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Lapinos - Page 85

  • Pédérastie catholique (2)

    Continuons d'essayer de comprendre comment les valeurs pédérastiques se sont introduites à l'intérieur de l'Eglise catholique, après avoir signalé le lien entre :

    1. Le puritanisme et la pornographie, sur lesquelles il n'est aucun régime libéral qui ne soit fondé. De même qu'aucune pensée politique ne peut se passer d'incorporer dans le pouvoir politique celui de l'économie et de l'argent (le rêve politique de Judas Iscariote lui-même répète la trahison de Moïse par le peuple juif), de même la morale sexuelle puritaine ne peut être isolée de la prostitution qui lui a toujours servi de soupape, au moyen âge comme dans la religion yankee aujourd'hui, sorte de "socinianisme" évoquant le paganisme romain, qui ne fut pas loin d'être vaincu en Occident à la Renaissance.

    2. Lien entre pédérastie et pédagogie. Le cas du hoplite grec (spartiate), dont l'homosexualité était cultivée à des fins militaires, est bien connu. Il n'est pas interdit de penser que l'éducation civique tend vers l'homosexualité, dans le mesure où le premier "parti Gay" a été créé aux Etats-Unis où le culte primordial est celui de la nation.

    Un chrétien français voyageant aux Etats-Unis pourra être ainsi extrêmement choqué de voir l'usage des armes à feu encouragé dans des familles... chrétiennes (!). Si la propriété privée a été incorporée aux valeurs chrétiennes dans cette nation qui transpire le satanisme de tous ses pores, c'est bien évidemment pour cause de politisation extrême, non moins inquiétant que le national-socialisme allemand.

    La société yankee est extrêmement nitchéenne en effet, et il n'est pas besoin de gratter beaucoup pour déceler la pédérastie de Nitche, non seulement en raison de sa dévotion pour Dionysos, dieu du transport religieux hystérique (Qu'est-ce qui peut expliquer l'engouement pour un aussi médiocre penseur -on peut citer au moins quatre ou cinq penseurs fachistes français s'exprimant beaucoup mieux-, dans des milieux apparemment aussi opposés que les milieux anarchistes, les curés chrétiens libéraux, à la suite du national-socialisme ? On pense bien sûr à une pédérastie latente dans ces milieux. J'ai fréquenté moi-même plusieurs militaires ayant démissionné de l'armée où ils se sentaient mal à l'aise ; je n'ai pas eu beaucoup de mal à les convaincre que cela venait de l'homosexualité ou de la pédérastie latente et nécessaire dans l'armée. De manière typique, Nitche assimile la violence à la force, alors que la violence sera plutôt interprétée comme une preuve de faiblesse et d'animalité par la sagesse philosophique grecque dont Nitche se croit l'héritier ; Nitche est à peu près aussi sérieux dans le domaine de l'étude des civilisations païennes que Darwin l'est dans le domaine de la biologie.)

    3. On a tort d'associer la Grèce antique à l'homosexualité, en invoquant l'exemple de Platon. La religion romaine est beaucoup plus dionysiaque et pédérastique que la religion grecque. La religion libérale ou socialiste actuelle dite "existentialiste" est à peu près sans lien avec la Grèce antique en dehors du pythagorisme et de l'épicurisme, guère représentatifs de la Grèce. Les philosophes nazis Arendt et Heidegger ont traduit Aristote encore plus mal que les scolastiques péripatéticiens du moyen âge ou E. Kant.

    Heidegger transforme le propos d'Aristote en une sorte d'épicurisme dont l'existentialisme est beaucoup plus proche. "Politique d'abord", voilà un slogan étranger à Aristote, naturaliste pour qui la politique est au niveau de l'animalité. "Politique d'abord" est un slogan romain ou libéral, socialiste, qui conduit inéluctablement à la pédérastie.

    (A suivre)

  • Moule à gaufres

    C'est probablement de sortir tous du même moule à gaufres qui fait croire aux politiciens dur comme fer à ce machin de l'identité française. Certains ont même l'air d'y croire... sincèrement !

    L'idée du prolétaire incarnant l'homme nouveau selon Marx, opposé au fonctionnaire national-socialiste n'est pas une idée laïcarde ou socialiste (Marx parfaitement au courant de la putasserie profonde du socialisme), c'est tout simplement l'idée que le prolétariat est désormais moins fermé à la vérité que ne le sont les élites bourgeoises, au contraire de ce qui fut le cas sous l'Ancien régime, où l'esprit de progrès vint plutôt de l'aristocratie et non de la paysannerie.

    Avec ce bidule de l'identité française, du niveau de la philosophie de corps de garde nazie d'Heidegger, on en a la preuve aujourd'hui.

    On a pu voir récemment à la télévision le syndicaliste Xavier Matthieu pas impressionné pour un sou par la logorrhée de Jacques Attali et Nicolas Baverez, funestes gaufres raplapla pourtant abonnés officiels des plateaux de télévision depuis vingt piges et fourguant la même camelote inepte "via" le Groupe Pinault-Printemps-Redoute.

  • Pédérastie catholique (1)

    Je précise que moi-même je n'ai jamais été victime de pédérastes dans l'Eglise catholique, pas plus que dans l'Education nationale d'ailleurs, bien que j'en ai croisé quelques-uns dans ces deux institutions. Mon propos est donc dépassionné. Il faut commencer par dire que seul un imbécile pourra s'étonner qu'il y ait autant de pédérastes dans des institutions dédiées à la pédagogie, à quoi se cantonne l'Eglise catholique aujourd'hui désormais assez largement. Un séminariste homosexuel du diocèse d'Avignon a récemment témoigné dans un bouquin qu'il avait lui-même été harcelé au cours de ses études... par d'autres séminaristes homosexuels.

    Trois points à mon sens à ne pas perdre de vue :

    1. Le puritanisme et la pornographie, qui a toujours joué un rôle de "soupape" dans les régimes puritains (cf. l'approbation par C. Boutin de la proposition de réouverture de maisons closes !), sont très proches spirituellement : par leur incapacité à penser "par-delà bien et mal" d'abord, ensuite parce que ce sont des postures morales relatives l'une à l'autre et qui se succèdent au gré de la modernité-antimodernité (P. Bruckner, théoricien du libertinage soixante-huitard naguère, avec la diminution de ses capacités sexuelles fait désormais l'apologie de la famille, et Cohn-Bendit rend hommage à la baderne de Gaulle).

    La démonstration de Marx à propos du christianisme allemand "pré-existentialiste", démonstration opposée à celle du "Gay savoir" de Nitche (Marx connaît les ressorts du paganisme contrairement à Nitche), peut être traduite ainsi : le christianisme véritable a été subverti et réduit à un socinianisme, c'est-à-dire un paganisme ordinaire, par le biais de l'introduction de valeurs familiales et politiques "romaines" par la théologie gnostique médiévale.

