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Lapinos - Page 83

  • Deutschland über alles ?

    Les idées que Nitche énonce clairement, G. Deleuze ou J.-L. Marion les présentent de façon emberlificotée (songez seulement aux arcanes nécessaires à un soi-disant chrétien comme Marion pour faire passer les idées de l'antéchrist pour des idées chrétiennes.)

    Cette présentation tarabiscotée est un progrès ; Nitche n'a pas compris que, quand on veut fonder une religion, il vaut mieux éviter d'être clair. En premier lieu parce que les femmes ne supportent pas la transparence, et qu'il n'est pas né celui qui fondera une religion sans s'appuyer sur les femmes.

    Le mieux dit Molière, pour fonder une religion, c'est de dire des choses parfaitement réversibles et qu'on peut enfiler dans les deux sens. D'où le goût des dévôts pour les mathématiques et la musique.

  • Terre est foutue !?

    La controverse entre les écologistes et leurs détracteurs est une controverse sur la mort de dieu. En tant que chrétien, je ne suis pas concerné.

    A titre consultatif seulement, je dirais que l'opinion des écologistes est la plus sentimentale et la moins sérieuse ; c'est un hédonisme. On ne peut pas gouverner la planète entière sur la base de l'hédonisme, d'autant moins qu'il s'agit ici du "safe sex" le plus artificiel. Les religions hédonistes n'ont jamais fonctionné que dans des castes de privilégiés. Que sait une femme de la sexualité et de la nature tant qu'elle n'a pas porté trois ou quatre gosses ? Elle est aussi niaise qu'une nonne, le genre de femme qui incline aux idées les plus stupides sur l'érotisme (cf. Thérèse d'Avila).

    Pour ce qui est de l'exploitation à une échelle plus vaste, la loi de la jungle reste la plus efficace.

  • La Sagesse contre le Capital

    "Ne courez pas après la mort par les égarements de votre vie ; et n'attirez pas sur vous la perdition par les oeuvres de vos mains.

    Car Dieu n'a pas fait la mort, et il n'éprouve pas de joie de la perte des vivants.

    Il a créé toutes choses pour la vie ; les créatures du monde sont salutaires ; il n'y a en elles aucun principe de destruction, et la mort n'a pas d'empire sur la terre.

    Car la justice est immortelle.

    Mais les impies appellent la mort du geste et de la voix ; la regardant comme une amie, ils se passionnent pour elle, ils font alliance avec elle, et ils sont dignes, en effet, de lui appartenir.

    Ils se sont dit, raisonnant de travers : "Il est court et triste le temps de notre vie, et, quand vient la fin d'un homme, il n'y a point de remède ; on ne connaît personne qui délivre du séjour des morts.

    Le hasard nous a amenés à l'existence, et, après cette vie, nous serons comme si nous n'avions jamais été ; le souffle, dans nos narines, est une fumée, et la pensée une étincelle qui jaillit au battement de notre coeur. Qu'elle s'éteigne, notre corps tombera en cendres, et l'esprit se dissipera comme l'air léger.

    Notre nom tombera dans l'oubli avec le temps, et personnes ne se souviendra de nos oeuvres. Notre vie passera comme une trace de nuée ; elle se dissipera comme un brouillard, qui chassent les rayons du soleil, et que la chaleur condense en pluie.

    Notre vie est le passage d'une ombre ; sa fin est sans retour, le sceau est apposé et nul ne revient.

    "Venez donc, jouissons des biens présents ; usons donc des créatures avec l'ardeur de la jeunesse, enivrons-nous de vin précieux et de parfums, et ne laissons point passer la fleur du printemps.

    Couronnons-nous de boutons de roses avant qu'ils ne se flétrissent.

    Qu'aucun de nous ne manque à nos orgies, laissons partout des traces de nos réjouissances ; et c'est là notre part, c'est là notre destinée.

    "Opprimons le juste qui est pauvre ; n'épargnons pas la veuve, et n'ayons nul égard pour les cheveux blancs du vieillard chargé d'années.

    Que notre force soit la loi de la justice ; ce qui est faible n'est jugé bon à rien.

    Traquons donc le juste, puisqu'il nous incommode, qu'il est contraire à notre manière d'agir, qu'il nous reproche de violer la loi, et nous accuse de démentir notre éducation.

    Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme fils du Seigneur.

    Il est pour nous la condamnation de nos pensées, sa vue seule nous est insupportable ; car sa vie ne ressemble pas à celle des autres, et ses voies sont étranges. Dans sa pensée, nous sommes d'impures scories, il évite notre manière de vivre comme une souillure ; il proclame heureux le sort final des justes, et se vante d'avoir Dieu pour père.

    Voyons donc si ce qu'il dit est vrai, et examinons ce qui lui arrivera au sortir de cette vie.

    Car si le juste est fils de Dieu, Dieu prendra sa défense, et le délivrera de la main de ses adversaires.

