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  • Exégèse à deux balles

    - Il est impossible de connaître la date de la fin du monde : Jésus a dit qu'elle arriverait quand les hommes s'y attendront le moins.

    - Quand les hommes s'y attendront le moins, ou bien quand ils y seront le moins prêts ? La vérité ne prend pas l'humanité en traître. Jésus-Christ dit que l'apocalypse vient bientôt. Elle ne vient jamais plus tard pour un homme que l'heure de sa mort. Le jugement dernier se passe sous les yeux des hommes, qui feignent de n'y voir qu'une chose banale.

  • L'Armagédon

    Pendant l'Armagédon, soyons prudent comme le serpent et simple comme la colombe, à l'image d'Hamlet,  vaillant combattant dans le sillage des étoiles sacrées, contre les chevaliers en armures de l'ordre du destin.

  • Apocalypse chrétienne

    Les suppôts de Satan veulent-ils l'apocalypse ? Non, ils la repoussent sans cesse, parce que leur vie est censée avoir un sens. Le culte des choses absurdes est celui de la fin des temps.

  • Apocalypses

    - Chrétienne : à la fin la vérité triomphe de l'injustice sociale, et c'est la paix, non pas celle des braves essouflés par leur propre ardeur, mais celle des justes qui ont leur place dans le ciel.

    - Maya : au bout de quelques millénaires, le système solaire a du plomb dans l'aile.

  • Apocalypse chrétienne

    Ne peuvent regretter cette terre que les esclaves qui y sont attachés. L'apocalypse chrétienne délie de la terre ; c'est comme si l'on coupait le cordon une deuxième fois pour renaître.

  • Chrétienne ou anarchiste ?

    "Le social est irréductiblement le domaine du diable." Simone Weil

    Cette parole évangélique de Simone Weil dévoile par quel truc le clergé, malgré son abolition officielle, continue de mener le peuple par le bout du nez.

    Certainement la France est le pays le moins socialiste au monde, je veux dire où l'on trouve facilement maints artistes ou penseurs qui expriment leur mépris du socialisme, ancien ou nouveau, sachant bien sûr que le premier geste d'une Eglise constituée est de chasser Dieu, ou de s'accommoder du moins encombrant pour son clergé.

    Certainement sans le parti socialiste et sa manière subtile de manipuler le peuple, Versailles ou Neuilly auraient été rasés depuis longtemps, et toutes les valeurs de droite avec. Il est parfaitement légitime pour un homme "de gauche" de recevoir à la fin du milieu des affaires quelque récompense : une cure, comme on disait autrefois.

    Y a-t-il des socialistes sincères ? Bien sûr, mais on les appelle des "cocus" en France, et leur ignorance est volontaire. Ils ont soin de se tenir informé les derniers que le socialisme est une escroquerie intellectuelle.

    (Marx est le penseur le moins socialiste du XIXe siècle. Et donc le plus mal traduit du XXe.)

     

  • Le peuple

    L'intelligence du peuple, supérieure à celle des élites, vient d'abord de son mépris de la civilisation : le peuple n'a pas le temps de s'occuper de cette chose-là. C'est aussi pourquoi les prophètes parlent toujours au peuple par-dessus les élites.

    C'est un bon réflexe de la part de l'homme du peuple de se protéger contre la culture, et surtout contre l'argent, qui est la quintessence de la civilisation, à tel point qu'on peut dire que la planche à billets sert aussi à fabriquer des preuves de la civilisation et de ses bienfaits.

    La plus brillante élite d'Angleterre, sous le commandement d'Elisabeth, femme-homme tel que le féminisme après elle est rarement parvenu à fabriquer, n'a jamais offert de mieux à l'homme du peuple Wolsey, nous dit Shakespeare, que le moyen de parvenir, c'est-à-dire de tourner en rond. L'échec permet à Wolsey de recouvrer l'esprit.

  • Histoire contre Culture

    L'histoire ne repasse pas les plats, tandis que la culture est l'art d'accommoder les restes. L'apocalypse ou la mort, on vous dit !

  • Art et peuple

    Le besoin de mensonge croît à mesure que les sociétés croissent. Kafka éprouve bien que la démocratie rapproche l'homme de l'insecte. La culture, toujours au niveau du cliché, traduit strictement cet avilissement.