    2. La pédagogie étant une matière peu éloignée de la pédérastie, surtout lorsque cette pédagogie prend une forme militaire, ce qui est souvent le cas dans un régime républicain (cf. l'exemple des hoplites spartiates), il faut être vigilant vis-à-vis des mères de famille qui jouent souvent un rôle éducatif excessif ; on ne peut isoler la pédérastie de Proust de sa vénération pour sa mère (cf. la doctrine lacanienne et "L'Origine du monde", qui s'invite dans le christianisme génital-boutiniste "via" la théologie de Fabrice Hadjadj comparant dieu à une vulve).

    La revendication du mariage par le parti Gay, d'autant qu'elle est à titre symbolique, prouve l'attachement à l'ordre moral ou social d'une partie des "Gays", bien qu'on puisse penser qu'ils sont, ne serait-ce qu'à cause de  l'étroitesse de leurs idées, les premières victimes d'une société libérale qui carbure à l'érotisme et au plastique (J'aime prendre l'exemple du crétin académique Angelo Rinaldi qui pense que Francis Bacon est un meilleur peintre que Picasso parce que celui-là était pédé.)

  • Bacon notre Shakespeare

     

     

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    L'oeuvre de François Bacon Verulam éclaire celle de Shakespeare, et l'oeuvre de Shakespeare éclaire l'oeuvre de Bacon.

    - L'Université française est hostile à ce rapprochement qu'elle juge ridicule. Bien plus ridicule est pourtant la thèse qui circule sur la prétendue pédérastie de Shakespeare, dans un esprit similaire à la rumeur répandue sur le compte de Michel-Ange. La science libérale étant fondée sur un narcissime pythagoricien (rejeté par Bacon comme de la superstition religieuse), cette science libérale a tendance à voir du narcissicisme et de l'homosexualité partout.

    L'impérialisme économique libéral s'accompagne de la mise en coupe réglée de civilisations étrangères au libéralisme, sans limite de temps. La Renaissance a peu à voir avec notre époque de barbarie romaine, et il n'y a pas lieu de s'étonner qu'en chrétien, Shakespeare voie dans la cité romaine, contre les traditions politiques médiévales, la cité de Satan (même Bossuet ultérieurement, bien que beaucoup plus soumis, ne pourra pas nier que, s'agissant du nombre 666, tous les chemins mènent à Rome).

    Le personnage de Claudius est tout à la fois empereur romain, Hérode et Oedipe, incarnation par conséquent de la politique satanique. Et Bacon de rappeler que "l'arbre de la connaissance du bien et du mal" symbolise incontestablement la science morale et politique d'abord, qui s'accommode fort bien de l'ésotérisme scolastique dans les autres domaines scientifiques (Bacon fait écho à Rabelais sur ce point).

    - La haine du XVIIe siècle pour Shakespeare, jusqu'au franc-maçon nostalgique J. de Maistre, traduit une intelligence bien supérieure du théâtre de Shakespeare, bien supérieure à la gnose freudienne ou nitchéenne du XIXe siècle, celle du chrétien libéral R. Girard au XXe siècle.

    - Beaucoup de "baconiens" sont malheureusement passés par la cryptographie pour tenter de démontrer l'identité de Bacon et Shakespeare, prêtant le flanc aux railleries (alors même que c'est la physique quantique qui mérite qu'on la méprise pour présenter ses derniers progrès dans ce même domaine de la cryptographie comme des "progrès").

    Plus intéressante la démonstration d'Edwin Reed, disponible partiellement sur internet en anglais, et que j'ai traduite

    Edwin Reed relève quatre coïncidences qui portent sur la science de Bacon et "Hamlet", pièce majeure. La dernière apparaîtra sans doute comme la moins probante, mais c'est en revanche pour ceux qui tiennent Bacon pour un véritable visionnaire (qui a prévu et décrit de fait avec quatre siècles d'avance toutes les technologies et gadgets mordernes) la plus intéressante. La lecture des sonnets de Shakespeare est quasiment indispensable pour la comprendre pleinement, à commencer par le poème où Shakespeare compare deux amours, l'un divin et spirituel symbolisé par une colombe (colombe que Bacon a placée au frontispice de beaucoup de ses ouvrages), l'autre luciférien, comme magnétique ou électrique, symbolisé par un Phénix, oiseau solaire flamboyant.

  • Tradition française

    Par où la moindre sacralisation de la politique et de la nation est visible dans la tradition française : aussi dans le fait que les humoristes français sont plus intelligents que les hommes politiques qu'ils brocardent. Il n'y a d'ailleurs pas véritablement de frontière entre la politique et la satire politique en France : Le Pen est-il vraiment un homme politique, ou est-il d'abord un humoriste ?

    Parfois on peut même se demander si le rôle principal des politiciens, en dehors de la gestion des affaires courantes, n'est pas d'inspirer les caricaturistes (sachant que la ménagère de moins de cinquante ans qui fait le ménage tous les jours aura en général de la gestion des affaires courantes une très haute opinion : il y a de la part de la ménagère, pour les hommes politiques, comme une sorte d'attrait homosexuel (cf. le score élevé de Sarkozy en Alsace-Lorraine aux dernières présidentielles, région de ménagères exemplaires).

    Ainsi la personnalité d'Honoré Daumier domine dans l'histoire de France celle de Louis-Philippe et sa gueule de fruit défendu. Et Sarkozy interroge Cabu pourquoi il le dessine avec des petites cornes, même si la foi d'un humoriste comme Cabu dans la politique est sans doute beaucoup plus grande que celle de Daumier naguère.

    Le libéralisme et sa puissante propagande, sa presse parfaitement servile (que l'on compare avec la presse jusqu'au début du XIXe siècle et l'intense niaiserie contemporaine ; et la pédérastie de Zemmour est très loin d'être isolée.) ont fait table rase du christianisme et du communisme, d'où venaient principalement auparavant l'hostilité à l'utopie politique, qu'il s'agisse d'un Reich de mille ans, de l'évolution vers l'homme bionique, de la dictature géodésique et polytechnique de J. Attali, etc.

    On en est même au point assez incroyable d'importer des auteurs nazis ou néo-nazis en France, de Nitche en passant par Heidegger, Arendt Adorno, alors même que les lumières allemandes ne sont qu'une copie des lumières françaises, rarement à la hauteur en dehors de Goethe ou Schiller, et que la France dispose de son lot d'écrivains préfachistes ou fachistes beaucoup plus talentueux que la pédale Nitche, de Chateaubriand à Barrès en passant par Proust, Chardonne, Brasillach, quel besoin de s'encombrer comme Onfray de cette philosophie de corps de garde "made in Germany" ?

  • Crash politique

    La foi politique dans l'existence de l'identité de l'homme en tant que partie d'un ensemble moral, cela rend le personnel de la fonction publique à peu près interchangeable, comme les termes d'une équation. Hitler se suicide parce qu'il ne peut imaginer survivre en dehors de son rêve politique. On peut regretter que beaucoup de politiciens libéraux n'aient pas ce courage, confrontés à la banqueroute de leur système.

    On trouvera donc facilement de quoi remplacer le Président Lek Kachinsky et sa cour. Y'a qu'à se baisser pour trouver chez les Pollacks des types capables de faire pousser des missiles US sol-air et les asperger d'eau bénite afin de mieux souiller encore le christianisme. Les soldats de Ben Laden sont plus couillus que ces gens-là.

