Je me suis méfié très tôt de ma mère, à cause de sa mystique du bonheur, dont il n'est pas difficile de deviner qu'elle est une doctrine de peine-à-jouir. Voyez plutôt la gueule de l'hédoniste moderne... et comparez-là à celle du moine paillard, inventeur du fromage, de la charcuterie, de la bière, sans doute de la branlette, etc.
Si on peut comparer le bonheur, comme fait Proust, avec les choses les plus triviales - mettons une bonne bouteille de pinard -, dans ce cas le bonheur mystique, virtuel, impalpable, passé ou futur, est une bouteille de piquette frelatée, sous l'étiquette d'un grand crû.
Je dois dire que la misogynie, de ma part, c'est d'abord un combat contre l'aliénation mentale qui menace tout jeune garçon ou jeune fille dans un monde régi par des escrocs et des assassins "humanistes" ; la sociologie et les sociologues sont rétribués pour dissimuler ce type d'aliénation, psychologique. Freud identifie le mal, mais il en situe moins bien que le mythe, l'origine ; et l'hypnose est similaire à la fascination que la société exerce sur les personnes féminines, et qui la rend désirable même à l'état de charogne. Le Dr Freud n'a pas grand-chose de juif, il est plutôt nazi. La misogynie est encore plus indispensable à une jeune femme qu'à un jeune homme. Pas mal de féministes sont en réalité des femmes misogynes. Elles ne veulent pas être des objets ; elles refusent d'être manipulées. En un mot, tandis que leurs congénères peuvent passer toute leur vie à chercher une forme de reconnaissance sociale, les femmes misogynes emmerdent la société, suivant un mouvement beaucoup plus naturel chez l'homme, qui explique que les prisons sont bourrées à 99% d'hommes, inadaptés.
Le meilleur argument du totalitarisme, c'est le confort intellectuel distillé par les sociologues - le docte propos sociologique déconnant est le mal universitaire du siècle. Le pape démocrate-chrétien n'est qu'un sociologue déconnecté de la parole de dieu, lié à une société morte. Il y a des gosses comme ça, qui n'admettent jamais que leur mère crève. Le pape est de ceux-là.
On comprendra facilement que l'histoire de l'institution catholique romaine ne peut pas être écrite par un membre de cette institution, dont la vocation est juridique et non scientifique, de justification et non d'élucidation. Eh bien, il en va de même pour la sociologie. Fonctionnaire de l'Etat républicain, le sociologue a d'abord en charge la justification de la société. Marx et Engels ne sont pas sociologues. Marx a démissionné de l'Université où il avait été admis comme docteur, et la sociologie remplit une fonction ; il y a des "papes" de la sociologie, d'ailleurs et leurs sommes ne valent pas mieux que les jongleries statistiques d'Einstein.
Il n'y a pas pour Marx de société supérieure à une autre, mais seulement des pensées ou des vérités supérieures à d'autres. Les sociétés sont seulement disposées différemment, en fonction d'un objectif vital, et les hommes qui les conduisent n'ont pas plus de pouvoir de décision ou d'orientation que la proue d'un bateau ne décide de tout le mouvement. Marx est parfaitement accordé avec le christianisme, dans lequel il n'y a pas de "pensée organisatrice", mais une simple réflexion. En accord avec le christianisme pour lequel le mysticisme social ou religieux n'est qu'une rumination mélancolique. Le christianisme est la pensée la plus concrète de tous les temps. Bien sûr quand Marx décrit la science économique comme un fantasme proche de l'onanisme, et l'existentialisme qui va avec, c'est une voix chrétienne authentique qui s'exprime. Le fantasme prolonge l'existence, comme une économie dite "de service" par la sociologie, en réalité de l'asservissement, est le dernier pan d'une économie avant sa mort. Pas question d'une nouvelle donne économique chez Marx, évidemment, sinon il ne serait pas historien.
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Il faut ajouter que la société est une nef de fous, c'est-à-dire une embarcation sans barreur ou capitaine. Personne ne sait où elle va. Comme l'instinct la guide, elle est vouée à l'abîme. La superstition ou la mystique du bonheur bat son plein sur le pont, d'immondes saloperies comme la démocratie-chrétienne, inspirée par la bête de la mer en personne, foutage de gueule exemplaire de la corruption intellectuelle occidentale... mais le maléfice de ces hypothèses est presque transparent. On ne peut pas faire symboles plus païens que la mitre et la crosse du pape romain, tout son attirail qui pue l'alchimie à plein nez ! Et il n'y a que lui à ne pas s'en rendre compte, et à continuer de monter la garde devant l'utérus asséché de sa mère l'Eglise, comme si de rien n'était.
Gare aux Boches et aux Pollacks, les enfants ! Quand ils s'aperçoivent de la réalité, il est toujours trop tard, exactement comme l'imbécile Achille dans l'Odyssée se rend compte qu'il s'est bien fait niquer par sa mère.