    Soumettons-le aux outrages et aux tourments, afin de connaître sa résignation, et de juger sa patience.

    Condamnons-le à une mort honteuse, car, selon qu'il le dit, Dieu aura souci de lui."

    Telles sont leurs pensées, mais ils se trompent ; leur malice les a aveuglés.

    Ignorant les desseins secrets de Dieu, ils n'espèrent pas de rémunération pour la sainteté, et ils ne croient pas à la récompense des esprits purs.

    Car Dieu a créé l'homme pour l'immortalité, et il l'a fait à l'image de sa propre nature.

    C'est par l'envie du diable que la mort est venue dans le monde ; ils en feront l'expérience, ceux qui lui appartiennent."

    Livre de la Sagesse de Salomon, I,II.

    On trouve ici, de la part de Salomon, la plus belle analyse de la psychologie païenne, qui n'a pas varié à travers les âges. On pense bien sûr aux Romains qui, vénérant la mort comme une déesse, sont curieux de voir comment le Christ va s'extraire de ses griffes. On peut reconnaître l'emprunt de Shakespeare ou François Bacon Verulam à Salomon, non seulement dans les sonnets de Shakespeare qui répondent au Cantique des Cantiques du même sage, mais aussi dans la fameuse tirade de Hamlet "To be or not to be", où celui-ci remet en question la morale médiévale (dite aujourd'hui "existentialiste"), qui consiste contre toute sagesse à prendre sa vie à l'envers, c'est-à-dire à ordonner sa conduite en fonction de sa fin. J'en profite pour souligner le quasi-analphabétisme des crétins romantiques, Stendhal en tête, qui ont traité Shakespeare d'auteur romantique.

    François Bacon ne s'est pas contenté de la sagesse de Salomon, puisqu'il a décelé aussi dans la sagesse et l'art grec un effort pour atteindre l'immortalité, une mythologie rejoignant la sagesse juive ou chrétienne qui consiste à voir dans la mort le produit d'une volonté humaine mal orientée par les efforts conjugués des sciences morales et politiques qui visent la seule organisation.

  • L'Enfer et le Paradis

    Quelques minutes d'antenne consacrées par "Europe 1" à l'enfer, au paradis et au purgatoire. La trêve estivale paraît l'occasion pour cette station de se pencher sur les sujets les plus futiles, puisque l'émission du lendemain fut dédiée aux ovnis.

    "Experts" invités : Odon Vallet, l'abbé La Morandais, Michel Legrain, Malek Chebel, etc.

    Résumé : un beau bordel cacophonique, d'où jaillissait de temps à autre une saillie du père Morandais. Celui-ci a pigé depuis longtemps - petit malin égaré dans une religion où on ne rencontre guère plus que des butors -, que les médias ne tolèrent l'intelligence que sous la forme de l'humour (à l'instar des régimes totalitaires).

    - La section du purgatoire fut plutôt délaissée, bien qu'elle occupe dans l'histoire de la bourgeoisie ou du libéralisme une place décisive. L'Eglise romaine a décidé récemment de "blanchir" Luther, mais elle passe sous silence le combat de ce théologien contre le purgatoire et les spéculations des marchands allemands.

    - Je note qu'Odon Vallet est l'auteur d'un bouquin qui vise à combattre les idées reçues sur les religions, bien qu'il ne se gêne pas pour en répandre lui-même, laissant passer l'énormité de son compère Legrain selon laquelle la foi dans le diable ne serait pas un trait caractéristique du christianisme, alors même que c'est un des points où la différence est la plus nette avec le judaïsme, qui renverse l'ordre naturel ou moral païen (égyptien ou romain) de façon moins catégorique (hormis le cas du prophète Daniel, auquel Shakespeare fait référence pour dénoncer la collusion du pouvoir politique avec les autorités de l'Eglise catholique).

    Essayons d'être plus clair que ces spécialistes. Au préalable, signalons que dans le christianisme les seuls "experts", spécialistes des questions morales, sont les Pharisiens, les plus éloignés en somme de la vérité, ancêtres de nos intellectuels. On peut mieux le comprendre par le fait que l'équivalence est posée dans le christianisme entre la connaissance et l'amour. Le Christ est non seulement fidèle à l'amour de son père, mais omniscient. C'est d'ailleurs ce qui explique que la foi n'est pas une préoccupation centrale dans le christianisme, comme elle fut auparavant dans certaines religions païennes. Le peintre Michel-Ange a bien cerné le christianisme dans cette formule synthétique : "On aime bien que ce que l'on voit bien."