    Cet accident aérien m'émeut moins que celui d'un jeune con beurré à la sortie d'une boîte de nuit. Après tout la politique et sa religion existentialiste ne promettent plus rien d'autre désormais à leurs artisans qu'un quart d'heure de gloire résonnant dans le coeur de leurs semblables. Kachinsky vient de toucher son dû. Le Point de Blaise Pascal ou le Néant de Sartre ne sont pas totalement stupides, ils sont juste décalés.

  • Sang pour sang conne

    Invitée par Radio Sarko n°1, Caroline Fourest, pour dire du mal des vilains islamistes, des vilains lepénistes, du vilain Besancenot qui fricote avec une femme voilée ; aussi du vilain "patriarcat" ; du haut de sa chaire médiatique sponsorisée par le Groupe Lagardère/Trafic d'armes en tous genres, Caroline Fourest contemple des milliers d'années d'histoire avec la condescendance requise quand on est rendue à un tel degré d'humanisme.

    L'interview de Fourest par un lèche-cul professionnel se conclut par la diffusion de l'hymne niaiseux de John Lennon, "Imagine". Une animatrice à voix de poule érotique invite l'auditoire à considérer le mièvre chanteur comme la preuve que notre époque d'assassins capitalistes est capable d'engendrer des génies artistiques.

    Les petites filles placardent sur leurs murs des posters de leur idole préférée en rêvant secrètement qu'elle viendra leur planter un coup de bite (délicat) dans la nuit et les demandera en mariage au réveil, mais à part ça notre époque n'est pas religieuse du tout.

    On approche la dizaine de millions d'embryons sacrifiés depuis les années soixante-dix sur l'autel de la révolution sexuelle "made in Usa" et du rêve libéral d'orgasme laïc universel à l'aide de vibromasseurs godemichets surpuissants diffusant la musique des "Beatles".

    Les assassins ne pourront pas indéfiniment, quoi qu'ils pensent, se tenir à bonne distance lâche de leurs victimes. L'espace-temps qui sert de tampon pour se protéger est amené à se réduire comme la peau de chagrin.

  • Médiats contre Eglise ?

    Les viols perpétrés par des membres du clergé catholique allemand et irlandais sur des mineurs, récemment rendus publics, remettent en "Une" le problème de l'Eglise et des médiats. Il vaudrait mieux dire LES Eglises, car musulmans, Témoins de Jéhovah et franc-maçons de l'Eglise de Scientologie font aussi régulièrement l'objet d'attaques des journalistes ou des politiciens, qui ne draguent ces milieux qu'en période électorale (cf. le clocher d'église sur l'affiche de Mitterrand) quand ils y sont contraints par le mode d'élection.

    Du point de vue marxiste, le problème est assez simple, mais brouillé par des hypocrites professionnels : je pense à feu le pape Pie XII, qu'une opération typique de propagande catholique vise à canoniser précisément en ce moment, et qui porta le christianisme par des déclarations insanes à peu près au niveau du journalisme ou du socialisme.

    L'ex-journaliste du "Figaro" Patrice de Plunkett est un tartuffe du même genre, promoteur depuis des lustres du renouveau de la propagande chrétienne, avec le succès qu'on peut observer. L'engagement de mercenaires du patronat français au service de la foi chrétienne est probablement le meilleur argument que des athées peuvent utiliser contre le christianisme.

    Pour "régler" le problème, quelques observations historiques simples :

    - La propagande est une invention de l'Eglise catholique romaine à l'époque moderne, poursuivie par les différentes grandes Eglises nationales, allemande, anglaise, suisse, etc. Si l'Eglise romaine est aujourd'hui victime de la propagande, ou plus précisément de l'ignorance volontaire des journalistes, ce n'est que par un effet de boomerang assez mérité.

    - Le sophisme des "sphères privée et publique", emprunté à la théorie des ensembles, est un sophisme laïc républicain, mais religieux néanmoins. Marine Le Pen l'utilisait récemment contre les musulmans de France à la télévision, leur reprochant d'introduire dans la "sphère publique" (sic) des éléments religieux : superstition d'instituteur laïcard ! Heureusement que Marine Le Pen ne se vante pas d'être chrétienne, car une telle ruse dans la bouche d'un chrétien est tout simplement démoniaque, le point de départ du "chrétien mondain", tropisme fatal.

    On voit facilement qu'il est impossible de distinguer dans l'éducation scolaire ce qui relève de la vie publique d'une part, ou de la liberté individuelle de l'autre. Si l'Education nationale ne formait que des citoyens modèles, cela reviendrait pour elle à former seulement des robots-consommateurs, puisqu'un robot se consume pour l'Etat, comme Roméo pour Juliette (Shakespeare dessine une analogie entre la possession du citoyen par l'Etat, la Nation, et le sentiment amoureux, comformément à une spiritualité chrétienne matérialiste.)

    - Un des apports historiques essentiels de Marx et Engels, non loin de Shakespeare en l'occurrence, est de souligner la métamorphose de la propagande chrétienne en propagande d'Etat au cours du XIXe siècle, non pas la rupture mais une certaine continuité. Hegel ou le nazisme dont celui-là est le "père spirituel", le grand architecte, sont typiques de cette appropriation de la rhétorique chrétienne par la fonction publique, le fonctionnaire remplaçant dans la philosophie nazie ou libérale le prêtre en tant que modèle, l'Etat occupant la place d'un dieu omnipotent.

    La rhétorique religieuse constitue en quelque sorte la "veille carapace" dont le crabe laïc doit se dépouiller, tout en poursuivant son chemin du même pas de danse. La confrontation se joue à ce niveau-là aussi, et seuls les imbéciles des deux camps l'ignorent (beaucoup plus d'imbéciles dans l'Eglise romaine qui n'intéresse plus que quelques bonnes femmes désormais, que dans l'Eglise laïque, secte prospère à son tour).

    - Il n'y pas lieu de s'étonner du mépris de la propagande médiatique, les industriels s'étant arrangés pour obtenir le monopole des télévisions et journaux, de son mépris vis-à-vis du christianisme non plus dans la mesure où la propagande chrétienne ne rend plus au patronat les services qu'elle lui a rendu aux siècles précédents. On peut en rappeler un ou deux décisifs comme la contribution de l'Eglise à l'élection de Napoléon III, homme-lige des cartels, à la présidence de la République, en persuadant une partie de la paysannerie française d'élire le dictateur dont la politique s'avèrera rapidement contraire aux intérêts du paysan, chair à puits de mine ou aciéries de premier choix. Boutin et P. de Villiers ont refait le même coup avec Sarkozy, toutes proportions gardées, sachant que le PS procède de la même façon et qu'il a joué à l'égard des masses ouvrières un rôle de sidération identique à celui de l'Eglise corrompue vis-à-vis des paysans. Ainsi des leaders comme Léon Blum ont convaincu les ouvriers qu'il était de leur intérêt de faire la guerre à l'Allemagne une deuxième fois.

