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  • L'hommage à André Breivik

    L'attirance des femmes pour les hommes violents et les assassins est bien connue des feuilletonistes, et, soyons francs, sans le terrorisme il n'y aurait pas de civilisation.

  • Culture et fanatisme

    Quand on sait la dose de fanatisme nécessaire pour faire l'art moderne et le justifier, on ne peut qu'être convaincu de la mauvaise foi de l'Occident vis-à-vis des mahométans.

    L'interdit juif de représenter dieu, d'où dérive celui de l'islam, était fait pour prévenir les effets de la culture sur l'homme et sa tendance à tout s'approprier et le réduire en fétiches, y compris dieu. L'homme de culture est destiné à brûler dans l'enfer du monde : sans goût particulier pour la lâcheté et le cynisme, tenez-vous à l'écart de son sillage.


  • Dionysos ou l'opium du peuple


    On mesure ici la perte pour les milieux populaires causée par la censure de l'histoire marxiste (en ce qui concerne les élites, elles se situent nécessairement en dehors de l'histoire et ne connaissent que le destin à toutes les sauces).

    Cette censure républicaine (Marx nie que l'homme puisse être libre dans le cadre d'institutions étatiques tentaculaires telles que celles au contact desquelles nous sommes aujourd'hui forcés de nous forger un destin) permet à Michel Onfray de faire passer son "delirium tremens" pour la science. Cet énergumène vante depuis des années la philosophie morale d'un junker boche, nostalgique des prérogatives de sa classe aristocratique... au nom du progrès : Nitche. Michel Onfray se dit "par-delà bien et mal", tout en multipliant les jugements de valeur et les condamnations de qui dérange ou remet en cause ses stéréotypes.

    - Les Lumières n'ont pas inventé le principe suivant, qui date de l'antiquité la plus reculée : le fanatisme est proportionnel à l'ignorance. Désireux de lutter contre le fanatisme, je vais donc m'efforcer de démontrer l'ignorance crasse de Michel Onfray, proche d'une mythomanie républicaine dont le mécanisme a entièrement été démonté par K. Marx. Je suppose que l'ignorance du marxisme, au point qu'elle atteint en France, est le résultat des malversations d'universitaires staliniens. Marx avait deviné dans la pléthore de fonctionnaires entretenus par la France une cause de son immobilisme et de son encroûtement intellectuel excessif.

    - Mme Delsol commence par invoquer le destin fatal de l'Occident. Tu parles d'un scoop. Cela fait plusieurs siècles que la mort de l'Occident est annoncée ou prophétisée par divers poètes ou savants, précisément parce que la civilisation est orientée selon le destin, et que celui-ci inclut le déclin et la mort. "Hamlet", qui date du début du XVIIe siècle, est une pièce sur le déclin et la chute de l'Occident. "L'odeur du Danemark" dont parle Shakespeare est une odeur de merde ou de pourriture, préliminaire de la mort.

    - M. Onfray semble attaché à l'Occident, bien qu'il éprouve de très grandes difficultés à le définir d'une façon qui ne soit pas mathématique ou paradoxale. Pourquoi ? Quelle est cette sorte de religion ? Les développements rhétoriques à l'appui d'un vague concept sont le principe de la religion même.

    - Le mensonge historique de M. Onfray consiste à établir un lien entre la philosophie des Lumières et la République moderne. Marx montre que ce mensonge fut l'oeuvre de l'idéologie libérale (Guizot). Pour un raison facile à comprendre : l'ancienne morale paysanne au service de l'aristocratie une fois éradiquée par la bourgeoisie, celle-ci se se devait d'en inventer une nouvelle pour le monde ouvrier : ce n'est nullement le projet de Marx, bien sûr, mais ce n'était pas non plus celui des "Lumières" ; c'est seulement le projet de M. Onfray.

    La mythomanie est assez puissante pour faire oublier que Diderot et Voltaire furent les conseillers de dictateurs, qu'ils espéraient amener à plus de souplesse, suivant l'exemple du régime anglais. Pour faire oublier aussi que Rousseau n'était nullement athée, mais chrétien, et que d'une manière générale il est impossible de faire de la philosophie des Lumières un mouvement athée antichrétien.

    - "L'hypothétique Jésus-Christ" : Onfray paraît fier de sa trouvaille, comme les grenouilles de bénitier le sont lorsqu'elles inventent un nouveau dogme ou paraphrase. Mais en quoi Michel Onfray est-il moins hypothétique que Jésus-Christ ?

    Il faut une espérance et une foi en béton pour continuer de vivre, à l'instar de Michel Onfray, en étant persuadé de la chute prochaine de l'Occident et des valeurs éthiques que M. Onfray lui prête. L'espérance de lendemains qui chantent n'est pas rationnelle, nous dit Michel Onfray (à vrai dire, elle ne l'a jamais été, mais toujours un moyen d'asservir le peuple aux plans de l'élite - un opium) : il reconnaît donc vivre selon un mode religieux ou ésotérique.

