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Mon Journal de guerre - Page 74

  • Exit le féminisme

    L'entente entre la femme et le vieillard est parfaite, comme leurs appétits sont proportionnés. Nos joyeux philosophes-dragueurs de Mai 68, sous la bannière féministe séduisante, l'hiver venu peuvent signer le contrat parfait avec "la femme de leur (fin de) vie". Ils infligent à la jeunesse leurs leçons de "safe sex" respectueux. Ce qu'ils craignent le plus désormais, ce n'est pas la frustration mais la crise cardiaque. Ils sont devenus naturellement gaullistes.vaneyck.JPG

    Il ne faudrait pas les pousser beaucoup pour qu'ils président à la fête du 14-Juillet, grande cérémonie sacrificielle en l'honneur du connard vigoureux.

    Emasculons les hommes en pleine possession de leurs moyens, stérilisons-les, ou bien contraignons-les à la compétition sportive la plus débile, et l'utopie libérale paraîtra d'un seul coup beaucoup plus raisonnable.

    Quelle femme viendra se plaindre de la gérontocratie et du viagra ? Elles sont les premières à proclamer la "beauté de la charogne". Avant le pouvoir des vieux phallus mous et la morale féministe, c'était au clergé qu'incombait la tâche d'aider les mères à incliner le sexe masculin sous le harnais social ; à l'aide de gadgets sentimentaux le plus souvent, dont la quête du Graal nous est resté, encore frétillant de connerie chrétienne et d'authentiques blasphèmes. Depuis qu'un instructeur militaire m'a intimé l'ordre de ne pas dire "con", "connard" ou "connasse", par respect pour la femme, je sais de quoi les vases sacrés sont faits.

    "Ah, merde, et pour la production, comment on fait ?" C'est ballot à dire, mais bien qu'il a la tête dans le cul en permanence, l'utopiste libéral n'a même pas songé... à la reproduction. Seulement aux systèmes d'exploitation. Il croyait que les travailleurs de force et les soudards naissent dans les choux. Eh bien non, ils naissent dans les pays pauvres, où les femmes sont naturellement beaucoup moins féministes.

    Cependant l'homme doit s'abstenir de toute violence vis-à-vis de la société. Cette salope n'attend que ça pour se venger au centuple.

     

     

  • Tous drogués

    Pas de cure pour les drogués de la vie, en dehors du combat spirituel. La quête ne suffit pas, elle élude tous les obstacles naturels ou s'y adapte, encore une fois pour mieux jouir.

    La valeur de la drogue ou de la vie est d'autant plus grande qu'on est éloigné de la jouissance. Au point, parfois, d'éprouver la culpabilité de ne pas jouir. Dans l'âme des drogués, circule à son aise la culpabilité, ferment de la culture.

    Les vieillards sont tels, cent fois repus mais toujours insatisfaits, toujours désireux de vivre mais le pouvant de moins en moins ; ils inculquent ainsi aux jeunes gens leur passion démesurée de la vie, et les asservissent de cette façon, les salopards.

  • L'Antireligion

    - Dans un opuscule où il étudie l'"Histoire naturelle de la religion", David Hume (1711-76) découvre la vocation pratique de la religion, en général. Elle consiste à ouvrir l'horizon futur pour faciliter le présent. Certes, dit Hume, la religion est mensongère, mais elle joue une fonction pratique essentielle de métronome, qui la rend indispensable. Sur le plan vital ou "existentiel", comme disent les pédants, la religion est donc insurmontable.

    - Selon cette définition, le christianisme est l'ANTIRELIGION parfaite, ou l'anticléricalisme parfait. Le Christ n'accomplit pas son devoir religieux. Il met fin au principal, le sacrifice. Et c'est pourquoi il fait scandale depuis des millénaires (cf. "L'Antéchrist" de F. Nitche). Les marchands du temple vendent des offrandes pour le sacrifice, comme les marchands d'art aujourd'hui vendent des oeuvres d'art culturelles.

    - L'analyse de Hume peut être utilisée contre le fanatisme républicain (dernièrement celui de "Charlie-Hebdo") ; au sens où Hume définit la religion, comme un ciment social, le civisme républicain n'est pas moins religieux que de nombreuses variantes de l'islam. Citation tirée d'une gazette républicaine BCBG : "Osons la politesse !" Mieux vaut rire de ce fanatisme religieux, probalement supporté par le ministère de l'Intérieur.

    L'islam entre en concurrence avec la religion républicaine la plus agressive au plan des modalités pratiques d'organisation sociale et de jouissance. Les religions "pratiques", au niveau de la doctrine sociale, sont comparables au niveau de la jouissance. Laquelle est la moins oppressante ? La difficulté est que, depuis l'exploitation des ressources naturelles à l'échelle mondiale, le bonheur ou la jouissance dans les républiques dites "démocratiques" fait le malheur des 2/3 restant de la planète. Place à la guerre de religion totale, sous couvert des arguments les plus cyniques.

  • Satan et la Doctrine sociale

    Vaquette présente Du champagne, un cadavre et... par enquete-debat

    - Voici un énergumène qui a bien mieux compris que le crétin-démocrate Benoît XVI le caractère nécessairement diabolique des doctrines sociales, anciennes ou modernes.

    - "N'ayez pas peur !" est l'esprit du Christ le plus opposé au plan de la doctrine sociale, encadrée par Eros et Thanatos. Car la doctrine sociale est celle des lâches et des menteurs.

    - L'adhésion aux doctrines sociales chrétiennes modernes est le plus pur satanisme. Cette adhésion est d'ailleurs principalement le fait du "patronat chrétien" (sic), sans lequel nul ne prêterait attention à une doctrine qui combine le satanisme à l'ineptie ; car dorénavant les institutions chrétiennes ne disposent même plus du pouvoir de coercition pour faire appliquer un droit et une morale par conséquent TOTALEMENT VIRTUELS. Le démocrate-chrétien est le type de l'esclave volontaire de fantasmes tiédasses.

    - Savoir si l'intention du pape est bonne ou mauvaise importe peu. C'est le propre de l'enfer comme des doctrines sociales d'être pavées de bonnes intentions, nécessaires pour l'adhésion des plus pauvres, privés de tirer le seul profit moral ou thérapeutique escomptable, l'opium de telles doctrines. Molière, le plus grand théologien de France, illustre cette "bonne intention" dans l'aumône de Don Juan au pauvre, c'est-à-dire la tentative de corruption du pauvre par le riche, ou de l'esclave par le maître.

