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yann moix

  • Attila persiste et signe

    M'a bien fait marrer Yann Moix en déclarant que ses conversations avec son ami Jacques Attali le rendent à chaque fois plus intelligent. De fait c'est bien dans le même sac que j'aurais songé à mettre moi-même ces deux énergumènes télégéniques, tous deux champions de l'autopromotion ; dans ce domaine, on voit mal ce qu'ils peuvent s'enseigner l'un à l'autre, BHL étant le seul qui les dépasse de la tête et des épaules (ou J. Chirac, par la voie détournée de sainte Bernadette-des-pièces-jaunes ; Moix et Attali n'ont qu'à se trouver des gonzesses comme Chirac et BHL qui fassent oublier leurs faces de carême).

    Sortie récente de Jacques Attali pour opposer l'histoire selon Shakespeare à l'histoire selon Marx. Naguère je me suis interposé à la Fnac entre une jeune fille (ravissante) et un ouvrage de Jacques Attali complètement débile sur Karl Marx, lui recommandant plutôt un petit opuscule didactique de Pascal Combemale qui présente des garanties de sérieux minimum. Mais je ne peux quand même pas monter la garde devant les bouquins d'Attali en permanence afin de dissuader les jeunes intelligences d'aller s'y égarer.

    Outre que Marx faisait apprendre par coeur à ses filles chéries des actes entiers de Shakespeare, celui-ci est le père fondateur de l'histoire telle que l'entend Marx, scientifique et non religieuse. Avant celle de Marx, s'il y a une dialectique CONTRE LE TEMPS et les institutions temporelles c'est celle de Shakespeare, qui va encore plus loin que Marx puisqu'il qualifie le temps d'assassin (Cf. "Sonnets"), du fait de son christianisme.

    Pas plus que Marx, Shakespeare ne partage la religion du banquier allemand hégélien selon laquelle "le temps, c'est de l'argent" ; ou plutôt si, mais pas dans le sens positif où Jacques Attali l'entend. A la haine des banquiers boches du XIXe vis-à-vis de Marx, Attali substitue sa polytechnique du sabotage. Dans le même sens Alain Minc ou Eric Zemmour se déclarent "marxistes" pour faire croire que Marx aurait pu être journaliste au "Monde" ou au "Figaro". Ils illustrent parfaitement le rôle décisif de la télévision dans la diffusion du grand n'importe-quoi capitaliste. L'attentat de la vertu contre la réalité.

     

  • Le Sexe des médiats

    E. Nolleau est le critique de plateau télé parfait, qui a pigé que si on peut encore se permettre d'y vilipender tel ou tel bouquin, cet art bénéfique qu'est le cinoche, il vaut mieux éviter d'en dire du mal. Comme on dit au PS du mal de la guerre, mais on vote pour, histoire de faire la part de l'utopie et du financement des partis politiques.

    Dans la même veine moyenne, Nolleau est assez clairvoyant pour discerner la tournure pédophile* des bouquins de Yann Moix, en oubliant de dire que le préau de la littérature française est encombré depuis belle lurette de ludions qui jouent à touche-pipi : Proust, Sartre, Robbe-Grillet et Houellebecq en queue de peloton, qui se languissent du con de leur mère comme c'est pas permis (tendance qui a même donné un spécimen au rayon théologie : Jean Guitton).

    Idem pour le cinoche ; il suffit de se poster à la sortie d'une salle et d'observer la bordée de foetus qui en sort après le générique (sic) de fin, les yeux papillonnant devant le monde réel, comme déstabilisés. A tel point qu'on peut dire d'un cinéphile qu'il est "inné".

    Dans cette nouvelle Carthage effrayante qu'est New York, terrorisante pour une âme d'artiste français avec ses grands phallus futuristes et sa musique, où Céline se réfugie-t-il ? Au cinoche. Baudelaire a assez d'esprit pour maudire la photographie, irruption du décret dans l'art, mais il se fait cependant tirer le portrait pour que sa mère ne l'oublie pas.

    *Compte tenu du risque de poursuite judiciaire, E. Nolleau ne parle pas de "pédophilie", c'est moi qui utilise ce terme dans un sens très large, incluant le sentiment d'homosexualité et même la monogamie entêtée qui dissimule le même besoin de protection maternelle (la sexualité, naturelle et marquée par la perversion pour Freud, est artificielle et marquée par l'inceste pour un chrétien, quel que soit son goût particulier.)

