Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nazi

  • Nietzsche nazi ?

    Antisémite et réactionnaire, le philosophe allemand a pu être rapproché de l'idéologie nazie. On sait que Mussolini et Hitler en ont fait l'éloge. L'éthique et l'esthétique néo-païennes nazies renvoient à Nietzsche elles aussi. Bref, le dossier est lourd.

    Cependant il y a un aspect décisif qui empêche de poser l'équivalence de la doctrine de Nietzsche et du nazisme ; cet aspect concerne le travail. On connaît la fameuse devise, à l'entrée des camps de travail où les Juifs furent notoirement réduits en esclavage : "Le travail rend libre". Bien plus que la nostalgie de l'antiquité, elle permet de caractériser le régime nazi, par conséquent proche des régimes soviétiques et anglo-saxons concurrents.

    "Le travail rend libre" ou "Le sexe rend libre" sont deux devises équivalentes, formant le socle de la culture bourgeoise occidentale ; sur ce point, qui est son principal mobile, le nazisme n'est pas réactionnaire, donc pas "nietzschéen". Le travail, au regard de la culture antique que Nietzsche prend comme point de référence, est une valeur "barbare". Le nazisme a part à la modernité technocratique, de toute évidence, et le qualifier de "réactionnaire", de la part de ses concurrents, est une stratégie de blanchiment.

  • Nietzsche nazi

    Le bourgeois moderne préférera se ranger du côté de la Fortune ou de Satan, plutôt que du côté d'Adolf Hitler. Vivre dangereusement n'est pas son fort. Le bourgeois moderne aime bien déléguer la prise de risque, comme le soudard moderne délègue à un missile le soin d'éclater la cervelle d'autrui. D'ailleurs ce n'est pas un soudard, mais l'accessoire indispensable de l'humanisme.

    Donc, par principe, non, Nietzsche n'est pas nazi ; ça fait un peu désordre de dire ça. On pense à Marguerite Duras : - A bas les nazis ! sauf si le nazi est un beau SS blond et musclé. Car il est vrai que Nietzsche fut beaucoup plus habile poète que le führer des Allemands.

    Notez qu'il n'est pas certain que les bourgeois fassent le bon choix. Allez savoir si Satan préfère les lâches ? Rien n'est moins sûr.

    Il y a dans l'idéologie fachiste contradictoire, un principe actif nitchéen et un principe passif moderne ou hégélien. Ils se font la guerre, comme les sexes se font la guerre, mais en réalité ils ne peuvent se passer l'un de l'autre. Nier le principe passif serait comme oublier que, pendant que les poilus tenaient le front en 14-18, leurs bonnes femmes turbinaient comme des malades dans les usines Citroën pour fabriquer des obus.

    De même on peut dire dans l'après-guerre le philosophe hégélien passif ou féminin (le type du curé - Sartre, Beauvoir, etc.), et le type du philosophe nitchéen actif ou masculin (le type du poète - G. Bataille, etc.). Comme Adam, les Nitchéens sont systématiquement les cocus de l'histoire moderne. Mais ça n'empêche qu'ils sont utiles. Les Hégéliens en ont besoin pour essuyer les plâtres, pour toutes les opérations qui exigent d'aller au contact. Entre deux opérations sanglantes, mieux vaut faire taire les Nitchéens. Car le Nitchéen est un peu trop fort en gueule.

    On ne peut donc pas plus accuser la philosophie de Nitche de connivence avec le totalitarisme nazi que la philosophie de l'histoire de Hegel, propice à maquiller le génocide en progrès (progrès moral de nos élites par rapport aux élites fachistes) ; ce serait comme accuser l'étincelle et la mèche plutôt que le baril de poudre des dégâts commis par l'explosion.

    Marx n'a pas tort de souligner que l'instinct de prédation, favorisé à l'échelle mondiale par les élites libérales, joue un rôle majeur dans l'évolution de la politique et des moeurs. Mais encore faut-il briser dans les consciences tout ce qui peut s'opposer à l'instinct de prédation ; et à cet égard l'idéalisme hégélien est le plus propice, en raison de son prétexte chrétien apparent. Aussi violente et argumentée soit l'attaque de Nitche contre le christianisme, elle ne pèse pas grand-chose comparée à la subversion interne au christianisme. La "modernité" s'avère un négationnisme de l'histoire beaucoup plus efficace que le "niet" de Nitche au progrès.