    - Même à propos de l'athéisme, Nitche n'enseigne pas les rudiments, et que la principale cause de l'athéisme ne concerne pas directement les Lumières ; elle tient au développement de la technocratie au cours du XIXe siècle, et la mise en place de systèmes de protection possédant les mêmes vertus que la religion autrefois. Certes on peut soupçonner beaucoup de religions d'être des hypothèses confortables pour l'esprit, mais les prothèses que la technocratie moderne fournit ne sont pas moins propices à éradiquer l'esprit critique au profit du cinéma ou de la musique. Même trucage à propos du "matérialisme", qui n'a rien de spécialement athée. La haine du christianisme, du judaïsme et de l'anarchie est le propre de Nitche, et non des Lumières. La haine de Nitche repose sur une volonté d'immobilisme et de confort intellectuel, revendiquée, tandis que les philosophes des Lumières font preuve d'esprit critique vis-à-vis d'une religion qui cherche à imposer une morale pour le compte d'une caste dirigeante. Pratiquement, Nitche oppose le bonheur au christianisme, sachant que le bonheur n'est pas une doctrine en usage dans le christianisme.

  • Illuminati et subversion du christianisme

    L'essayiste français Jacques Ellul ne parle pas de complot illuminati, mais de "subversion du christianisme" par les Eglises officiellement chrétiennes.

    Un lecteur attentif de Shakespeare constatera que le problème de cette subversion est déjà central dans la mythologie chrétienne de Shakespeare, à la fin du XVIe siècle. Les personnages de traîtres à l'esprit et à la lettre du christianisme abondent en effet dans le théâtre de Shakespeare : Copernic (alias Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, et bien sûr tous les rois "de droit divin" (dont même l'Eglise romaine officielle ne nie pas le satanisme désormais, bien qu'il serait plus utile de dénoncer dans la démocratie le même processus théocratique païen, et un stratagème idéologique plus pernicieux que le nazisme).

    Cette subversion est un phénomène décisif, au point qu'il est pratiquement impossible de comprendre l'histoire de l'Occident moderne sans l'intégrer. La contre-culture du complot illuminati peut donc permettre aux jeunes générations de recouvrir la conscience historique à qui elle a été délibérement ôtée pour le besoin de justification de l'éthique ou de la morale républicaine (voire remplacée par le culte identitaire nazi, instrument du fanatisme et du populisme).

    Complément de cette note sur mon nouveau blog parallèle : http://shakingspirit.overblog.com/complot-illuminati-2

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    The French essayist Jacques Ellul is not talking about the 'illuminati conspiracy', but about the "subversion of Christianity" by Christian official churches - Roman catholic first of all, then others.

    A careful reader of Shakespeare will find that this subversion is already the main subject of the Christian mythology of W. Shakespeare, at the end of the XVIth century - that there are many traitors to the spirit and the letter of the Gospels in the theater of Shakespeare: Copernicus (aka Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, and of course all the kings from "divine right" (which even the Roman Church does not deny Satanism now, though it would be more useful to condemn democracy, which is not less made with same theocratic pagan trick, and is more pernicious than nazism was).

    This betrayal must be understood, because it is major point in modern history of the Western world. What is prohibited as Jesus-Christ says -civilization aka Kingdom of God in this World- should be betrayed by clergymen and official Churches (to better cover up the truth at the source). USA are playing this game now, after Roman catholic Church before, of universal lie in the name of Ethics and Civilization. Between science, truth, and power, you must choose says Christian Revelation and Shakespeare, because they cannot go together.

  • Apophtegme

    Lorsque Shakespeare-Bacon était en vie, la Nature redoutait d'être vaincue.

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    When Bacon-Shakespeare was alive, the Nature was afraid to be defeated. 


  • Ellul et l'islam

    - Je poursuis sur mon blog parallèle la critique d'Ellul. Elle s'avère utile pour éviter la récupération d'Ellul par les fondamentalistes républicains. On remarque que la laïcité de ces derniers, sur laquelle ils fondent leur neutralité religieuse, ne les empêche pas de citer la théologie chrétienne, quand ils pensent qu'elle peut servir leurs intérêts (je démontre que ce n'est pas le cas d'Ellul, contrairement aux sophismes du faux juif BHL ou du faux chrétien Alain Besançon, casuistes ignorants que la casuistique est nécessairement païenne ou pharisienne).

    - La neutralité religieuse n'empêche pas non plus la République laïque de pactiser avec les Etats-Unis théocratiques, où la guerre de religion est prêchée sous le vocable sournois du "choc des cultures" ; où une partie de l'opinion publique est trompée par de soi-disant pasteurs chrétiens, à l'aide d'un sionisme qui défie la lettre et l'esprit évangélique, et s'appuie sur des citations grossièrement tronquées des prophètes Isaïe ou Ezéchiel. 

