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isaac newton

  • Dieu et la Science

    Dans la technocratie moderne, la Science s'est substituée à Dieu sur le plan psychologique. C'est ce qui rend les débats scientifiques aussi houleux et difficiles, et justifie que des institutions civiles publiques octroient parfois des sommes considérables à des savants, sans comprendre un traître mot de ce qu'ils racontent, mais sur la seule foi que les travaux seront beaux et bons, voire rentables, flatteurs pour l'espèce humaine en un mot.

    Pour de nombreux scientifiques bornés, il ne serait pas rationnel de mêler Dieu à des considérations scientifiques, bien que la plupart des savants illustres devant lesquels il convient de se prosterner, l'ont fait. Autrement dit, I. Newton était capable de faire de grandes découvertes scientifiques, mais son esprit était trop obstrué pour qu'il ne fut pas athée (je suis loin de croire la science de Newton vraie, mais peu importe en l'occurrence, je prends Newton comme un exemple de savant croyant ; j'aurais pu en prendre un autre encore plus dévot, comme Galilée, qui croyait non seulement en dieu mais aussi au purgatoire).

    Ici, je suis obligé de faire remarquer le lourd déficit en matière d'histoire de la science, comme dans peu d'autres disciplines à ce point, et, un Français comprendra le propos suivant facilement : quand l'histoire fait défaut, ça sent la religion à plein nez ! Ainsi l'histoire est dissuasive de croire dans le motif religieux du progrès social. L'historien comprendra vite, par exemple, que la science et l'éthique ne peuvent s'accorder que dans un régime de type totalitaire ou théocratique, où les savants définissent des règles éthiques, au nom d'une vague transcendance dont la rationnalité n'excède guère celle des nombres irrationnels ou d'un ordinateur.

    Notez que je ne dis pas que Dieu, en tant que but assigné autrefois à la conscience, avant que la science ne nourrisse la conscience de l'homme à son tour de grandes espérances - je ne dis pas que ce dieu-là existait, ou qu'il était un but fiable, mais seulement qu'il était efficace sur le plan psychologique, c'est-à-dire fédérateur des masses, notamment populaires.

    De même il n'est pas prouvé que la science moderne, excluant Dieu, ait une autre valeur que celle de représenter une simple motivation psychologique. Comme un avion de chasse est un produit de la technique et non une pensée scientifique, il se pourrait que la science moderne ne soit elle-même qu'un produit ou un concept de science. C'est ce que certains désignent parfois aujourd'hui sous le nom de "matrice".

     

  • Atheism is Animism

     

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    I am upset when I listen to a bad teacher explaining that French philosopher Denis Diderot (1713-1784) was a materialistic Philosopher. He is probably the less materialistic of the French XVIIIth century philosophers (due to a very religious provincial education). Same mistake with English Isaac Newton who was very religious too, and never joined atheist faith as Diderot (English 'Scientist' Richard Dawkins is not a Scientist but a liar.)

    The less materialistic was Diderot, i.e. 'the further from English Francis Bacon' who partly inspirated French philosophy at this Time (but less than Karl Marx science later). Diderot was therefore friend with French J. le Rond d'Alembert (1717-1783) whose Science has nothing in common with materialistic Science of Bacon. Just French Dummies can think that Mathematics have something to do with materialistic science!

    Throughout History, it is not possible to draw a fronteer between Atheism and Materialistic thinking on one side, and Faith in God and Animism on the other side. Opposite to the Boeotian idea (=ignorance/nazism), best example is the difference between Greek and Roman. First one were both more materialistic and less Atheist than Roman people after them (Most interesting is to understand that Roman people were more religious than Greek, which allows to understand that religion and faith are two different things. French philosopher Simona Weil is interesting on this point because she did not want to belong to Christianity, in Spite of her faith in Jesus, because Christianity had became just a religious idea at her Time, a kind of social cement.)

    The Hate of the scientific Truth, part of Capitalism which is growing on Ignorance, is very well represented today in Universities, that can be regarded mainly as religious schools.

     

  • Allègre, savant ?

    Claude Allègre ne s'en laisse pas conter par les imbéciles écolos ; cela fait-il de lui pour autant un savant ?

    - Ecartons d'emblée l'argument de la médaille (Crawford) et des titres décernés à Allègre. Plusieurs prix Nobel d'économie sont impliqués dans le scandale des mathématiques financières inculquées aux "traders", pour partie responsables de la banqueroute que l'on sait.

    - Relevons une petite imposture rhétorique d'Allègre. Il utilise publiquement la théorie climatique du "battement d'aile de papillon" (pur sophisme) pour invalider les prédictions climatiques à long terme, sachant parfaitement le rôle majeur des statistiques et probabilités dans la mise en équations à laquelle la science physique quantique procède presque systématiquement (la fameuse théorie débile du "chat de Schrödinger").

