Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Signes sataniques du Temps

    La "synagogue de Satan" de l'évangéliste Jean n'est pas seulement remplie de faux juifs mais aussi d'une foule de renégats démocrates-chrétiens qui circonscrivent Dieu au cercle des "affaires privées", d'abord, pour mieux le soumettre à la religion laïque ensuite, c'est-à-dire à César.
    Il ne convient pas de parler de "sphère" privée mais de cercles concentriques, car cette géométrie est dans les Temps modernes réservée au seul Dieu. Seul un imbécile pascalien peut commettre une telle erreur mathématique.

    Au premier rang des renégats, il y a bien sûr les journalistes démocrates-chrétiens du "Figaro" ou de "Valeurs actuelles", retranchés derrière Bernanos ou Bloy pour mieux dissimuler leur empressement à servir les robots et la balistique du système Dassault.

    Et que dire du bègue Bayrou ? C'est à croire qu'il le fait exprès avec sa bannière orange. Si l'azur est la couleur de Dieu le Père, le sang celle du Fils martyrisé par les soldats et les prêtres, l'or celle de l'Esprit descendu parmi nous, alors l'écarlate est la couleur du diable. D'où la défiance du Moyen âge rompu au déchiffrage des symboles à l'égard des roux, des renards, et même des citrouilles oranges, ce légume quantique sans saveur qui se résorbe à rien sur le feu.
    Plus récemment c'est le pyralène, l'agent orange répandu par les Rhodaniens dans leur propre fleuve ; beau symbole, puisque chimiquement il ne se mêle pas à l'eau bleue.
    La bête de l'ancien Testament est de couleur pourpre ; elle revêt dans les Temps modernes la couleur écarlate qui s'insinue entre le sang et l'or.

  • Marx pour les Nuls

    Le "keynésianisme" du Président Sarkozy n'est pas une trahison du libéralisme. Pas plus que la gauche ne trahit la social-démocratie par des slogans nationalistes.

    D'abord parce que le capitalisme est historiquement un modèle de développement qui s'appuie sur un Etat fort. Les institutions capitalistes sont à l'échelle de l'Etat laïc absolutiste (XVIIe et XIXe siècles).

    Ensuite, comme Marx le démontre dans sa critique de l'Etat de Hegel, cadastre du totalitarisme, le capitalisme est en quelque sorte une bête à deux têtes. "Gog et Magog". "Sein et dasein" : l'expression ésotérique de Hegel seule permet de scinder ce qui ne fait qu'un système afin que, lorsque le Capital est attaqué, l'Etat vienne à sa rescousse, et lorsque l'Etat coule, le Capital s'efforce de le renflouer.

    C'est précisément ce qui fait que la gauche libérale se retrouve privée d'arguments par Sarkozy qui lui a coupé l'herbe sous les pieds : le fait que la gauche libérale ne peut s'en prendre à l'Etat et ses institutions "de droit divin" dans la religion laïque.

    La gauche n'a pas le monopole de l'hypocrisie : tel est le message de Sarkozy. La droite n'a pas le monopole de la bêtise : tel est le message du parti des sociaux-traîtres.

    La bonne nouvelle c'est que l'Etat est mort et que la Révolution s'est remise en marche.

  • Signes sataniques du temps

    Les signes que Frédéric Engels qualifie de "rétrogrades", un catholique ne peut que les qualifier de "sataniques". Que penser par exemple de l'engagement d'un chrétien dans une armée au service des cartels de l'armement, en Irak ou en Afghanistan par exemple, chrétien qui pourra être un jour ou l'autre amené à tirer sur un civil innocent ? Par quels sophismes sataniques faudra-t-il que ce chrétien passe pour se justifier ? Comment le clergé peut-il s'abstenir de condamner ces crimes et ces mensonges ? De quoi le pape a-t-il peur ?

    C'est sans nul doute ce qu'Engels et Marx ont découvert en lisant Balzac. Que les guerres et les charniers, au-delà de la bêtise et du mensonge bourgeois, ont une cause plus profonde : la volonté de puissance excitée par Satan.

