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lagardere

  • Sang pour sang conne

    Invitée par Radio Sarko n°1, Caroline Fourest, pour dire du mal des vilains islamistes, des vilains lepénistes, du vilain Besancenot qui fricote avec une femme voilée ; aussi du vilain "patriarcat" ; du haut de sa chaire médiatique sponsorisée par le Groupe Lagardère/Trafic d'armes en tous genres, Caroline Fourest contemple des milliers d'années d'histoire avec la condescendance requise quand on est rendue à un tel degré d'humanisme.

    L'interview de Fourest par un lèche-cul professionnel se conclut par la diffusion de l'hymne niaiseux de John Lennon, "Imagine". Une animatrice à voix de poule érotique invite l'auditoire à considérer le mièvre chanteur comme la preuve que notre époque d'assassins capitalistes est capable d'engendrer des génies artistiques.

    Les petites filles placardent sur leurs murs des posters de leur idole préférée en rêvant secrètement qu'elle viendra leur planter un coup de bite (délicat) dans la nuit et les demandera en mariage au réveil, mais à part ça notre époque n'est pas religieuse du tout.

    On approche la dizaine de millions d'embryons sacrifiés depuis les années soixante-dix sur l'autel de la révolution sexuelle "made in Usa" et du rêve libéral d'orgasme laïc universel à l'aide de vibromasseurs godemichets surpuissants diffusant la musique des "Beatles".

    Les assassins ne pourront pas indéfiniment, quoi qu'ils pensent, se tenir à bonne distance lâche de leurs victimes. L'espace-temps qui sert de tampon pour se protéger est amené à se réduire comme la peau de chagrin.

  • Révisionniste ou pas ?

    Les nouvelles théories loufoques sur l'attentat contre le "World Trade Center" sont une véritable aubaine pour la télévision publique, le moyen de prouver que l'Etat dit toujours la vérité, ou, pour parodier le style de Frédéric Bonnot du "Team Lagardère", l'Etat ne ment jamais que pour la bonne cause, pour mobiliser l'opinion publique contre les méchants Talibans qui menacent notre style de vie.

    Car les majors de l'information sont confrontées à un imprévu. Alors qu'on s'attendait après la manne pornographique des premières années à ce que l'Internet ne soit guère plus qu'un lieu de recopiage des éditoriaux de Franz-Olivier Giesbert ou de Jacques Julliard, de discussion entre blogueurs à propos du dernier déodorant "Gucciotte" ou du dernier opus de Jean d'Ormesson, comme de gentilles petites femelles bien élevées par "Madame Figaro" ou "Psychologie Magazine"... ne voilà-t-il pas que certains malotrus en profitent pour propager des incivilités !?

    Quand le romancier Vladimir Volkoff il y a quelques années débarquait à la télé pour y balancer quelque opinion discordante, Guillaume Durand pouvait facilement monter un traquenard avec l'aide de ses larbins Antoine de Caunes et Karl Zéro pour casser la gueule en direct sur le plateau à l'impertinent. Dépassées les bonnes vieilles méthodes aujourd'hui.

    Mobiliser l'opinion publique française contre l'Iran demain s'avèrerait sans doute loin d'être une sinécure comme ce fut le cas naguère contre l'Irak. L'Internet donne comme qui dirait "du fil à retordre à Goebbels".

    Mais les blogues ne sont qu'un symptôme, et si l'on parvenait en France comme en Chine à couper certains fils, à censurer encore plus efficacement certains sites, cela ne changerait sans doute pas grand chose. D'une certaine façon les blogues permettent aussi de calmer la rage de ceux qui se sentent bernés par les médiats, rage qui trouverait peut-être d'autres moyens encore plus efficaces de s'exprimer.

