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jacques duquesne

  • The Devil Inside

     

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    French journalist Jacques Duquesne wrote a book about the Church and the Devil, demonstrating that Catholic Church got rid of him last Century along. And in fact advertising for the Devil is more in rockn'roll Lyrics or Hollywood movies now than in Christian Churches.

    This turn is for the author Duquesne a progress toward more Responsability:

    - First thing to say is that the reflexion of Duquesne is out of Christian tradition or explanations though this man does like being called a 'Christian' or even a 'Papist' to sell more books. One cannot be 'Christian' and not believe what Jesus says. Religion of Duquesne is Capitalism and he worked in fact during decades for Newspapers praising capitalism, not Jesus. Responsability is starting with the fact not to mix capitalism with the Christian praise of poverty.

    - Idea of a 'bigger responsability' would be funny if the sense of responsability of capitalist Politics was not illustrated by rivers of blood due to the struggle between huge States until War along last century.

    *

    But this Publicist is not responsible of the vanishing of the Devil in most Christian Sermons or Theology. German Christian Theology where Nazism and 'existentialism' came out enable to understand this changing. One can summarize it under the name of 'Anthropology'. This mechanic that one can find in E. Kant philosophy, S. Freud too, or in nazi Heidegger more recently does enable to change the Devil in a moral value: he becomes 'bad' principle when God is becoming 'good' principle. Understand that this anthropologic turn is as much swallowing the Devil than it is swallowing the Nature (The idiotic turn of Ecologism when Earth becomes one human's soul is included in this philosophy), a 'Nature' which is understood here as it is in the Latin Paganism as 'elements'. Greek idea of Nature that does infirm Latin idea of 'elements' brakes anthropologic reflexion and does explain why lots of Greek scientists did believe in the Devil (Apollo) as true Christian.

    *

    After Shakespeare or Francis Bacon who are in the Christian materialism tradition inspired by Greek Science*, one can think that Christian satanism is summarized in what it is sometimes called 'Natural law', idea which was invented by stupid middle age monks, betraying Aristotle on this point (who did not wait for A. Einstein to know that laws are submitted to relativity principle. Not even Zeno waited for German simpleton Einstein or French Poincaré.) Christian free-masons such as French J. de Maistre in XIXth are not far away from this idea of 'Natural law' too. One can especially read in French poet Baudelaire, who was following de Maistre, that he is not clearly making the difference between God and the Devil, as he is admitting frankly.

    Not difficult to understand that nazism or darwinism are continuing this middle age idea of 'Natural law' too. It is Satanic principle for Christian because this is the way to change Politics in a sacred matter against the warning of Jesus not to try to make his Kingdom in this World.

    *Pythagoras is closer to religion than science and therefore closer to Aegyptian than Greek. Due to pythagorean symbolism of swastika, one can see satanism in Pythagorean Science.

     

     

  • Le Diable dans l'Eglise (4)

    Le plus gonflé de la part de l'ancien directeur de L'Express Jacques Duquesne, qui constate que l'Eglise catholique a effacé le diable de ses tablettes, c'est de s'en féliciter sur le plan de la responsabilité (et donc de la morale).

    Je reviens sur ce mensonge éhonté : le capitalisme, en tant que facteur d'hyperpolitisation, et je ne crois pas qu'on puisse aller plus loin dans le totalitarisme, le capitalisme possède l'effet "désinhibant" d'une drogue (le drogué est un puritain qui interprète l'effet de la drogue comme un effet "libérateur").

    On peut poser de fait que "moins l'individu est libre, plus il est aliéné à un système politique comme c'est le cas aujourd'hui, moins il est responsable". A cet égard, l'invention de l'"inconscient" par Freud est une invention typiquement capitaliste et qu'il est difficile de concevoir en dehors d'un tel régime. L"'inconscient" est d'ailleurs étroitement en rapport avec l'idéologie génétique, qui a le même effet déresponsabilisant.

    *

    On peut même voir que l'inconscient freudien occupe dans la religion laïque ou existentialiste la même place que le purgatoire dans la religion chrétienne (médiévale). Non seulement parce que le médecin ou le psychiatre occupe le rôle dévolu autrefois au confesseur (un rôle politique clef), mais parce que l'inconscient a le même caractère de science-fiction que le purgatoire. Dans le cas du purgatoire il s'agit d'un temps linéaire, dans le cas de l'inconscient d'un temps cyclique, c'est-à-dire que l'"après" existentialiste, le "post-mortem" bourgeois est à peu près équivalent à l'"ante-mortem" (on le comprend bien à travers la litanie pédérastique de Proust, dont le gain de temps procède d'une rétrogradation). Contre les mathématiques bourgeoises imbéciles, il faut redire que la ligne est un perfectionnement du cercle et non l'inverse. Le signe le plus primitif, c'est le cercle.