    - "La défaite de Platon" est le titre d'un ouvrage de Claude Allègre, par quoi il veut signifier le divorce de la science laïque avec le platonisme. Cela indique de sa part l'ignorance que pour ce qui est de la science, Platon s'en remet largement à Pythagore, très loin d'être "défait" aujourd'hui. C'est Aristote qui fait la démonstration serrée que Pythagore est un idéologue. Le théoricien prix Nobel Bertrand Russell est un exemple isolé de rejet (tardif) du pythagorisme.

    - La science laïque passe systématiquement par une critique de la science chrétienne, "catholique" particulièrement, celle-ci étant tenue communément pour moins moderne.

    Sur un point, Allègre est plus sérieux que les autorités catholiques romaines, lorsqu'il associe Thomas d'Aquin à une démarche scientifique. Car de fait, sans cette démarche scientifique, Thomas d'Aquin et le "thomisme" perdent tout sens. C'est un mensonge scientifique grossier de la part de Jean-Paul II d'avoir affirmé les significations distinctes de la science et de la foi. D'une manière générale, très peu de religions vivantes se sont désintéressées de la science au cours de l'histoire, la foi ayant des conséquences sur la science, et la science sur la religion. Karl Marx cite l'épicurisme comme exemple de religion (morale) coupée de la science.

    En revanche Allègre fournit une raison bizarre à la résistance de l'Eglise à l'abandon de la science d'Aristote, anti-atomiste convaincu : l'atomisme démolirait la doctrine de la transsubstantation (transformation du pain en corps du Christ au cours de la messe). C'est bien plutôt le géocentrisme auquel l'Eglise catholique était attachée, hostile à l'éclatement mathématique du monde, même si des moines obtus au moyen âge ressuscitèrent des mondes antiques linéaires et plats, bien avant les frères Bogdanoff et leur univers en forme de soucoupe. Par une lettre adressée à Descartes, la reine Christine de Suède crut même bon d'avertir le mécanicien français des conséquences de la thèse de Galilée (qui sans le soutien actif d'une partie de la curie romaine, n'aurait jamais pu publier ses sophismes).

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    - On pourrait passer cent pages à critiquer les extrapolations historiques de Claude Allègre, dont la prétendue science consiste largement à juger des idées scientifiques du passé à l'aune de celles d'à présent. Mieux vaut se concentrer sur le problème central suivant : comment se fait-il que la science capitaliste joue de l'argument de neutralité, qu'elle prétende être libre de toute influence religieuse, alors même qu'elle repose très largement sur un des corpus scientifique les plus marqués par la religion au cours de l'histoire, à savoir "grosso modo" la science du XVIIe siècle, que je qualifie de science "janséniste".

    Par-delà Claude Allègre, à deux doigts de l'hystérie, il faut mentionner l'évolutionniste Richard Dawkins, qui non content de vouloir faire la démonstration scientifique que "Dieu n'existe pas", ce qu'il est parfaitement libre d'essayer, affirme que l'anglais Newton partageait les mêmes sentiments athées que lui, dans un "best-seller" fourgué à des millions d'exemplaires à grand renfort de publicité ; cela contre l'évidence que les travaux des savants du XVIIe siècle, et Newton n'échappe pas à la règle, ces travaux sont émaillés de controverses sur des points de religion (Newton/Leinbitz, par ex.). Le nombre de "clergymen" impliqués dans cette nouvelle science est en outre remarquable, du cardinal de Cues à Gassendi en passant par Marin Mersenne, etc.

    Religieuse, cette science l'est doublement, puisqu'elle consiste en grande partie à ressusciter le pythagorisme, lui-même indissociable dans l'Antiquité du sectarisme religieux de Pythagore et de ses disciples.

    Voici ce que Voltaire écrit : "Il n'y a point de philosophie qui mette plus l'homme sous la main de Dieu que celle de Newton." Si la science de Voltaire n'est pas toujours exempte de défauts, on doit prendre Voltaire pour plus savant que Dawkins et Allègre, leurs mensonges sur la science "neutre" (un concept de physiocrate capitaliste) ; d'autant que Voltaire qualifie justement ici la mentalité religieuse de Newton (très différente de celle de F. Bacon), proche des conceptions de la secte unitarienne (qui milite aujourd'hui pour la reconnaissance totale par le Vatican du transformisme darwinien). D'ailleurs l'opinion de Voltaire lui-même est de s'en remettre aux saintes écritures lorsque la science peine à élucider tel ou tel point, en cela aussi divergent des philosophes contemporains, que Newton l'est des savants actuels.

