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  • Chienne d'Europe

    Je rebondis sur la note pondue par mon confrère Bardamor pour le fanzine "Au Trou !?", afin de combattre l'idéologie européenne. En l'occurrence l'essai médiocre d'un certain Hervé Juvin.

    http://autrou.20minutes-blogs.fr/archive/2011/08/25/l-ideologie-europeenne.html

    Bardamor ne souligne pas assez en quoi cet essai est médiocre : parce qu'il est rédigé en langage technocratique ; la propagande visant les technocrates est vaine, ceux-ci étant déjà tous convaincus ou presque des bienfaits du mobile européen, pour une raison très simple : ils n'ont pas d'autre plan. Les démagogues de la trempe de Jean-Pierre Chevènement, Marine Le Pen & Cie jouent sur le velours.

    Ils n'ont pas d'autre plan, parce qu'on ne change pas de plan au cours d'un braquage : même mauvais, il reste le meilleur à ce stade. Le cas de Chevènement est celui, pathologique, d'un type qui n'assume pas pleinement la crapulerie inhérente à la vie politique, contrairement à un poisson-pilote comme Juvin.

    La difficulté pour le propagandiste est de convaincre les classes moyennes et populaires que ce n'est pas "la raison du plus fort" qui se cache derrière la stratégie européenne, dans un langage qui ne soit pas technocratique, et alors que le plus beau drapeau dont la propagande disposait est désormais en berne : la promesse d'enrichissement faite aux classes populaires.

    Observez ceci, d'assez exceptionnel dans l'histoire : l'abaissement moral des élites au-dessous du niveau des castes subalternes qu'elles prétendent diriger. L'élection de Sarkozy en est un symptôme, dans la mesure où il est parvenu à se faire élire sans le soutien du clergé, ou bien en s'emparant sans coup férir des quelques slogans à quoi l'éthique de l'élite se résout désormais. Le PS n'est pas tant gêné du comportement de DSK (son côté "bling-bling") que des conséquences qu'il peut avoir sur le score du PS.

    L'abaissement moral de l'élite -que vaut une élite qui n'a plus que l'enrichissement à faire miroiter, bien mal planqué derrière le gadget européen ?- se reflète dans ses difficultés grandissantes à s'exprimer. Caractéristique, par exemple, la défense de l'orthographe par une élite (Finkielkraut, Jean Clair), qui manie elle-même difficilement la syntaxe (dont l'admiration pour le cacouac nazi Heidegger n'a pas d'autre explication).

    En somme il ne reste plus aux "technos" pour imposer leurs systèmes d'exploitation que la télévision et le cinéma, le football. C'est sur ce point que la résistance "populaire" doit se concentrer, afin de résister mieux encore au cynisme de son élite. La culture populaire est le meilleur point d'appui, car c'est elle qui véhicule le moins le culte de l'art, la morale pure répandue comme une drogue dure par la caste des pharisiens, afin d'obtenir au prix le plus vil la peau du peuple.

    Le cinéma, la télévision et le foot n'ont rien de populaire. D'abord parce qu'ils sont beaucoup trop chers à produire. Au même titre que la démocratie, les divertissements de masse sont une invention du clergé pour manipuler les masses. D'ailleurs cette manipulation est à l'échelle mondiale, désormais.

    Si le cinéma français est aussi mauvais, comparé au cinéma yankee, c'est d'ailleurs parce qu'il est privé de sa raison sociale. Les cinéastes français ne comprennent pas le plus souvent que la religion n'est pas faite POUR l'élite. Elle est faite PAR l'élite pour manipuler les foules. Si bien qu'on a un cinoche français dont toutes les bobines mises bout à bout ne valent pas trois lignes de Céline qui, lui, est la véritable culture populaire, à peu de frais et pour en éviter de grands aux dépends du peuple.

  • Clergymen

    A few years ago, bad book of Johnatan Littell ('The Kindly Ones') was celebrated in France by official critics that sucks. It won the French Pulitzer prize 'Goncourt'. Due to smart advertising, this book was very well sold, though it was very heavy and expensive.

    I was very surprised to see so many people in bookstores for Christmas, buying this boring book religiously. I was thinking: 'Hey, why don't they buy the Bible to read something interesting one time in their life?' I must admit there are boring chapters in the Bible, especially the clergymen's, but prophet Daniel's story is contrarily very interesting, and you cannot understand Bacon-Shakespeare's books without reading prophet Daniel.

    Do not trust anybody who does tell you that Shakespeare's book are not about Revelation. Check it by yourself. In spiritual matters, always act like Hamlet in Elsinore Castle as if the danger was everywhere around you. Do not even trust your parents, your fiancée, the priests, official wisdom, mathematics, laws of the Kingdom... or just be part of the matrix.

    About Littell's book again: I doubt that a lot of people did really read it. It is well known that French men, like Italian men, do not read at all but women. And in fact, I am not interested myself in romantic literature or theater, opera either. Best books in XXth are those which are not romantic.

    And Littell was trying to make a book about History. If you know a woman who is interested in History and not Religion, a woman who broke up with her mother and does not see her everywhere, be sure that you found a very uncommon person.

    Other surprise was about 'politically correct', the religion of modern landlord-who-has-no-land. Gay pride is more recent in France than in the US. Dividing People into different Consumer Parties is not very French. Not every French gay will accept that you speak to him as if he was a dick.

    But politically correct is very useful for the medias, to make people believe that politickers are interested in ethics, more than 'in the butter and the ass of the dairy-keeper with it' as we say in France.

