La philologie est le divertissement le moins sérieux du monde, et si Dante revenait il flanquerait sûrement "Philippe Sollers et les Quarante Voleurs" au tréfonds de son "Enfer" glacé, avec tous les carreurs de cercle et de corne "in secula seculorum".
- "Société du spectacle" : l'expression ne convient pas, car elle oblige comme l'abruti pédérastique Frédéric Nitche à qualifier la tragédie grecque d'art "dionysiaque", à répéter l'attentat permanent de la culture bourgeoise germanique contre l'art. Sophocle confondu avec un toréador ou "Oedipe-tyran" avec "Intervilles".
- "Société de consommation" : ici c'est l'aspect de l'épargne et du vol qui est dissimulé, primordial dans le capitalisme, avant le gaspillage et le poker menteur de la "Société Générale". Indissociable l'épargne de la consommation, comme l'anorexie de la boulimie, ou le puritanisme de la pornographie, qui ne paraissent raisonnables que dans un mouvement de descendance (comme la raison du droit ou de l'idéologie romaine, c'est l'héritage, fondateur de la "société").
- "Dissociété" : c'est le plus nul -du branleur puritain Jacques Ellul, me semble-t-il-, puisque la zizanie est politique, et que lorsqu'on ne parle plus de "cité" ou de "politique", mais de "société", c'est que le cadavre est en état de décomposition avancé, et Marcellus la tête si profondément enfoncée dans les détritus -et depuis si longtemps-, qu'il ne sent plus la puanteur du Danemark.
Ajoutons que l'esprit de dissimulation de la sociologie et des sociologues est analogue à celui des philologues ou autres linguistes. On peut poser que tout art, dans une société totalitaire, est "sociologique" ; quand il ne l'est pas, comme la doctrine marxiste, les sociologue se mettent en quatre pour le transformer en une telle daube : c'est exactement le travail auquel se sont livrés les philologues Balibar ou Althusser, ou encore le sociologue -à moins qu'il ne soit sociophile- Derrida : tanner la peau de Marx jusqu'en faire une descente de lit socialiste. Le sociologue fait le boulot que se coltinait le dominicain au XIVe siècle : faire coïncider par tous les moyens la jurisprudence et le code avec le Testament chrétien.