    Lénine lui-même a vu la corruption socialiste l'emporter en Union soviétique, de la façon dont le gallicanisme l'a emporté en France au XVIIe siècle sur l'humanisme catholique, avec une lucidité et une impuissance qui rappellent presque Bossuet (presque aussi lucide, et non moins impuissant).

    - Le dernier rôle que peut jouer l'Eglise vis-à-vis du pouvoir religieux laïc, disons de la "sphère publique" pour reprendre cette terminologie ésotérique (et indiscutablement nazie, dans la mesure où la solution de l'individu à son identité revient exactement au même procès que de le réduire à sa fiche génétique : aucune science là-dedans, mais seulement de la religion/psychologie.) ce rôle c'est de faire paraître le catéchisme laïc moderne au regard des vieilles lunes éculées de la propagande chrétienne. Et de ce rôle on peut dire que l'évêque de Rome s'acquitte parfaitement, notamment lorsqu'il va chercher dans la philosophie boche aussi inepte qu'athée (Adorno, Horkheimer), ou socialiste (Simone Weil a contrario : "La société est irréductiblement le domaine du diable.") l'inspiration pour ses sermons lénifiants.

    Socialisme ou Libéralisme tendent à la pédérastie, exactement comme Rome auparavant, dont le libéralisme et le socialisme ne font que pasticher la culture, tendait vers l'orgie.

  • Canards plumés

    Laurent Joffrin de "Libération", canard enchaîné à la pub., dit son mépris d'internet qui engrange moins de bénéfices encore que la presse écrite fonctionnarisée.

    Ce pantin n'a pas pigé que si les lecteurs se torchent de son journal-papier, c'est qu'ils voient un tract subventionné par les marchands de lessive ou les fourgueurs de mort à crédit. Cette gueule de métastase flasque de Joffrin fait paraître Sarkozy ou même Juppé sympathique à côté. Je la vois la lectrice-type de "Libé" dans le métro. : c'est la moule bobo altermondialiste, existentialiste et écologiste, qui s'imagine que Joffrin est dans l'opposition.

    Les Français ne sont pas assez désinformés par leur PQ pour avoir oublié le système mis en place par Elkabbach sur le service public, les prêches de Colombani en faveur des tirs de missile sur Bagdad, Philippe Val chialant pour gratter un peu de pognon à Jospin, avant d'échouer sur "France-Inter" la radio qui rend le populo moins con que ses maîtres ; Onfray et Philippe Geluck soi-disant anarchistes (en défendant Nitche et la famille !), Besancenot obligé de passer chez Drucker pour fourguer son syndicalisme réac., l'acharnement post-mortem de BHL sur Edern-Hallier, Edwy Plenel glanant ses scoops au ministère de l'Intérieur...

    Devoir d'information et déontologie journalistique, mon cul : quel besoin le Brestois a-t-il d'être informé en temps réel par "Radio Sarko n°1" qu'un bus vide vient de flamber à Grigny ? L'extrême solidarité virtuelle de la planète, cette harmonie du monde réversible en quelques instants en chaos imbécile n'a absolument rien à voir avec le prétendu professionalisme de crétins de l'encâblure d'un Joffrin ; on ne peut l'expliquer que par ce mot de Delacroix (1854) : "panhypocrisiade", pour désigner la religion des agioteurs et des photographes ; ou par Karl Marx, qui parle d'attentat général contre la réalité ; Marx passe par la sagesse grecque, qui voit dans l'information ou la culture, qui n'est qu'une somme d'indices, la séduction de la charogne.

    Si les journalistes avaient le moindre souci de renseigner les gens, ils leur diraient où mène la grande fabrique de rêves érotiques capitaliste pour ménagères-putains de 7 à 77 ans, et comment les médiats jouent le rôle de mitigeur entre sadisme et masochisme, purgatif tiédasse typiquement clérical, une dose de porno-chic mélangée à une dose de cadavres de la Choa, assorti de moyens autrement efficaces pour bourrer le mou des gonzesses que n'importe quel pape auparavant.

    (Comme je trouve parfaitement normal qu'on me prenne pour un fou, il suffit de passer au niveau d'intelligence supérieure à celle du journaliste ou du cinéaste pour trouver bon nombre d'écrivains de confessions diverses qui dénoncent sans philosophie le journalisme comme un bourbier merdeux : de Balzac à E. Waugh ("Scoop") en passant par Léon Bloy, Baudelaire.)

  • Networks against Church?

    Today Sexual Crimes in German and Irish Catholic Churches make it new, but the problem of Propaganda against Catholic Church, Press and Networks is an old problem in Europa (-1800) that can be understood rather easily starting from French example.

    First of all one has to underline the fact that Propaganda was invented by Catholic Church in modern History, including the use of lie without which there is no Propaganda.

    Obvioulsly Catholic Roman Church is often judged by Journalists who have no idea of its History or Theology and are not interested in them. Do not ask a French Journalist to understand the sentence of Karl Marx explaining that "Christian people became Jewish, that is what emancipated Jewish people." Journalists are just making the Propaganda for the Party they are belonging to, just as most of Catholic Roman clerks before.

    Biggest lie in France is probably the common idea, teached at School, that French Revolution was between Atheist People and Christian People, though one can read Voltaire, supposed to be one of the Prophets of the French Revolution, and understand that he is not so far away from Blaise Pascal, supposed to be the Prophet of old Aristocratic Christian Class (French Bankers putted B. Pascal on the bills in XXth century, probably to remain that Money is like Faith: always a Bet; and in fact Rich young man of the Gospel does prefer Faith and Law rather than Charity that Jesus makes an Urgency for Salvation).

    Better to understand European History, and even French one, is to read Shakespeare's History whose vision is therefore nothing less than prophetic. Against the Education based in Europa on Propaganda, one could imagine an Education based on Shakespeare's History: great progress for Children and Truth but great Risk for Capitalism and its Manoeuvring in the Dark.

    *

    That French Journalists are mistaking Catholic Church and Clerks today is not surprising. Catholic Roman Church that what useful for the Power and the State until the End of XIXth Century is almost useless now. Catholic Church helped for instance Napoleon IIIrd to be elected (1850), to convince the Peasantry to vote for him, although Napoleon IIIrd was working for industrial Cartels; there is no peasantry anymore. Catholic Church was useful more recently -in 1914-18- to convince people that... War is a good thing! Especially in some areas like French Brittany that came out Middle Age recently and that gave French Army its best soldiers, motherfuckers who were sended in first line, convinced that God was happy that they make war for the Property, the Family and the Golden Calf! (Best XXth French Writter L.-F. Celine is coming from this Country and this insane religion of little farmers that makes atheism more logic.)

    Catholic Church lost every kind of influence definitely in Europa during last half of XXth Century; its sole use is today to make the new Liberal Religion more new-fashioned. Today the use of Christian propaganda would be more useful in... Africa, where it could be used by new Chinese companies to make African Peasantry more manageable.

    *

    In Saint John's Revelation Christian Church is compared to a Whore having incestuous relationship with Kings and Nations (see 'Hamlet' or Dante Alighieri), a comparison which is already in Jewish Prophecies concerning Israel. It is said too that this Whore will be hated by the Nations behind Time, themselves rejecting their Mother-in-law (Rev. Chap. XVII).