    - Ce Tristan-Edern Vaquette a parfaitement raison d'inclure la prostitution dans le plan social libéral, voire d'en faire le comble du bonheur social moderne... en Occident.

    Il n'est aucune doctrine sociale qui ne soit subordonnée à la quête du bonheur, même pas le nazisme, la fureur de vivre, ou le sadisme. En revanche, seules les plus diabolique occultent cette loi d'airain qui veut que "le bonheur des uns fait le malheur des autres" ; le discours de Vaquette est cohérent et raisonnable, à condition de ne pas tenir compte des 2/3 de l'humanité qui souffrent.

    Cette loi d'airain explique encore pourquoi, ni la perspective du bonheur, ni la doctrine sociale ne sont admissibles dans le christianisme, mais qu'elles sont bien "antichrétiennes" selon Nietzsche, suppôt de Satan déclaré, mais néanmoins meilleur lecteur de l'évangile que la plupart des papes, englués dans l'esprit juridique.

    Enfin, si le christianisme n'était pas antisocial, il serait inférieur à l'art ou à la science.

     


  • Heil Merkel!

    Le présage de Marx d'un nazisme à venir, au niveau du fétichisme, est désormais accompli.

    "Au niveau du fétichisme", c'est-à-dire principalement actionné par la publicité et le cinéma, entraînant une libération de l'instinct la plus redoutable, pour peu que la bête soit soudain sevrée.

    Le principal effort intellectuel du clergé républicain aura été pour empêcher strictement la pensée marxiste de se répandre dans la fonction publique, la racaille "existentialiste" en tête. On retrouve ici :

    1. La paranoïa nazie vis-à-vis du communisme, qui a eu pour effet d'entraîner l'Allemagne à s'écraser à une vitesse record contre le flanc de l'URSS.

    2. L'effort des staliniens, après les bolcheviks, pour transformer la critique marxiste en religion socialiste.

    Le marxisme a été écarté par l'élite républicaine avec une efficacité qui dépasse celle des index de l'Eglise romaine ou de la censure sous Louis XIV. Il faut dire que Marx représente un danger plus grand pour les "valeurs républicaines" que la menace de Luther sur le système de prédestination romain. Il y a de quoi dans le marxisme provoquer la faillite de toutes les foires d'art capitalistes et autres kermesses culturelles.

    Preuve que la Chine n'a jamais eu connaissance de Marx : au lieu de se servir de la critique pour dévaluer ces marques de puissances étrangères, elle importe des châteaux de Versailles en kit et autres tartouillages impressionnistes à hauteur de 60% du marché mondial !

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    Le fétichisme permet de mesurer exactement la sidération religieuse d'une nation. Et celle des Etats-Unis excède celle de l'Allemagne nazie, dont l'attachement était à des objets plus architecturaux et moins identitaires.

  • Exit l'Existentialisme

    Nul ne peut vivre, pas même l'athée, dans la seule perspective de la mort. Le plaisir ou le bonheur est le point qu'on se fixe sur une ligne macabre, qui part du berceau et s'achève au tombeau, afin de ne pas défaillir et tomber dans le vide.

    Il n'y a donc pas d'athéisme véritable, au sens de l'indépendance d'esprit ou de l'absence de préjugés, pas d'athéisme véritable compatible avec la volonté de "réussir sa vie" ou faire carrière. Cette volonté, tendance mystique de la part de l'homme voué à la mort, à l'instar de la procréation, se double d'un idéal de bonheur, c'est-à-dire pour les moins mystiques et les plus raisonnables de moments de plaisir plus ou moins fugaces. Ainsi, la principale source de la religion ou de l'ésotérisme est la recherche du plaisir.

    On voit très tôt cette religion, la plus primaire, stigmatisée par Homère à travers les personnages des guerriers Ajax et Achille, notamment, avides de gloire et mûs par la volonté d'amasser le plus gros pactole de cette espèce. Homère signifie que la gloire est le plus illusoire dans cet ordre d'idéal, en montrant Achille, après sa mort, disposé à échanger son renom contre une minute de cette vie qu'il a largement gaspillée à étayer son souvenir dans la mémoire des vivants. L'enfer d'Achille est "la vérité comprise trop tard".

    Ce type de religion, le plus répandu, devrait être jugé exclusivement à l'aune de sa capacité à remplir sa promesse de bonheur. Or l'ésotérisme, qui correspond exactement à la notion de culture dans le régime libéral moderne, est fait pour dissimuler la quête triviale de plaisir derrière les préoccupations morales et politiques de l'élite ; afin de faire patienter les classes laborieuses en leur faisant miroiter un hypothétique bonheur. Le procédé de la culture libéral est identique à celui du graal du conte médiéval, parfaitement ésotérique lui aussi, immonde détournement du christianisme à des fins militaires combattu par Shakespeare.

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    "Dansons au bord du trou, sans tomber dedans." est une belle formule de L.-F. Céline pour résumer tout l'existentialisme, sa fonction de vitamine.

    Pour les opprimés, les esclaves, peine-à-jouir, incapables de danser à cause du poids des chaînes, du lien social le plus serré, l'espace-temps est le remède, toutes les sciences-fictions de l'au-delà. L'assassinat du riche par l'esclave est son bon plaisir.

    Bien que vivant dans la même tension cardiaque que les esclaves à qui elle a imprimé ce mouvement, de plus en plus rapide, l'élite trouve le moyen de jouir, qui dissipe son besoin d'un dieu chargé d'espoir, dont l'opprimé ne peut se passer. On pourrait démontrer facilement que le dieu des serfs du moyen âge, et l'espoir laïcisé qui fait vivre aujourd'hui les esclaves en Chine, sont sortis du même tonneau.

    L'étalage publicitaire de sa capacité à jouir ou de son "hédonisme" par l'Occident est d'ailleurs le signe du peu de maîtrise de la morale et de la politique par un régime totalitaire entièrement fondé sur la foi dans un ilôt de plaisir possible sur cette terre.

    L'incapacité réelle à jouir des possédants, qui sont aussi possédés, est un signe macabre. Il faut la pleine capacité de jouissance pour affronter la mort ; non pas pour ourdir la mort la plus belle et la plus noble, comme Achille, mais pour penser contre la mort comme Homère.