    Un symptôme parce que la multiplication des théories du complot (systématiquement "jumelés") "complot antisémite/complot pro-Israélien", ne fait que révéler avec un temps de retard la guerre économique qui fait rage à l'échelle mondiale. L'information suit toujours les faits. Seule l'histoire permet de les précéder. C'est d'ailleurs pourquoi je me félicite de la méthode que j'applique depuis de nombreuses années en matière de complot : ne jamais me fier, dans un sens ou l'autre, à un témoignage filmé/télévisé. C'est le minimum pour ne pas être victime du viol médiatique totalitaire et exercer sa liberté autant que possible.

  • L'humour des médiats

    Ce jour le comique Nicolas Canteloup sur "Europe 1" raille la schizophrénie de Sarkozy, qui prétend moraliser le capitalisme tout en s'efforçant de fourguer des "outils de défense nationale" made in France dans le monde entier. Humour corrosif au troisième degré, quand on sait que Canteloup lui-même est employé par le Groupe Lagardère comme Sarkozy.

    Il y a quelques semaines l'animatrice Julie, espèce de dinde chargée de répandre la bonne humeur sur les ondes radio par ses gloussements, suggérait qu'on inculpe le pape Benoît XVI pour crime contre l'humanité après qu'il avait émis des réserves sur l'usage du préservatif en Afrique.

    Trait caractéristique de l'hypermorale laïque : elle sacrifie l'honnêteté à toutes les vertus secondaires.

  • Être Persan ?

    La fraude électorale -non pas les 60% d'abstention aux européennes, mais les trafics de bulletins de vote en Iran-, a provoqué ce matin une vive émotion chez les journalistes de "Radio Lagardère". Jean-Pierre Elkabbach se déclare même "moralement" choqué et accuse le coup en ne mâchant pas ses phrases. C'est un fait qu'on observe fréquemment chez les journalistes employés des trafiquants d'armes : ils ont la morale à fleur de peau ou pas de morale du tout. Les affaires sont une chose, et si les émirs arabes et la Chine insistent pour être nos clients, on ne peut tout de même pas les évincer comme ça, surtout en période de crise ; mais les affaires ne doivent pas empêcher d'avoir des principes par ailleurs. Démocrate ou voyou, il faut choisir, sinon plus personne n'aurait de principes, vu que tout le monde a des affaires.

    Bon, cela dit personne n'est vraiment dupe de Jean-Pierre Elkabbach et de pourquoi il rêve d'une révolution en Iran qui ferait le boulot à la place des GI's yankis et permettrait au monopole nucléaire de faire la grasse matinée au lieu de se faire jeter du lit sans ménagément par ses créanciers. Non, le vrai faux-derche sur "Radio Lagardère" c'est Pierre-Louis Batz. Celui-là avec sa philosophie de supporteur de football de gauche à la Bégaudeau me flanque vraiment la nausée. Je devrais changer de station de radio, mais je n'y arrive pas ; j'ai trop peur de découvrir que c'est exactement la même morale hypocrite sur les autres stations, la même musique de merde, le même humour vulgaire, la même putasserie publicitaire... En un sens je crois que ça me rassure de me dire que tous les pires enfoirés sont regroupés dans une seule station.

    (Au cas où d'autres blogueurs seraient intéressés, et vus que les blogueurs sont régulièrement attaqués par les médiats subventionnés par l'industrie pour leur "manque de professionnalisme", si un Prix du Journaliste professionnel le plus veule de l'année 2009 était décerné, je serais prêt à faire partie du jury. Et si cette noble académie existe déjà, merci de me tenir informé.)

  • Y'a bon Obama

    En France, l''obamamania' est d'abord une idéologie de blancs. L'industrie militaire, 'via' ses filiales dans les médias, 'Le Figaro', 'Europe 1', en font des tonnes sur le thème de la victoire du gentil métis noir exemplaire.

    Cette idéologie, c'est typiquement l'idéologie bobo à laquelle la droite, en France, a fini par se convertir : elle consiste à abriter les valeurs bourgeoises libérales derrière les bons sentiments à coloration sociale-démocrate.

    On constate que les pays capitalistes qui ont élu en premier des présidents 'noirs' (Obama n'est pas plus noir que blanc) sont les pays où des lois raciales étaient en vigueur récemment. Si on pousse la logique WASP jusqu'au bout, pour avoir un président noir en France le plus vite possible, le meilleur moyen c'est d'abord d'édicter des lois raciales.