    There is no serious translator in Catholic tradition who is trying to split this Whore Portrait from Roma. Only some (like French Bossuet) who are explaining that Apostle John is viewing here the Roma of Ancient Tyrants and orgies, based on selfish Religion of Family and Ancestors. Problem of this explanation is that:

    -it makes saint John's Prophecy useless, first of all, though the link between Prophecy and History that is underlined by great Francis Bacon ('Revelation is History');

    -and twice it puts on one side the fact that the good Church is compared to a Wife (See Poem of Salomon) and the bad Church to a Prostitute along Holly Scriptures, due to Eva's fault that Christian people think it can be abolished. Apostle Paulus (who was taken by Francis Bacon as a good example of clear Theology) does explain that the Union of the Christ and his Church as a marriage is 'a great Mystery', i.e. a mystery that Paulus does not understand but is one key of the Revelation.

  • Histoire contre Politique

    Plus l'histoire prend de l'importance dans la pensée, plus la politique, la religion et le hasard en perdent. L'affrontement de la liberté et du destin est répété dans l'affrontement de l'histoire et de la politique.

    L'historien tiendra pour un des genres littéraires les plus ignobles celui d'Alexandre Dumas dit du "roman historique", réservé d'habitude aux petits garçons.

    Dumas est bien sûr loin d'être le premier à apposer le sceau de l'histoire sur des paquets de mensonges débiles. François Bacon auparavant condamna sévèrement le même ignominieux procédé dans le "Roman de la Rose", ou celui d'Arthur et des Chevaliers de la Table ronde, exemple plus ancien de la manière dont la science se métamorphose en divertissement sous l'effet de l'oppression religieuse ou politique, celle-ci n'ajoutant que l'efficacité au procédé de propagande de la première. On ne trouvera pas d'histoire honnête de l'Eglise catholique romaine, c'est-à-dire dépourvue de pieux mensonges, émanant de clercs : ça n'existe pas. De même il n'y a pas d'historien honnête de la République française mais des catéchistes. Max Gallo est un imposteur de ce type, ignorant tout sauf la meilleure manière de méduser le public, funeste crétin médiatique.

    On comprend ainsi pourquoi l'entreprise formidable de purification spirituelle menée par Marx et Engels a eu pour effet de rendre sensible la puissance d'action de Satan dans l'histoire ; le meilleur masque du diable n'est autre que le hasard. Parlant du dieu des imbéciles, Bernanos aurait dû préciser qu'imbécile s'entend aussi comme "possédé", et possédé comme "serf". L'anneau est le symbole du diable. Marquant la main droite, il y a tout lieu de penser que c'est un anneau que saint Jean indique. La montre-bracelet est un symbole non moins fort que l'anneau de soumission à la puissance temporelle.

    Il est parfaitement logique que l'idée de "signes sataniques" paraisse idiote ou ridicule à ceux qui y sont soumis. Comme d'autre part un esprit plus tourné vers la science trouvera farfelu qu'on puisse, sous le conditionnement du hasard, introduire une dose d'ignorance dans la science et la changer ainsi en cosmétologie, en masque pour bonnes dévotes (cf. la jésuitique habileté de Claude Allègre à retourner la faille spatio-temporelle sur laquelle il s'appuie lui-même avec l'aplomb qu'on lui connaît -identique à l'aplomb des économistes du "Figaro" avant la crise, car du même métal- à retourner cette faille contre les imbéciles écologistes.)

  • Club Misogyne Paris

     

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    It is because Paederasty is Liberal Politics Sexual Way of Life (Gay people are not far away from Robots); and because Women do suck Politics that the 'Club Misogyne Paris' was created to think different.

    Capitalist pigs go to Slaughter House with big Confidency in Satan their God.

  • Drug as a Religion

    Not only Religion is a drug used by Politickers (History of Karl Marx describing Christian Theology as a drug is concerning Christianity when it was not splitted from Political Power, i.e. until 1800 in France. In true Marxist History, Christian religion died in Europe around 1800 and was replaced by nazism of G.W.F. Hegel; Marx is describing German Philosophy as the new Religion, stronger than the former one because the members of this new Cathedral are denying making a Religion. And in fact it is not true to think that French people are less religious than USA people for instance; most of French teachers of the more than three million French Education system employees are acting as real clerks.)

    One can even say that the biggest the State is, the more centralized: the strongest must the Religion be. Lenin for instance guessed that Communism or Marxism would turn in big Soviet Union in a Religion 'as Christianity turned in a Religion in France in XVIIth Century', due to strong central power (Lenin does understand Christianity better than today Pope Benedictus XVIth, full of crazy German Philosophy!).

    Not only Religion is a drug: I mean Drug is a religion too. Sole use of drug by someone is proving he is under religion. Effects are similar. Due to his link with Greek Science, Marx does think that religion is the way not to know who you are, a veil between the Sky and Human people. This schizophrenia or melancolia is just faster with drugs but desire of drug is the same than desire of religion: abandonment to a power stronger than you are.

    It was probably a kind of joke in young Marx mind to attack 'existentialism', which is the religious background of nazism (see Heidegger, member of NSDAP), to fight against it as this was coming from the Devil. But now we can see that existentialism is from Satan and Marx was true.

    In fact Religion as we can see in some Pagan civilizations such as Roman Civilization can be 'under the Devil', i.e. not make the difference between God and Satan. It is due to a bad level of Scientific knowledges. You can find it in Greek civilization and this is Pythagorean satanic religion strongly condemned by Aristotle and Francis Bacon later.

  • Synagogue de Satan

    Léon Bloy, facteur évangéliste en butte aux sacristains de plus grosses sectes, oppose le chrétien virtuel libéral au chrétien réel du moyen âge. Il s'est gouré d'un siècle ou deux. La Renaissance exprime une spiritualité bien plus haute, beaucoup mieux délestée du monde. Dante Alighieri qu'on peut prendre comme l'antichambre, ne s'occupe plus de faire la police comme Thomas d'Aquin avec sa loi morale naturelle, venue d'on ne sait trop quel prêtre païen, thèse qui fera florès dans les travées de la Synagogue de Satan (on peut être sûr que les cinquante versions de la loi morale naturelle ont toutes une origine égyptienne ou persane).

    Comment Dieu peut-il préférer un pilier de bistrot la plupart du temps furibond, en faire son ange plutôt qu'un de ces curés bien peignés, aussi homosexuels que possible pour se conformer aux voeux des dames patronnesses ? Mystère vicieux. Par les temps qui courent, Karl Lagerfeld ferait-il pas un excellent pape au cas où l'actuel viendrait à se suicider à la tâche ? Karl a un très long col et communique avec l'excellence et l'onction d'un tartuffe planétaire.