    L'extension de la perspective à l'infini, et la difficulté à jouir des aristocrates eux-mêmes, est un signe fatidique. Le risque du sadisme du citoyen lambda, non pas seulement du marquis libertin d'être convoqué, est maximum.

    La vocation de l'homme d'irriguer la terre de son sang n'est plus seulement celle assignée au soldat, mais aussi au prêtre et au poète, fossoyeurs de l'amour au nom de la consommation. Sous les pieds de Shakespeare s'étend une civilisation nulle et non avenue, frappée du même sort que Judas, hantée par le rêve d'une terre promise ici-bas.

  • La Pitié

    En temps de crise ou en temps de guerre, l'entraînement à la pitié s'avère le plus utile des exercices. Et comme la concurrence économique se résout mathématiquement par la crise, puis la guerre, l'entraînement devrait être incessant.

    Au contraire de Nitche qui prête au Christ le tempérament féminin, propice selon lui à l'apitoiement, il faut savoir que la pitié requiert la plus grande force morale et physique. Tant que l'homme est affaibli, il est voué à la consommation ; il maquille cette vie selon l'instinct avec les sentiments ou à l'aide de l'argument culturel, afin de ne pas paraître trop bête. Et l'argent s'impose dans ce contexte comme l'art majeur, le plus abstrait. Les comptes en banque bien garnis sont ceux des régimes paranoïaques. Molière l'a fait voir, en artiste opposé au pouvoir. La culture n'a de cesse pour se venger de ravaler Molière au rang du poli cinéaste moderne.

    Difficile de rapprocher Nitche de Voltaire, quand on sait que ce dernier est largement déterminé par la pitié pour les victimes d'une catastrophe naturelle et la justification culturelle par Pangloss de la violence des éléments.

    L'enseignement de la morale de Nitche revient à inculquer la bestialité, ou à désigner la violence militaire comme un exemple de courage et de virilité. Ce néo-nazisme déguisé est d'autant plus abject qu'il se double d'un usage des guerres récentes pour donner des leçons de morales aux gosses, innombrables à crever les oreilles pleines d'éthique : "Remboursez ! Je n'ai rien compris (au spectacle)."

  • Par l'Epée

    Là où le discours néo-nazi parle d'identité, Shakespeare décèle l'inceste et l'excitation féminine au crime. Quand la civilisation occidentale s'effondrera, on peut être sûr que Shakespeare, lui, restera, tant il oeuvre pour marquer la civilisation d'une croix, telle le tombeau des espérances nécessairement déçues.

    Il restera, et il pourra rengainer l'épée empruntée au Christ. Fortinbras sera mort.

  • N'ayez pas peur

    "L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, l'éternité à ceux qui veillent tard."

    C'est le déni absolu de l'avenir qui indique le mieux le caractère anarchiste du christianisme (ainsi que sa misogynie, compte tenu de la manière des femmes de conduire leur vie comme le gibier en fuite).

    L'avenir, religion païenne la plus commune et la plus exigeante, est pour le chrétien le nihilisme le plus terrible. Plus terrible que le suicide brutal, l'attentisme de la mort, au sein de formules sociales plus ou moins rassurantes et utérines.

     Sous la bannière de l'Avenir publicitaire, le plus communément représenté par les cuisses écartées d'une femme, les citoyens du monde totalitaire vivent de façon innée, dans une sorte de gigantesque utérus.

  • La fin du monde

    "Quand les hommes diront : "Paix et sûreté !" c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux comme la douleur sur la femme qui doit enfanter, et ils n'y échapperont point. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur."

    Prophétie de l'apôtre Paul aux Thessaloniciens (1, V, 4-5).

    - "Paix et sûreté !" sont les promesses actuelles du droit international des nations et de leurs dirigeants.bancoes.jpg Une notable israélienne appelait récemment "le monde libre" à se défier de l'Iran, voire à bombarder ce pays pour garantir la paix. Seul un chacal peut poser l'équivalence de la liberté et de la richesse. Seuls les Romains démoniaques pensent qu'ils faut préparer la guerre pour avoir la paix. Il se condamne lui-même, le chrétien qui prend part à l'office sanglant de la guerre.

    - "La femme qui doit enfanter" est l'humanité, l'Eglise au sens le plus catholique, c'est-à-dire "universel", et le moins architectural. Il y a bien un rapport entre la procréation et la ruine, si ce n'est de nombreux rapports ; en effet les symboles sexuels sont omniprésents dans l'architecture, d'autant plus que l'architecte a la maîtrise des nombres et n'est pas un médiocre bâtisseur de cages à lapins.

    - Le voleur surprend, en même temps qu'il est surpris. Le capitalisme est une sorte de "cavale" inconsciente, où plus personne ne s'étonne de l'apport surabondant de liquidités, ni que l'argent fasse des petits, comme par miracle. Cet argent procure une paix et une sûreté maternelles, qui explique qu'on ne s'interroge sur son extraction basse.

  • 11.11.2011

    Le nombre onze est l'armoirie du mal, dit Augustin d'Hippone. Si la triple occurrence du nombre 11 dans le calendrier a peut-être échappé à certains chrétiens, y compris les plus augustiniens, les sectes sataniques, elles, n'ont pas manqué de la relever. En matière de rituels, on peut se fier aux sectataires du diable, dont la capacité à manipuler les hommes serait parfaite sans le Testament des Juifs, puis celui des chrétiens, dont la force eschatologique est décuplée.

    - Petit rappel d'astrologie catholique, avant d'essayer de décrypter plus avant ce nombre fatidique. J'écris volontairement "catholique", qui signifie "universel". En effet c'est une tendance de tous les sages du monde entier depuis la nuit des temps, bien qu'ils tirent très souvent des conclusions différentes, de chercher la vérité universelle dans les mouvements ou formes cosmiques.

    S'il n'y a pas de "statistiques chrétiennes", pas plus qu'il n'y a de république ou de système de droit chrétien, c'est en raison du fatalisme véhiculé par ces disciplines spéculatives. Elles lient ceux qui s'y soumettent à un destin commun, c'est-à-dire à une loi morale naturelle nécessairement inique, car humaine. L'ordre pyramidal égyptien, anthropologie la plus parfaite, ne fut jamais que le décalque de mécanismes naturels, une "phénoménologie de l'âme", dit la morale républicaine ou nationale-socialiste, dans laquelle l'homme accepte sa condition, et d'être en proie aux éléments.