  • Sainte Famille

    "La Sainte Famille" est le titre du pamphlet dans lequel Karl Marx dicrédite les valeurs familiales paysannes. De ce point de vue, Karl Marx s'inscrit dans la droite ligne de Martin Luther, qui dénonçait déjà l'imposture des sacrements ; bien sûr dans la droite ligne aussi des épîtres de Paul de Tarse ; l'apôtre fournit la meilleure explication à la révolution évangélique, c'est-à-dire pourquoi "les oeuvres de la loi ne justifient pas l'homme", ce qui implique deux choses : 1/Le christianisme n'est pas une voie morale ; 2/La charité, par laquelle l'homme devient juste et immortel, n'est pas une oeuvre de la loi. Au contraire dans les religions païennes démoniaques, l'homme est justifié de se conformer aux lois de la nature.

    La haine des démocrates-chrétiens vis-à-vis de Karl Marx s'explique très bien, y compris lorsque ceux-ci se disent luthériens. Marx est parfaitement conscient de l'étiolement définitif, au cours du XIXe siècle, du paganisme catholique romain et de la nécessité pour les élites industrielles européennes d'instaurer une religion nouvelle pour le monde ouvrier, moins liée à la propriété foncière agricole que le catholicisme romain d'ancien régime. Le providentialisme catholique romain se trouve aussi dévalué du fait de la consolidation des Etats-nations totalitaires et de leurs systèmes de sécurité sociale, qui constituent une garantie plus sûre que le purgatoire, bien que les systèmes de sécurité sociale sont fondés sur l'exploitation des peuples opprimés.

    L'histoire moderne est donc marquée par la conjonction de deux phénomènes que Shakespeare ne manque pas de prendre en compte, et qui font de lui l'historien majeur de l'Occident : le premier est d'une grande banalité, c'est l'élitisme - aucune société humaine ne peut éviter l'élitisme. C'est une observation suffisante pour envisager l'utopie millénariste démocratique et égalitaire comme ce qu'elle est : un piège tendu par les renards libéraux au peuple. Le deuxième phénomène accentue la tragédie humaine et fait de l'Occident un monde sinistre où le bonheur n'est plus permis qu'aux vampires : c'est l'impossibilité pour les élites sataniques, malgré leur combat acharné contre les anges, d'éradiquer le message évangélique.

    Le théoricien nazi G.W.F. Hegel, prenant le boucher corse Napoléon pour modèle, tente d'élaborer une contre-apocalypse, de théoriser un sens de l'histoire juridique pour pallier l'effondrement de l'Eglise romaine et sa fonction négationniste... et patatras Marx démolit le sophisme nazi. Bien qu'il se réfère explicitement à l'apocalypse pour discréditer Hegel, sachant l'effroi que ce texte a le don de provoquer dans les élites chrétiennes, Marx a peut-être perdu la foi à ce moment-là ; qu'importe, luttant contre la toile judiciaire, il lutte contre le cavalier noir et la bête de la terre.

    Pratiquement les élites occidentales ne disposent pour suborner les foules que de moyens d'intimidation et de propagande extraordinaires. Le rapport de force physique mis en place par la tyrannie antique et son art viril ne suffisent plus. Il était nécessaire que l'Eglise romaine et son clergé mettent en place une culture de mort féminine pour parer la menace que la révélation chrétienne fait peser sur l'organisation sociale, comme le prophète Daniel représenta une menace pour la religion et l'ordre babyloniens.

     

  • Freud nazi

    Ce n'est pas moi qui prétend que Sigmund Freud est un thaumaturge nazi, c'est lui qui a désiré en être un. Quel juif défendra un blasphémateur comme Freud, sinon un de ses semblables, prêt à poser l'équation du juif et du blasphémateur républicain ? La fuite de Freud n'y change rien. Le cinéma est un art totalitaire, qui répond au besoin moderne de sidérer des masses humaines gigantesques, en quoi les vieilles morales paysannes s'avèrent largement insuffisantes.