    And there was no reaction to Littell's theory that the typical German nazi was gay. 'Gay pride' was probably in holiday at this Time. This is exactly what big Will is explaining: 'Politically correct' or 'Ethics' that was everywhere, in a second can vanish as love that you had for this girl or this guy. Because they are governed by Property and its Defence only. And for Shakespeare, Devil's manoeuvre in the Dark does consist in destroying love by the way of property.

    Do understand why women mostly do hate History: because it is made for destroying every kind of landlord's religion, under the mask of 'Ethics'.

    Understand why German nazis had a great 'Culture' as Littell does underline: because they had no History like USA.

  • Les Trois Juifs

    Ceci n'est pas une fable. Ayant vécu toute mon enfance dans une province reculée, exempte ou à peu près de juifs, ceux-ci restèrent longtemps pour moi des personnages imaginaires : Moïse, Samuel, Daniel, Esaü, Noé, etc.

    Moitié par fainéantise, moitié parce qu'ils étaient soporifiques, je n'écoutais guère mes professeurs d'histoire-géo. Du reste ceux-ci n'appuyaient leur récit de la choa que sur de toutes petites photos, moins impressionnantes que les images télévisées qui m'étaient interdites. Dans les bouquins que je lisais de mon côté, la question du martyre des chrétiens dominait largement.

    Je crois me souvenir d'avoir soupçonné un de mes condisciples d'être une sorte de juif, en raison d'une physionomie très spéciale : blond aux yeux bleus, avec la beau basanée (du reste très doué dans les arts martiaux, mais ça n'a rien à voir), avant d'apprendre par mes parents qu'il était Kabyle.

    En somme ce n'est qu'une fois monté à Paris que j'ai été "saisi de la question juive". Un peu brusquement, par un juif très truculent. Celui-ci m'interrogea à brûle-pourpoint tandis que nous sirotions ensemble un verre de vin : "Toi qui es catholique, tu dois sûrement être antisémite ?" Comme quoi on peut être truculent et légèrement parano. Réflexion que je lui pardonnai immédiatement, étant donné ses marques de générosité plus fréquentes : j'aurais pu ouvrir un bazar si j'avais accepté tout ce qu'il m'offrait.

    Peu à peu, au fil de ma vie parisienne, j'en suis venu à la conclusion qu'il existe trois sortes de juifs bien distincts : 1/ Celui, ou le plus souvent celle, qui ne fait que parler de la choa, faute d'imagination (les comportements obsessionnels découlent d'un manque d'imagination) ;

    2/ Celui qui ne parle jamais de la choa, pour mieux se fondre parmi les goys ;

    3/ Le juif orthodoxe, qui paraît indifférent aux choses extérieures à l'Ancien Testament, et vivre dans une bulle. Jamais aucun de ceux-là ne m'a adressé la parole, sauf une fois l'un eux, rue des Rosiers, persuadé que j'étais un de ces juifs charnels éloignés de la loi de Moïse, voulant me ramener au bercail. Ma misogynie m'incline à une sympathie plus grande pour le 3e type "orthodoxe", en raison de son mépris pour la mode et le style (contrairement au type de la tapette nazie, avide de fanfreluches).

    Si on obligeait ces trois juifs-là à vivre ensemble, je crois que ça tournerait vite au génocide.

     

  • Ktodique

    Je mate encore une fois KTO avant de m'endormir. Benoît XVI a fait l'éloge à Madrid de... l'Université. Elle serait la mieux faite, selon lui, pour défendre le "LOGOS". Incroyable, on est au XXIe siècle, et Rabelais n'a pas pris une ride ! Alcofribas Nasier n'est pas mort : c'est un pape polyglotte teuton ("Ratzinger" = "ratiocineur").

    Il est plus probable que les Universités sont de petites Babylones miniatures, où l'ignorance règne sur à peu près tout. D'abord les étudiants sont les seuls à croire qu'ils sont là pour étudier, alors qu'ils sont surtout là parce qu'il n'y a pas de travail pour eux. Ou encore que leurs parents voudraient leur faire prendre "l'ascenseur social". Leurs profs n'ignorent pas ces raisons, mais ils se gardent bien de les enseigner. Ensuite, on parle justement de "mandarins" dans l'Université, pour dire qu'elle est le terrain de rivalités entre dignitaires bouddhistes, non un lieu ouvert d'abord à la connaissance.

    Sur KTO, un ecclésiastique vaguement chafouin, le père Armogathe, blablate avec Emile Poulat, universitaire aussi prestigieux que nul. Le premier défend une "histoire de l'Eglise" qui vient de paraître. Bien sûr les traités d'histoire de l'Eglise romaine par des clercs romains sont parfaitement truqués ; ce sont des traités de morale ; exactement comme les traités d'histoire de la République (cf. Michelet). C'est un minimum de déontologie, non pas de sérieux, de s'abstenir d'écrire l'histoire d'institutions auxquelles on croit dur comme fer, alors qu'elles ne sont que des "personnes morales" (des fantômes). Pour ce qui est de l'histoire des saints qui forment l'Eglise du Christ, l'apocalypse suffit amplement.

    Quant au Poulat, son blabla à l'infini sur la "laïcité" est encore plus chiant que celui d'Eric Zemmour. Ils n'ont pas pigé, les pauvres petits choses, que le temps des hussards noirs de la République est fini, terminé, et qu'on ne le reverra plus. Il va falloir trouver un autre machin que la laïcité pour faire croire à la neutalité d'un régime fondé sur la propriété, principale source de la religion, et dont l'histoire ne peut être écrite.