    Contrairement aux religions païennes, les métamorphoses de la nature d'où l'ingéniérie tire la plus grande gloire, sont dans la vision chrétienne un signe macabre, attestant de la persistance de la mort et du péché dans le monde.

    Le serpent est l'animal emblématique de ce renversement de l'ordre païen par le christianisme. Positif, car symbole de vitalité et de santé dans de nombreuses religions païennes, le serpent introduit la mort en même temps que la vie (il se "mord la queue"). Or les chrétiens sont engagés, ainsi que leur en fait grief l'antichrist Nitche, dans un combat contre la vie et la mort, unis comme tenon et mortaise. Le Christ a vaincu la mort, il a ouvert une brèche dans cette muraille : c'est le sens du défi chrétien à la "Mère-nature", et tout le système matriciel et identitaire qui en découle.

    L'astrologie savante (Aristote, François Bacon, Shakespeare...) rejoint le constat chrétien qu'il y a bien, dans l'homme, deux tendances opposées, l'une animale ou politique, plan où il est le plus prévisible et comme "programmé" par avance ; l'autre, spirituelle, qui lui permet d'échapper à la condition humaine. Cela explique, par exemple, que Shakespeare ou Bacon signale la posture des rois et princes de ce monde, au sommet de l'échelle juridique, comme la plus dangereuse, proche de la folie et de l'aveuglement, sur le plan spirituel.

    L'astrologie n'est donc pas, comme la science statistique pleine de sophismes, ou encore la politique et la morale, un "angle mort" ou une vaine perspective infinie pour le chrétien.

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    La puissance ou le symbolisme des nombres, connus des bons astronomes et naturalistes, est donc une science physique, que seul Satan maîtrise parfaitement, ne serait-ce qu'en raison des difficultés pratiques liées à la quantité d'informations (A. Dürer, dans son apocalypse, a placé autour de Lucifer des instruments de mesure et de calcul). Maîtrisant parfaitement l'art de la kabbale, les empereurs et les rois "verraient leur fin".

    Une nette déperdition se produit, semble-t-il, au passage de la science arithmétique à l'algèbre (de l'art des nombres entiers à celui des fractions), et des mathématiciens de plus en plus dévots et aveugles, détachés de la biologie, multiplicateurs d'infini (!) (Les Etats-Unis fournissent un bon contingent d'imbéciles à cette cohorte de mathématiciens/psychologues modernes), ont remplacé de plus grands sorciers, comme Pythagore, ignorant moins le revers catastrophique de ce que nous appelons aujourd'hui "ingéniérie", dite dans l'antiquité "sorcellerie" ou "magie".

    - Dans la plupart des cas, on ne parvient à l'aide de la numérologie qu'à une reconnaissance a posteriori du caractère significatif d'un événement, perçu sur le moment comme le fait du hasard.

    Le 11 est à mi-chemin entre deux nombres au symbolisme humain bénéfique, le 10 et le 12. Son rapport avec la fécondité est signalé par les érudits, autrement dit la génération ou la métamorphose. Il suggère l'idée de la fausse unité humaine, d'ordre familial ou étatique, c'est-à-dire dynastique. Ce thème de la fécondité est lié à celui d'une genèse érotique du monde, 1+1, dont la lune d'argent dans certain mythe antique serait le produit, l'oeuf. Egalement Adam et Eve, unis par le fruit, symbole de procréation.

    Dans le christianisme, Jésus et son Epouse, l'Eglise des saints ou la "Nouvelle Jérusalem", sont l'Un, anti-Adam, l'autre anti-Eve, c'est-à-dire non pas unis par l'érotisme ou la cupidité naturelle, mais au contraire l'amour, renversement de l'ordre naturel. C'est un fait que les paraboles de Jésus renversent toutes l'ordre anthropologique païen. Le monde ou la société représente pour le chrétien l'équivalent de l'Egypte pour les juifs authentiques. 

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    On entre ensuite dans le domaine de l'hypothèse. Evidemment, en raison du symbole lunaire attaché à la déesse Europe ; comme celle-ci est actuellement en proie à un grave problème de stérilité, c'est à elle que j'ai d'abord pensé. La lune-Europe est en outre représentée dans la mythologie par d'autres déesses plus inquiétantes, notamment Diane-Artémis, divinité prédatrice. Or, la nation européenne est la plus sanglante de toutes les nations, et ses crimes sont innombrables.

    Etudiant depuis plusieurs mois le catholicisme romain, qui verse sous prétexte de "culture" dans de nombreux rituels et doctrines ésotériques, j'observe qu'il favorise le culte féminin absurde de la "Vierge Marie, mère de Dieu", et que des partis politiques sont engagés sous l'étiquette chrétienne, avec l'accord tacite de Rome, dans la propagande en faveur d'Europe, divinité parfaitement démoniaque.

    Il a de la part de l'Eglise romaine une sorte d'usage antagoniste de tous les symboles féminins chrétiens, retournés dans le sens païen. Impossible de ne pas s'interroger, par ailleurs, sur la dépravation du clergé catholique romain, par-delà l'auto-blanchiment ou les pamphlets superficiels. Cette dépravation ne peut pas être vue seulement comme le fruit du hasard.

    L'heure de l'Europe serait-il venu d'expier ses crimes ? Il ne faut pas oublier par ailleurs que Rome est la mère des nations païennes.

  • Lapidation de Satan

    Lors du dernier pèlerinage à la Mecque, la télévision montrait la foule des pèlerins procéder à la lapidation rituelle de Satan, rappelant le catholicisme médiéval.

    A mesure de l'enrichissement des nations dites "chrétiennes" (on voit les chrétiens se tenir strictement à l'écart des nations dans le Nouveau Testament), s'est lentement effacée la théologie ou la doctrine sur le diable, qui culmine chez Shakespeare, ou Molière en France, et de nombreux contes pour enfants.

    Il n'est pas bien difficile de comprendre pourquoi l'inflation monétaire masque le diable. Et si Samuel Johnson, auteur du Bûcher des Vanités, voit dans le libéralisme une invention diabolique, c'est de Shakespeare qu'il tient cette science, violent démolisseur de la superstition moderne, dont il décèle le double caractère sentimental et prédateur.