    Certains cinéastes ont dû fuir l'Allemagne nazie pour se réfugier à Hollywood : il n'empêche que même un pharisien est capable de comprendre quels anges et quel message est diffusé à Los Angeles.

    Le cinéma, essentiellement ésotérique et égyptien comme tout ce qui a trait aux "chambres noires", contredit l'interdiction juive de représenter dieu, faite pour prévenir l'idolâtrie ou le "fétichisme" comme dit Karl Marx en parlant de la forme d'idolâtrie et de crime contre l'esprit la plus répandue aujourd'hui. La culture américaine est aussi démoniaque ou dionysiaque que la culture indienne, d'ailleurs. Rien ne s'oppose dans la culture américaine au développement du cinéma, moins encore que dans la culture gothique ou germanique. Dans le cas de la France, c'est le culte républicain qui a aboli et s'efforce d'abolir les nombreux contre-feu allumés dans la pensée française pour prévenir les ravages de l'idolâtrie et du cinéma. Depuis le jansénisme, la France n'avait pas connu une idéologie aussi stupide que l'idéologie républicaine.

    -  L'interdiction de fabriquer des idoles, Karl Marx est pratiquement un des derniers fils de rabbin à la respecter, puisqu'elle est la plus incitative au réalisme. On le comprend grâce au christianisme, qui fait en effet du salut l'oeuvre d'art essentielle ou ultime. Marx ne se trompe pas en voyant dans Shakespeare un entrepreneur de démolition de l'architecture égyptienne introduite par le clergé romain en Europe.

    L'onirisme et la science-fiction sont des moyens de subornation du peuple inventés par les Egyptiens : que ceux-ci subsistent et soient cautionnés par les élites intellectuelles de régimes soi-disant "démocratiques" suffit à indiquer que cette "démocratie" n'est qu'un aménagement hypocrite du droit divin et du providentialisme égyptien, dans lequel les arts prométhéens jouent un rôle primordial.

    - Que cela soit le fait de la ruse ou de l'ignorance, on voit d'ailleurs S. Freud, dans la tradition païenne, subvertir le sens de mythes dont l'inspiration biblique est probable. Il n'est aucun système juridique qui ne repose sur l'inceste, et donc la violation des règles qu'il prétend faire respecter. La Vienne dont Freud est issu, d'une manière générale, est une des capitales européennes de la haine du judaïsme et du christianisme. Il se trouve même des Viennois, tel Karl Kraus, pour estimer que Freud n'est pas assez égyptien et proche du culte du langage pur. Juifs et chrétiens d'Europe de l'Est ont très largement contribué à forger la religion barbare identitaire que le parti nazi a imprimée sur ses drapeaux.

    - La démarche du coadjuteur de Freud, Carl Jung, assez proche, permet d'élucider la psychologie nazie ou l'inconscient collectif de l'Allemagne. En effet, Jung montre que l'Allemagne est restée ancrée dans le moyen âge et l'époque gothique des alchimistes et des cathédrales, c'est-à-dire un temps où l'ésotérisme religieux, répondant le mieux aux besoins du capitalisme, passe largement par la morale catholique romaine et la subversion du message évangélique. 

    Heidegger-Alcofribas Nasier et sa porte-plume Hannah Arendt en sont d'ailleurs une autre preuve -Heidegger qui est une sorte de Pangloss affligé du bégaiement. Contrairement à ce que prétend Arendt, le vice de l'Occident n'est pas banal, puisqu'il est un paganisme qui tient à préserver absolument l'apparence du "judéo-christianisme".

  • Against Jacques Ellul

    It is very surprising how French Jacques Ellul is whitening the Western Empire, after he did condemned the Catholic Church because she betrayed the Gospels and the Holly Spirit. How he does create a new Ethics, after his demonstration that Ethics cannot be 'christian' or 'jewish'. History or critics, that was available for the past, is not for today anymore and the mask of Ethics is save for new crimes and lies.

    Therefore, the Catholic Church is always the Mother of this Empire, which you cannot understand without understanding this historical fact. The Catholic Church does continue (especially last two popes) to argue for the Pagan culture and what is called 'fornication' in the Revelation book. She stays as deaf as a Bell.