    - N'étant pas préoccupé de la question de la foi, mais de celle du salut, on pourrait s'attendre à ce que la question de l'enfer et du paradis occupe la première place dans le christianisme ; mais il n'en est rien. Le Christ en parle très peu. Il ne ressuscite pas dans l'au-delà, mais à la vue de ses apôtres. Rien n'indique qu'il faille situer les peintures du jugement dernier dans l'au-delà. Certains peintres comme J. Bosch montrent même carrément qu'il n'y a rien de plus actuel que l'enfer. Cette vision on ne peut plus réaliste a toutes les chances de rencontrer l'assentiment des opprimés. Elle n'est pas non plus si éloignée de la boutade (un peu éculée) qui consiste à décrire le paradis comme une morne plaine, boutade qui trahit l'attachement à un présent délicieux.

    Plus réaliste, la Renaissance a donc logiquement renoué avec l'eschatologie et l'apocalypse, renvoyant les doctrines médiévales, teintées de paganisme ou d'animisme, aux calendes grecques (ou plutôt "romaines", étant donné qu'on trouve déjà chez Homère une sorte de pamphlet contre l'au-delà et les espérances déçues d'Achille, surprenant pas sa précocité).

    J'ouvre une petite parenthèse : sans développer ici cet argument, on peut voir dans le rattachement parfaitement ésotérique de la doctrine catholique romaine à Thomas d'Aquin (ésotérique en premier lieu parce que personne ou presque ne lit cet auteur) une manière d'accommoder le catholicisme avec les préjugés libéraux dominants, qui pour la plupart ne font que réactualiser les préjugés en vigueur au moyen âge, à commencer par l'utopie funeste des "soldats de la paix", inventée sans doute par Thomas d'Aquin avec les meilleures intentions du monde, mais dont on connaît les suites largement catastrophiques, en particulier le blanc-seing moral donné à des opérations purement stratégiques.

    Du débat entre les experts d'"Europe 1" je n'ai rien retenu, si ce n'est la définition de certaines conceptions antiques de l'au-delà, paradis ou enfer, parfois les deux imbriqués, comme des conceptions de nature "topographiques". Si ces conceptions ont perduré jusqu'au moyen âge, voire plus tard (chez le très archaïque Galilée, notamment, probablement sous l'influence d'autres spéculations mathématiques), elles sont typiquement païennes. La meilleure illustration est la religion égyptienne, fondée sur la géométrie. Elle traduit l'incapacité des régimes théocratiques à penser en dehors de l'espace et du temps, jusqu'à prêter à dieu lui-même les pouvoirs d'un architecte (sans doute la meilleure façon pour l'homme de s'approprier le pouvoir divin, ou de le reproduire par homothétie).

    Comme quoi les vieilles hypothèses religieuses archaïques ont la peau dure, on peut observer qu'elles ont donné récemment le nirvana national-socialiste et son projet d'élever jusqu'au ciel, non seulement un pharaon ou une pharaonne, mais toute la race bourgeoise allemande ; perspective assez rapidement rentrée sous terre. Plus récemment, l'idéologie du gouvernement mondial, au caractère géodésique total, le globe terrestre bien quadrillé devenant une sorte d'Eden assisté par ordinateur, centré sur les augustes personnes de quelques "décideurs" multi-compétents. Toutes les utopies à caractère éthique ou moral, en somme.

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  • Apocalypse de Jean

    "Ecris encore à l'ange de l'Eglise de Laodicée :

    Voici ce que dit l'Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu :

    Je connais tes oeuvres : tu n'es ni froid ni chaud. Plût à Dieu que tu fusses froid ou chaud ! Aussi, parce que tu es tiède et que tu n'es ni froid ni chaud, je vais te vomir de ma bouche.

    Tu dis : Je suis riche, j'ai acquis de grands biens, je n'ai besoin de rien ; et tu ne sais pas que tu es un malheureux, un misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille de m'acheter de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche ; des vêtements blancs pour te vêtir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité ; et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

    Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime ; aie donc du zèle et repens-toi. Voici que je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.

    Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises."

    Ap. IV, 14

    Par ce passage est condamnée la médiocrité ou la tiédeur, état de vertu idéal prôné au contraire par les moralistes comme la meilleure conduite possible (Epicure), et les politiciens comme la meilleure organisation possible (tous les jurisconsultes grecs et romains). D'où qu'on le prenne, le christianisme est inadapté au temps présent, nie les efforts collectifs du passé et déclare le futur un mirage. L'assimilation de la vertu à l'amour n'est pas une idée chrétienne.

    L'indifférence à la vertu et au système judiciaire des hommes est corroborée par la promesse d'immortalité du Christ à un criminel condamné à mort. De telle sorte que ce sont les justiciers qui se condamnent à mort par le jugement d'autrui, et le condamné à mort qui est sauvé. Scandale pour les régimes païens qui ont mis toutes leurs billes dans les lois humaines !

    La promesse de bonheur, idéologie présentée comme le produit de toutes les petites vertus qui, conjuguées ensemble, en formeraient une grande, n'est pas une utopie chrétienne. Il n'y a rien dans le Nouveau Testament qui dissimule cette réalité que chaque minute passée sur terre est un combat ou une épreuve ; rien non plus qui oblige à baisser les armes et à s'adonner plutôt à quelque divertissement susceptible d'atténuer momentanément la douleur de l'atroce condition humaine.