  • Freud et la France

    Les Français, grâce à Molière, ne peuvent pas croire que la psychanalyse est une science, car ils savent que la médecine se nourrit de pieux mensonges, dont les personnes affaiblies ont besoin pour se sentir mieux.

    De même, plus une société est affaiblie, plus elle requiert de ses édiles qu'ils tiennent des discours religieux rassurants. La promesse de démocratie répond à un besoin psychiatrique.

  • Marx et les Etats-Unis

    «Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche K. Marx

    Architectes et cinématographes haïssent Karl Marx qui déclare leur art abstrait nullissimme.




  • Société et musique

    Réduit à la musique ou au problème éthique, il n'y a aucun progrès à attendre de l'art. Dans ce cas, A. Gide a raison : tout a déjà été dit depuis le début, et le reste n'est plus qu'une question d'angle sans intérêt, ou de calcul du nombre d'or à l'infini. L'art moderne, c'est-à-dire religieux, est essentiellement fait pour tenter de dissiper l'ennui des élites.

    J'expérimente chaque jour que la société est invariable depuis la fable racontée par Moïse d'une femme tentant de convaincre un homme de s'appuyer sur la vertu, l'arbre de la connaissance du bien et du mal où loge le serpent. A quoi bon se perdre dans les thèses socialistes, quand une fable les résume en quelques lignes, et fournit la moitié du sens de l'histoire ? Si ce n'est pour se divertir et lutter contre l'ennui. La masse du peuple est continuellement victime à travers les âges de l'inaptitude de ceux qui la commandent à s'occuper l'esprit autrement que par l'hypothèse religieuse. Les prophètes parlent aux peuples en savants, avec toute l'humilité requise pour recevoir les dons de l'esprit. Orgueil et religion sont liés depuis le début jusqu'à la fin du temps.

  • La Cavalier Noir

    Pourquoi la justice des hommes, celle qui condamna Jésus-Christ à mort, est-elle représentée dans la prophétie comme un fléau terrible : le cavalier noir, porteur d'une balance pour peser les âmes ? Parce qu'il n'y a dans l'éthique ou la morale, personnelle ou collective, qu'une manière de se justifier. C'est une folie de la part de celui qui se prétend chrétien, de revêtir les vêtements noirs de la magistrature.

    Or, par où l'homme ou les nations se justifient, leurs drapeaux, leurs constitutions et leurs armées, selon les apôtres ils se condamnent à une mort plus ou moins terrible.

    Troquez sans hésiter plus toute la littérature moderne contre deux ou trois fables d'Esope.

  • Etats-Unis ou Néant

    Toute spéculation juridique ou mathématique se réduit au néant, c'est-à-dire au droit naturel réel, non celui des fantasmes écologistes.

    Toute doctrine sociale à prétention humaniste est satanique, c'est-à-dire faite pour occulter que la prédation, comme l'affirme l'humanisme chrétien authentique, détermine les relations sociales. Le sort des Etats-Unis est entre les mains de Satan, comme celui de tout homme qui s'en remet à la providence ou au hasard. "Qui a l'usage des armes périt par les armes" dit la Bible, souillées par les faux prophètes judéo-chrétiens.

  • L'Athée

    Où l'athée se montre très semblable au catholique romain, c'est par l'ignorance crasse du b.a.-ba de sa propre doctrine. Je pense en particulier à Michel Onfray, qui tient sur le matérialisme les propos les plus délirants. Matérialiste, Nitche ? Il n'y a pratiquement aucun Boche qui le soit. Bien sûr le fétichisme et la religion de l'art (la musique) sont fondamentalement animistes.

    Je n'en veux pas à cet énergumène pour son ignorance, mais il est typiquement, à l'inverse de L.-F. Céline, le type du républicain qui se fait un devoir de bourrer le mou au peuple.

    Si les valeurs républicaines sont aussi débiles, c'est historiquement parce qu'elles ne font que proroger les valeurs éthiques chrétiennes.