    Est-ce à l'alcool qu'il faut attribuer la confiance de Bloy dans la plume empoisonnée de Joseph de Maistre ? Même passion que Baudelaire. La rhétorique germanique, vomie d'un bloc par Bloy, a ceci de préférable pour un chrétien qu'elle est évidemment satanique : l'ennui de cette musique de chambre suffit à traduire d'où vient cette gnose ésotérique. Pas besoin d'avoir vu la carte du parti nazi d'Heidegger ni l'uniforme d'Ernest Jünger pour se douter en l'entendant que c'est une de ces brutasses sorties de la forêt noire qui prennent les Grecs pour des Romains, Aristote pour Epicure, Jésus pour Dionysos, la violence animale de la femelle pour le courage viril : "Grossartig! Wunderbar!!" Nitche a ceci de confortable pour l'industriel rhénan reconverti dans la chimie pure et 100% démocratique qu'il n'exprime RIEN hors de la métaphysique du tube digestif.

    De Maistre a ceci de séduisant pour un esprit français qu'il ne se contredit pas d'un chapitre à l'autre et ne tente pas de faire passer l'ésotérisme pour le langage de Dieu. Son truc c'est plutôt le style. Bloy s'est tard rendu compte de sa méprise (1906) : "Je suis bien revenu de Joseph de Maistre (...)." Erreur compensée immédiatement par : "Nous pourrions nous trouver demain en présence d'un cas de possession universelle." Vision que Marx a exprimée plus tôt et de façon plus grecque en parlant d'attentat universel contre la réalité.

    *

    On peut trouver ultérieurement dans la longue confession de Bloy l'explication de son erreur, si on ne se satisfait pas de celle de son dilettantisme.
    "Non seulement je ne suis pas historien, mais j'ignore l'histoire. Il faut voir en moi une sorte de rêveur, de visionnaire, si vous voulez, mais rien d'autre. Que pourrais-je dire des Jansénistes dont le nom seul me donne des convulsions ?" (1913)

    Tout Bloy est dans cette phrase qui le situe au niveau de Dante. C'est le défaut de science qui l'a empêché de comprendre que de Maistre est beaucoup plus noir que Baudelaire, d'une part, et très proche de l'égotisme janséniste qu'il abhorre d'autre part, cette sorte de judaïsme chrétien qui n'exclut même pas l'antisémitisme.
    Fréquemment de Maistre s'exprime au nom de Dieu pour dire n'importe quoi : seul le diable peut permettre de jurer de Dieu comme ça. Ensuite la plus grande spiritualité de la Renaissance se traduit par la destruction du rêve et du hasard, idoles du fainéant ou de la femelle érotomaniaque. Le rêve tisse l'étoffe du néant, tandis que la vision la déchire.

  • Anges et Démons

     

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    A l'intérieur du christianisme congénital, l'éloge du cinéma non seulement en tant qu'art, alors qu'il n'est qu'un procès politique, mais en tant qu'instrument d'évangélisation (!), alors que le cinéma ne fait qu'exciter les pulsions sexuelle et de mort, indissociables pôles électriques que la religion ou la politique doivent contrôler pour conserver son empire sur l'individu comme sur une marionnette.

    Autant la sagesse grecque véritable, celle qui n'est pas géométrique, vise à se connaître soi-même, par le biais de l'art, autant la cinématique existentialiste est instrument de schizophrénie.

    Mais l'éloge par le pape Pie XII de ce moyen de propagande totalitaire qu'est la télévision, éloge en tant qu'"instrument de paix", un tel degré de criminelle bêtise dont on retrouve la trace dans les encycliques de l'Evêque actuel de Rome, ne doit pas surprendre. L'Eglise romaine a fourni en effet aux nations modernes de nombreux modèles d'organisation politique et schémas de développement. On peut citer par exemple :

    - la franc-maçonnerie chrétienne, non pas seulement celle, tardive et théorique, anachronique de Joseph de Maistre, mais effective du cardinal Wolsey en Angleterre, stigmatisée par Shakespeare, et qui préfigure celle de Richelieu en France ;

    - on peut citer la propagande également, que les publicistes modernes n'ont pas inventée, et qui est la cornue où le message évangélique est subverti au point de devenir : "C'est un devoir chrétien de voter." (Card. Barbarin), slogan parfaitement satanique dans la mesure où son auteur ne s'engage pas seul, mais le Christ avec lui, avec une impudence extraordinaire, au service de ses petites intrigues politiciennes ;

    - le discours physiocratique libéral, simple émanation de l'animisme janséniste (les spéculations de Darwin poussent sur le terrain puritain) ;

    - la mécanique du droit romain, "empruntée" par Hobbes à l'Eglise romaine à l'agonie pour en doter son "Léviathan" moderne. Les traces de politique chrétienne sont encore visibles au stade de la philosophie nationale-socialiste de G.W.F. Hegel. A l'intérieur de cette cathédrale de tessères et de notions (qu'on n'ose plus enseigner en Allemagne, l'élite allemande sachant parfaitement l'accointance de la foi laïque hitlérienne avec les principes hégéliens, à tel point que Marx a décrit l'existentialisme comme la religion de la bourgeoisie libérale - qui de Sartre à Ratzinger ou H. Küng, en passant par T. Adorno, Balibar, Heidegger remportant la palme de l'ésotérisme, s'est développée comme un ténia.)

    *

    Il est donc logique que les derniers pans sclérosés de l'Eglise au sein de laquelle on vit sous l'empire d'une histoire fantasmée, ces derniers bataillons s'accrochent à des "valeurs actuelles" sataniques. La démonstration de J. Duquesne, extérieur au christianisme puisque coupé de toute référence évangélique, que l'Eglise romaine a escamoté le diable, cette démonstration suffit à comprendre que Satan s'est installé dans l'architecture romaine, suivant une lente progression.

  • Totalitarisme médiatique

    Titre-gag d'un débat sur le service public : "Les médiats doivent-ils s'auto-censurer ?" Alors que les médiats ne sont QUE censure politique, morale et religieuse. Le procès des médiats est instruit par les médiats eux-mêmes : même les élus politiques sont plus exposés que les journalistes, Le Pen que Zemmour.

    Les journalistes prennent le public pour un imbécile s'ils croient qu'il ignore complètement que le pouvoir gaulliste a conçu la télévision comme un organe de propagande d'Etat. A la tutelle du pouvoir gaulliste n'a fait que se substituer celle, indirecte, des principaux cartels. Le monopole des médiats n'a pas d'autre explication. Ce sont d'ailleurs presque systématiquement des journalistes (Jacques Julliard, Alain Minc), qui prônent un système bipartite inspiré du modèle US encore plus verrouillé et imperméable à d'autres idées que les idées libérales.

    Dans l'histoire du totalitarisme et des religions, c'est sans doute un fait exceptionnel d'être parvenu pour les médiats atlantistes à faire applaudir par la France entière un président élu... aux Etats-Unis. Si ça n'est pas de l'hystérie religieuse, qu'est-ce qui en est ?

    Techniquement et financièrement, il pourrait très bien être mis fin à ce monopole religieux : on verrait alors se multiplier comme au XIXe siècle des médiats défendant des opinions beaucoup plus variées : bien qu'elle vient de subir une déroute historique, la religion libérale a à peine dévié d'un iota.