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  • Apocalypse 2012

    Scholie n° 6

    Christianisme et modernité : On ne sera guère étonné que j'affirme qu'il n'est pas de plus grand ennemi de la "modernité" que le Christ.

    Point n'était besoin d'un grossier moraliste pollack comme Nitche pour le rappeler, du moins en France, où le paradoxe de la modernité fut beaucoup mieux posé par Baudelaire, d'une part, où d'autre part les rêves de paysans ont de sérieux détracteurs, au moins depuis Rabelais.

    Ainsi Baudelaire ne dissimule pas, contrairement à Nitche, l'apport décisif de l'Eglise catholique à cette modernité, envers et contre la lettre et l'esprit du christianisme. 

    Ma remarque n'est pas tant pour diminuer la morale allemande au regard de notre littérature nationale que pour signaler que l'exigence de croire dans la modernité naît d'une complexion faible ou d'une âme affaiblie. Le bâtisseur de cathédrales, l'architecte du Parthénon ou l'inventeur de tel continent oublié n'ont aucun besoin de se fouetter le sang avec l'eau-de-vie de la modernité.

    Je ne vois pas en effet de meilleures comparaisons pour signifier la modernité que la flamme d'un cierge allumé par un dévôt, afin de marquer sa foi dans l'avenir, vacillant au moindre courant d'air ; ou bien la manière des Allemands naguère de confier les travaux pénibles aux Juifs, celle de l'Occident de s'en remettre désormais aux travailleurs d'Asie ; ou encore celle du conducteur d'une auto à bout de carburant invoquant quelque divinité pour qu'elle remédie à son problème.

    Il n'est d'ailleurs besoin à un chrétien pour démontrer que le nazisme fut satanique que d'expliquer qu'il fut essentiellement moderne, furieusement moderne, même, cherchant dans la modernité un remède à la crise. La haine de Nitche vis-à-vis du Christ tient largement à ce qu'il n'est pas un thaumaturge et ne propose à l'homme aucune solution propre à résoudre son conflit intérieur.

    Un chrétien marxiste avancera au contraire qu'il n'y a rien de civilisateur dans le marxisme. Celui-ci souligne bien au contraire toute l'incompatibilité entre la morale moderne et le progrès scientifique.

  • Apocalypse 2012

    Scholie n° 5

    La meilleure recommandation qu'on puisse faire à un enfant est d'opter pour la spiritualité, plutôt que de se laisser guider par ses sentiments. Je ne manque pas de dispenser ce conseil aux enfants qui ont la patience de m'écouter, mettant ainsi un instant leur désir entre parenthèses.

    Le pédophile, pire ennemi de l'enfant en ce qu'il désire le voir demeurer dans son état de nature primitif et infantile, et non grandir en force et en esprit, tiendra au contraire à l'enfant un discours appuyé sur les sentiments, pour mieux le séduire, comme le travestissement du loup pour mieux approcher le petit Chaperon Rouge le signifie. Autrement dit, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, et le chasseur moderne sait enduire ses flèches de miel pour chasser plus efficacement.

    D'ailleurs je ne crains pas de choquer les enfants en brossant le portrait des publicitaires en violeurs d'enfants, qu'ils savent "consommer avec modération".

    Ajoutons qu'il y a dans la société une espèce de pédophile à laquelle on ne pense pas assez, ce sont les mères de famille, assez folles et cyniques pour s'émerveiller de la prétendue "beauté" d'un nouveau-né, animal parmi les plus atroces à regarder, sous le seul prétexte qu'il est issu de leur ventre. Tout le drame bourgeois, le romantisme, sont résumés dans cette idolâtrie de soi-même à travers le sépulcre blanchi des sentiments.

    Tout aussi abjecte la morale existentialiste moderne : elle procède exactement du même tour de passe-passe qui consiste à faire passer le désir pour une chose spirituelle.

    Ici on rejoint l'apocalypse, car c'est le plus grand crime de l'Eglise chrétienne romaine d'avoir cédé à cette tentation, pour des motifs moraux et politiques étrangers à sa mission ; parfaitement imitée en ça par les sectes protestantes, puis par les républiques modernes, comme si l'Eglise romaine avait servi de modèle à toutes les institutions occidentales après elle, "mère des nations", putains travesties en nonnes à son imitation, excitant l'homme au vice sous couvert de la vertu, c'est-à-dire de la médiocrité ; quand la médiocrité doit rester un état transitoire et ne jamais être vue autrement, contrairement aux puissantes incitations démoniaques de l'anthropologie.

    Shakespeare montre que l'anthropologie (catholique, romaine, juive, égyptienne, indienne) est trahison de l'Esprit, celle-là même commise par Judas Iscariote et par laquelle il se condamne de son propre chef au néant.