  • Le Retour d'Alain

    Au programme cette semaine à la télé : le retour d'Alain Juppé ; ça ressemble à une mauvaise blague, je me frotte les yeux, mais non, pas de doute, cette hyridation de la mâchoire de Chirac avec les locutions de Giscard, pas de doute, c'est le modèle Juppé, "tête de promo".

    Alain Juppé pense qu'il a un problème de communication ?! Du coup il se lance dans des demi-confidences sur les scènes de ménage entre ses parents, les bons conseils et les petits plats de sa légitime, en pensant que ça va nous intéresser et le rendre plus humain. C'est là qu'on voit que Juppé est à peu près dépourvu d'intelligence. Ce genre de truc ne marche réellement qu'à condition de s'épancher en détails réellement sordides, comme l'ont fait Yann Moix, Franz-Olivier Giesbert, et, le meilleur d'entre tous, Houellebecq, la bagarre animée avec sa daronne :

    - "Ma mère n'est qu'une pute, une gauchiste irresponsable..."

    - "Approche-toi un peu petit con que je t'en mette une bonne au coin de la gueule, pour t'apprendre à vivre !"

    Là ça fonctionne. Les confidences à moitié crapuleuses seulement, c'est crétin. Est-ce que Juppé s'imagine qu'une pute BCBG va raccoler comme raccole un pute normale ? Quant au registre du délayage d'une vie de fonctionnaire ou de rentier dépourvue de faits saillants, on peut penser qu'il restera à jamais l'apanage de Marcel Proust, et que ses fans ne le lâcheront pas pour Alain Juppé.

    Juppé n'a aucun problème de communication ; les Français sont juste parfaitement au courant désormais que l'élite politicienne est une élite autoproclamée ; que la "prospective" des experts-comptables est à peu près aussi foireuse que celle des cartomanciennes ; de ce point de vue, on ne peut pas en vouloir à Mitterrand d'avoir fait plus confiance à Elisabeth Tessier qu'à Jacques Attali ou Jean Guitton. Si Juppé arrivait à nous persuader qu'il n'est pas complètement dépassé par les événements comme ses collègues de travail, c'est là qu'il aurait un problème de communication ! 

     

  • Brave New World

    Qu'il y ait des vaches charolaises qui acceptent qu'on les trimballe au Salon de l'Agriculture, c'est encore quelque chose que je peux comprendre ; ou même des putes virtuelles au Salon de la Pute virtuelle. Mais que peut faire un écrivain dans un Salon du Livre ??? Qu'est-ce que c'est encore que ce gadget boche ?

    C'est pour moi une énigme qui ressurgit chaque année quand je vois les affiches publicitaires pour ce salon-là dans le métro. Sans doute parce que je vois la littérature comme un truc très très individuel et qui demande de la concentration, à mille lieues du foot ou du cinoche.

    J'imagine que ce salon du Livre est surtout fréquenté par des lectrices qui espèrent coucher avec leur(s) écrivain(s) préféré(s) ? J'essaie de trouver une explication humaine. Quand j'étais gosse, mon paternel m'a emmené à un salon de la bande-dessinée ; c'était un peu dégueulasse (il y avait pas mal d'adultes), mais c'est compréhensible qu'un gamin veuille qu'on lui fasse un petit dessin, rien que pour lui.

    Il n'y aurait pour moi qu'une seule bonne raison de me rendre au "Salon du Livre", c'est de pouvoir y casser la gueule de Yann Moix, ou celle de Karl Zéro, qui sont les deux Français connus que je déteste le plus. C'est-à-dire que si on me lançait le défi suivant : "Tu es chrétien et dois donc pardonner aux deux personnes que tu détestes le plus, qui sont elles ?", je citerais Karl Zéro et Yann Moix, deux véritables suppôts de Satan.

    Il arrive que la laideur physique soit compensée par la beauté morale, et vice-versa,  mais là c'est un comble ! Ou plutôt deux. Mais le risque du corps-à-corps et de l'échange copieux de bourre-pifs est de se réconcilier immédiatement après, de faire tomber la tension (c'est même ce qui fait que les gonzesses préfèrent les poisons lents aux bourre-pif, dans leur grande majorité). Et dans mon combat contre des salauds comme Moix ou Zéro, pas question de fléchir, je serai inflexible.

     

  • OPA

    On apprend le rachat de Michel Houellebecq par la célèbre marque de prêt-à-penser "BHL Incorporated" qui siglera désormais ses idées toutes faites "BHHL". Josyane Savigneau est pressentie comme directrice générale du nouveau groupe.