    Freemasonry and its Egyptian pagan symbolism was not invented by USA or German NSDAP Party, for example, but by the Catholic Church during the Middle age (as nazi Carl Jung does explain it in 'Psychology and Alchemy').

  • Maçonnerie

    La théorie du complot est au service du cinéma nazi dans sa démagogie contre les Juifs, avant que certains Juifs ne se mettent eux-mêmes à dénoncer, de plus en plus, des complots antisémites venant d'un peu partout (jusqu'à plusieurs par semaine sur la chaîne franco-allemande "Arte"). En espérant que son dessein ne soit pas aussi noir que celui du cinéma nazi, on constate que la revue de Claude Lanzmann "Les Temps modernes", développe un véritable discours religieux irrationnel à base de théorie du complot antisémite (on peut se reporter par exemple à l'autodafé posthume de l'oeuvre de Simone Weil par Francis Kaplan dans "Les Temps modernes" ; l'évolution de l'autodafé en autodafé idéologique n'est pas si étonnant quand on sait le rapport qu'entretient l'idéologie avec les éléments).

    On observe en outre que la théorie de la théorie du complot est elle-même une sorte de théorie du complot. On dira en effet : "Untel croit à la théorie du complot" pour dire que c'est un comploteur. Cette parfaite réversibilité indique qu'on est dans le domaine de la rhétorique partisane, véritable spirale médiatico-politique. De là vient certainement, dès ma génération, une suspicion assez générale et croissante à l'encontre des vérités officielles dispensées dans les médiats et l'Education nationale.

    Plus bête que la théorie du complot, y'a pas, sauf peut-être le "syndrome de Stockholm" qui est assez gratiné lui aussi.

    On devrait dire la théorie DES complots. Le seul complot unique et puissant en effet, c'est celui de l'ignorance, puisque l'histoire marxiste ou chrétienne a vocation à réduire tous les complots à néant.

    *

    Shakespeare en tant que chrétien conçoit même la révélation historique comme un combat contre les comploteurs. Là où il est tout à fait prophétique et prend le contrepied de l'idée commune, c'est qu'il peint le complot comme une arme au service de l'Etat : Polonius, Guildenstern et Rosencrantz au service de Claudius, pour mieux se débarrasser de l'homme de science et des vérités qu'il colporte (une situation que François Bacon a lui-même vécue).

    De fait les preuves sont nombreuses dans les siècles suivants, et même immédiatement après Shakespeare dans LE Siècle, que le mensonge le plus puissant est bien le mensonge d'Etat. Peu de temps après Shakespeare, la "monarchie de droit divin" préparée par Bodin ou Hobbes, véritable insulte au Nouveau Testament dans une Europe pourtant officiellement chrétienne, supercherie qui n'est qu'une première étape vers le régime totalitaire actuel, encore plus anthropologique. Comme Simone Weil l'a aussi courageusement prophétisé, à contre-courant, le raisonnement anthropologique est celui de l'esclave ou du primate.

    Nulle part n'a été mieux transmise que dans les Universités d'Etat la perversion cartésienne de la science, son éclatement qui ressemble à un cancer, puisque le meilleur moyen pour l'Etat de régner sur la science (jusqu'aux chercheurs du CNRS qui ne sont plus aujourd'hui pour la plupart que des larbins serviles, des enculeurs de mouches rêvant de se voir attribuer une chronique sur une chaine de télé quelconque, comme Enthoven Jr) est de la diviser en x cellules, comme une ruche.

    A Descartes comme aux nullibistes qui le précèdent ou le suivent jusqu'à Sartre, on peut en effet imputer la consécration rituelle du hasard, c'est-à-dire du destin ou de l'ignorance, comme clé de voûte de la connaissance. On peut lui imputer aussi l'assurance du branleur scolastique, assis sur un petit tas de spéculations, et qui contemple avec mépris des millénaires de savoirs antiques. Le chacal janséniste invente la façon de croire en Dieu et de ne croire en rien en se fondant sur les mêmes arguments cauteleux. Et c'est bien pour le compte de l'Etat qu'il accomplit son forfait.