  • Apocalypse 2012

    Scholie n° 5

    Le reproche fait au christianisme d'être une religion essentiellement eschatologique, c'est-à-dire exclusivement tournée vers le salut de l'homme, où le problème de la foi n'occupe aucune place hormis les quelques instants nécessaires à un criminel cloué sur une croix voisine pour reconnaître dans Jésus le sauveur, ce reproche est moins sérieux que celui qu'on pourrait faire, dans l'ordre politique, au président de la République de ne pas balayer lui-même devant les portes du palais de l'Elysée.

    L'apocalypse de Jean ne fait que mettre l'accent sur les paroles du Christ qui sont toutes apocalyptiques et hostiles à la croyance que les biens de ce monde passeront le cap de la mort. On peut même faire le rapprochement entre la vie du Christ et l'histoire du monde telle que la vision de saint Jean la dessine en images. Celles-ci prophétisent en effet le triomphe de la vérité sur les forces morales, dont le Christ a lui-même été victime, sachant que toute violence qui a le don de détruire l'homme a celui, contraire, d'engrosser la société.

    Si le christianisme n'était pas une religion essentiellement eschatologique, il serait "traditionnel", c'est-à-dire entièrement folklorique, dénotant seulement l'attachement sentimental à une forme de société idéale, doublé de l'ignorance que ce sont les nécessités de l'exploitation de l'homme par l'homme qui contraignent à changer de régime pour un autre.

    Enfin, si le christianisme n'était pas entièrement eschatologique, il n'aurait pas lieu d'être puisque le judaïsme des prophètes remplit très bien le rôle qui consiste à dénoncer le régime de soumission au droit naturel des anciennes théocraties païennes, perpétué par la doctrine libérale de manière ubuesque (les écologistes qui veulent "sauver la planète"... d'eux-mêmes ; sans penser une seconde que leur suicide collectif serait encore la solution la plus économique).

     

     

  • Apocalypse 2012

    Scholie n° 4

    Possédés : C'est la loi de fer à laquelle les propriétaires ou les possédants se soumettent, d'être en dernier ressort possédés à leur tour par leurs avoirs. Contre quoi s'élève la plus grande sagesse, depuis l'Antiquité, qui recommande de ne jamais accorder sa pensée ou son intelligence à sa volonté propre, sous peine de s'aliéner à une puissance étrangère ou de se mystifier soi-même. Toute trace de religion sur le plan politique porte de la marque de cette lâcheté. Ainsi faut-il voir le portrait des rois chrétiens par Shakespeare comme des lâches et des fous, peinture qui a valu à Shakespeare la haine du "Grand Siècle", encore capable de l'entendre ainsi.

    Dernièrement, K. Marx a comparé le romantisme à l'onanisme. Suivant donc l'inspiration classique de Francis Bacon Verulam, voyant dans la fidélité exemplaire du chien à son maître, le meilleur exemple d'amour romantique qu'on puisse trouver.

    Les sentiments justifient d'ailleurs la plus grande bêtise, la cruauté ou le meurtre, sur le plan du droit ou de la société ; non pas d'abord pour le bénéfice des criminels ou des idiots, mais pour celui des publicitaires, grands gagnants de la bourse aux sentiments.

    Ce qui est parfois admiré chez le marquis de Sade est semblable à ce que les dévôts admirent dans les grandes brutes de l'histoire, Louis XIV ou Napoléon, une fois le sang séché : l'appétit féroce, à la mesure d'un Etat ou d'une nation tout entière. L'appétit nécessaire à la survie des nations, y compris les plus paisibles et sur lesquelles flottent les slogans les plus humanistes. Car on n'a jamais l'idée exacte d'un monstre tant qu'il n'est pas affamé. Et les rêves de Sade sont ceux d'un aristocrate sevré des plaisirs habituels réservés à sa caste, fondés sur une légitimation magique de la propriété, que la République n'a pas manqué d'emprunter aux anciens possédants.

    Sade incarne de la manière la plus artistique, c'est-à-dire avec le plus de naïveté et le moins d'hypocrisie, la transition de l'aristocratie à la bourgeoisie, dépossédant celle-là et substituant à dieu un nouveau moyen de berner le peuple : le désir et les bons sentiments, quand les mauvais sentiments et le viol permanent des consciences sont réservés à la seule élite bourgeoise, qui trouve en jouant avec le feu le seul moyen de vaincre son ennui.

    Dans les symptômes de n'importe quel cas de folie, comme Shakespeare le souligne à propos de la petite dinde romantique Ophélie, aïeule de toutes les Bovary ultérieures, ainsi que son frère Laërte,  pleurant sa soeur comme si elle était un bien familial, on peut discerner les stigmates de la propriété.

    Extra-lucide Shakespeare qui, rejoignant le point de vue d'Homère, voit dans la soif de reconnaissance sociale un double signe d'aliénation et de religiosité, d'une part, d'athéisme d'autre part, sapant ainsi les bases de toute forme d'architecture, à commencer par les cathédrales gothiques et le droit romain.