    D'ailleurs le principe que Marx définit comme le principe bourgeois essentiel : "Autem, autem", fait référence à la réplique de Jésus au "jeune homme riche", à qui il n'est laissé d'autre choix que de distribuer ses richesses. "Autem, autem" : c'est aussi le principe du diable, contenant son principe d'ubiquité, son caractère binaire c'est-à-dire désincarné, et sa langue fourchue.

    Les deux principaux obstacles au progrès de la Révolution communiste depuis un siècle sont : la manne pétrolière issue du sous-sol et l'électricité produite par le magnétisme ou les forces centrifuges, ou encore par scission de la matière.

     

  • Un peu de science pour tous

    "Un peu de Science éloigne de Dieu, beaucoup de Science en rapproche." Francis Bacon

    Lévi-Strauss prétend avoir lu Rousseau, et même Marx et Engels. Comme quoi faire semblant de lire est largement suffisant pour entrer à l'Académie française.

    Certains comparent même les chiantissimes spéculations de Lévi-Strauss à la prose de Jean-Jacques ?! Celà alors même qu'Engels a expliqué en long et en large que le bon sauvage de Rousseau n'a rien à voir avec une quelconque nostalgie d'un paradis perdu sous les Tropiques. Loin de Rousseau l'idée du retour à la terre, à la sauvagerie ou une quelconque crétinerie nitchéenne dans ce goût-là.

    Non, Rousseau IMAGINE une société qui évolue vers l'abolition des castes et des rapports de pouvoir. Rien à voir avec un écologiste qui pense que l'homme descend du singe ou autres bondieuseries laïques.

    De même je me pince quand j'entends dire par ce quantique crétin de L.S. que "la société commence avec l'interdit de l'inceste". Il a l'air d'ignorer que dans la société juive primitive, non seulement les rapports incestueux n'étaient pas prohibés mais ils étaient encouragés entre une père et ses très jeunes enfants. Et ce n'est que depuis peu que le code Napoléon (qui régit la République laïque) s'est décidé à réprimer directement l'inceste.

    En dehors des lois et des coutumes, ce mec ne pense pas qu'on puisse éprouver le besoin de coucher avec quelqu'un d'autre que sa propre fille ou sa propre soeur ?

  • Mythomane

    Pour l'idéologue Lévi-Strauss, 'L'Iliade' et 'L'Odyssée' sont des récits mythologiques. Pour un communiste ou un catholique, c'est au contraire Homère qui incarne la Science et Lévi-Strauss le mythomane laïc.

    La détresse intellectuelle du régime laïc est telle qu'on n'attend même pas que le biscornu Lévi-Strauss ait passé l'arme à droite ou à gauche pour décharger des monceaux de couronnes de fleurs sur sa dépouille étique. Gageons que le bonhomme d'Ormesson aura droit au même charivari, et toute l'absurdie capitaliste à sa suite, qui mange déjà les pissenlits par la racine.

    La Science s'arrête là où la mystification laïque commence. Les portraits de Monsieur Lévi-Strauss père présentent un certain intérêt ; les spéculations de son fils aucun. La fameuse et pompeuse 'structure' de Lévi-Strauss a pour effet de tout aplanir.

     

  • Mea culpa

    J'ai recommandé ici le bouquin de vulgarisation scientifique de Claude Allègre ("Un peu de science pour tous", T.I et II) pour les raisons suivantes :

    - c'est tellement rare qu'un laïc s'intéresse à la science et à sa diffusion dans la population, que l'initiative m'a parue devoir être saluée. A côté de ça, de l'autre côté de la Manche, un type comme Richard Dawkins répand dans le monde entier avec ses bouquins des sornettes invraisemblables sur Isaac Newton ; ajoutées aux mièvreries du Yanki Stephen J. Gould, ça commence à faire beaucoup !