    Le communiqué suivant a été adressé à la presse spécialisée :

    "Le Groupe BHL, en panne de liquidités après tant d'années passées à lécher des culs, de Paris à New York et jusqu'au fin fond du Texas, après avoir longuement hésité a en dernier ressort décidé de s'adosser à l'EURL Michel Houellebecq, connue pour ses prises de position risquées. L'hypocrisie suprême de BHL, alliée à la naïveté désopilante de Michel Houellebecq devraient permettre au nouveau groupe de continuer à toucher des dividendes malgré la crise qui touche même la littérature.

    Les offres publiques de vente de "Yann Moix SARL" et "Patrick Besson SARL" ont été refusées par la direction en raison des résultats insuffisants de Yann Moix et Patrick Besson au cours des derniers trimestres."

    On s'attend à une réaction de la part de la concurrence ; il n'est pas exclu que dans les semaines qui viennent Frédéric Beigbeder tente de s'accoupler avec Christine Angot, ou même Lolita Pille avec Pierre Assouline, en désespoir de cause.

     

  • Rentrée littéraire

    A chaque rentrée littéraire depuis quelques années je me demande si le record d'abjection détenu par Yann Moix sera battu ? Après tout rien n'interdit à quelque diplômé de Sup de co. de tenter à son tour une perçée à la Fnac pour rembourser ses frais de scolarité.

    Après avoir calomnié publiquement son père et sa mère sur toutes les ondes radios et télé de France, traîné l'érotisme dans la boue de sa petite pornographie, insulté saint Paul pour la plus grande joie des renégats, allumé des cierges laïcs au pied du Panthéon, sans oublier d'attribuer la paternité de tous ces procédés littéraires crapuleux à Céline, Moix cèdera-t-il la place à un salaud plus qualifié que lui (sorti d'HEC, par ex.) ? "That is the question".

  • Table rase du "Figaro"

    Pas étonnant que Le Figaro, ce torche-cul pour vieillards séniles, fasse de la publicité à Yann Moix. Ce morpion-là serait prêt à sucer les bites les plus brenneuses si on lui promettait en échange un peu de gloire, de pognon et de beauté.
    Il a fallu du temps à l’acteur de cinéma Benoît Poolevorde de Namur pour le démasquer, mais au bout du compte il s’est rendu à l’évidence. Tu peux le dire, Poolevorde : « Yann Moix déshonore les laids ».
    (D’ailleurs quand on est un type sincère et honnête, on ne fait pas du cinéma, c’est un repaire de parasites, un vrai cloaque, on fait plutôt de la bande-dessinée.)

    Pas étonnant non plus que Sébastien Lapaque, insignifiant baveux démocrate-chrétien qui fait office de bouche-trou au “Figaro-littéraire” se soit dévoué pour faire l’éloge de la dernière compil. de Moix.
    Les démocrates-chrétiens se mettent rarement à la tête des entreprises crapuleuses, mais ils y jouent volontiers le rôle d’éminences grises (Xavier Darcos) ou de soutier (Lapaque).

    Insignifiant Lapaque, donc, mais significative en revanche sa référence à Léon Bloy pour tailler à Moix, pur produit du système, une cote de rebelle, et faire de Bloy au passage un servile philosémite en abusant du gâtisme avancé des lecteurs du Figaro, leur méconnaissance de l'histoire la plus récente.
    S’il y a bien un organe de presse qui mérite les invectives de Bloy aujourd’hui, c’est Le Figaro, propriété d’un millionnaire marchand d’armes qui soutient une politique libérale analogue à celle de Guizot en plus bête, mais surtout, c'est là que Bloy intervient, avec le soutien de démocrates-chrétiens serviles dont le maigre talent n’a pas trouvé d’autre emploi que de cirer les pompes des riches et d'insulter les pauvres.

    Il y a une logique aussi dans l’abjection.

  • Le nombre d'or

    Pour vous faire un dessin, si les pous avaient figure humaine, ils ressembleraient à Yann Moix. En effet, la recette : philosémitisme + pauvre enfant victime de son bourreau de père + voyeurisme sexuel + mysticisme démocrate-chrétien + cinéma = succès garanti, prix Goncourt voire Palme d'or à Cannes (Au pire, Yann Moix peut espérer être embauché par Franz-Olivier Giesbert pour tenir une chronique dans Le Point lorsque Patrick Besson partira à la retraite.)