    Ou : étant donné que la France a édicté quelques lois raciales dirigées contre les Juifs pendant la brève occupation d'une partie de la France par les WASP allemands, avec Sarkozy nous avons déjà notre président 'noir' : comme quoi la couleur importe peu et la chanson de Brassens ne vaut pas que pour les jeunes cons et les vieux cons, elle vaut aussi pour les pâles cons et ceux café-au-lait.

  • FRENCH ATTACKS

    THE MILITARY INDUSTRY MUST OFFER AT LEAST A FIRST CLASS BURIAL SERVICE TO FRENCH SOLDIERS WHO DIED IN AFGHANISTAN TO PROTECT ITS INTERESTS.

    OUR PRESIDENT SARKOZY, FAMOUS FOR NOT HAVING TOO MUCH DECENCY WILL PROBABLY TAKE PLACE NEXT TO THE WIDOWS AND THE ORPHANS ON THE COVER OF A TABLOID SUCH AS 'PARIS-MATCH'.

    IT IS OFTEN REPEATED IN FRANCE THAT OUR BRAVE ARMY SAVED US TWO TIMES FROM THE WILD GERMANS. IT WAS TO SUCK THE U.S. BUTT BETTER.

     

  • Marx pour les Nuls

    Avec les bourgeois c’est toujours “d’une part et d’autre part”, comme dit Marx ; d’une part on multiplie les films sur les vilains nazis à la télé, les méchants islamistes - d’autre part on ne se gêne pas pour faire du “business” avec la Chine.

    Qu’est-ce qui est le plus frappant ici, le cynisme de Sarkozy et de son opposition, ou bien sa bêtise ?
    Insistons sur la bêtise, plus caractéristique.
    L’importance des investissements chinois dans l’économie yankie est telle que ça fait de ces deux empires de papier-monnaie des alliés objectifs. Barak Obama, s’il était en exercice, bien qu’il semble avoir des liens moins étroits avec les cartels capitalistes, n'aurait d'autre choix que de soutenir diplomatiquement la Chine libérale* à travers les Jeux olympiques, ou se démettre.

    *

    L’industrie française accuse en revanche des pertes importantes en Chine et la flagornerie des VRP faisant office d’élite politique et morale, tous les Pinault, les Arnault, les Leclerc, les Lagardère, les Dassault, cette flagornerie vis-à-vis des Chinois n’est due qu’à l’espérance d’un hypothétique et juteux “retour sur investissement”.
    Or l’industrialisation forcée de la Chine, qui “profite” presque exclusivement aux grandes villes portuaires, transforme peu à peu la Chine en poudrière révolutionnaire. Une révolution bourgeoise comme celle de 1789 en France, fomentée par la classe bourgeoise contre les militaires au pouvoir, ou une révolution paysanne comme en Russie en 1917, ou encore une révolte du prolétariat chinois opprimé pour le compte des barons de Manhattan. Il pourrait bien advenir de l’“emprunt chinois” ce qu’il advint de l’“emprunt russe” autrefois.

    *

    Je tiens cette analyse d’un millionnaire croisé dans un bar il y a quelques années, en veine de confidences ; la bulle internet donnait alors au monde des affaires un air encore plus arrogant qu’à l’accoutumée ; mais mon type était plutôt du genre “animal à sang-froid”, pas le genre de crocodile à ouvrir la gueule pour rien. Quelques semaines auparavant, un de ses vagues cousins l’avait tapé d’un demi-million sous prétexte de financer un projet bidon de “start-up” parmi tant d’autres. Refus de mon animal. Il venait de recevoir un appel du cousin l’informant qu’en un mois à peine, il venait de lever cinq millions auprès de différentes banques, éblouies par son projet de vendre des croquettes pour chiens via un site ouaibe.
    « - Comment expliquez-vous, lui demandai-je, une telle stupidité de la part des banques ?
    - Eh bien, j’en suis venu à la conclusion, que les banques ont trop de pognon. Elles ne savent plus quoi en faire. C’est ce qui les pousse à investir, y compris dans des projets complètement foireux. »