    Je sursaute quand Poulat dit qu'il n'y a rien dans le catholicisme ou presque à propos de la foi, et qu'il consacrerait bien ses vieux jours à écrire une "historiographie de la foi catholique" ou quelque chose dans ce goût-là !? Avant d'inviter cet auguste sur le plateau KTO, on aurait peut-être dû l'avertir de l'existence du Christ et que les chrétiens, même le pape, ont rarement émis des doutes sur son existence. La foi est bien plus utile aux sociétés et aux sociologues, qui, sans elle, se dissolvent. On le voit bien par l'argent, dans lequel beaucoup placent leur confiance, sans même parfois qu'ils l'aient palpé, et puis tout d'un coup "pschittt", c'est la panique, le doute existentiel majeur. L'argent qui est le seul "génie du christianisme".

  • Fatwa contre la Guerre

    Le prêcheur Mohamed Tahir-Ul-Qadri vient de lancer une déclaration de guerre (fatwa) contre la guerre. Compte tenu des moyens et des motifs disproportionnés de guerre sur lesquels sont fondés les Etats-Unis, en comparaison avec les pays de confession musulmane, on comprend que s'il subsiste parmi les chrétiens des individus sprirituels, ils doivent lancer le même genre de fatwa contre leurs frères chrétiens qui osent porter des armes, en contradiction absolue avec la lettre et l'esprit évangélique.

    Interdiction est faite à l'apôtre Pierre par le Christ de lever son épée pour le défendre. Il a instantanément réparé le tort causé à la brute romaine par son disciple. Y aurait-il une cause plus noble que la défense du Christ pour un chrétien ? Qui pourra réparer les torts commis au nom du Christ par tel ou tel imposteur chrétien ?

    Si le chrétien ne peut servir deux maîtres, c'est parce que le service de la patrie est le fait des lâches et des menteurs. On ne défend jamais sa patrie que dans l'espoir d'un bénéfice, ou bien, pour les plus jeunes gens envoyés le plus souvent en première ligne, pour un motif sentimental pédérastique, parce qu'il leur a été inculqué, notamment dans les religions de paysans, un culte équivalent de la terre et de leur mère.

    Le criminel de guerre sera la première victime de son crime, selon le christianisme même ; car le crime qu'il a commis "au nom du droit", qui est comme l'argent dérivé du sang et de la terre, de ce crime le droit ne pourra jamais le délivrer. Si le Christ choisit de sauver un assassin et non un magistrat, c'est parce que le magistrat surajoute au crime la mention légale, en sorte qu'il y a là comme un crime recuit, planifié, justifié, un sacrifice sanglant religieux.

    Tels qui croient posséder mais sont en fait possédés, voilà la horde des victimes de Satan.

    + Le pacifisme du pape Benoît XVI relève de la pure tartufferie, et de ce fait il ne fait qu'attiser plus encore la haine des musulmans, souiller le pacifisme qui apparaît ainsi comme une ruse : en un mot, c'est de la diplomatie chrétienne, et il n'y a rien de plus sournois et démentiel que la diplomatie chrétienne. Du pur Claudel : vive Pétain hier, vive de Gaulle le lendemain ; à bas les juifs hier, vivent les juifs le lendemain, comme ces girouettes qui décorent les clochers des églises, symbole funeste, d'autant plus qu'elles figurent souvent un coq, qui rappelle la trahison de Pierre.

    Au nom de la non-ingérence dans les affaires des nations, le pape se refuse à condamner sans appel tous les chrétiens qui, dans ces nations, de près ou de loin se feraient complices de la guerre. Ce décret de non-ingérence, pourtant, ne l'empêche pas de serrer la main de chefs d'Etat, dont il a condamné ou condamnera le bellicisme.

    Le message du Christ n'est pas en direction des nations, abstractions géométriques, mais au contraire en direction des individus qui vivent dans ces nations, afin qu'ils ne demeurent pas six pieds sous terre dans ces grands cimetières sous la lune que sont les nations. Nul n'est moins diplomate que le Christ, et la diplomatie du pape, comme toute sorte de doctrine sociale, est un subterfuge démoniaque sans fondement évangélique.

    De plus c'est un ignare celui qui ignore la leçon d'Homère que les nations en paix sont grosses de la guerre, comme le désir est le véhicule de la mort, et qu'il n'y a donc aucun accommodement possible avec la mécanique des nations, dès lors qu'on fait l'effort pour être spirituel et pacifique.  

     

     

     

  • Chant Down Babylon

    + British Writer G.K. Chesterton nickname is 'Prince of paradoxes'. I do prefer using it for the Devil himself, or devoted Christian myrmidons, who are best helps for the Devil. 

    + Most familiar paradox is this one: living for dying, i.e. human condition. Here comes the Christian sbirro of the Devil, very useful to make of this lethal mechanics a law, changing so human people in animals that do not know they go to hell, and so do enjoy life as much as possible. Understand why you can see so much Christian people who do enjoy life, though there is no serious reason to be happy? Though the Gospels do not smile and do not laugh. 

    + Two kinds of slavery enable to escape to this hiccup in human soul that makes people believe it is better to die right now, than later, when they have time to think to what is not necessary to think or do. First one is Slavery, most commonly hardwork that empty the soul of the idea of death. Second one is voluntary slavery of idle people, close to religion and drugs, that answer as Karl Marx say a very useful social Need: stupidity. More than the former one, this kind of slavery does proof the special Disgrace of Clerks.