Personne ne sait où va la société : à l'enfant qui pose la question, sa mère répondra par des problèmes de robinet ou des caresses, exactement comme la société répond aux vraies questions que l'homme se pose par le cinéma, au niveau de la sociologie ou du viagra. Dans le monde moderne, il n'y a pas d'un côté les sodomites, et de l'autre ceux qui ne le sont pas, comme dans le Testament juif. Il y a plutôt les cinéphiles, et ceux qui se refusent à cet endoctrinement démoniaque, dénoncé comme tel dans l'apocalypse de Jean, et qui détruit l'Esprit. Que le cinéma est démoniaque, c'est le b.a.-ba qu'aucun metteur en scène de cinéma n'ignore. L'imbécillité de l'acteur de cinéma excède celle de l'acteur de théâtre. Il doit être complètement possédé. Si l'acteur de cinéma avait deux sous de jugeotte, il comprendrait que les metteurs en scène de cinéma sont des vampires. Quel gâchis que Louis-Ferdinand Céline ne s'en prenne pas directement à ces sous-merdes de cinéastes plutôt qu'aux juifs ! Car il s'agit bien de ça. Picasso, juif ? Non, mais cinéaste, oui. Ce n'est pas la méfiance des juifs qu'il faut inculquer au peuple, mais celle du cinéma et des cinéastes. La colère de Dieu va s'abattre sur eux. Combien d'enfants ont-ils violés ? Le nombre est incalculable. Si la fréquentation de l'assassin est possible, mais pas celle du cinéaste, c'est parce que ce dernier perpétue son crime en conscience, et légalement.
Peut-être allez vous me trouver paranoïaque ? Avant de me traiter de fou, demandez-vous d'abord si le seul motif de monter à bord d'une nef, dont le but se perd dans un brouillard aussi épais que la philosophie chrétienne foutraque de Jürgen Habermas, ce n'est pas la peur, justement. Comme le motif d'aimer autant sa mère du petit machin Proust n'est autre qu'elle est une rassurante voix.
D'ailleurs dans cette société yankee qui pue l'inceste à plein nez, ils sont tous persuadés que le voyage dans le temps, refuge des lâches, est une chose sérieuse et non un truc de saltimbanque. Pour les Yankees, juif = saltimbanque = Einstein. Dans le fond, je me demande si les Yankees ne méprisent pas encore plus les juifs que Hitler ou Nitche. Pour ce qui est de Jésus-Christ, il est clair qu'ils se foutent complètement de lui, et lui crachent à la gueule avec un méthodisme qu'on n'avait pas connu depuis la baderne romaine. Pratiquement, aux Etats-Unis, la philosophie chrétienne-nazie de Habermas est passée dans les moeurs. Tu peux bien dire à un Yankee que les évangiles proscrivent absolument le port d'arme, c'est-à-dire la collaboration active au crime social, il s'en fout, vu qu'il a l'éthique, qui justifie tout. Trop bercé par le cinoche, le Yankee, pour piger que l'éthique n'est pas la tradition chrétienne, mais la trahison. A l'aide de l'éthique, n'importe quel type un peu malin est capable de lever des bataillons de SS parmi les jeunes générations à peine sorties des jupes de leurs mères. Une salope franco-juive-républicaine, mère de famille, a encore osé faire devant moi l'apologie de la guerre, l'autre jour ; et, sous prétexte de féminisme, il faudrait prendre ça avec humour !?
- Apprenez donc cette grande règle éthique, et retenez-là bien : plus la guerre s'approche, plus les femmes, de la putain à la bourgeoise mère de famille, de conserve avec les curés, s'efforceront de la justifier. Le sang enivre les femmes exactement comme le sperme. C'est tout le danger d'une société comme les Etats-Unis, entièrement sous la coupe des femmes et des curés, par conséquent totalement à la dérive.
- Je conclus sur la mystique du bonheur : si elle est la rhétorique la plus militaire de toutes, quasiment musicale, c'est non seulement parce qu'elle détourne de la vérité, mais aussi parce qu'elle organise la frustration, de sorte que plus la mystique du bonheur est grande, et il tourne chez certaines nonnes au délire érotique blasphématoire, plus la jouissance est éloignée. Aux yeux de l'homme du peuple, le raffinement du plaisir sado-masochiste dans les castes dirigeantes est et restera toujours grostesque et plus ou moins énigmatique. La richesse ne fait que procurer le désir de se faire fouetter ou de violer autrui, sous l'étiquette "humaniste" ? Eh bien oui, mais le désir d'enrichissement et de bonheur, "d'épanouissement sexuel" comme dit la nonne démocrate-chrétienne pédéraste, est un poison qu'il faut inoculer au peuple, afin de le soumettre. Pour ce qui est de prêter aux choses les plus triviales une valeur qu'elles n'ont pas, pour ça les bonnes femmes s'y entendent. Tandis que l'homme n'a pas plus tôt consommé la même denrée, qu'il s'ennuie déjà. C'est une misère de voir un homme en bonne santé physique et mentale, soumis au désir d'une femme. Il est comme dans les griffes de Satan, prédestiné à se vouer à la cause la plus hypothétique et vaine. Pauvres petits crétins de chevaliers de la Table ronde, comme dirait Shakespeare, bien avant l'usage par les Etats-Unis ou Ben Laden d'une tel motif pornographique. Tâchez plutôt de soulever l'épée de Hamlet, de la guerre spirituelle.