    Je conseille aux athées la lecture de L. Feuerbach (Nitche n'est pas athée, mais nostalgique du droit divin d'ancien régime) ; cet autre Allemand (c'est un fait historique que l'arriération philosophique allemande et l'athéisme sont liés) élucide beaucoup mieux la psychologie athée moderne, et comment pour que l'homme devienne son propre dieu (processus aussi incestueux qu'oedipien), l'étape préalable de l'invention d'une religion à sa mesure était indispensable, où le clergé latin a joué un rôle subversif décisif, nul n'étant mieux placé que lui pour ôter son caractère surnaturel au message évangélique. Il y a deux sortes de tocards ultimes en France aujourd'hui : les laïcs athées qui s'opposent à la théorie des "racines chrétiennes", alors même qu'ils en sont le prolongement ; et les démocrates-chrétiens insanes qui revendiquent ces "racines chrétiennes" impossibles selon les écritures saintes. Et cette chienlit-là est déversée sur le peuple et les gosses par des fonctionnaires qui ne méritent pas un centime. 

  • Marx, anarchiste et chrétien

    - Mais Marx ne se vante-t-il pas rarement d'être chrétien ?

    - Dans le christianisme, et c'est la raison pour laquelle ce n'est pas vraiment une religion nitchéenne comme les autres, l'élection ne vient pas des hommes, mais de Dieu. Autrement dit, l'étiquette chrétienne ne compte pas. Ce qui compte, c'est le souci de la vérité, et donc de Dieu. Indubitablement, Karl Marx a lu la Bible avec plus d'attention que ceux qui n'éclatent pas de rire en entendant parler "d'aumôniers militaires catholiques", dont la seule fonction est d'aller au charbon pour le compte d'un régime républicain qui insulte Jésus-Christ et les apôtres comme il respire.

    - Quelle est la contribution de Marx à la défense de la parole de Dieu ?

    - Dans un siècle où le totalitarisme s'est définitivement implanté dans les esprits, où la France même est devenue "socialiste", c'est-à-dire ce qu'il y a de plus éloigné de l'esprit de ses meilleurs penseurs*, Karl Marx en démolissant la philosophie nazie hégélienne montre que l'enfer est une construction éthique et juridique, "anthropologique" comme on dit aujourd'hui. Au confort de l'éthique bourgeoise chrétienne, puis républicaine, il oppose la science. Pratiquement, Karl Marx renouvelle le défi de Hamlet aux puissances infernales qui dirigent le monde.

    Pourquoi l'Allemand ou le socialiste déteste-t-il autant Marx ? Principalement par fainéantise : les Allemands et les socialistes ne pensent qu'à s'amuser. A de rares exceptions, dont Marx fait partie, la philosophie allemande est au niveau du tourisme ou de Chateaubriand, pratiquement aussi répétitive que la musique.

    *Pratiquement, le socialisme est aussi étranger à la France que le patriotisme et toutes les valeurs féminines. Le "patriote français" ne peut être autre qu'un homme d'élite ou son factotum appointé. Quand le patriote français est un homme du peuple, c'est qu'il a été manipulé, excité au sacrifice pour une cause vaine par quelque chien de curé satanique.

  • Sionisme et nazisme

    C'est une belle preuve de la perversité du diable que l'appui de la théologie dite "sioniste" sur l'apocalypse, c'est-à-dire l'évangile qui condamne sans appel toutes les nations sans exception. En Belgique, la justification du pacte atlantique entre les Etats-Unis et Israël par la Bible a quelque crédit comme, je pense, nulle part ailleurs en Europe.

    Donc le Jésus-Christ des Belges entre dans Jérusalem, et il félicite les pharisiens et le gouvernement romain pour leur concordat. "Folklore pédophile" : cette expression pour qualifier la culture allemande ou japonaise convient très bien aussi à la Belgique.

  • La Bête de la terre

    Le monstre de la fiction a la panse remplie de la chair des hommes, et les babines couvertes de sang encore frais, me dis-je en reposant un bouquin commandé automatiquement par ma bibliothèque avec dégoût. La bête de la terre pourrait bien crever d'obésité prochainement.

    Toi qui, mystérieusement, est né en France, profite de son invitation au réalisme, et laisse le cinéma à la racaille nazie, destinée à l'enfer.

  • Chrétien et Anarchiste

    L'association des deux n'étonne que ceux qui font profession d'être étonnés. Bien sûr personne ne dit que les chrétiens ne sont pas des bourgeois ridicules, comme les autres. Ce qui est sûr, c'est que Jésus-Christ ne l'est pas.

    La preuve que Jésus-Christ est anarchiste ? Il scandalise les socialistes : Nitche hait Jésus-Christ, parce que celui-ci n'a cure de la société.

