd'hui sur ses résultats électoraux.

    L'Eglise démocrate-chrétienne partage bien sûr cette irresponsabilité, elle qui, entre signer des repentances et agir, a choisi de signer des repentances qui n'engagent que les morts.

    C'est un clergé mort de trouille qui encourage ses ouailles à ne pas avoir peur.