    Bien que lui-même libéral et prônant des idées esthétiques guère éloignées des idées nazies ultérieurement, le peintre Delacroix dès le milieu du XIXe siècle cernait le tropisme, la pente principale de la modernité-antimodernité capitaliste (pas de mode qui ne soit alternatif), qui "rapproche l'homme de ses désirs".

    Il est totalement faux de croire que le cinéma ou la télévision sont des progrès nécessaires. Tous les artistes majeurs du XIXe siècle ont exprimé leur mépris vis-à-vis de la photographie (sur ce point Delacroix et Baudelaire diffèrent de l'esthétique nazie), photographie qui, de fait, exprime la beauté de la charogne.

    Toutes les religions à travers les âges depuis l'Egypte antique jusqu'au nazisme ou au libéralisme se sont imposées en usant du pouvoir de fascination de la mort, celle-là même que la sexualité pédérastique libérale trahit. L'hérésie janséniste qui a fini par l'emporter définitivement sur les autres courants à l'intérieur de l'Eglise romaine au XIXe siècle à la faveur du mercantilisme, rejoignant ainsi le protestantisme, est elle-même appuyée sur des ressorts sexuels et doloristes sans grand rapport avec le Nouveau Testament.

  • Zemmour & Nolleau

    Le partenaire de scène de Zemmour, Eric Nolleau, se veut rassurant : pas une once de racisme chez son camarade journaliste. C'est la défense classique de Le Pen, Frèche, Dieudonné, lorsqu'ils subissent les foudres de l'Inquisition médiatique : la citation d'un témoin de moralité antiraciste. Moi-même je cite le cas d'un pote juif qui dit pis-que-pendre des Arabes, à côté Zemmour c'est de la rigolade, mais qui dans la vie quotidienne ne fait pas la différence entre ses amis juifs et arabes.

    On n'apprécie jamais quelqu'un en fonction de sa race, ni ne le déteste uniquement pour cette raison. Le racisme comme l'antiracisme sont des idéologies à usage exclusivement politique. Leur caractère politique et superficiel se signale par le fait qu'on bascule très facilement de l'un dans l'autre. Ainsi aux Etats-Unis, au plan général, tout le monde est officiellement antiraciste, hormis quelques ploucs texans ; le cinéma d'Hollywood est antiraciste. Mais, dans la réalité, les noirs vivent dans des ghettos que les blancs ne traversent pas. Seuls les noirs riches peuvent se mélanger aux blancs riches. Le cataclysme en Louisanne a montré que la vraie fracture est toujours entre riches et pauvres, plus que jamais dans la société libérale, même si cette fracture peut recouper des questions de couleur. C'est ce que les propos de Zemmour, comme ceux de ses ennemis libéraux de gauche cherchent à occulter, le caractère religieux néfaste de la politique et des médiats.

    *

    - L'antiracisme est la vertu du bobo libéral de gauche. Il la porte en sautoir comme un pin's ; c'est le nouveau Tartuffe janséniste. Sous la Ve République, la gauche libérale a endossé les habits de la religion et la droite ceux de l'athéisme. Sans opium, pas de politique ; il est certain que la ruse est beaucoup plus du côté de Nolleau que de Zemmour, qui ne séduit personne en dehors de quelques pucelles du XVIe arrondissement abonnées au "Figaro".

    Pour le reste, Zemmour doit tout à Sarkozy et à son élection, parrain vis-à-vis de qui Zemmour est on ne peut plus ingrat. Comme quoi il y a plus d'honneur dans la mafia que dans la politique. A la place de Sarkozy, si je me prends deux minutes pour Al Pacino, il y a longtemps que j'aurais dégommé un type comme Zemmour.

    - A propos des trafics auxquels les Noirs et les Arabes se livreraient, il serait bon de calculer combien de membres du personnel politique ont été condamnés pour trafic d'influence, financement occulte, délit d'initié et combines en tous genres qui n'empêchent pas les mecs de revenir donner des leçons de morale la gueule enfarinée, et même au pape, tiens, s'agissant de Juppé dans le camp de Zemmour.

    - Zemmour a voulu défendre la police, dit-il. Mais la France est un des pays au monde qui emploie le plus de flics, dans le même temps qu'ils se distinguent par leur inefficacité. Les petites mafias urbaines font mieux régner l'ordre, dit-on, que la police elle-même. Le rôle de cette dernière est d'ailleurs surtout cinématographique, si l'on compte le nombre de publireportages diffusés à la télévision et destinés à soutenir le candidat Sarkozy en effrayant les petites mémés alsaciennes à coups de rodéos urbains filmés à la Luc Besson.

  • Mimesis & Monkeys

    The Monkey or the Egyptian Baboon is the symbol of basic Politics -let us say 'Ethics'. At a moral level as say artists like Aristotle or Bacon, there is no difference between the 'animal-animal' and the 'human-animal'. The Cat for example is very Ethical: that is why young Maiden love cats so much.

    Think about 'memory' for example, which is the lowest level of understanding, made entirely with informations: You can check that monkeys, cats, dogs, very old people have a lot memory, or dummies proud of having high IQ (that is measuring people understanding, as people would be monkeys or robots! It is the way to measure little kids understanding in today dictatorship too, and to make them later good matrix-fuckers.) A bee does need acurate memory to find the way back. Babies have very powerful memory, a.s.o...

    It is smart from Bacon to understand that there is something common in little kids understanding and oldest people, close to death. Due to animal behaviour of Politics, you can thus understand why Politics or Civilizations at the end are close to Civilizations at the begining: Roman Orgy at the End, for instance, and Tribe's organization that fascinated stupid French Levi-Strauss as young maid is fascinating old German moralist, at the begining.

    *

    Take the Tree as the symbol of Politics, its Organization and the Generation principle (Nazis took the Oak-tree as the symbol of their Dictatorship, due to Pagan symbol of the Oak): each new branch is similar to former one and seem to be a copy. Generation is poetry and reproducing (You have here the reason why Poetry is so close to Peasantry and Paganism). For Pagan people, including nazism and liberalism, Soul is organic and Soul can survive, be ethernal. Understand the use of music and existentialism in nazism or modern dictatorship? You feel as a note of a big partition that seem 'united' but is nothing real.

    To make the Monkey the Ancestor of men and convince people of this, as fast as it was made by the Propaganda, it was necessary to be in Pagan religion before, that is putting the Politics and the 'imitation' ('mimesis') very high.

    In Artist vision of Aristotle or Bacon which is wider than Politics/Religion understanding, there are two different 'mimesis'; first one is the political or moral one: when you imitate your Parents until you are seven (supposed to be 'age of self-understanding'), or if you learn how to paint with me just as a Monkey which is the faster method at the begining. And then beyond Ethics or beyond 'motion', imitation of the Nature itself, which is the subject of Aristotle's or Bacon's 'induction', that makes artists free from Politics as children are from their parents after seven when not victims of sexual abuse, i.e. free from Time.

  • Pour Sarkozy

    Faut pas exagérer avec le coup de Sarkozy = Hitler, que j'entends trop souvent à mon goût dans les quartiers populaires de Paris, où les immigrés auvergnats et bretons fraternisent encore avec les immigrés africains autour d'un demi ou d'un ballon de rouge.