    La "divine Europe" opère comme Diane : elle séduit sa victime, réduite au réflexe sentimental, avant de la transpercer d'une flèche. Le symbole païen et féminin de la lune, dont les renégats démocrates-chrétiens ont rapproché la Vierge Marie, lui rendant un culte idolâtre comme à la "mère de Dieu", signifie encore une fois le pacte passé entre les nations chrétiennes et la fortune.

    Il n'y a rien d'étonnant à ce que certains musulmans soient les mieux placés aujourd'hui pour comprendre le message chrétien qui, bien qu'universel et fait pour toutes les nations, suppose pauvreté et humilité de l'esprit. Plus haut s'élèvent les rois de la terre, montre Shakespeare, plus dure sera leur chute ; plus grande sera la surprise d'être désarçonnés de ceux qui croyaient caracoler en tête sur les chevaux du désir indéfiniment.

    Tout, dans l'apocalypse, d'où Shakespeare tire une bonne part de son enseignement, annonce le renversement des valeurs et des droits humains, une fois le mensonge réduit au silence, sa tête écrasée par l'Eglise des bienheureux.

    Et c'est sans doute ici que le christianisme diffère le plus de l'islam. Le seul rituel de lapidation ne peut suffire pour chasser le diable, qui se rit des rituels et les maîtrise tous. Il sait créer des liens anthropologiques entre les hommes, afin qu'ils n'empruntent pas la voie haute qui pourrait les ramener à Dieu.

    Plutôt que le jugement moral d'autrui, voie stérile empruntée par les réformateurs religieux, jugement qui ne fait que renforcer le diable en excitant les divisions cléricales et partisanes, Jésus qui pardonne tout jusqu'à la dernière minute, indique à ses apôtres de viser directement la tête, en opérant la séparation du bon grain et de l'ivraie, et non pas entre ce qu'il nous plaît de croire et de ne pas croire ; cette méthode est d'ailleurs celle des artistes ou des savants médiocres, qui s'achève dans la musique de chambre ou la gastronomie.

  • Apologie du Suicide

    Un jeune type vient de se défenestrer du 11e étage, presque sous mes yeux. "C'est la vie !", comme on dit dans ces cas-là. Des dizaines de badauds contemplent longuement le spectacle du type, face contre la terre (vieille salope buveuse de sang). Je n'ai jamais bien pigé le principe du cinéma d'horreur.

    Pour le chrétien que je suis, le suicide est un choix respectable. Bien plus, évidemment, que la ou les professions qui consistent à dézinguer autrui, au nom de quelque idéal, derrière lequel on retrouvera toujours, en creusant un peu, la propriété, concept majeur.

    On peut aller, comme le moraliste Léopardi, jusqu'à voir dans le suicide un acte libre, qui arrache l'homme à la génétique ou au déterminisme animal. Bien sûr ce n'est pas Léopardi qui est "nihiliste", comme de joyeuses buses écrivent parfois, c'est la société qui l'est. L'interdit social ou religieux du suicide a pour seule fonction de blanchir la société. La société, c'est Ponce-Pilate : elle s'en lave les mains. L'irresponsabilité fleurit sur le fumier du droit. Le cavalier noir de l'apocalypse, le plus terrifiant, tient dans la main une balance.

    La société pousse au crime, mais pas trop, comme si elle voulait se repaître sans hâte, par crainte de l'indigestion.

    Dans l'ordre social, qui osera dire que la conduite de ce pauvre type est scandaleuse ? Il n'avait plus aucun désir de vivre, donc de baiser, donc de consommer, donc de se soigner, donc de devenir président de la République, donc de se sacrifier pour une noble cause abstraite. Le Christ ne condamne pas Judas, il circonscrit son mobile à l'ordre social.

    La colère de Dieu est contre cet ordre. Il ne passera pas la rampe. "L'apocalypse ou la mort.", comme écrit mon pote Fodio. Chaque chrétien par ses actes de charité contribue au dévoilement de l'ordre social atroce. Le plan du désir, infini, est une mise en abîme sournoise.

     

     

     

     

  • What would Jesus do?

    Demonstrations against London City of Merchants and Bankers use this Motto to stay in Saint-Paul Church and pull its clergymen out.

    I can reassure Bankers and Merchants of the City: there is no Christ against the City, for the single reason that there is no 'Christian City'. Wrath of Jesus-Christ is against Merchants who are in the Temple, not against Pagan Citizens who are making business in their own Kingdom.

    Due to the fact that corruption is in money, the genetic corruption of energy or power, Apostles of Jesus-Christ do avoid to use it. The Two Snakes symbolizing Medical Art can be used for Money too. Shakespeare's Tragedies against Society do explain how modern Pyramid will be built with money, on the natural order which is in, thus blood and death, not only happiness of the Coward who played the Fortune game and won (Because Fortune is a good mother for Cowards. She is providential.)

    Very different from the new one -and sometimes spiritual- was old paganism. Whose from new Pagan religion is able to whiten it of its silver and gold motion? A few are trying it, but no one does succeed in.

    What's the Temple? Jewish Church at Jesus Wrath Time under Moses law (which is already supernatural. Hitler is right on the point that 'natural law' is including the killing of weak species by more powerful politics. Be prepared to see new modern Ethics get rid off its noble principles in crisis or war Time; 'What's bred in the Bone, will come out in the Flesh').

    Wrath of Jesus is not common, as He is even preventing his Apostles of it many times, lets the Roman soldiers spit on him and torture him. Feelings are physical, but love is without condition. Jesus knows that business is based on feelings, and that money is physical law. The mixing of the human devotion with love, who should be the King in the Temple, is main danger for the Church, from where weakness and death are penetrating in.

    And the Church-Temple of Jesus Christ, after Jewish law that did not prevent social order to come in, is not in this world.

    Fight against the City only if you have Time to waste as the City does. But let the Christ out of this. 'Wall-Street' is good explanation to where streets are going.

  • Pommes normandes

    Je ne sais pas pourquoi je repense à Drieu La Rochelle, nitchéen normand en proie au doute (le contraire de M. Onfray) ?