    - Allègre ne sacrifie pas non plus à l'idolâtrie du théoricien raciste R. Darwin ; et ça aussi c'est méritoire vu le rôle de "saint protecteur" de l'industrie pharmaceutique joué par Darwin (Une industrie qui va s'efforcer en 2009 au prétexte de son anniversaire de redorer le blason de Darwin, dont l'auréole ne brille plus autant au sein de la communauté scientifique laïque elle-même.) Allègre souligne le plagiat de Lamarck par Darwin, plagiat complété par des principes malthusiens débiles. A l'époque même où Darwin s'inspire des grands nombres de Malthus, les vrais savants savaient déjà que ces calculs binaires étaient ineptes.

    - Le mythe (laïc) d'un Moyen-âge qui croyait que la terre était plate est également battu en brèche honnêtement par C. Allègre, même s'il eût été plus courageux encore d'avouer la raison d'une mystification historique qui perdure dans l'enseignement capitaliste.

    Mais la science laïque de Claude Allègre me semble par ailleurs souffrir d'assez graves lacunes pour que son bouquin ne soit pas laissé entre toutes les mains, contrairement à ce que le titre suggère, et en particulier entre les mains d'adolescents.

    - L'ignorance d'Allègre dans le domaine religieux fait notamment qu'il fournit à la condamnation du sombre crétin Giordano Bruno par les autorités religieuses une explication rocambolesque. C'est tout un tas de bonnes raisons qui ont entraîné la condamnation de Bruno, y compris des raisons scientifiques car on fait difficilement plus arriéré que G. Bruno en matière scientifique, sauf les insignes crétins qui aujourd'hui, en 2008, se réclament de Pythagore ou d'Anaximandre.

    - Le simple fait d'honorer Einstein comme un scientifique de génie, alors que celui-ci n'est qu'un vulgaire sophiste monté en épingle, ce réflexe trahit le fait qu'Allègre est un prêcheur laïc plutôt qu'un savant. H. Poincaré, à peine plus sérieux qu'Einstein, avait tout de même fini par admettre que la conclusion de la théorie de la relativité (générale) d'Einstein était en contradiction avec son postulat, ce qui même pour un sophisme est plutôt gênant. Les savants grecs faisaient parfois usage de sophismes, mais qu'ils maîtrisaient.

    Il faut ajouter que, comme celui de Darwin, le sort d'Einstein est lié à celui de l'industrie capitaliste et laïque. Car Einstein est avant tout "le visage souriant de l'atomisme" qui compense la propagande antinazie. Alors que sur le vil plan de la technique lui-même, Einstein n'a joué aucun rôle.

    - L'hommage à Blaise Pascal est également complètement injustifié. Au XVIIe siècle ce demi-mondain arriéré en est encore à essayer de quadraturer le cercle et ce genre d'électron libre aurait été mieux inspiré de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de répandre ses petites superstitions et sa petite morale bourgeoises. Madame Bovary, c'est d'abord Pascal avant d'être Flaubert ou Nitche.

  • Pour un art communiste

    Plus l'Etat est puissant, plus l'art est faible et la poésie envahissante.

    La Fontaine et Molière parce que le pouvoir absolu de Louis XIV n'est pas encore le totalitarisme actuel.

    L'armée yankie il y a quelques années, pour contraindre un ennemi sud-américain à sortir de son repaire et à se rendre, diffusa de la musique des 'Beatles' et des 'Rolling Stone'. Goebbels n'aurait pas trouvé mieux, et les 'orgues' de Staline sont bien nommées. Entre la menace de dix coups de bâtons ou celle de devoir subir la lecture à voix haute d'un chapitre de, mettons Dominique de Villepin ou Heidegger, je crois que j'aimerais encore mieux les coups de bâtons.

    Et plus je fais de progrès en art et en science, plus le cinéma me donne la nausée. 'Vitesse moderne' mon cul, cette vitesse-là est la pourriture dont parle Hamlet. Et il vaut mieux tomber entre les mains de Ben Laden qu'entre celles d'un Danois.

     

  • Signes sataniques du temps

    J'observe que les jeunes enfants purs et forts n'aiment guère qu'on les prenne en photo, rituel laïc s'il en est. Face à cette lentille circulaire ouverte sur une spirale entraînant dans une chambre noire, face à cette mécanique de mort braquée sur lui il dit : "Vade retro !".

    Le reflet dévore l'image comme Chronos dévore ses enfants.