    Suffit pas de s'agiter devant un micro et de dire "Kärcher" ou même : "La France aux Français !", pour être Hitler ou même Pétain. Sarkozy est beaucoup moins irremplaçable comme maillon que Adolf Hitler ne fut pour les industriels et les banques boches. Villepin, Bayrou, Hollande, Copé, etc., violet foncé, rose clair ou orange pourri, feront aussi bien l'affaire que Sarkozy si celui-ci virait mélancolique.

    D'une certaine façon, Sarkozy est même plus proche de la parodie d'Hitler par Chaplin que de l'original lui-même (même goût de Sarkozy et Chaplin pour les cinq à sept et les petites actrices aux formes enfantines). Je vois plutôt Le Pen en Guignol qui tape sur la tête du flic de la pensée par derrière, pan ! Pas très cinoche Le Pen. Il bouge pas comme Robert de Niro : ça Sarkozy le fait beaucoup mieux.

    L'intérêt capital que représentait Hitler pour la bourgeoisie allemande démocrate-chrétienne, c'était d'être une sorte d'interface entre les milieux populaires et le patronat inquiet. Exactement comme Napoléon III rallia les paysans auparavant pour le compte de la bourgeoisie française, en leur lançant quelques cacahuètes. L'intention de berner le peuple était sans doute moins grande de la part d'Hitler que de Badinguet, avec son christianisme d'opérette.

    Cette qualité, Sarkozy ne l'a pas, ou elle ne joue que sur une portion de l'électorat beaucoup trop faible. Le Pen ou Besancenot, un peu à l'écart de la machinerie politique, ne peuvent même pas rêver d'un soutien populaire étant donné que la classe ouvrière a disparu. L'interface en quelque sorte est devenue naturelle, syndicale, entre le patronat et les quelques ouvriers qui restent en France. De là l'usure assez rapide de VRP comme Sarkozy - Giscard et de Gaulle ayant battu le record. Usure du type de la publicité ou de la mode, des sentiments. Le devoir des conseillers de Sarkozy en 2010, c'est de renouveler sa garde-robe pour 2012, de trouver une nouvelle tournure sentimentale. Moi j'arrête pas de le dire et le répéter, le minimum de l'intelligence politique en l'occurrence est que Carla Bruni lui fasse un gosse en 2011-2012. Les médiats n'attendent que ça pour relancer le train-train et faire oublier la banqueroute le plus vite possible. Il manquerait plus que Sarkozy soit cocu...

    C'est tout l'intérêt cynique et stratégique des médiats de focaliser l'attention, de personnaliser la chose. De Gaulle a imaginé l'élection du Président de la République française au suffrage universel avec son sbire Debré, tous les barons, ducs, vidames et vidamesses gaullistes entièrement dépourvus de distinction et prédisposés depuis le collège à s'entretrahir (qu'on songe à Marie-Antoinette en comparaison) derrière... mais ce sont les médiats français qui en ont fait leur beurre et exploité le système présidentiel à fond, avec des dizaines de milliers d'emplois à la clé. Canal +, la chaîne des beaufs "porno+foot", est même née pour la seule raison des présidentielles. Les médiats français sont structurés en fonction d'elle.

    La comparaison ne doit pas être entre Sarkozy et Hitler, mais entre le nazisme et le libéralisme, de droite comme de gauche, car c'est là tout l'intérêt historique de la comparaison, c'est là le pot-aux-roses, l'objectif principal de la censure institutionnelle ou médiatique et pourquoi elle se focalise sur les problèmes de cul de tel ou tel candidat, la seule race d'Obama étant même devenue aux Etats-Unis un motif métaphysique de voter pour lui au plan médiatique, le meilleur moyen au plan politique de blanchir les Etats-Unis de ses crimes encore frais. Les Yankees sont allés aux urnes comme une grenouille de bénitier va à confesse.

    La formule de l'élection d'Obama aux Etats-Unis est plus "pure" qu'en France, dont la tradition n'est pas aussi orientale et politique que celle des Etats-Unis. Cette mécanique binaire, accordée au projet mercantile, n'existe en France qu'à l'état théorique, chez des juristes ou des matheux comme Jacques Julliard ou Jacques Attali, Alain Minc, qui jouent le rôle servile que juristes et polytechniciens ont d'ailleurs toujours joué depuis des siècles, ennemis traditionnels de l'art et de la science, acharnés à les transformer en martingales miraculeuses.

    La tactique ou le tic-tac de l'alternance ne fait d'ailleurs jamais que répéter le bon vieux coup de la veste que le bourgeois sait retourner le moment opportun, tactique que Marx a isolée comme l'axe essentiel de la pensée bourgeoise.

    Vous vous demandez comment servir deux maîtres à la fois alors qu'un sentiment d'honnêteté minimum vous fait hésiter dans cette voie ? Demandez à un juriste, un polytechnicien ou un chrétien libéral de vous l'enseigner.

  • Etre misogyne à Paris

     

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    Le rappeur et poète urbain Kool Shen a rappelé récemment que le fameux "Nique ta Mère !" qui fait frissonner les lecteurs de "Télérama" et pousser des cris d'indignation aux abonnés du "Figaro", ce cri de révolte n'est pas d'abord dirigé contre la mère de tel ou tel, pâle complice de l'oppression politique, mais contre le Système Sécuritaire tout entier (Schütz Staffeln/Safe Sex/Sécurité Sociale... mais qui sont ces serpents ?) Système qui comme tous les systèmes passe par la matrice, moyen sophistiqué d'hypnose des masses.

    C'est la nation yankee tout entière qui pue l'inceste à plein nez, la tête dans le piège de cristal hollywoodien ; on voit des familles entières possédées, où l'art de tripoter un colt ou une carabine, objet phallique s'il en est, est enseigné aux gosses dès le plus jeune âge. Ce tribalisme est extrêmement dangereux, compte tenu de la proximité de ces pervers paranoïaques avec des armes de destruction massives, et le goût prononcé des gangsters pour une justice expéditive (Les Etats-Unis sont une nation où l'absence de différence, hormis la question d'échelle, entre la mafia et la politique, est le plus sensible.)

    Psychologues, anthropologues ou sociologues n'ont eu de cesse dans cette nation titanesque de propager l'inceste dont la fable d'Oedipe dit pourtant qu'elle mène droit à la tyrannie, et la tyrannie à la catastrophe.
    On oublie souvent qu'avant d'entraîner l'Europe dans une guerre polytechnique, chimique et industrielle atroce, Hitler était parvenu à créer un Etat modèle socialiste qui faisait l'admiration des élites britanniques. On oublie aussi que le nazisme qui fait l'apologie du travail de l'esclave est une religion de fainéants qui ne diffère en rien du libéralisme ; le dernier à se soucier de la race de l'esclave qu'il emploie, c'est l'esclavagiste...
    Autant de raisons, donc, pour ouvrir le "Club misogyne Paris" et penser différemment tant qu'il est encore temps.