    Plus loin et plus intéressant, Voltaire écrit en outre : "On reproche encore à Newton qu'il admet des qualités immatérielles dans la matière. Mais que ceux qui font un tel reproche consultent leurs propres principes, ils verront que beaucoup d'attributs primordiaux de cet être si peu connu qu'on nomme matière sont tous immatériels, c'est-à-dire que ces attributs sont des effets de la volonté libre de l'Etre suprême...")

    Plus intéressant car Voltaire révèle ici l'emprunt direct de la franc-maçonnerie "laïque" dont l'idéal accompagnera la science au XIXe siècle, à une conception maçonnique chrétienne très répandue dès la fin du XVIe siècle (ressuscitée également par le franc-maçon Joseph de Maistre).

    La remarque de V. conduit aussi jusqu'à Marx et à sa démonstration que la théorie atomiste de Démocrite reflète une théorie de l'âme ; et que d'une certaine façon, Aristote comme Marx, est plus "matérialiste" que Démocrite (pour Aristote contrairement à Lucrèce ou Pascal, le néant n'existe pas).

  • La Mère morte

    Le cas des infanticides perpétrés par Véronique Courjault permet, comme l'exemple précédent du tueur en série, de mieux comprendre le tribalisme laïc. Pourquoi l'infanticide et l'eugénisme sont-ils désormais unaniment admis par la société civile ? Les cris d'orfraie devant le crime de la Courjault ne sont qu'une feinte, comme le féminisme en plein trafic pornographique.

    Animisme et croyance dans la métempsycose sont caractéristiques du tribalisme ; et la foi superstitieuse dans la thèse freudienne témoigne de l'ampleur de l'hystérie laïque ; autrement dit, lorsque Lévi-Strauss se penche sur le tribalisme, c'est mû par le même tropisme que Narcisse vers son reflet dans la mare froide de la "psyché". L'image reflétée de la barbarie primitive fascine le sorcier laïc Lévi-Strauss. Avec ce bémol : le miroir dit que la sauvagerie était plus belle et envoûtante lorsqu'elle était jeune, plus directe et brutale que le masque d'hypocrisie du sorcier laïc, son bicorne de vieillard académicien. Il est vrai qu'entre un masque vaudou et l'art stalinien de Kandinsky, l'hésitation est permise. L'artifice de l'animisme primitif est directement lié aux phénomènes naturels ; de là vient la séduction de sa sauvagerie. De l'animisme tribal à l'animisme laïc, il y a du phénix au corbeau.


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    Qu'est-ce qu'une société qui juge Véronique Courjault ? C'est une société d'insectes aveugles. La métempsycose, la transmission de l'âme se fait désormais dans la progéniture. On peut d'ailleurs bien saisir ici sur quel type d'anthropomorphisme repose l'idéologie darwinienne, en quoi le darwinisme fait partie du dogme laïc : à la voie du Ciel qui est fermée, Darwin et ses disciples substituent une issue génétique, qui permet à la société laïque de se projeter dans l'avenir (au darwinisme nazi, on n'a fait depuis qu'ajouter une dose d'hypocrisie et des comités d'éthiques fantoches). Descendance contre transcendance. De la même façon l'astronomie contemporaine n'est plus une cosmologie mais une généalogie.

    Aussi le pacte d'un chrétien avec le darwinisme signale-t-il sa possession par des principes étrangers à la parole de Dieu. Le piège du diable est particulièrement bien paré de raison et de grammaire, à défaut de logique et de force.

    Bien que d'un conformisme intellectuel rare, la littérature évolutionniste de Pascal Picq renseigne parfaitement sur la formule religieuse temporelle du darwinisme. Le curé Picq traque d'ailleurs l'hérésie créationniste avec une rage qui rappelle celle d'un inquisiteur dominicain, toute science flanquée avec mépris aux oubliettes.


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    L'affaire Courjault est significative de ce que le corps n'est plus considéré avec mépris que comme le contenant de l'âme, sa banale enveloppe ; l'âme a désormais investi le moindre objet : photographie, vêtement, automobile, téléphone portable, maison de famille, ordinateur personnel - le fétichisme est partout ; pire, l'âme hante désormais par le biais de langages puritains (tels l'algèbre et le droit), jusque les meubles incorporels : nation, état, club de football, cinéma, entreprise, copulation, musique ; plus raisonnable et mieux fondé était le moyen âge en regard, de prêter l'âme d'abord aux bêtes domestiques ou sauvages.

    Deux comportements dynastiques sont possibles : ou bien la famille sera nombreuse, parant ainsi la mort par la quantité ; ou bien le choix sera fait d'un eugénisme légal, choix de la qualité, qu'on peut interpréter comme une idée de la métempsycose plus raffinée, "existentialiste". Quoi qu'on puisse penser superficiellement, ce n'est pas sur une base morale que se fait le choix entre ces deux comportements dynastiques, mais sur une base patrimoniale. L'effet du patrimoine n'est pas moins grand aujourd'hui qu'il n'était dans la famille au XIXe siècle ; ce qui s'est considérablement accru, c'est l'hypocrisie.