    La ligne du purgatoire, opposée à la spirale de l'inconscient a une raison : elle est architecturale. Le purgatoire n'est pas seulement un "temps", c'est un "espace-temps" plus raffiné. Ce critère permet de comprendre que la conception médiévale est moins animiste que le concept de la religion bourgeoise existentialiste. La "circulation libre" des âmes ou des fantômes est le propre du tribalisme. Le séjour délimité des morts a un effet de libération sur les vivants ; clairement, il libère en partie d'un poids généalogique.

    D'ailleurs, à propos du moyen âge et de sa conception géométrique du séjour des morts, il faut dire que Dante Alighieri, traversant le Purgatoire, l'Enfer et le Paradis, a détruit ces architectures ou ces sciences-fiction en les banalisant. Etant donné l'importance du purgatoire au regard du pouvoir temporel de l'Eglise, et l'hostilité de Dante à ce pouvoir, synonyme de compromis avec les marchands, que Dante dénonce bien avant Luther ou Marx comme une pente vers l'Enfer, on mesure l'impact de la théologie de l'Alighieri, peut-être plus fort que l'impact de Thomas d'Aquin, plus "politiquement correct".

    Pour résumer et dire en un minimum de mots à quoi tient l'aliénation capitaliste, désormais à l'échelle mondiale, on peut dire que le capitalisme a réintroduit l'idée de destin au coeur de l'humanisme et de l'humanité (destin qui pour un chrétien se note 666).

    Si l'on veut en savoir plus sur le diable, mieux vaut lire Baudelaire plutôt que les dix derniers papes. Le tabou brisé par Baudelaire est le suivant : parler du diable dans un régime bourgeois, alors qu'en principe on ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu.

  • Le Diable dans l'Eglise (3)

    Nul théologien n'a une connaissance meilleure du diable que Shakespeare, à l'opposé du Tartuffe Jacques Duquesne (Il n'est écrit nulle part que la théologie doit être ennuyeuse, et on ne saurait en vouloir à Shakespeare d'imiter Eschyle plutôt que Thomas d'Aquin.)

    Horatio dans "Hamlet" a une attitude typiquement médiévale ou "romaine" vis-à-vis du diable, qui diffère sensiblement de celle du jeune Prince du Danemark. Horatio croit au diable (sans quoi il ne serait pas chrétien) et le craint, tandis qu'Hamlet cherche à mieux le connaître et ne craint pas d'affronter la peur du diable ; pour cela, Hamlet ne se dérobe pas et VEUT SAVOIR si le spectre sur le chemin de garde est diable ou messager de Dieu. L'attitude d'Hamlet est plus représentative de la logique de Shakespeare lui-même, bien sûr, mais également de l'esprit de la Renaissance, plus généralement. Il faut dire que la pensée matérialiste, rénovée par François Bacon, a le mérite d'indiquer où se situe l'idéologie, c'est-à-dire la spirale anthropologique.

    La tartufferie de Duquesne se comprend lorque celui-ci explique que la relégation du diable par les théologiens catholiques a pour effet profitable de "responsabiliser l'homme". Alors même que c'est le capitalisme, dans lequel Duquesne est mouillé jusqu'au cou, qui a inventé le slogan hypocrite et cynique du "responsable mais pas coupable", ou que l'inculpation du seul Hitler dans l'enseignement laïc de l'histoire (même pas Napoléon !) permet d'occulter la mécanique capitaliste des guerres modernes et de disculper la polytechnique.

    *

    La fête de Noël est un cas typique d'intrusion du diable dans l'Eglise qui permet de comprendre le processus. Noël est à l'origine une fête païenne saisonnière que l'Eglise a tenté de "christianiser", avant qu'elle ne redevienne complètement païenne. Autrefois les enfants étaient récompensés ou punis en fonction de leurs mérites, le Père Noël accompagné du Père Fouettard ; la mondialisation fait aujourd'hui que les enfants du Nord sont couverts de cadeaux, tandis que ceux du Sud en sont privés. Le capitalisme a même restauré l'idée typiquement païenne de prédestination.

    On voit d'après Noël, même si on pourrait prendre d'autres exemples, que le compromis chrétien avec des rituels ou des pratiques païennes : 1. tourne toujours à l'avantage du paganisme ;

    2. qu'il est systématiquement un compromis politique et moral. La théologie de Shakespeare, qui souligne que le diable habite le palais est bien plus conforme à l'avertissement messianique contre le rêve d'édifier la Cité de Dieu dans ce monde : là est l'utopie satanique, et aussi dans la manière de sanctifier la politique par mille et une ruses.