    (Pas étonnant que le bon docteur Freud, confesseur républicain, ne songe pas un seul instant à recommander à ses riches clientes de se déposséder de leurs biens, mais cherche seulement pour les ramener à la raison à les éloigner du bord du plan incliné et macabre des rêves.)

  • Apocalypse 2012

    Deux adolescentes plaisantant à propos de l'apocalypse dans un bus parisien m'incitent à me hâter de publier quelques nouvelles scholies sur ce sujet (à dire vrai peu féminin).

    Ces demoiselles évoquent en riant jaune les quelques mois qui leur reste à vivre, selon l'astronomie des Mayas. Une telle autodérision est permise tant qu'on n'est pas encore sur les rails de l'existence. 

    Scholie n° 1

    "Laissez venir à moi les enfants." commande le Christ. On retrouve, concernant l'apocalypse, le même obstacle des adultes entre la vérité et leurs gosses. Ceux-ci craignent beaucoup moins de rechercher la vérité que leurs parents, vivant souvent déjà comme s'ils étaient déjà morts, dans le confort intellectuel ou la musique de chambre.

    Les centres d'intérêt des adultes, pour citer seulement ces allégories pompeuses du hasard que sont le cinéma ou l'argent, prouvent assez l'intense niaiserie et la dévotion religieuse de personnes morales soi-disant "responsables".

    Le premier commandement irresponsable des adultes aux enfants est de se tourner vers leur avenir, rêve chimérique et totalitaire, dont le Christ détourne en montrant que même les serins n'ont pas cette bêtise.

    Il y a dans la religion, comme dans la politique, sous couvert d'humanisme, un mouvement de pédérastie violent et lâche. On le remarque d'autant plus dans les civilisations usées, qui croient trouver dans la quête de l'origine une ressource à leurs forces déclinantes. Ainsi dans la philosophie morale nazie (Hegel, Nitche), que les milieux bourgeois affectionnent tant, en raison de son ésotérisme. Elle revient à appliquer aux hommes le régime des légumes.

    Les violeurs et assassins cloués au pilori par les autorités judiciaires ne le sont que pour dissimuler l'intense collaboration des autorités judiciaires à la violence et au crime, pour légitimer coûte que coûte la propriété.

    Scholie n° 2

    L'apocalypse de Jean est un des textes évangliques où on peut le mieux constater l'immoralité et le pacifisme du christianisme, la logique qui lie l'immoralité au pacifisme. Il n'y a pas de position sociale supérieure à une autre au regard du Christ, qui le prouve en accordant l'immortalité à un assassin. Ce sont bien, a contrario, les efforts pour ordonner ou organiser la société qui sont la principale cause des guerres.

    Il est intéressant de constater que les textes prophétiques ont une concordance logique entre eux, contrairement à la morale ou l'éthique, ferment de division entre les hommes. Bien avant le Christ et l'apocalypse, Homère s'emploie ainsi à démontrer qu'il n'y a rien de plus moral que la guerre et la violence (Hormis Sade, Nitche, Hitler ou Ben Laden, rares sont les moralistes dans l'ère moderne à s'enorgueillir d'une telle violence ; ce sont là des crétins qui n'ont pas compris que le Tartuffe est un type de moraliste beaucoup plus puissant et efficace qu'eux.)

     

    Scholie n° 3

    Le chrétien n'attend pas l'apocalypse (qui signifie en grec "révélation"), mais applique toute la force dont il dispose individuellement à son avènement, cherchant à percer à travers le voile du verbe ou du langage ("Ce qui sort de la bouche de l'homme, voilà ce qui souille l'homme.", dit le Christ, dissuadant ainsi de voir dans les conventions ou les codes humains autre chose que le reflet de l'absurdité du monde.)

    L'apocalypse n'est donc pas "programmée" à l'avance, puisque c'est dans le domaine de la politique que chacun se fait roi, reine, fou, cavalier ou pion, obéissant ainsi à une stratégie ou un ordre collectif. La programmation reflète un processus de raisonnement humain. Si l'homme n'était capable que d'hypothèses religieuses, sans logique scientifique ou imagination, il serait un ordinateur aveugle, n'ayant de la réalité qu'une conception numérique ou mathématique, proche de celle d'un animal sauvage, tirant toute sa force de son conditionnement extrême.

    Est "démoniaque" au sens chrétien ce qui contribue à la meilleure organisation possible, en fonction des données écologiques ou élémentaires. La mondialisation ou la promesse d'ordre à l'échelle planétaire n'est donc pas sans rapport avec l'apocalypse.