    Le comportement de Véronique Courjault traduit surtout une hésitation. Si j'étais capable d'endosser l'ignoble robe noire de l'avocat laïc pour défendre cette femme, bouc émissaire commode, je serais tenté de dire : "Que le couple qui n'a jamais pratiqué la régulation des naissances lui jette la première pierre." D'autant plus que la conservation des corps de ses victimes plaide plutôt en faveur de Mme Courjault. La négation du corps n'est pas totale comme dans l'avortement par injection de produit chimique ou curetage mécanisé. Le païen qui enterre ses morts et entretient leur culte, celui-là sait que la terre est une chambre froide. Le stade qui consiste à enfouir les corps plutôt qu'à les brûler est un stade politique plus avancé, qui marque une progression par rapport à l'animisme radical, où les âmes circulent partout où bon leur semble comme des fantômes, et le corps est complètement dissout. Le besoin d'être confronté au cadavre vient de la peur des fantômes.


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    Qui place ses billes dans sa progéniture peut se préparer à un avenir de plomb et non d'or, comme il l'espère. Si comme Karl Marx on traduit Aristote sans le trahir*, on comprend à quel point, de Nitche à Freud en passant par Lévi-Strauss, on comprend comme l'hiatus animiste ultime est le produit du tour totalitaire que prend forcément la politique. Il est terrible pour un chrétien de constater à quel point le christianisme a fourbi les armes d'une telle subversion, notamment des canailles incestueuses comme Blaise Pascal, Nicolas -le crabe- de Cues, Isaac Newton, Hobbes (le plus intelligent donc le plus coupable), Descartes, Huygens, Leibniz, et leurs idéologies de mort.

    Descartes est bien capable de voir la dimension ésotérique flagrante de la théorie d'attraction de Newton, mais s'avère cependant incapable de discerner sa propre fascination pour la religion animiste des Milésiens, Pythagore au premier chef, dont le nom propre sonne pourtant comme un avertissement pour un chrétien, fût-il superficiel.

    On comprend aussi la dimension prophétique de la science de François Bacon, théologien sous le nom de Shakespeare, dont les sonnets spécialement disent, mieux que Baudelaire encore, ô combien le phénix est proche de la colombe, ou bien encore que la maîtresse à la chevelure de jais éloigne du blond combattant qui brandit la lance de l'Esprit. Afin de frapper plus juste et garder le sang-froid, Shakespeare pose contre Dante qu'il vaut mieux ne pas s'encombrer d'une Béatrice.

    *Pour Aristote l'homme n'est porté à la copulation et à la politique, second sentiment plus élaboré qui dérive du coït, qu'au stade animal. Le grand savant naturaliste n'a pas manqué d'observer que la meute de loups est aussi une société politiquement organisée. La science d'Aristote est subvertie par les barbares romains, puis par les savants judéo-boches qui lui font dire son contraire et traduisent la pensée d'Aristote en éloge de la politique ! En germe dans sa pensée politique, plus développée dans sa science physique, la critique de la musique, instrument d'asservissement social, est déjà présente chez Aristote. Athéna détruit l'aulos, la flûte à deux tuyaux, après l'avoir inventé.

  • Philologie

    L'espèce des philologues est, parmi la race des experts, la plus méprisable ; Nitche, ou plus récemment J. de Romilly, à peine plus virile.

    Il semble que la philologie soit une passion typiquement romaine puisque la théologie de saint Augustin est émaillée de remarques philologiques, parfois des erreurs manifestes de traduction.

    Le philologue n'atteint pas le bon sens moyen, celui d'un maçon ou d'un boulanger par exemple, étant donné que son outil est à la fois l'objet et le moyen de son ouvrage, ce qui est la façon la plus sûre de s'emmêler les pinceaux, de dire ou faire n'importe quoi. Autrement dit, un philologue sera prédisposé à gober les salades d'Einstein ou de Poincaré, qui apparaîtront à un homme plus sensé comme une vaste blague.

    Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle Voltaire a admis et fait de la publicité à une théorie, celle de Newton, qui pour décrire les interactions entre les corps célestes s'inspire d'équations censées encadrer la force centrifuge, équations dans lesquelles la masse - je répète pour ceux qui ont du plomb dans la cervelle : la masse, n'intervient même pas ; ça aurait dû mettre la puce à l'oreille de Voltaire, au moins le problème de la traduction de l'algèbre au "phénomène physique" supposé, dans la mesure où par ailleurs, pour des raisons d'ordre culturel et théologique, Newton identifie quasiment l'espace à la matière.