    + Is it not a paradox to say that the Devil need Christian people to make his Tragedy as long as possible? Why are regular fans of 'Metallica' or 'Lady Gaga' less efficient? But that's not a paradox. It is because of Jesus-Christ. Triumphating against Death, he made clercks and power useless. Civilization has no reason anymore AT ALL. Not only philosophers are excited to understand God, to study if there would be a way to be with him or not, as Antique philosophers did ; but everybody is excited to, without any delay.

    + Jesus-Christ gives a key that no clerck can keep for him: love, i.e. charity, i.e. useless love. Think about the consequences of Jesus-Christ example: no human people has to make of his life something stylish, or marry something , or slow down in his coffin his life along... There is no orchestral manoeuvre in the Dark as poets say anymore... This is why the Devil needs myrmidons inside the Churches, to marry Human people with the Death again. To stop the message from the beginning. Masks of '666 Hells Party' or even Hollywood dark angels are too obviously belonging to Hell. 

    + 'I do prefer living because I am too loose to kill myself' said French L.-F. Céline after knowing the hell of WWI. Not giving to his life a good reason when you are not Christian as Céline: this is entirely useless for the Devil.

    + Someone of course made the job of sending Christian myrmidons to Hell. So definitely that I cannot do better than recall his action and the name of Shakespeare. Do not wonder why Shakespeare-Bacon is sending Romeo and his Giulietta to Hell now. With the help of Christian clercks they hunt charity and useless love to put their common dot at the place of love. Human cannibalism instead of God's charity.

  • The Devil Inside

    L'écrivain britannique G.K. Chesterton est parfois surnommé le "prince du paradoxe". Je préfère surnommer ainsi le diable ; ou encore son acolyte le plus zélé, l'anthropologue chrétien.

    + Le paradoxe qui nous est le plus familier est celui de notre condition humaine ; nous l'éprouvons chaque jour : devoir vivre pour mourir. Le rôle précis de l'anthropologue chrétien est de faire paraître cet enchaînement de causes aussi naturel que possible. Grosso modo, cela revient à inciter l'homme à se rapprocher de l'animal, qui ne se doute de rien et jouit ainsi plus à son aise que n'importe quel philosophe épicurien.

    + Deux sortes d'esclavages permettent d'échapper à ce grain de sable, logé dans la mécanique ou l'âme humaine : le premier est l'esclavage, subi ou forcé, le plus commun ; celui du travail qui permet de ne pas penser à sa fin ; le second est l'esclavage volontaire, celui des diverses drogues et religions, qui répondent ainsi à un besoin social essentiel, selon Marx : l'abrutissement des foules. Plus encore que l'esclavage antique, l'esclavage moderne traduit l'ignominie du clergé.

    + Il peut paraître paradoxal que Satan ait besoin de chrétiens pour accomplir son oeuvre, et que de banals suppôts ne puissent pas mieux l'y aider. Ce n'est pas paradoxal, c'est à cause du Christ : en triomphant de la mort, il fait obstacle à toute forme de civilisation ; ce ne sont plus seulement les savants spirites qui sont incités à se rapprocher de dieu, au moins à éprouver ce qui les sépare de lui, comme dans l'Antiquité auparavant, mais tout homme.

    + Le Christ fournit une clé qui échappe au contrôle du clergé : l'amour, c'est-à-dire la charité. Pensez aux répercussions de cet exemple, qui consiste à dissuader tout homme d'entrer dans un moule, d'épouser une fonction quelconque, d'adopter un style... bref de ne pas se comporter en mortel. Voilà pourquoi Satan a besoin d'acolytes à l'intérieur même de l'Eglise, afin de réconcilier l'humanité avec la mort. C'est toute la bêtise de Nitche de ne pas s'avancer masqué, mais au nom de Satan. Beaucoup plus habile et efficace aurait été de sa part de se déguiser en anthropologue chrétien et de prôner une quelconque "doctrine sociale". Même Hitler est plus subtil que Nitche, qui ne fut sans doute pas d'un grand secours au dieu qui règne sur la civilisation, jusqu'à réduire le fils de l'homme à une petite hostie.

    + "Je préfère vivre, car je n'ai pas le courage de me tuer." dit Louis-Ferdinand Céline, se situant ainsi moralement au-dessus de la mêlée des philosophes existentialistes, qui ont perpétué dans la République l'oeuvre des anthropologues chrétiens d'antan, et que l'idée de demeurer seuls en enfer paraît terrifier. Ne pas donner à son existence d'autre raison que la lâcheté, lorsqu'on n'est pas chrétien, quand tant d'autres déclarent poursuivre une foutaise, telle que la culture ou le cinéma, tous les mensonges officiels, voilà qui lave Céline du soupçon de complicité de crime contre l'humanité qui pèse sur lui. Céline n'a jamais vécu pour être heureux, ni fait croire qu'on pouvait l'être sur cette terre. Il a seulement manqué d'imagination, comme son siècle.

    + Un homme s'est bien sûr chargé personnellement du cas des anthropologues chrétiens. Si définitivement, il me semble, que je ne peux faire mieux que le rappeler. Cet homme, c'est Shakespeare, ou Hamlet si vous voulez, menacé dans Elseneur par tous les dangers de mort que la civilisation fait courir à l'homme.

