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  • Marx contre Ratzinger

    Un Français en viendra vite à défendre le premier contre le second, en raison de la solide résistance de la pensée française à la culture juridique boche que le pape Ratzinger tente de plaquer sur le livre le moins juridique de tous les temps : l'évangile. Toutes les préventions occidentales contre la science juridique, communément assimilée en France à la chinoiserie, proviennent directement ou indirectement de l'évangile.

    Indirectement, je veux dire par là lorsque Daumier figure la magistrature française comme une volée de cacouacs diaboliques. Au nom de quoi ces branleurs jugent-ils ou dirigent-ils ? Au nom de l'intérêt général. Et il n'y a aucun moyen de calculer celui-ci sans être inique. D'une société mue principalement et de façon flagrante par le principe de la compétition, on voudrait nous faire croire qu'elle peut être aussi "juste" ? Cela revient à prendre les Français pour des bovidés allemands. Et c'est exactement ce que les autorités républicaines françaises s'appliquent à faire, parvenant encore à attirer trente-six millions de Français aux urnes, afin de départager deux experts-comptables.

    L'histoire de France enseigne d'ailleurs que le mensonge, inhérent au droit, est une des premières causes du populisme et des révoltes sanglantes du peuple.

    Indirectement ou directement, quand le chrétien Léon Bloy rappelle cette vérité qu'il n'y a pas de pauvres sans un décret des riches. C'est-à-dire que les riches s'appuient sur la doctrine sociale, et cette doctrine sociale sur le droit. L'inégalité sociale ne fonde pas moins l'organisation sociale que la différence des sexes.

    L'égalité, parfaitement théorique ou mathématique, ferait perdre à la société sa raison d'être si elle pouvait être atteinte. "L'argent n'a pas d'odeur" signifie qu'il représente sous l'aspect de saintes espèces la réalité la plus putride et malodorante. C'est la sauvagerie puritaine des prêtres de Babylone que l'argent figure.

    La doctrine de Marx selon laquelle il n'y a pas de progrès possible selon le droit, mais le maintien de l'iniquité sous une forme plus subtile, ne contredit en rien l'évangile. Elle est attestée par l'histoire qui montre le progrès de l'iniquité au cours des derniers siècles, à mesure que la toile du droit s'est étendue, jusqu'à placer les élites occidentales crapuleuses en position de donner des leçons d'éthique au monde.

    Où le pape voit-il des raisons évangéliques de s'incliner devant de telles autorités ? Elles sont toutes juridiques, et c'est la peur qui incline au droit ; celle-là même à laquelle le Christ incite apôtres à ne surtout pas céder.

    Une personne morale est, dès le départ, une personne qui tremble. Tôt ou tard elle finit par s'écrouler. Il ne faut pas voir le Christ, ni Marx, comme les démolisseurs de systèmes fondés sur le mensonge. Marx montre la tendance du capitalisme à s'autodétruire, plutôt qu'il ne cherche à le détruire. Jusqu'à un certain point, la société occidentale s'accommode très bien de l'autodestruction, et on ne peut pas dire que la corruption dérange l'élite républicaine tant que ça, ni l'art le plus périmé.

    Non, le Christ et ses apôtres exhorte ceux qui le peuvent à ne pas demeurer sous l'édifice des certitudes juridiques ou anthropologiques et leurs arcanes, enflant jusqu'à faire de l'humanité une assemblée d'ectoplasmes, qui croient vivre, alors qu'ils ne font la plupart du temps que tisser leur linceul. La grande complicité des gens de robe, clercs ou femmes, avec la mort, explique que ceux-ci ont à la bouche, comme des serins, la culture de vie la plus idiote et païenne.

    Au moins Hitler avait le mérite de ne pas tromper le monde, en proclamant son principe païen, contrairement aux démocrates-chrétiens qui le cachent.

     

     

  • La Musique de Satan

    ça fait un moment que je suis ce blog, et ça fait plusieurs fois que vous définissez la musique comme diabolique. j'ai d'autant plus de mal a le comprendre quand je vois un lien avec de la musique.