    Peut-être parce que je connais deux ou trois types comme Drieu, au bord du "suicide spirituel", c'est-à-dire à qui un monde où on balance des bombes sur des civils "au nom des droits de l'homme et de la paix", donne envie de se tuer, de s'anéantir, pour ne pas connaître ça. C'est la raison pour laquelle Drieu donne dans le panneau nazi aussi facilement : il a besoin de croire dans un ordre qui ne soit pas purement mercantile. Même assimilation que Céline de la City, New York, les juifs, à la zizanie ; Drieu n'oublie pas ses compatriotes, ses amis, lui-même ; un vrai bonze masochiste, le genre qui plaît aux femmes.

    Exactement comme les jeunes filles maquillent la plupart du temps le coït en romance, Drieu a besoin d'une image pure de la politique. Les jeunes filles rêvent d'autant plus aujourd'hui que le coït est "safe", et que la pub lui donne un goût de bonbon et de savonnette.

    On ne dira jamais assez de mal des apôtres du romantisme, la petite crapule Chateaubriand, le bouffi Stendhal, camelote de bourgeoises en mal de frissons.

    Dans l'ordre humain, comme l'animal, c'est le parasite qui le plus résistant. D'où la métamorphose de Kafka en blatte, ou en cafard, je ne sais plus : c'est pour mieux résister, ou parce que la société fait de toi cafard ou blatte, quand elle ne te tue pas. La médiocrité sociale est le produit de l'évolution.

    Le bouddhisme de Drieu est déconnant. Molière ou Shakespeare n'ont eu aucun effet sur Drieu. C'est un bouddhisme de boy-scout, celui de Nicolas Hulot. Pas capable de voir que la chiennerie humaine n'est qu'un reflet de la nature. Idéale la politique, la nature doit l'être aussi. Le bouddhisme renseigne sur le fait que la cause première du puritanisme est politique ; l'hédonisme et le rêve, la "morale pure" de Nitche, la religion de la caste supérieure. La "décroissance" est un voeu pie fachiste ou bouddhiste, démocrate-chrétien quand le démocrate-chrétien est sincère, c'est-à-dire une fois sur mille. Désérotiser la politique ? Quelle blague. 

    La chiennerie humaine, il faut le dire, découle d'abord du droit, la matière infâme, le truc qui rend les hommes femelles. A laisser au singe. Regardez les dessins de Daumier, et vous comprendrez pourquoi "l'homme de loi" est porté à croire dans le darwinisme : il place le magistrat au sommet. Ecoutez le conte de Brassens, et vous comprendrez pourquoi le juge finit à son tour par être la victime du gorille. Le droit favorise l'instinct et la rapacité humaines. Il n'y a pas d'humanisme en Occident, sans effort pour désacraliser le droit. L'architecture, une obsession de la Renaissance ? Un réalisme ? Aucun art n'est aussi près, comme le droit, de la rêverie ; il n'y a aucune artiste réaliste sérieux qui ne cherche à s'abstraire du contexte anthropologique. L'esthétique républicaine moderne, autant dire nazie car ce sont les moralistes allemands qui ont tiré la bobine le plus loin, a un motif exclusivement stylistique, c'est-à-dire décoratif. La canette de soupe, le quart d'heure de gloire, Warhol a bien résumé le propos. La morale existentialiste qui en découle, imperméable à l'histoire comme la doxa politique, revient à la décoration d'intérieur. Schopenhauer voit en ses caniches chéris des égaux, parce qu'il pense comme eux. La plupart des "leçons d'Occident" nous sont données par des loukoums turcs. Quand elles viennent des Etats-Unis, où il n'y a que de l'art égyptien, toutes proportions ramenées à la canette de soupe, c'est à mourir - ou pleurer - de rire. Il n'y a pas de "choc des cultures", il n'y a que des querelles de voisinage entre Turcs.

    Le païen des villes est donc le plus con. Au stade du village mondial, c'est une menace vivante pour lui-même et pour autrui.

    - Deux surprises chez Drieu, et une erreur. La première surprise, c'est la rapidité avec laquelle d'apparemment bonnasses pères de famille, dévoués à leur régulière, les plus patenôtres du monde, le genre qui dégoûte Drieu, peut se muer en brute avide de sang dès que le coup d'envoi de la guerre est donné, obéissant au droit comme le robot à une impulsion électrique. Ne pas se fier, donc, à l'apparente mollesse du pachyderme yankee. Le porc cinéphile se mue rapidement en sanglier.

    La deuxième surprise, c'est que le soldat nazi est de cette espèce sentimentale. Déception de Drieu, qui rêvait de Vikings purs et durs. Où a-t-il pris que les soldats sont autre chose que des moutons ? Drieu aurait rêvé d'être Watteau (encore un rêve inutile) : ça demande certainement beaucoup plus de courage d'être Watteau que d'être trouffion. C'est l'atmosphère puérile et familiale qui attire et maintient dans l'armée. Sûr que Watteau a dû connaître des moments de solitude bien plus difficiles. Le soldat, c'est le type qui n'a même pas le courage de se suicider tout seul.

    Et l'erreur, c'est de ne pas cracher dans la soupe bourgeoise. "Je suis un bourgeois, je dois tout à la bourgeoisie, et donc cracher sur ce merdier comme Molière, ça serait pas "réglo"". Voilà en gros ce que se dit Drieu.

    Quelles sornettes ! Encore le même truc que le dévotion idiote dans une nature immonde. Là ça doit passer par sa mère, car ce sont toujours les mères qui procurent aux gosses cette idée idiote d'une nature bienveillante. Baudelaire se méfie de la nature, exactement comme il se méfie de sa mère, au millimètre près. On pourrait tracer le tableau Excel des poètes néo-païens romantiques, dégoulinant de sentiments incestueux, répartis en fonction du rapport qu'ils entretiennent avec leur mère. Le culte du tyran Oedipe - Napoléon, Staline, Hitler, Pétain, de Gaulle, en fonction du tempérament, vient de là : c'est papa.

    Ce sont les mères qui réduisent les hommes à la mentalité du soldat. "Marche ou crève", c'est la doctrine des mères ou de la nature, et il n'y aucune dette ou honneur à avoir vis-à-vis de ça. C'est au niveau de la termite, moralement, et même inférieur, car elle se débrouille mieux : "Y'a de la joie" dans les termitières, beaucoup plus que dans le village mondial, où la réjouissance n'est vraiment visible que dans le crime collectif.