  • L'oecuménisme

    Je ne suis guère "oecuménique", pour la raison que l'argent est l'oecuménisme le plus puissant que je connaisse. Si vous rétorquez que l'argent ne peut être une religion, car il n'est pas spirituel, alors vous devrez reconnnaître qu'aucune société n'est spirituelle ; et comprendre l'aumône de Don Juan faite au pauvre comme une tentative de le corrompre et lui ôter son seul bien : la pureté.

    En outre le principal argument de l'oecuménisme et du dialogue, aussi bien républicain que chrétien, c'est la paix. Et, là encore, supprimez l'argent, qui est le nerf de la guerre, et vous supprimerez ainsi la cause de toutes les guerres, qui n'ont jamais de but religieux, sauf à prétendre que l'argent est une religion.

    L'oecuménisme est donc la plupart du temps promu par des tartuffes, afin de dissimuler que la cause des mésententes ou des guerres, du manque de spiritualité, est l'argent et non telle ou telle religion.

    Même l'astucieuse manoeuvre mise en place par les régimes capitalistes pour dérober aux pauvres leurs ressources diverses et variées en toute discrétion, assurant ainsi à l'Occident quelques années de plaisir bien méritées, après la précédente tentative de suicide de ses élites, cet astucieux viager ne saurait durer éternellement.

    La France dispose d'ailleurs d'un grand théologien authentiquement oecuménique, peu marqué à droite ou à gauche, ni frappé du crucifix, du croissant musulman, de l'étoile juive ou du faisceau de la République, c'est Molière. Pourquoi ne pas s'y rattacher ? Parce que c'est le clergé qui décide des étiquettes, c'est là même sa principale fonction, et que la théologie de Molière souffre d'être très peu cléricale, voire carrément anticléricale. Si vous ne confiez pas votre vie spirituelle à une élite d'hommes ou de femmes spécialisés dans cette fonction, c'est que vous n'êtes pas très raisonnable. Vous penchez du côté de Molière et le clergé vous fera sentir toute la vanité qu'il y a à ne pas suivre des cours d'éducation civique, de catéchisme, d'initiation au Talmud ou au Coran. Prétendre comme Molière que la société, sous n'importe quel angle qu'on la prenne, est :

    1/ parfaitement infernale ;

    2/ nécessairement organisée en fonction du bonheur de quelques-uns au détriment de plein d'autres.

    dans ce cas si la vérité est aussi enfantine et simpliste (n'allez pas le croire), alors à quoi bon tous ces types en robes au langage si merveilleux ?

  • Apocalypse & Astrologie

    Même si beaucoup l'ignorent ou le cachent, la théologie chrétienne fait largement place, comme les anciennes religions païennes, à l'astrologie. Elle y fait d'autant plus de place que les chrétiens sont invités à se détourner de la morale et de la politique, catégoriquement dissuadés de se salir les mains.

    On comprend que celui qui va à la mort ou au néant n'a pas peur de se salir les mains et de se compromettre, qu'il n'hésite pas à se souiller la partie haute avec la partie basse. Qui le lui reprochera ? Le néant ? Si tu veux faire d'un soldat une brute, parle-lui du néant, afin de faire toute la place en lui à l'instinct.

    En aucune façon le chrétien ne doit se faire le complice de la société. Elle forme d'ailleurs un tout, et il est bien difficile de démêler réellement la part de responsabilité de chaque particule élémentaire du corps social dans tel ou tel crime, la part de celui qui appuie sur le bouton du lance-roquette, ou de celui qui a signé le décret légalisant le crime.

    Que vient faire ici l'astrologie ? Ce n'est pas une idée à proprement parler "chrétienne", puisqu'on la retrouve dans l'astrologie d'Aristote ou de Démocrite avant de la retrouver dans celle de François Bacon Verulam ou d'autres savants chrétiens, mais l'astrologie permet d'expliquer le paradoxe de la condition humaine, de l'écartèlement de l'homme entre la partie basse et animale, terrestre, nécessaire, et la partie haute, attirée par le ciel et la liberté.

    +

    L'astrologie occupe ainsi une place primordiale dans l'art chrétien, notamment les oeuvres de Dante Alighieri et de W. Shakespeare, ce dernier bien plus près d'Homère ou de la Bible que de divertir le public avec des histoires de moeurs romancées. Le type romantique est le type de l'imbécile chez Shakespeare, sachant très bien le courant incestueux ou oedipien qui court à travers le romantisme (dont l'amour courtois n'est jamais qu'un préambule, et dont on peut compter sur Shakespeare pour avoir saisi le symbolisme satanique). Ophélie n'est jamais qu'une Bovary un peu plus jeune et moins bourgeoise.

    (Bien que l'astrologie de Shakespeare ne s'accorde pas avec celle de Dante, dont la théorie laïque primitive paraît peu évangélique. Shakespeare est le meilleur critique de l'espèce de franc-maçonnerie chrétienne de l'Alighieri.)

    Je donne ici la référence d'un site yankee qui permet de s'initier à l'astrologie chrétienne,  baptisé "Signs Of Heaven".

    Je ne connais hélas pas personnellement son auteur, mais sa recherche sur les deux Eglises épouses du Christ, la fidèle et la putain, est bien appuyée sur les saintes Ecritures, ancien et nouveau testament. Le site de ce théologien-astrologue est d'ailleurs récent et se targue de nouvelles observations. Il met en correspondance les astres du ciel et le nom qui leur est donné dans la Bible ou l'apocalypse de saint Jean, comme on voit le faire Hamlet, menacé de mort dans Elseneur par tous les moyens de corruption sociaux.