    - Derrière le fondamentalisme républicain laïc et ses thèses confuses, on retrouvera sans peine l'axe essentiel de défense de la propriété, à quoi toute l'argutie laïque républicaine se résout, étant ainsi parfaitement coupée de l'humanisme dont elle se prévaut abusivement, réduisant ainsi la philosophie des Lumières à la religion de la bourgeoisie.

    - Les gosses qu'on veut forcer à l'instruction civique doivent s'interroger :

    - si l'éducation civique républicaine n'est pas "confessionnelle", dans ce cas quel principe sacré incite-t-elle à respecter ? L'homme ? Mais l'histoire nous enseigne que les plus grands charniers humains ont été perpétrés par des régimes républicains.

    - le travail ? Mais il n'y en a plus depuis que l'élite républicaine l'a confié au prolétariat asiatique ?

    - la propriété ? Mais si nous ne sommes pas propriétaires et ne voulons par l'être, puisque Rousseau démontre qu'elle est le ferment de l'esclavage ?

    - et comment se fait-il que le socialisme ne soit pas confessionnel, alors que l'histoire enseigne qu'il a été inventé par des clercs ?

    - et à quoi bon l'éducation civique si l'historien Karl Marx démontre que la concurrence économique prévaut sur le droit, qui s'y adapte ?

    Bref, la littérature française contient tout ce qu'il faut pour prévenir le négationnisme historique nécessaire de l'éducation civique, matière on ne peut plus statique et aussi vaine que le calcul mental.

     

  • Blasphème et politiquement correct

    Nier l'existence des chambres à gaz nazies, insulter Mahomet, montrer les nichons de la princesse Kate en photo... le blasphème n'est jamais loin. Dans le pays où règne la libre pensée, le politiquement ou le religieusement correct n'existe pas. Ce pays-là est parfaitement virtuel.

    - Une bonne compréhension du blasphème permet de comprendre qu'il n'a rien à voir avec Dieu, mais avec les choses qui sont sacrées pour l'homme, comme la civilisation ou l'argent.

    Jésus-Christ, qui se dit le fils de Dieu, n'a cure du blasphème ; la colère du Christ est contre le penchant de l'homme à se prendre pour une chose sacrée : ainsi procèdent le plus souvent les artistes.

    - Si dieu est une chose sacrée dans les pays pauvres, bien plus que dans les pays riches qui les oppriment, c'est bien sûr parce que les pauvres ne possèdent rien. En même temps les pauvres, précisément parce qu'ils ne possèdent rien, peuvent mieux comprendre que la propriété est le fondement de l'éthique et du religieusement correct. Comme on ne possède pas dieu, on ne peut pas le défendre contre le blasphème d'autrui : ce serait entrer dans une compétition à laquelle la nature incite, mais non pas dieu.

    - L'interdit de représenter dieu est, dans les religions bibliques, pour éviter de tomber comme les religions païennes dans le critère éthique ou esthétique, et donc dans le relativisme. Il ne s'agit nullement de protéger dieu ou ses prophètes authentiques contre le vandalisme de l'homme, mais au contraire de protéger l'homme contre sa propre bêtise, juridique.

    "Dieu bénisse l'Amérique !" : c'est l'usage de dieu à des fins humaines qui entraîne de terribles catastrophes pour les usuriers de dieu ; à la fin, Satan reprend ses droits.

  • Prométhée enchaîné

    L'antiquité grecque expliquait l'origine de l'homme et sa condition à l'aide de la fable de Prométhée. A la Renaissance, le savant humaniste Francis Bacon dépoussière ce mythe afin de montrer qu'il recèle une sagesse analogue à celle du récit mythologique de la chute d'Adam et Eve, attribué à Moïse. Il remet ainsi en question les interprétations moralisantes de la Genèse, du clergé médiéval, ainsi que de certains théologiens de la réforme (Calvin).

    Les explications de Bacon permettent en outre de comprendre pourquoi l'idée de paradis terrestre ou de cité idéale est sous-jacente au millénarisme moderne technocratique et à l'idéologie, étrangère au christianisme, de civilisation. Quand la civilisation ou la culture ramène à l'origine ou l'identité, l'esprit chrétien se détache au contraire de ce but macabre et d'une détermination inconsciente. On voit bien que le point commun des diverses formules du totalitarisme est l'aspiration technocratique.

    La suite de mon commentaire sur mon nouveau blog.

  • L'ampleur du complot

    Publication sur mon nouveau blog "shakingspirit" (pour pallier la "lourdeur" de celui-ci) d'une note révisée consacrée à la théorie du complot illuminati en particulier, et du complot politique en général.

    Une fois qu'on a fait la preuve que les ventes d'armement sont des trafics occultes, on a fait la preuve du complot. Mais on n'a encore rien dit, ni rien vu à ce stade, de la détermination inconsciente des sociétés.