     

     

     

  • Le Christ anarchiste

    Je tombe par hasard sur un article consacré à l'anarchisme chrétien dans l'encyclopédie yankee Wikipédia. Je recherchais en effet un site d'anarchistes chrétiens québécois. La note de Wikipédia est grotesque et emphatique, puisque les deux vont bien ensemble. Si j'ai bien compris, chacun peut, sous couvert de science, faire sa propagande à travers Wikipédia. Un tel gadget est un indice du niveau scientifique de la nation yankee, où il est souvent pris comme un instrument scolaire et universitaire.

    Voici la liste d'exemples d'anarchistes chrétiens fournie :

    - Léon Tolstoï, Teilhard de Chardin, Emmanuel Mounier, Jacques Ellul, Ivan Illich ???? Tolstoï est un réformateur agraire. Quel rapport avec l'anarchie chrétienne, voire l'anarchie tout court ? D'ailleurs le partage des terres, en dehors des rêves de Tolstoï et de la révolution bolchevik, n'a jamais eu lieu. C'est peut-être un idéal politique plus noble que le colonialisme ou le génocide des Indiens d'Amérique, mais il n'a pas été moins dévastateur. Le rédacteur de cette note voudrait dégoûter de l'anarchie et du christianisme, il ne s'y prendrait pas autrement.

    - Jacques Ellul, lui, est un pasteur prostestant entièrement animé par la haine de Karl Marx, pour une raison simple. Comme Shakespeare, Marx montre que l'argent est nécessairement le produit d'un rapport de forces entre les hommes. Il véhicule ainsi l'oppression. Donc il ne peut pas être chrétien.

    Aucun des noms cités ici n'a le caractère anarchiste de la doctrine de saint Paul : exit le décalogue des juifs, qui a viré au talmud et à la séduction des veuves par les curés ; pas de morale, bien sûr, puisque celle-ci vient de la terre et non de Dieu.

    Le christianisme est tout simplement anarchiste parce qu'il ne contient AUCUN PRINCIPE ORGANISATEUR. C'est exactement ce que l'antéchrist Nitche lui reproche, antéchrist qui, au contraire du rédacteur de la note de Wikipédia, a pris la peine de lire les évangiles.

    Le christianisme ne contient aucun principe organisateur, car celui-ci va systématiquement à l'encontre de l'Esprit, et donc du salut, pourquoi le Christ est venu montrer la force de son Esprit.

    Y a-t-il une parabole qui ne dissuade de régler son existence sur la morale en vigueur lorsqu'on veut suivre le Christ ? Il n'y en a aucune.

    Quelle est la maladie du type, le pape par exemple, qui prône une morale virtuelle, c'est-à-dire sans vrai moyen de la faire respecter, ni légitimité à le faire ? Sa maladie, c'est le rêve.

    Wikipédia, pas la peine de cacher ton mobile, on l'a reconnu.

     

     

  • Game over

    Tout signe d'affaiblissement de la puissance publique peut être regardé par le chrétien comme un signe encourageant d'affaiblissement de Satan. Elles peuvent bien crever, les grandes salopes : Europe, Etats-Unis, Chine, qui se sont prosternées devant Lui. Qu'ils se dispersent comme des moineaux, leurs enfants de choeur.

    Rappelez-vous la multitude des crimes atroces commis par ces "personnes morales", les idéaux contrefaits au nom desquels elles ont perpétré ces forfaits : et vous n'aurez aucun plus aucun regret de ces monstres. Vous les regretterez d'autant moins, écoutez bien ceci : vous les regretterez d'autant moins que vous n'avez pas vous-mêmes été éduqués pour en commettre de semblables.

    Si vous êtes inquiets, c'est que vous n'êtes pas disposés au suicide de vos intérêts ; vous n'avez rien à faire avec le Christ, il n'a rien à faire sur vos étendards. Admettez-le, plutôt que de vaines repentances et confessions de bonnes femmes à répétition. Ne soyez pas plus lâches que le suppôt, qui a préféré passer dans le camp des nations.

    N'incitez pas le pauvre à la richesse. C'est le crime de Don Juan. La pauvreté du pauvre est son trésor, la promesse qu'il a reçue du Christ que sa foi le protègera mieux que celle du riche, bien qu'elle l'expose de son vivant aux éléments démoniaques. En cas de cataclysme, il tombera de moins haut, et se relèvera plus facilement. N'éradiquez pas les avantages du pauvre sur tous les terrains, comme pour vous prouver que vous avez atteint un nirvana de puissance, alors que la moindre aléa vous fera gémir pour appeler votre mère.

  • Satan dans l'Eglise

    Vu à la télé l'étonnant rituel pédophile de Barack Obama et sa femme distribuant des bonbons aux gosses devant la Maison Blanche à l'occasion de la fête d'Halloween. Le sentimentalisme, à un tel niveau de l'Etat, même s'il ne s'agit que d'une comédie insincère, est inquiétant. La brute est, en effet, on ne peut plus sentimentale. Elle ne connaît pas la pitié, mais seulement son désir.

    Le cynisme du pédophile criminel se retrouve au plus haut niveau institutionnel et culturel, notamment dans la culture juridique germanique, sous la forme d'une incitation de l'enfant à exciter la convoitise sexuelle du prédateur, à "tendre la nuque". De façon polémique, les musulmans soulignent que cette incitation figure dans le talmud, fatras de prescriptions obsessionnel.baldung.jpg

    Par ailleurs, dans un (mauvais) roman, le "Roi des Aulnes", l'écrivain germanophile M. Tournier a rappelé cette caractéristique allemande, en la rapprochant hypocritement du seul régime nazi, loin d'être le régime qui pousse l'obsession juridique et publicitaire le plus loin.

    On peut être certain que la criminalité pédophile dans l'Eglise catholique a une cause institutionnelle et juridique. Autrement dit, le retour de l'érotisme dans une spiritualité qui en est absolument pure, s'effectue par l'introduction des valeurs juridiques dans cette spiritualité.

    Là encore, on est obligé de dire que l'usage de la psychologie, prôné par Benoît XVI pour remédier aux comportements immondes au sein de son Eglise, relève de la tartufferie et de l'antichristianisme. La psychanalyse est avant tout conçue pour restaurer la vitalité défaillante d'un individu déprimé, dont la libido fait bien sûr partie.