     






  • Marx et Paul

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    - Marx est fréquemment rapproché de l'apôtre Paul pour une raison simple : il n'y a pas de morale chrétienne comme l'explique Paul dans la lettre aux Hébreux ; seule l'histoire chrétienne a un sens chrétien : celui de détruire les remparts de la morale.

    - Karl Marx is often compared with Apostle Paulus, for easy to understand reason : there is no ethics in christianity as Paulus does explain it in his letter to Hebrew people; Jewish law is over, now it is time for Love, for whom there is no Human Court, Who is not necessary in any kind of human Kingdom. But there is a christian history, which is made for destroying the Wall of Ethics.

    - Pourquoi l'Eglise romaine continue-t-elle de défendre des valeurs morales, contre la recommandation de saint Paul, sans tenir compte que ses prérogatives dans le domaine de la morale appartiennent au passé ?

    - Why does Roman Church keep on with teaching and defending ethics values, against the recommandation of Apostle Paulus, not even taking care that its power in ethics and politics are over?

    - D'abord il faut dire que l'Eglise romaine reprend à son compte un subterfuge républicain qui consiste à distinguer la morale de la politique, la "sphère intime" de la "sphère publique", comme si cette distinction avait un sens rationnel ou concret. Au passage on remarque l'emphase juridique qui consiste à parler de "sphère" à propos des choses les plus triviales. En reprenant cette subtilité, l'Eglise romaine se fait la complice du totalitarisme. Bien sûr il n'y a rien dans la morale qui ne soit soumis à la politique, ni rien dans la politique qui ne fasse plier la morale dans le sens de l'intérêt. Lorsque le primat des Gaules indique qu'"Il est un devoir chrétien de voter", il s'exprime au nom de Satan et non du Christ. Le chrétien n'a AUCUN DEVOIR civique. Les mêmes tartuffes qui distinguent le privé du public ne se gênent aucunement pour inciter leurs ouailles à aller voter, ni pour cautionner les aumôneries militaires.

    - First of all one must say that the Roman Church and its Pope are using of an old ethical trick that has no value in christianity, that has no value at all in fact because it is a trick. Ethics is opposed to Politics, though there is no opposition between them. Here the Roman Church is contributing to the Brave New World that make people believe they can lead their life by themselves. Of Course Politics is made of Ethics and Ethics is governed by Politics. Catholic people and Saints are so betrayed by their clercks when they push to religious citizenship actions.

    - La seconde raison pour laquelle le pape légifère sans droit ni but est que l'éthique ou la morale sont les piliers d'une institution, quelle qu'elle soit. Autrement dit, l'esprit de l'escalier qui mène au sommet de la pyramide, celui-là infecte n'importe quelle institution. Comme on dit des gosses désoeuvrés qui tuent le temps au pied de leur immeuble, le pape "tient les murs". Bien que son institution menace ruine, voire parce qu'elle menace ruine, il ne sait rien faire d'autre. Il est aliéné.

    - Second reason why Pope Benedictus XVIth is promulgating laws against Apostle Paulus who says there is no law anymore, against the single reason that no Government is accepting his law anymore: it is because of the architecture of his Church. Because without Ethics there is no Human Institution. Though Roman Church is over since the end of XVIIIth in Europe, the Pope is possessed by his House. 

  • Le coup porté au monde

    Le christianisme est pur de toute idée de pacte social. Pour la raison qu'il n'y pas de pacte social qui ne soit subordonné à une perspective macabre, et que le Christ est déterminé contre la mort.

    L'idée de pacte social vient de Satan. La doctrine chrétienne libérale qui a incorporé l'idée de pacte social a symétriquement effacé Satan de ses tablettes.

    Si Baudelaire a foi dans Satan, ce n'est pas sans lien avec le fait qu'il éprouve un grand scepticisme à l'idée du pacte social.

    Le chrétien J.-J. Rousseau croit, lui, que les rapports sociaux peuvent être équilibrés ou plus égalitaires. Le XIXe siècle a définitivement enterré cette espérance. Rousseau, qui part de l'observation de la cruauté qui règne dans les rapports sociaux de son temps, n'aurait pas manqué de remarquer l'aggravation de la situation, le passage d'un esclavage à ciel ouvert à un esclavage souterrain. On l'imagine mal procéder comme les chrétiens libéraux aujourd'hui, afin de conforter la théorie du pacte social, à l'effacement systématique de l'histoire et de cette grande leçon que le progrès social n'est jamais que la promesse jamais tenue faite au peuple de l'entraîner ailleurs qu'au néant... comme si l'élite bourgeoise n'avait pas le courage d'y aller seule.

    Le christianisme de Shakespeare, lui, est pur. Il n'y a aucun aspect du pacte social dont il n'a signalé la part d'ombre funeste.

  • La Nausée

    La guerre entraîne l'"union sacrée" des partis, entre lesquels pleuvent les coups bas en temps ordinaire. Ainsi, la guerre, accomplissant l'unité nationale, c'est dans le crime que la politique apparaît dans ses vêtements les plus nobles, notamment aux gosses qui ont plus d'admiration pour la force que pour la ruse.

    Mais en "temps de paix" (sic), quand il faut partager prébendes et pouvoir, les coups bas pleuvent et le clergé dissimule à grand-peine l'immondice, entretenant la légende de temps anciens où la politique et les politiciens se seraient comportés dignement : de Gaulle, le moyen âge, Napoléon, César, la révolution française, Jeanne d'Arc, tout y passe.