    N'est donc prévisible (par les statistiques ou l'astronomie), que l'affrontement des puissances démoniaques entre elles, leur anéantissement, souhaitable du point de vue chrétien, redoutable dans l'optique des Mayas et de leur culte du dieu soleil, emblématique des régimes païens théocratiques, prcédédant ou suivant la civilisation maya. La pyramide est un instrument astronomique, en même temps qu'elle signifie l'ordre théocratique idéal, dans lequel le souverain, appuyé sur la masse de ses sujets, est tangent au ciel. Cette théorie, entièrement hypothétique et non scientifique, traduit le volontarisme et l'acceptation de l'inconscient de ses adeptes.

    La meilleure conservation de la propriété possible est le fondement véritable de ce culte Le culte identitaire contemporain s'y rattache. C'est contre les vestiges d'une telle théocratie que les efforts de Marx et Engels tendent, ayant reconnu en elle la mécanique de l'aliénation moderne.

    C'est donc la fin du monde, prévue par les Mayas, qui est de l'ordre des choses prévisibles. Tandis que l'apocalypse, effort de libération individuel, ne l'est pas. Une autre comparaison est possible : - "L'Iliade" raconte la fin du monde, l'affrontement inévitables de personnes aveuglées par la croyance dans le destin et toutes les idéologies politiques.

    "L'Odyssée" décrit les efforts d'un individu pour être libre, les obstacles moraux et politique qu'il doit surmonter pour rejoindre Ithaque.

  • "Au Trou !?" n°24

    "Au Trou !?" n°24 vient de paraître, bien que ses auteurs aient été victimes de violentes nausées au cours des dernières semaines.

    Difficile de rester insensible à la violence des riches faite aux pauvres. Cela dit, et ce fut le grand tort d'Oussama Ben Laden de l'ignorer, le mépris de la richesse est le plus grand tort qu'on peut faire à l'Occident cynique. Il faut être aveugle pour ne pas piger que l'argent est l'arme de destruction massive la plus redoutable, la clef du sado-masochisme à la petite semaine et de l'euthanasie lente du sanatorium occidental.

    Révolutionnaire, laisse les vieillards aller en enfer à leur rythme. Ne te consumme pas plus vite qu'eux. Prends plutôt soin de toi-même. A quoi bon les quelques petits crétins de la Résistance française, puisqu'on en est désormais à être dirigés par de vieux Boches naturistes qui lisent Houellebecq, au lieu des jeunes Boches aryens qui lisaient Céline ou admiraient Picasso ?

    Quand on vit entouré de vieilles ganaches, il ne faut surtout pas se laisser persuader de la mort. Couchant avec elle tous les soirs, que les vieilles canailles de l'Académie française et autres placards miteux s'efforcent de l'amadouer, c'est dans leur nature coprophage, pas dans la tienne.

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  • Parution du n°23 !

    Le n°23 de "Au Trou !?" vient de paraître ! (Lecture gratuite du n°22 sur le site de partage de fichiers calameo.fr)

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  • Fanzine n°21

    "Au Trou !?" n°21 vient de paraître, avec des caricatures de François Fillon en guerrier démocrate-chrétien-la-conscience-blanchie, Claude Guéant qui ne touchera pas à la religion de l'euro, Anne Lauvergeon la bombe féministe atomique, Martine Aubry faisant les soldes au marché de l'Humanisme, etc. (Précédent n° téléchargeable gratis sur Calaméo.fr).

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  • Fanzine n°19

    Lecture gratuite du fanzine "Au Trou !?" n°19 sur le site de partage de fichiers Calameo.fr

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  • Sommaire des articles parus

    Sommaire des articles parus dans le fanzine hebdo "Au Trou !?" :

    - n°2 : Grimaces de Vieux Singe (sur le préjugé politique de Darwin)

    - n°3 : Identité, Piège à Moules (sur le caractère totalitaire du culte identitaire)

    - n°4 : Mythe de l'Amour Courtois (sur le combat de Cervantès contre les romans de chevalerie)

    - n°5 : Ubu-pape et les Médias (sur la confrontation de l'ancienne propagande à la nouvelle et la confusion des esprits qu'elles engendrent)

    - n°6 : Pour en finir avec la Philosophie (sur l'usage religieux de la philosophie dans les régimes libéraux)

    - n°6 : H. de Balzac vu par K. Marx

    - n°7 : M. Onfray vs S. Freud (sur l'enjeu du rêve et de la biologie dans la doctrine républicaine)

    - n°8 : Les Ailes du Désir (I) (sur le conditionnement érotique)

    - n°9 : Les Ailes du Désir (II) (sur l'usage politique du conditionnement érotique)

    - n°10 : Le Bêtisier de M. Onfray (sur la nullité des critiques de M. Onfray adressées à S. Freud)

    - n°11 : S. Weil contre J. de Romilly (sur l'opposition de la religion grecque à la romaine)

    - n°12 : Karl Marx pour les Nuls (pourquoi Marx n'est pas marxiste)

    - n°13 : La Maladie du Bonheur (pourquoi l’utopie totalitaire passe par l’excitation du désir)

    - n°14 : Mythomanie de la Révolution française (l'analyse libérale de la Révolution selon Guizot démentie par Marx)