    Les nouveaux-nés sont hyper-sexuels ? Banalité connue depuis l'Antiquité. En revanche, l'incitation des jeunes enfants à pratiquer la sexualité, elle, est sociale et pédophile. Le dressage du futur citoyen-consommateur passe par là.

    C'est la logique même pour le défenseur sincère de l'enfant de mettre en accusation l'institution, la culture ou la société, plutôt que tel ou tel prédateur sexuel, mû par des intentions sociales et culturelles. Le cinéma et la publicité constituent de violentes agressions sexuelles des gosses, et ce terrorisme-là excède largement celui des Talibans. La colère du chrétien doit s'exercer contre le cinéaste ou le publicitaire, authentique possédé qui cherche à posséder autrui.

    Ce n'est pas le devoir du pape de tirer les conséquences de la sclérose de son institution (le chrétien n'a aucun devoir vis-à-vis de la société, putain notoire) ; mais c'est en revanche un manque de charité de sa part de feindre que la mise en place de quelques procédures de sécurité éviteront au pire de se reproduire. D'ailleurs il est formellement interdit à un chrétien de juger moralement son prochain. Le Christ ne le fait jamais, concentrant sa colère contre les institutions humaines, prothèses juridiques aux peurs et lâchetés humaines, signifiées dans la contre-culture actuelle par une matrice. 

    +

    Il paraît judicieux de souligner à quel point la nécrophilie est un mouvement social analogue et parallèle à la pédophilie, comment l'ésotérisme s'introduit dans le christianisme par la fête de la Toussaint.

    "Laissez les morts enterrer les morts." proclame le Christ, ce qui est le complément exact du : "Laissez venir à moi les petits enfants.", dont il sait parfaitement le danger que la société pharisienne et romaine représente pour eux.

    Comment l'expliquer ? D'abord les saints ou bienheureux qui sont au ciel, formant l'épouse du Christ représentée au début de l'apocalypse de saint Jean, s'opposent aux morts, retournés à la terre.

    Il est certain que l'invention morale et politique du purgatoire, ou son emprunt à la culture païenne, est la plus forte incitation à amputer une partie du nouveau testament, celle qui interdit la fiction païenne de l'espace-temps.

    Le purgatoire, territoire virtuel promis aux chrétiens, non par le Christ mais par l'Eglise romaine, permet ou autorise un culte des morts, des ancêtres, dont le Christ dissuade comme le plus vain. Le Christ sait parfaitement le déterminisme social de la mort, c'est-à-dire le moins spirituel. Pire que le moins spirituel pour un chrétien : constitutif du péché et de la mort.

    La fête de la mort et des citrouilles, véritable rituel d'exorcisme social, ne fait que prolonger la coutume chrétienne ambiguë qui consiste, sous le prétexte de fêter les saints, à rendre un culte aux morts.

    Où la culture mercantile pédophile rejoint la tendance nécrophile, c'est dans la subornation de l'enfant à son instinct, présentée comme un mouvement d'épanouissement ou de libération, alors que c'est le plus sûr moyen d'en faire un esclave, un dévôt de la mort.

    Voilà comment le discours hédoniste épouse parfaitement les contours de l'activité industrielle et commerciale de la France pétainiste ou gaulliste, en ayant l'air de la repousser. Le pacte entre le judas démocrate-chrétien et sa progéniture suicidaire est parfaitement scellé.

  • Jefferson against War

    In three quotes:

    1. 'Conquest is not in our principles. It is inconsistent with our government.'

    This first quote indicates that USA are grounded on the most satanic principle: best wishes. Nobody who is from the Spirit and not from the Law can blame Hitler, Bush or Obama to be devoted to conquest. It is their pagan destiny. There is no peace coming from government in Christianity or even Jewish law, THAT IS NOT NATURAL. Conquest, does explain Shakespeare-Bacon the great Christian Saint, is in every day life, portrayed under the Diana-Moon figure in Greek Wisdom. And it is historical that United Kingdom, since Shakespeare, never stopped falling down. English Traitors today wonder if they will betray USA or Europa.

    2. 'An enemy generally says and believes what he wishes.'

    This is less wrong. But it is better to understand that you are generally your own enemy, due to the fact that you believe what you wish. Economy is just 'believing what you whish'. 'American Dream' is the enemy of every US people. And that is why Karl Marx after Shakespeare does think History througout the veil of Economy or Religion.

    3. 'Advertisments contain the only truths to be relied on in a newspaper.'

    At this point, Jefferson seems to start thinking at last. After Jefferson guns and weapons are in the Constitution, remaining Hunting obsession of stupid English Aristocracy. But not newspapers and TV's, that do come in fact from same obsession. You have here the explanation why fachist Ezra Pound is the best US-thinker, coming back to Jefferson or Dante architectural inspiration. USA play chess under the Moon now. Free yourself from this Game, which is nothing but Satan's play.

  • Exit la Modernité

    Einstein, la démocratie-chrétienne, Darwin, la schoa, la modernité, je tire la chasse sur beaucoup de trucs en ce moment, profitant de ce que la coupe est pleine.

    Nul n'aime autant les vieilleries que l'homme moderne. Qui osera dire que Proust n'est pas moderne ? Le principe pour savoir composer une belle devanture, comme les Bruxellois savent si bien le faire, c'est d'être proustien. On ne se sent pas bien dans un échope, si on n'a pas l'impression d'être entre les cuisses de sa mère.

    Les vieilleries, l'homme moderne les aime jusqu'à la belle charogne, les femmes-papyrus. Si la brigade des moeurs lisait la correspondance des poètes modernes avec leurs mères, elle demanderait aussitôt l'augmentation de ses effectifs. Autant traquer la pédophilie à la racine.

    En ce sens on peut dire que l'art pompidolien est le plus antique. Et que le Louvre est le musée d'art moderne. La modernité est donc le truc des jeunes cons pour faire croire qu'ils ne sont pas vieux. Il n'y a que Zemmour qui assume pleinement d'être un vieux singe égyptien. C'est la classe, le dandysme pur. Exactement ce qu'il faut pour exciter les premières communiantes catholiques, qui par on ne sait quel tour du destin, sont les plus érotiques. Zemmour c'est Don Juan ; et Nolleau Sganarelle ("Mes gages, mes gages !")