    Sans le savoir, mon requin avisé venait de confirmer l’étude économique de Marx.
    Cette stupidité des affairistes, presque palpable lorsqu’on entend des types comme Bernard Arnault, Edouard Balladur ou Bolloré s’exprimer, cette stupidité contamine peu à peu la vie spirituelle.
    C’est pourquoi le matérialisme de Marx est un humanisme. Et l’angélisme des philosophes et des théologiens contemporains est celui de la bête immonde.
    Il n’y a jamais eu autant d’athètes et de philosophes en tous genres que dans notre régime démocratique, et simultanément l’athlétisme et la philosophie n’ont jamais été aussi rares en Occident.

  • Un feuilleton sinon rien

    En l’état actuel des connaissances, la façon la plus scientifique de noter les ministres du gouvernement Fillon serait de se baser sur l'audimat, puisqu’ils fréquentent tous assidûment les “talk-shows” à la mode, de Cauet (droite) et de Ruquier (gauche).

    Dans la course à la plus belle courbe d’audience, évidemment, Rama Yadé part avec un net avantage sur Roselyne Bachelot ou Christine Boutin. Elle n’a même pas besoin d’ouvrir son clapet pour séduire une clientèle plus large que la clientèle habituelle du “sarkoshow”, à savoir la ménagère de plus de cinquante ans.

    *

    Émoi en ce moment dans les médias, à commencer par ceux que contrôle Lagardère, vu que l'audience de Sarkozy semble fléchir. Un produit comme Sarko, les médias comptaient pourtant bien nous le vendre au moins jusqu’en 2012, retour sur investissement oblige.

    Mais, encore une fois, que le public finisse par se lasser de Dallas ou des Feux de l’amour, c’est pas ça qui est étonnant, mais au contraire que le feuilleton Sarko ait cartonné aussi longtemps : cinq ans !!
    Et c’est même pas un authentique feuilleton yanki, mais un simple “remake”, comme les cinéphiles auront remarqué.

    Sarkozy va-t-il se faire larguer aussi vite que Raphaël Enthoven par Carla Bruni ? Il est quand même moins insignifiant. Entre un journaliste et un politicien, il faut toujours choisir le politicien ; ce n'est pas une opinion très démocratique mais c'est la mienne.

  • Table rase de la télé

    La fascination des journalistes pour Sarkozy, celle des journalistes “de gauche” est la plus remarquable, s’explique par le fait que Sarkozy a “inventé” un truc qui les méduse : l’existentialisme d’Etat.

    La plèbe a toujours été avide de ragots sur les puissants, au point d’en fabriquer sur le compte de Marie-Antoinette, par exemple. Ce qui est nouveau dans le cas de Sarkozy, qui ferait presque regretter la discrétion de Chirac ou de Mitterrand, l’abstinence de Balladur ou de Jospin, c’est que sa politique consiste à donner à la plèbe ce qu’elle réclame, même si Carla Bruni évoque plus un plat de tagliatelles “light” qu’une de ces orgies plus ou moins fantasmées d’Ancien régime.

    Berlusconi en Italie, la référence s'impose plus encore que la référence à Giscard, Berlusconi a choisi le football. Maigre consolation pour un Français que de constater que les grandes capitales italiennes symboles de la Renaissance, sont désormais peuplées de crétins amateurs de football !
    Berlusconi possédait cependant un avantage politique sur Sarkozy : celui d’être directement propriétaire des médias qui faisaient sa promotion. Sarkozy, lui, est juste pote avec Lagardère, Bolloré (candidat au rachat de TF1) et cie. On sait ce qu’il en est de l’amitié entre “businessmen”. Le jour où Sarkozy ne remplira plus ses objectifs d'audimat, il pourrait se retrouver plus démuni que la fourmi Berlusconi.