    La politique n'a donc que deux moyens concrets de rester en équilibre, sur le fil du rasoir : le premier c'est l'argent, assorti de n'importe quelle religion ou doctrine sociale qui s'en accommode. Le second c'est la guerre, lorsque l'argent vient à manquer, et qu'une nation doit chercher en dehors d'elle-même sa raison d'exister. Lorsque l'anarchie suggère qu'il y a d'autres façons pour la politique de s'organiser que la guerre ou l'argent, elle fait le jeu de la politique, qui ne demande pas mieux que l'on invente pour son profit toutes sortes de drogues, afin de placer sous l'éteignoir ceux dont elle ne parvient pas à satisfaire les besoins. L'anarchie se fait alors existentialisme, c'est-à-dire onanisme selon Marx, adoptant ainsi la religion du bourgeois ; celle-ci répond à son propre besoin d'occulter que l'enrichissement est le plus noir des desseins.

    Les gosses des banlieues sont incités à un plus grand civisme ; des fois où il y aurait encore des oreilles vierges pour recevoir des leçons de morale ? La dernière qui y croit encore à la France, je vais vous dire, elle s'appelle Naama, elle a douze ans et fait faire bien sagement ses devoirs à ses frères à la BM, inconsciente que la prostitution est devenue le dernier cri en matière d'éthique.

  • 2011

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    Avec mes potes Fodio, Bardamor, Zombi & Co, on n'a pas l'ambition de sauver le monde, mais juste deux ou trois pauvres cons comme nous, ça nous ferait bien plaisir quand même, jusqu'à former un nombre symbolique. Alors on bosse sur la nouvelle formule du fanzine "Au Trou !?" 2011-2012 où il y aura plus de dessins, plus d'apocalypse, plus de dieu, bref, tout ce qu'il faut pour dégoûter de prendre un plan épargne logement ou d'investir dans la dette de François Fillon. Amen et à bientôt.

    (Contact si intéressés, Bardamor : leloublan@gmx.fr)

  • Le Berger Allemand

    Je regarde Benoît XVI sur KTO, officine de la brigade mondaine chrétienne-libérale. Cela commence par un commentaire de l'Evangile selon saint Matthieu. Le pape se livre plus ou moins à la paraphrase de l'évangéliste devant une foule qui l'écoute religieusement. Si on a besoin pour découvrir l'Evangile d'aller jusqu'à Madrid, tant mieux ; ou plutôt hélas. Quoi qu'il en soit, ce genre de manifestation n'est pas spécialement chrétienne ; c'est une des conséquences du développement du tourisme de masse et de la mondialisation. "Il faut bien vivre avec son temps !", direz-vous, si vous n'êtes pas chrétien (le pape est censé l'être).

    Paraphrase d'un bref passage de l'Evangile où Matthieu indique que le chrétien ne peut se contenter de bonnes paroles ou intentions ; elles doivent être suivies d'actes qui les concrétisent. Cela me fait d'abord penser à un autre passage de Matthieu, où l'apôtre cite Jésus-Christ indiquant que : "Ce qui sort de la bouche de l'homme, c'est cela qui souille l'homme.", d'où de nombreux ordres monastiques et les ermites ont tiré l'idée de fermer leur claque-merde (expression garantie 100% chrétienne) la plupart du temps ; médias et politiciens, quant à eux, le moyen de répandre universellement l'impureté. Les bonnes paroles en l'air ne sont pas seulement vaines, selon le Christ elles sont aussi néfastes.

    Ensuite je pense à Karl Marx ; pas celui qui, aux dires des staliniens ou des chrétiens libéraux serait un réformateur social, ni celui qui, aux dires des propriétaires, menacerait la propriété. Mais celui qui a consacré sa vie à tenter d'élucider le sens de la marche du monde. Vers le ciel ou vers l'abyme ? Un passage marquant, en lien avec l'Evangile de Matthieu, c'est celui où Marx relève, avec un semblant d'effroi, que le monde est en train de devenir de plus en plus "virtuel", c'est-à-dire où, pour la raison du dividende, le monde est entraîné à ne plus voir la réalité qu'à travers le prisme de l'éthique ou de la morale. Ici, Marx justifie la haine de tous les chrétiens libéraux et réformateurs de tous poils à son encontre, en reléguant la réforme économique et sociale dans le domaine du rêve et des vaines paroles. L'histoire, Marx la tient bien là, quand il explique la furie particulière de l'Occident moderne, par l'alliage monstrueux du christianisme et de la morale. Elle ne vient pas, selon F. Nitche (qui s'exprime au nom de l'antéchrist), de l'absence d'idéal moral, mais bien au contraire de la prolifération de ce type d'idéal, d'ailleurs bien éloigné des préoccupations du paganisme authentique. Nitche, incapable de voir que la morale pure n'est pas le principe du bien-être commun, mais celui du désastre politique.

