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  • Culture de mort = 666

    La fascination qu'exercent le cinéma et la télévision, en particulier sur les femmes et les jeunes enfants, les vieillards, est analogue à la fascination qu'exerce la mort sur les mêmes catégories.

    L'homme moderne a déjà un pied dans la tombe, car sa culture le soumet à la certitude de sa fin prochaine.

    Dès lors que vous posez comme l'apôtre Paul l'équation du péché et de la mort, vous êtes certain de rencontrer l'hostilité de tous les hommes d'Eglise qui ont signé un pacte avec la bête de la terre et se prosternent devant elle.

  • De l'Athéisme

    "La religion est faite pour rassurer." C'est là la meilleure doctrine athée, qui incite au mépris de la religion, mais aussi de la musique et de toute la culture moderne.

  • 666 = culture de mort

    L'existentialisme, du point de vue chrétien, n'est qu'un baiser à la mort, une façon (typiquement féminine) d'essayer de se concilier les bonnes grâces de cette puissance mystérieuse.

    Et plus malfaisant encore se trouve être l'existentialisme qui se pare de symboles religieux chrétiens : il n'est qu'un déguisement de l'athéisme.

  • Piège de la Femme

    Le piège de la femme est "éventé" par la mythologie antique. Plusieurs fables illustrent le thème de la femme-piège, juives d'abord, mais aussi grecques, probablement sous l'influence de celles-là.

    A rapprocher de : "La femme est l'avenir de l'homme.", résumé de la mystique moderne. En effet, le tropisme de l'avenir est équivalent au "piège de la femme".

    On devrait définir le chrétien comme "un homme sans avenir", le contraire d'un "homme pressé" (les hommes sont pressés par l'avenir, et souvent cette pression les tue prématurément, ce qui laisse entrevoir la parenté de l'avenir et de la mort, que ce sont des ressorts proches.)

    Je ne peux m'empêcher d'observer le formidable effort déployé pour transformer le chrétien en "homme plein d'avenir", par des clercs soi-disant chrétiens. Est-ce que les familles soi-disant chrétiennes ne sont pas celles qui ont le plus grand souci de l'avenir, qui le cajolent, se plaisent à disserter à l'infini sur cette hypothèse ? Est-ce que beaucoup de prêtres chrétiens ne célèbrent pas la liturgie de l'Avenir ? 

    C'est pourquoi Jésus-Christ dit "bientôt" à ses apôtres en parlant du salut et de son triomphe.

    Cet avertissement juif est-il périmé ? Les chrétiens savent (Paul de Tarse le leur a expliqué en long et en large) que Jésus a aboli la loi juive EN CE QU'ELLE ETAIT IMPURE, c'est-à-dire distante de l'amour spirituel de Dieu. Or le "piège de la femme" a une signification spirituelle, et non seulement temporelle ; on le reconnaît notamment à la "femme-piège" représentée dans l'apocalypse de Jean.

    L'erreur du clergé juif et sa loi autorisant la lapidation des femmes est d'ignorer le motif spirituel de la fable, en la réduisant à une disposition temporelle. Le salut n'est pas une question d'organisation matrimoniale. Paul de Tarse ne commet pas cette erreur : d'abord il définit le mariage comme un lien strictement temporel, en s'appuyant sur l'avertissement du Messie contre la chair ; à ceux qui doivent se résoudre à se marier (sous-entendu par faiblesse), Paul se contente de donner un conseil, désormais presque caduc dans un régime de droit moderne où l'Etat est omnipotent sur le plan du droit civil.

    Le voeu de Paul est que l'union de chair gêne le moins possible l'effort pour gagner le salut offert par dieu. Paul paraît sexiste, mais il ne l'est pas ; il fait une concession à la vertu, qui exige de bien se connaître, par conséquent de ne pas ignorer la différence naturelle entre un homme et une femme.

    Le texte juif antique dit aussi : "Satan a tendu un piège, et il est tombé dedans.", car il y a une femme sans avenir, qui restera fidèle à son époux Jésus-Christ, c'est l'Eglise des saints, hommes ou femmes.

     

     

  • Preuves de Dieu

    Du point de vue païen, la preuve de dieu est physique ou psychologique ; il y a une forme d'humilité de la part des païens à accepter de se soumettre aux forces de la nature ; mais aussi une forme de résignation à la mort, qui est probablement l'aspect le plus antichrétien.

    Certains païens ont foi dans l'au-delà, d'autres non - l'au-delà n'est qu'une construction anthropologique, une religion faite pour rassurer le peuple.

    Du point de vue chrétien, la preuve de dieu est historique. On pourrait multiplier les exemples de bouleversements introduits par la révélation chrétienne dans le cours du monde. On se contentera ici de mentionner que la philosophie des temps modernes est axée autour de l'histoire. Sur le sujet de l'histoire, Marx, Hegel et Nietzsche ont des avis et proposent des doctrines divergentes ; cependant Nietzsche lui-même, qui s'emploie à nier que l'histoire a un sens, ne serait qu'un poète subalterne si sa doctrine ne touchait pas à l'histoire.

    On peut mesurer l'enjeu moderne de l'histoire de différentes façons, hormis la notoriété des philosophes modernes dont le propos tourne autour de l'histoire. La force d'attraction de l'histoire explique en grande partie la dévaluation presque complète de la vertu, considérée autrefois comme le plus grand des trésors. Là encore on peut remarquer que Nietzsche, acharné à restaurer la vertu contre la moraline moderne, prêche quasiment dans le vide ; ses disciples préfèrent se référer à ses avis les moins sûrs, concernant la culture antique.

    Ici il faut remarquer l'importance de la vertu du point de vue de l'homme d'élite, et l'importance de l'histoire du point de vue de l'homme du peuple. La religion de l'homme d'élite consiste dans une conception mystique de la vertu (proche de l'art). Tandis que les religions populaires ou populistes tournent autour d'une issue heureuse de l'histoire. L'extraordinaire confusion de la politique moderne résulte du fait que les élites gouvernent toujours, et le peuple jamais, mais que les élites ne peuvent plus gouverner au nom de leurs seuls intérêts...

    Il faut enfin distinguer la "preuve de dieu" de ce que Paul de Tarse nomme foi véritable, et qu'il oppose aux oeuvres prétendument chrétiennes, suivant une exégèse conforme à l'apocalypse. La preuve de dieu n'est pratiquement rien au regard de l'engagement qu'exige la foi à suivre le Christ dans son combat de propagation de la vérité.