    - n°15 : Le Sentier de la Guerre selon F. Bacon (sur la tentation de la guerre pour une nation déclinante) 

    - n°16 : Au Chevet de l’Anarchie (comment l'intelligentsia prépare le populisme)

    - n°16 : Courrier des lecteurs sur L.-F. Céline (comment le refus de Céline d'être une victime lui vaut d'être censuré et haï aujourd'hui)

    - n°17 : Dialogue avec l’Antéchrist (I) (de l’exemplarité de l’empire romain en tant que puissance démoniaque)

    - n°18 : Science ou Magie ? (I) (sur la relation entre l’ingénierie moderne et l’alchimie médiévale)

    - n°19 : Science ou Magie ? (II) (de l’utilisation des forces naturelles à la soumission de l’homme à ces forces)

  • Au Trou !? n°19

    Le n°19 du fanzine "Au Trou !?" est paru, et le précédent téléchargeable sur Calameo.fr.

    Au sommaire du dernier n° :

    - La Théorie du Complot Populiste

    - Un conte d'Alphonse Allais illustré

    - Caricatures de Sarkozy, Chantal Brunet, Chabal, Jean d'Ormesson, Hamid Karzaï, Claude Allègre, etc.

     - Science polytechnique et magie à l'heure du "génie génétique", du "génie atomique" et des formules incantatoires du type E=MC2

    - Revue de presse sur l'imposture de la bioéthique et des comités de sages

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  • Au Trou !? n°18 est paru

    Parution du dernier fanzine anar hebdo bricolé avec l'aide de Bardamor, Fodio, Porteur, Zombi...

    Le précédent n° est consultable gratuitement sur Calaméo.fr, site de partage de fichiers.

    Sommaire du 18 : Le Visionnaire Le Pen, un conte d'Alphonse Allais illustré, la chronique de Fodio exilé en Ukraine, les rapports entre la magie et de la science technique capitaliste, des brèves matérialistes pour dissoudre le national-socialisme républicain, les caricatures d'Arielle Dombasle en fin de course, Lady Gaga la Surfemelle sado-maso, Fillon cul-béni de la Sarthe à gueule de croque-mort luciférien, Carla Bruni, Karl Lagerfeld et son Style Sadique, John Galliano-con comme un poète, la bande des experts-poujadistes du "Club de l'Economie" de TF1, bref tout ce que l'identité française compte de plus reluisant... L'Odeur du Danemark.

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  • Au Trou !? n°17

    Le fanzine hebdomadaire "Au Trou !?" n°17 vient de paraître, avec au sommaire :

    - Edito sur la dictature de l'information et la façon dont les médias français font usage du catéchisme républicain sur la révolution française.

    - Dialogue avec l'Antéchrist (de Nitche) (par Télémax)

    - La lettre de l'anti-Nitche Simone Weil à Xavier Vallat, apôtre pétainiste-nitchéen du "retour à la terre".

    - Caricatures de Xavier Beauvois, Xavier Vallat, François-Xavier Piétri, Annie Girardot, Gérard Longuet, Ben Ali, Bernadette Chirac, etc.

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  • "Au Trou !?" n°16

    Parution du fanzine satirique hebdo "Au Trou !?" n°16 :

    Au sommaire de ce n°

    - Alain Soral est-il le Diable en personne ? (Edito par Bardamor)

    - L'Anarchie manipulée par le clergé des intellectuels (par ma pomme)

    - Chronique d'un Exil en Ukraine (par Fodio)

    - Le Chambardoscope (conte d'A. Allais, le moins inutile des philosophes français du XIXe siècle, qui fait passer Edgar Morin ou Jacques Ellul pour des tâcherons inutiles et emmerdants)

    - Caricatures d'Alain Delon, Alain Soral, Eric Zemmour, Christian Jacob, Kadhafi, Benoît Poelvoorde, Bernard Arnault, Philippe Pasqua, etc.

    (Le précédent n° est disponible gratuitement sur le site Calameo.fr : pour retourner Hadopi dans la gueule de Hachette, Pinault-Printemps-Redoute, Bertelsmann, Ruppert Murdoch, Lagardère-Groupe, TF1, France 2, Arte... une seule solution : faire des choses gratuites plus intéressantes que leur merde payante.)

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  • "Au Trou !?" n°15

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    Le numéro 15 du fanzine "Au Trou !?" vient de paraître. Quelques ex. gratuits seront disponibles bientôt à la librairie anarchiste "Publico" (145, rue Amelot, 75011 Paris), qui accepte de nous distribuer magré nos positions marxistes-shakespeariennes anticonformistes, ou notre défense de L.-F. Céline ("Au Trou !?" n°14) contre l'intellectualisme lâche d'un Yves Michaud ou d'un (ou deux) Besson.

    (Le précédent numéro d'"Au Trou !?" peut être lu gratuitement sur le site de partage de fichiers Calaméo.fr)