    Finissons d'arracher le clou de la souffrance du peuple au nom du peuple, avec un mot de saint Paul, parfois ramené à l'état de marchand de tapis sarkozyste par les chrétiens libéraux :

    "Le sacerdoce étant changé, il est nécessaire que la Loi le soit aussi. En effet, celui de qui ces paroles sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a servi à l'autel : il est notoire en effet que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu à laquelle Moïse n'a jamais attribué le sacerdoce. (...) Ainsi, a été abrogée la première ordonnance, à cause de son impuissance et de son inutilité, - car la Loi n'a rien amené à la perfection, - mais elle a été l'introduction à une meilleure espérance, par laquelle nous avons accès auprès de Dieu." (Hébreux, VII, 12-19)

    On constate ici que la loi que le chrétien pourrait être porté à tenir pour la plus pure, celle de Moïse, est reléguée par saint Paul. C'est sûrement le fait d'une possession démoniaque excédant celle de Nitche qui fait coiffer la tiare de la religion à l'apôtre qui a le mieux dévalué le privilège sacerdotal.

    +

    Après son sermon, le pape prononce quelques paroles sur la conjoncture internationale ; elles font opiner quelques-uns des gros bonnets de la haute cléricature romaine. Pas moi. Je relève deux termes étrangers au christianisme, enchâssés dans l'aimable exorde au patronnat à se montrer plus gentil avec ses employés, et les incitations aux spéculateurs à spéculer moins :

    - "futur" : il n'y a pas de futur dans le christianisme, qui est sans délai. Ce doit être un vieux restant de goût du purgatoire dans la bouche du pape. Si le pape veut vraiment le bonheur des peuples ici-bas, à l'instar de Staline ou Hitler, il doit savoir que les peuples heureux n'ont pas de futur.

    - "doctrine sociale" : théorie parfaitement satanique, comme je viens d'expliquer. Il n'est même pas sûr que dans la religion juive on puisse la soutenir à cause de : "Tu ne tueras point."

    Puisqu'il y a une invitation du pape à méditer les évangiles, on pourra y lire le mépris constant de la part du Christ des paravents et institutions morales mis en place par le clergé juif ou les forces d'occupation romaines : impôts, mariage, sabbat, lapidation des femmes adultères, commerce des offrandes religieuses, tribunaux ecclésiastique et pénal...

  • Delenda est Roma

    Nous ne voulons pas entendre les idées du pape Benoît XVI en matière de réforme économique et sociale. Nous voulons l'entendre parler d'apocalypse. Du réformateur qui échoue, on dira que c'est un incapable, le plus souvent doublé d'un assassin. Du réformateur qui n'a même pas les moyens de l'action qu'il suggère, on dira que c'est un Tartuffe.

    +

    We don't want to listen to new ideas of Pope Benedictus XVIth in economy or social matters. We want a Christian to speak about Revelation.

  • Exit le Féminisme

    Le féminisme s'achève dans la revendication par certaines associations féministes d'un droit de se prostituer librement. Le plus stupéfiant est le ton sérieux et grave sur lequel ces (jeunes) personnes émettent un tel voeu. Ces associations ne devraient pas tarder à être rejointes par des associations de maquereaux à peine plus goguenards.

    Ce type de revendication n'est pas moins que Sarkozy le produit de mai 68, quoi qu'il soit difficile à la République française d'admettre une telle réclamation juridique, qui revient à peu près au trafic de chair humaine. En effet, la publicité commerciale a préparé le terrain de telles revendications fétichistes, comme elle a entraîné le politicien au slogan qui frappe la ménagère-citoyenne. Or chacun sait que les soixante-huitards ont oeuvré au perfectionnement du petit commerce poujadiste et de la vieille putasserie d'avant-guerre.

    Qu'on puisse manifester pour réclamer le droit de se suicider librement, c'est assez compréhensible et humain. La souffrance excuse tout dans un régime totalitaire appuyé sur la promesse de bonheur, celle-ci ayant pour effet de décupler la douleur. Il n'y a donc aucune raison valable, sauf la sacro-sainte publicité en faveur de la République, pour interdire le suicide. Réclamer le droit de se prostituer trahit le goût exclusif de la servilité et le mépris des petites putes africaines qui attendent les charters de touristes républicains occidentaux pour nourrir leurs familles.

  • History

    L'histoire consiste à voir à travers l'encens de la civilisation. Les peuples malheureux ont besoin d'historiens et non d'architectes.

    Quelques exemples d'historiens véritables :

    - le prophète Daniel ;

    - Homère ;

    - Jésus-Christ ;

    - Shakespeare-Bacon ;

    - Karl Marx.

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    +

    History does allow to see through Incense of Civilization. Unfortunate people need Historians, not Architects.

    A few examples of true historians:

    - Prophet Daniel who teaches that the Giant of Civilization has clay feet.

    - Homer, who teaches that War is in Peace like Death is in Life.

    - Jesus-Christ, who teaches Revelation.

    - Shakespeare-Bacon, who teaches what the leadership of England means.

    - Karl Marx (reintroducing Shakespeare against Kings and their soldiers).

  • Citation à comparaître

    "LE CINEMA EST L'ENNEMI DU PEUPLE !"

    (d'après le blogue de P. Billé)

  • Les Mots

    Combien de temps les peuples laisseront-ils leurs élites religieuses et politiques continuer de se décerner le titre de "responsables" ? Quelles que soient ses modalités, la dictature requiert l'appui des mots, sanctifiés par l'idée de "style". On mesure de mieux en mieux l'infernal mobile des grammairiens jansénistes, enseignant aux élites la manière de se défausser.

    +

    How long will people let their clercks and politickers say they are 'responsible' ?

  • Citation à comparaître

    Le monde est plein d'idées chrétiennes dévoyées répandues par des types comme G. K. Chesterton.

    +

    World is full of wrong Christian ideas invented by traitors such as G.K. Chesterton.