    Ce savant calcul, ce "nombre d'or", Yann Moix ne l'a pas inventé, il l'a simplement pompé et il s'y cramponne comme un quaker à sa Bible, comme Jacques Attali à ses gadgets de polytechnicien.

    Après tout pourquoi un diplômé de Sup. de co. Reims n'aurait pas le droit de faire une carrière d'artiste ? On est en démocratie, oui ou bordel de merde ? (pour causer comme Céline interprété par Moix).

     Du mépris on passe vite à la pitié. D'autant plus lorsque ce Moix est suivi d'un Dominique de Villepin, aussi étranger à l'art, à la poésie, à l'histoire, que l'art, l'histoire et la poésie sont étrangers aux discours soporifiques de Dominique de Villepin. On a envie de dire à Dominique de Villepin, cet espèce de lévrier politique : "Fais le beau et ta gueule !"

    Au moins Moix a l'excuse de sortir de Sup. de co. Reims et d'affronter un marché de l'emploi déprimé.

  • Déphilosopher

    Au-delà des singeries de Moix, plus sérieusement à propos d’Edith Stein, disciple d’Husserl avant d'entrer au carmel, Eric Nolleau relève ce fait qu’il y eût beaucoup de “phénoménologistes” à se convertir au christianisme.
    En France, le plus célèbre c’est Bergson, “phénoménologiste” mâtiné d’évolutionnisme - un évolutionnisme guère plus scientifique que celui de Darwin.

    Nolleau juge ce mouvement de conversion “curieux”. Quoi d’étonnant au contraire à ce que quelqu’un qui s’intéresse aux phénomènes commence ou finisse par s’intéresser à un phénomène incontournable : Dieu ?
    La phénoménologie est une réaction de la pensée concrète et scientifique occidentale contre le byzantinisme envahissant.

    *

    Pour croire sincèrement au néant, il faut être un sacré idéaliste, un utopiste dans le genre de Maurras, par exemple, à contrecourant de l’histoire.
    On peut objecter Sartre. Car qui croit encore sérieusement aujourd’hui, en dehors des téléspectateurs du service public, à l’idéalisme de Sartre ? Si Sartre est un idéaliste, c’est un idéaliste cartésien, assez pour entretenir de son vivant sa gloire posthume.

    Au plan de la logique, Eric Nolleau est donc à peu près au niveau de Gombrovich, qui constate que marxistes et catholiques partagent le même sens du concret, à ceci près que les catholiques croient en Dieu, que Gombrovich, en philosophe contemporain, se refuse à admettre comme une réalité concrète.
    Si Nolleau est obligé de lire des merdes comme celles que Moix produit tous les ans avec une régularité de fonctionnaire, il y a peu de chances qu'il progresse.

  • Pathos moderne

    Dans la veine de “Sarkozy au Vatican”, voici Yann Moix au chevet d’Edith Stein ; j’ai peut-être tort de penser que le mysticisme se porte mal ?

    Pour pallier son manque total de talent littéraire, Yann Moix a plus d’un tour dans son sac ; le philosémitisme n’est pas le moins éculé ; quel “minus habens” carriériste, quel éditorialiste du "Monde" ou de "Libé" en manque d’inspiration n’est pas passé par là, comme un piètre séducteur s’achète une grosse voiture pour pallier son manque de succès auprès des femmes ?
    Qu’Ils se le disent, Yann Moix aime les Juifs, d’où tout part et où tout revient ! Il les aime comme il les détesterait si c’était la mode de les détester, ça relève d’un principe quasi-“économique”. Après tout, tant qu’il y aura des Juifs assez cons pour goûter une flagornerie aussi grossière…

    Indulgent, le critique Eric Nolleau concède que Moix vaut mieux que ses bouquins. Certes, un Balzac moderne qui voudrait écrire une satire sociale sur le parasitisme littéraire pourrait prendre Moix comme modèle. L’acharnement qu’il met à publier des nullités, année après année, et à en faire la promo en gesticulant à la télé, est presque pathétique et pittoresque. Mais Balzac est mort.

    Ce sinistre gugusse, j’avoue, me fait éprouver des sentiments troubles : à côté, je trouverais presque Maurice Dantec estimable ; dans le fatras de Dantec, en cherchant bien, on tombe ici ou là sur une bonne vanne, un mot d'esprit.

    Yann Moix s’imagine sans doute qu’il a une chance cette année avec ses bondieuseries pour le Goncourt, après J. Littell.