    Octuplex

    POURQUOI LA MUSIQUE EST SATANIQUE :

    - Pour le chrétien, tout ("pan") est diabolique, puisque la nature l'est, comme la pourriture et la mort des choses naturelles le prouve. L'apôtre Paul dit ainsi : la mort est la somme des péchés. Or, la musique, comme toutes les religions païennes horizontales est un opium, destiné à soulager des souffrances et douleurs de la vie. Ainsi, la musique la plus démoniaque dont j'ai connaissance est le requiem de Mozart, qu'un chrétien traduira comme une sorte de chant de victoire du péché.

    Avec son "éternel retour" alchimique des choses et phénomènes naturels, suivant un plan infini, l'antichrist Nitche présente bien le contrepoint païen radicalement opposé à la spiritualité chrétienne (c'est sa théorie du complot juif+chrétien+anarchiste) qui est historiquement erronée.

    Si le christianisme est aussi antisocial, comme le lui reproche à juste titre Nitche, c'est tout simplement parce que la société s'agrège, est cimentée à l'aide du mensonge. Or, le mensonge est la première cause d'iniquité selon le Christ (et non l'immoralité, comme pensent certains païens). L'iniquité croît donc à mesure que la taille des sociétés augmente, et avec elle la nécessité de cimenter des masses de plus en plus vastes, à quoi le mensonge contribue plus efficacement que la violence physique. Le mensonge universel de la musique, on peut le résumer ainsi : "La vie est belle !", ou pire "La mort est belle !" - pire, mais qui à sa raison sociale.

    - Je vous donne un exemple très simple de mensonge social énorme, ayant cours aujourd'hui : le socialisme : alors même qu'il a fait des centaines de millions de mort, au cours d'une brève période récente, n'est pratiquement remis en cause par aucune autorité morale ou politique, dont tous les efforts concourent à le blanchir grossièrement. Pourquoi ? Parce que l'élite ne connaît pas d'autre manière de sidérer les masses que le socialisme ou la prétendue "démocratie".

    COMMENT COMBATTRE SATAN ET LA MUSIQUE :

    - La difficulté principale de combattre Satan et la musique vient de ce qu'ils participent pleinement de votre existence biologique. Or le plan social et culturel ne fait que traduire et mettre en valeur le plan physique ou biologique ; il est, comme une matrice, imperméable à l'esprit.

    Ainsi, considérer le vin comme démoniaque ne m'empêche pas d'en boire. Non pas hypocritement, mais parce qu'il n'y a pas d'éthique chrétienne : ce qui importe pour le chrétien, c'est d'abord et avant tout de ne jamais perdre de vue la cause du mensonge. Ce dont le chrétien doit absolument se garder, et dont il doit protéger ses frères, c'est de considérer l'ivresse ou la musique comme des choses sacrées. Au contraire, afin d'entraîner le monde à sa perte, le clergé de Satan prône la musique, comme le joueur de flûte entraîne les enfants de Hamelin vers l'abîme ; et ce prêche est bien plus subtil et dangereux, issu de cercles soi-disant chrétiens, qu'il ne sera quand il est dirigé contre eux.

    LE SECOURS DE L'HUMANISME ANTINAZI

    Heureusement, la France fait partie des nations prédisposées par ses humanistes contre la musique bourgeoise italienne ou allemande et la tentative de l'élite retorse d'abrutir le peuple à l'aide de la musique. Chaque fois que la France a réagi contre la pourriture de son clergé, elle a également réagi contre la musique. Le gros porc italien Stendhal a à peine prôné l'opéra en France qu'il se trouve un Français pour lui répliquer que la musique n'a aucun intérêt spirituel, mais seulement local.

    C'est encore un Français (Lyonnais), qui prévient que le goût pour la musique se généralise au même rythme que le confort intellectuel. Bien sûr le cinéma n'a rien à voir avec l'imagination, c'est un art purement mécanique ou musical.

    MUSIQUE OU RAP ?

    Ce qui compte d'abord dans ce rap d'Orelsan, c'est le vitriol déversé sur la moraline néo-nazie actuelle, l'éthique des trafiquants d'arme et de drogue ? A mes yeux ce rappeur n'a pas grand-chose à voir avec le panurgisme ou le socialisme ambiants, c'est-à-dire avec la musique. Il me semble plus sincère et moins con que de faux rebelles comme Houellebecq, Mélenchon ou Le Pen, qui ne rêvent en réalité que d'en palper ; plus dissuasif, en un mot, de communier à la connerie ambiante actuelle, point de départ nécessaire de la vie spirituelle.