     

  • Le Diable dans l'Eglise (2)

    Pourquoi le XVIIe siècle janséniste est-il une étape décisive dans la dissolution -on a presque envie de dire "l'absolution"- du diable, et, partant, du délitement de la théologie catholique ?

    Au passage il convient de souligner que le XVIIe siècle français, en dehors de Corneille et Molière, est bien peu "shakespearien". Si la Renaissance place l'apocalypse et le diable au coeur de la science et de la théologie, avec les juristes, les mathématiciens et les "harmonistes" du XVIIe siècle, c'en est fini de l'histoire. Karl Marx et Frédéric Engels ont en restaurant la dialectique historique mis fin plus efficacement que Voltaire à un obscurantisme de plus de deux siècles. Si on dérouille l'épée de Shakespeare du fourreau de gnose scolastique dans laquelle l'Université l'enferme, on retrouve chez Shakespeare les grands axes de la pensée marxiste : le matérialisme (qui est un naturalisme, et jamais S. ne fait une métaphore au hasard) ; la vérité scientifique contre la puissance politique ("dynamique" contre "dynastie") ; la dimension satanique de l'argent (et son rapport avec le sang et l'âme, remarqué aussi par Léon Bloy) ; la sainte horreur du paganisme et de l'ésotérisme qui est aussi au coeur de l'oeuvre de Marx.

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    Il faut aussi aplanir ici une difficulté du vocabulaire courant. La science dite "matérialiste" authentique d'Aristote, Bacon ou Marx n'a rien à voir avec la "polytechnique" bourgeoise, nazie ou capitaliste et son culte de l'objet artisanal ou industriel. Pour un matérialiste, le rapport de l'âme à l'objet est évident et le fétichisme jaillit du miroir aux alouettes païen.

    D'ailleurs la bourgeoisie nationale-socialiste, pour prendre un terme général, ne sait pas faire la distinction entre l'artisanat et l'art, ou l'art et le produit industriel. L'art pompidolien par exemple n'est autre qu'une mystique (pour ne pas dire une mystification) de l'objet d'art : il est donc extrêmement religieux, comme l'art dit "premier", tandis que l'art de la Renaissance, à l'opposé, est profondément irréligieux, dans le sens où il tend à l'élucidation et à la réduction des paradoxes à néant (la musique basée sur l'hiatus de l'âme, cultive au contraire le paradoxe et l'ironie).

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    L'occultation du diable : ce que le nuisible autant qu'ignare Jacques Duquesne traduit comme un progrès théologique n'est autre que le produit de circonstances historiques et politiques. Le jansénisme, comme ses cousins germains l'anglicanisme et le luthéranisme, traduisent d'abord la montée en puissance des Etats-nations. Avant que l'équation ne soit parfaite entre le chef de l'Etat et le chef religieux (Napoléon ou Hitler), une étape a été nécessaire d'incorporation des principes politiques et moraux, au prix de graves distorsions du Nouveau Testament bien souvent, d'incorporation de ces principes à la théologie. Or, comme l'a décelé Simone Weil après Marx, la politique est le refuge du païen face aux éléments déchaînés de la nature. Il n'y a pas de société plus "politique et morale" qu'une tribu d'anthropophages. A tel point qu'on peut dire que l'anthropophagie est comme le terme de l'anthropologie. Le capitalisme, largement fondé sur la prostitution, a d'ailleurs réinventé de multiples façons de consommer le corps en toute légalité.

    Ici on peut voir la différence entre l'imbécile Nitche dont Michel Onfray perpétue la tradition d'ignorance crasse pour mieux asservir le populo au Capital, et le savant Marx. Lorsque ce dernier démolit la cathédrale nationale-socialiste, il sait bien que c'est un monument païen qui n'a plus guère de chrétien que l'argument ou le slogan. Il sait que la nouvelle religion de l'Etat n'est que la métastase d'un christianisme nationalisé. Tandis que Nitche est incapable de voir qu'Apollon est LE grand dieu païen et que Dionysos n'est qu'un sous-fifre. Autrement dit rien n'est plus sacré pour Nitche, Maurras, comme pour Schopenhauer avant eux que la religion. Le fonctionnaire, c'est-à-dire l'"homme nouveau" de la religion nazie, endosse les habits du prêtre : son élitisme est du même ordre.

    L'apocalypse étant le passage du Nouveau Testament le plus explicitement dirigé contre la politique et ses cornes sataniques (comme les livres prophétiques juifs sont les moins "talmudiques"), il était parfaitement logique que le "nationalisme chrétien" janséniste ou protestant fasse jeter l'apocalypse aux oubliettes. Les deux phénomènes d'abstraction du diable et de l'apocalypse convergent. Etant donné la signification historique de la "trinité", celle-ci disparaît aussi. Lucifer et l'Esprit saint sont alors regroupés sous le même vocable : la Providence. La présence de celle-ci dans la religion nazie (G.W.F. Hegel) suffit à établir que le nazisme et la morale existentialiste qui en découle sont "néo-gothiques". Le moyen âge ne connaît pas l'histoire. Le national-socialisme allemand dérivé du judéo-christianisme assigne, lui, une raison mathématique à l'histoire, ce qui est encore pire que l'ignorance pure et simple.