    C'est quand même curieux d'aller chercher dans la famille chrétienne, l'Etat chrétien, le parti démocrate-chrétien, les Etats-Unis, etc., la preuve que le christianisme n'est pas un anarchisme, mais un socialisme banal comme les autres (il est très loin de l'être) ! C'est tout simplement ignorer que le socialisme, c'est le grand n'importe quoi, le tout-à-l'égout de la pensée politique ou philosophique. Pratiquement la seule chose cohérente dans le socialisme, c'est la haine de Nitche parce que Jésus-Christ n'est pas socialiste, mais anarchiste.

    Bon, passons de la part de journalistes : ils sont là pour encourager le panurgisme et remplir les salles de cinéma : comme les chrétiens y vont aussi, je pense bien que l'idée qu'ils sont anarchistes paraîtra risible, puisque le cinéma -par définition- est un art nazi. C'est le "niveau universitaire", comme on dit, qui est inquiétant ; enfin, je veux dire qui m'inquiéterait, moi, si je n'étais pas convaincu depuis longtemps que l'université paie les gens grassement à ne rien faire, à fabriquer des "Européens" à la queue leu-leu et maintenir tant bien que mal le mythe de l'ascension sociale. Car si le christianisme n'était anarchiste ou antisocial, stigmatisant la société comme une impasse, on n'aurait ni Rabelais, ni Molière, ni Balzac, et même François Hollande ne serait pas payé pour dire du mal de l'argent, ingrédient parfaitement social. Or je me demande qui est plus anarchiste et plus chrétien que Molière, c'est-à-dire incitant à porter sur la société un regard scientifique, celui qu'elle ne peut pas porter sur elle-même. Pratiquement, pour être une fabrique d'abrutis ou de robots selon l'impulsion de son élite, la République française est obligée de censurer Molière et le remplacer par des exercices de style républicains.

  • Femme-enfant

    Un blogueur proteste qu'on ne peut qualifier Simone Weil de "catholique". Il a raison, non seulement parce que Simone Weil butte sur l'institution ecclésiastique, mais parce qu'on ne retrouve pas dans ses écrits une logique chrétienne pure, comme chez saint Paul ou Shakespeare.

    - Comment, Shakespeare, mais Hamlet tue tout le monde autour de lui ! Certes, mais il le fait avec le glaive que Jésus-Christ est venu apporter au monde, d'une manière tout aussi symbolique que réelle. Si la mythologie et l'histoire n'étaient pas liées, alors Moïse ne serait pas Moïse mais un représentant de commerce sioniste.

    - Simone Weil ne démêle pas bien, par exemple, la notion de grâce païenne (providence), et celle de grâce chrétienne (action du glaive que Jésus est venu apporter aux hommes, et par lesquelles les nations et leurs armées périront). Il faut dire, à la décharge de Simone, qu'elle est née dans un milieu bourgois républicain, et qu'elle a fait "Normale Sup." (sic), ce qui constitue un passeport pour le néant a priori, la connerie immarcescible.

    - Il est probable que Simone Weil s'est déterminée contre une mère juive d'une rare stupidité, comme sont souvent les mères juives (ou italiennes, pour ne pas faire de discrimination religieuse). Des pharisiens ET des veuves, émane le complot juif contre la vérité. En effet Simone Weil se distingue surtout par son ouverture d'esprit. Je la définis comme une femme-enfant - pas du tout une nonne, ce n'est pas ça, les nonnes sont les ancêtres des féministes, elles ne pensent à rien - des murs. Simone Weil ne mute pas : son intelligence est assez bien protégée des effets de la nature (sauf tout ce qui tourne autour de la "grâce", qui peut très bien être un phénomène naturel ou artificiel, et non pas véritablement surnaturel.) Bien des personnes croient qu'il y a une vie après la mort, par simple marque de la spéculation ou du calcul sur leur existence, et ils ne comprennent pas que le christianisme puissent être aussi irréligieux et encourager l'individu comme Simone Weil, à n'en faire qu'à sa tête. Un cuistre - son nom m'échappe, comme les noms de tous les poètes modernes au fur et à mesure que je reste un enfant -, a déclaré que Simone Weil ne se doutait pas qu'elle était aussi folle. Ainsi le Danemark croyait que Hamlet était fou, et les psychiatres.