    On ne dirige jamais à l'aide de la musique, exactement comme on le fait à l'aide de drapeaux, que des imbéciles. Je ne crois pas qu'Orelsan dise une chose nettement différente.

    Je le répète, les enfants, prenez garde à vos maîtres de musique : le premier degré de l'intelligence est au moins de les considérer comme des "dealers", et non des artistes. N'importe quelle petite connasse ou petit connard peut devenir une chanteuse ou un chanteur d'exception, c'est-à-dire une victime, sacrifiée par les prêtres de Bel sur leurs autels.

  • Civilisation et pédérastie

    J'ai trouvé chez A. Gide ce propos, qui est la définition la plus pédérastique de la civilisation ou de la modernité que je connaisse : "Tout a déjà été dit et écrit, mais comme les hommes sont sourds, il faut sans cesse répéter."

    Certes, l'Occident n'a rien appris de neuf depuis Shakespeare que celui-ci n'ait déjà su, à commencer par la défaillance de l'esprit humain quand il se spécialise. Ainsi Karl Marx ne fait jamais qu'en appeler, dans la nation la plus païenne d'Europe - l'Allemagne -, à l'esprit de Shakespeare.

    On mesure ici la distance qu'il y a entre Shakespeare et Gide, bien que celui-ci soit très loin d'être le pire traducteur français de Shakespeare. Il faut dire que Shakespeare avait tout prévu, même sa trahison systématique par l'université (cf. Rosencrantz et Guildenstern), grosse déjà de son temps de la formule universelle du mensonge, afin de la mettre au service des entreprises les plus criminelles. Que la police de la pensée vient de l'université est une vérité déjà décelée par Rabelais, multiséculaire, sur laquelle il n'y a aucune raison de revenir.

    Ce que Gide occulte, au contraire de Shakespeare, c'est que la répétition est assourdissante. La modernité, qui ne fait que présenter indéfiniment les mêmes choses sous le même jour, abrutit. Musique et pédagogie sont les arts les plus répétitifs et pédérastiques. A l'identique de la civilisation, et la modernité ne l'empêche, musique et éducation sont parfaitement régressifs, ce qui implique que la technocratie s'achève dans la barbarie et le massacre organisé des enfants par des vieillards pédérastes.

    Si la civilisation est une lente glissade insensible à la brute, l'histoire, elle, ne repasse pas les plats. Vieillards carnassiers, vous êtes cuits. Ricanez avec le diable tant qu'il est encore temps.

  • Ethique de l'assassin

    Il n'y a rien de plus dégoûtant qu'une bande de gangsters corrompus, si ce n'est un comité d'éthique. Sans son comité d'éthique présidé par Heidegger, l'Allemagne nazie ne serait qu'une vulgaire mafia, banalement entraînée au mal. A quoi oeuvrent de telles officines ? Au crime parfait.

    Il ne faut pas hésiter, au pays de Molière, lorsqu'on n'a pas été acheté et qu'on n'est pas à vendre, comme tel ou tel poète putassier, impressionné par la trique du dernier dictateur à la mode, à dire que derrière chaque professeur d'éthique, sans exception, à commencer par la moins fondée "éthique judéo-chrétienne" (sic) - coupe remplie d'ordures et de blasphèmes - se cache un tartuffe. L'éthique moderne est à la pensée ce que la chirurgie esthétique est à la médecine : un ravalement de façade bourgeoise, spécialité pharisienne. Il n'y aura dans les temps à venir que des enfants rescapés de l'éthique.

     

     

  • USA are Hell

    I do not think there is something in US-art or literature that is not satanic as Roman Church does. I tell this as a reader of Shakespeare.

    Some French artists before World War II were considering that USA were worse than Germany. Of course they were, and still are. Probably US hippies are those who can understand those French artists the best, because their love of Nature is coming from their hate of USA-Society.

    Smartest Artist as Shakespeare know that the Society is rotten BECAUSE Nature does too. Wrong religion of Egyptian, Roman, Nazis, USA, is trying to make people believe that Nature is Perfect. They need it to make believe that human architecture is perfect.