  • Le Diable dans l'Eglise

    Le journaliste Jacques Duquesne est l'auteur d'un livre-enquête sur le diable dans l'Eglise. N'importe qui peut faire le constat comme Duquesne que le "diable" a été "évacué" de la théologie catholique (en lisant les dernières encycliques papales), ou ramené au rang de vague concept. L'idée en revanche qu'on puisse être "chrétien et capitaliste", comme Duquesne, longtemps directeur de L'Express, gazette qui n'a pas grand-chose à envier au "Figaro" pour ce qui est de l'asservissement aux banques et aux industriels de l'armement, cette idée est d'autant plus contestable que le caractère satanique du capitalisme apparaît de plus en plus clairement aux yeux du grand public à travers le rideau de fumée médiatique.

    Car Duquesne se réjouit bien sûr de cette occultation du diable par le clergé (Mon propre message sur le blogue de l'abbé D. Letourneau, lui reprochant de se moquer du diable, a été censuré.)

    A votre avis, Tartuffe croit-il plus au diable que Jacques Duquesne ? Non, et pour cause, le jansénisme qui constitue une des cibles favorites de Molière (Tartuffe mais aussi Sganarelle) est une étape décisive dans l'occultation du diable.

    Avant de préciser pour quelle raison le jansénisme* évacue le diable, rappelons que tout théologien un minimum sérieux et ne cherchant pas à accommoder coûte que coûte l'Evangile à l'esprit du monde capitaliste comme Duquesne (le prix d'une telle trahison est sans doute hors de portée de la bourse d'un quelconque multimilliardaire) ou la clique des démocrates-chrétiens gaullistes du "Figaro" et apparentés ("Famille Crétine"), tout théologien sérieux sait qu'on ne peut être chrétien sans croire au diable. Celui-ci est en effet présent du début à la fin du Nouveau Testament auquel les chrétiens accordent une réalité historique (contrairement à Michel Onfray, par exemple, qui émet publiquement des doutes sur l'existence de Jésus).

    (A SUIVRE)

    *Il y a différents types de jansénistes. Même des jansénistes qui ont fini par se tourner vers l'apocalypse comme l'abbé Grégoire. La distance entre Bossuet et Blaise Pascal est assez grande (Voltaire cite dans son "Dictionnaire philosophique" un passage de Bossuet dans lequel celui-ci introduit l'apocalypse, ce qui n'est guère compatible avec le jansénisme, comme on verra un peu plus loin.) C'est un des aspects des Lumières et de la Révolution française dissimulés par le révisionnisme républicain ET démocrate-chrétien : la polémique jansénistes "sécularistes"/contre "millénaristes" est sous-jacente au débat intellectuel, même si Voltaire ne se réfère pas sans cesse comme Shakespeare ou François Bacon aux textes prophétiques juifs, grecs et chrétiens. Je prends donc le jansénisme au sens où Sainte-Beuve l'a caractérisé de façon pertinente à défaut d'être concise (La spéculation théologique est elle-même une caractéristique du jansénisme dans lequel Sainte-Beuve se drape lui-même, prouvant ainsi la permanence du jansénisme bien au-delà de la secte de Port-Royal-des-Champs.)


  • Progrès et Néant

    Devant un haut-relief sculpté du XVIIe siècle, une allégorie de la Charité allaitant deux enfants dodus et distribuant des fruits à deux autres, un groupe de lycéens venus se cultiver en masse sous la houlette d'un professeur super patient. Séquence devinette : «S'rait pas la mère de Jésus, des fois, M'dame ?», lance le plus éveillé. Vu qu'il "brûle", la prof le laisse deviner encore un peu.

    On voit que les vains efforts du journaliste Jacques Duquesne pour démontrer que Jésus faisait partie d'une famille nombreuse recomposée n'ont pas été si vains. Je ne suis pas sûr que la méthode historico-critique de Benoît XVI fasse le poids face à Jacques Duquesne et à ses réclames dans le "Figaro".

    Ces gamins issus de l'Education nationale, tout ce qui est cohérent dans l'art, tel un relief sculpté du XVIIe siècle, ils l'assimilent comme par réflexe à Jésus ou à l'Evangile. Enlevez la science, il reste l'instinct. Voilà pour l'œuvre moderne de l'école républicaine.