  • Jésus et les prêtres

    - Jésus-Christ est l'homme le plus facile à vilipender, insulter, calomnier. Il l'a voulu ainsi, interdisant même à ses apôtres de le défendre contre les attaques. La colère du Christ n'est pas dirigée contre le blasphème et les blasphémateurs ; elle vise ceux qui empêchent le salut et l'apocalypse, les anthropologues de toutes sortes. Chaque fois qu'un des douze premiers apôtres du Christ a cédé au raisonnement humain, nécessairement étriqué, et que les anthropologues "rallongent" à l'aide de spéculations grossières, il a été vigoureusement tancé par le Christ.

    C'est une chose facile à comprendre, mais que les partisans démoniaques de la "civilisation chrétienne" s'efforcent de dissimuler, exposant leurs propres enfants à la damnation éternelle : seuls les faux dieux ou les idoles requièrent d'être défendues par les hommes. Satan s'appuie sur la propogande de la foi pour rameuter les foules, tandis que Jésus-Christ sait l'imbécillité quantique des foules, et qu'il ne ralliera jamais que des hommes sortis de la masse. Il y aura peu d'élus, car le plan social absorbe les faibles et les lâches.

    Il n'y a ni ETHIQUE, ni VALEURS chrétiennes. Seuls les chiens et les serpents peuvent se prévaloir d'une telle éthique, qui constitue un grave recul par rapport à la loi juive. Nitche a le mérite d'avouer que c'est par lâcheté qu'il hait le Christ, les anarchistes et les communistes, qui ne font aucun cas de la civilisation, masque satanique, qui plus est de plus en plus carnavalesque.

    La racaille n'a que ce mot-là à la bouche : "l'éthique", et je le dis pour les plus jeunes, réduits en esclavage par leurs aînés, qui n'ont pas eu le loisir de soulever la robe du langage moderne : ils parlent d'éthique parce qu'ils n'osent pas parler directement d'argent, fluide le plus "éthique" qui soit.

    Car dire "l'argent" reviendrait à avouer le pré carré que l'élite démocrate-chrétienne ou républicaine, en réalité, défend, et non la paix. Le courtier en banque démocrate-chrétien manipule l'éthique à longueur de journée : il lui est impossible de reconnaître qu'il n'y a là-dedans RIEN DE CHRETIEN, mais un opium dont il se nourrit, qui peut empoisonner tout son entourage. L'éthique est en outre comme le drapeau : elle sert à rallier des types sincères pour faire le sale boulot. Remarquez comme l'élite est absente sur ces champs de bataille où il s'agit de défendre la propriété et la civilisation. Remarquez comme l'élite est prompte à s'indigner de la sauvagerie de la soldatesque, qu'elle paie pour accomplir ses forfaits.

    - N'importe quel lâche peut donc s'en prendre au Christ. Seule la propriété est jalousement gardée, et les prêtres qui la défendent aussi dangereux que des serpents, retors au point d'exalter la folie ; de la rendre séduisante aux yeux du peuple. On fait aussi l'expérience de Dieu dans l'acharnement des médiocres à piétiner tous les progrès accomplis par l'esprit humain, afin de justifier leur petite vertu et leurs statistiques électorales.

    S'il vous plaît de défendre autrui contre les idoles de la terre et leur mobile carnassier, débarrassez-vous de l'armure de l'éthique ; comme la musique, elle vient du diable ; elle a été conçue par lui pour rassurer ses troupes, de plus en plus inquiètes du sort qui les attend, à l'approche de l'abîme.

  • Frankreich über alles!

    Comment expliquer que, dans un pays aussi anticlérical que la France, autant de Français se précipitent aux urnes, croyant pouvoir ainsi accélérer ou, au contraire, freiner - suivant qu'ils se sont levés du mauvais pied ou du bon -, un mécanisme qui leur échappe complètement ?

    - Quand la crise s'aggrave, le pouvoir dit "démocratique", contre lequel il est interdit de blasphémer en temps ordinaire, est remis entre les mains de comités d'experts financiers et économiques. Cela vient de se passer en Grèce, puis en Italie où le pouvoir "fachiste" de Berlusconi a été remplacé par une junte de technocrates moins légitimes que lui, mais que les médias ont été assez puissants pour faire apparaître comme un renouveau démocratique - un comble.

    Telle semble aujourd'hui de plus en plus la démocratie aux opprimés, comme le mensonge universel. La chute jadis de l'aristocratie et de ses privilèges inhumains et antichrétiens, s'accompagna de la dissolution d'une illusion analogue à celle de la démocratie : la monarchie de droit divin.

    Le droit divin, cette cymbale, pas si creuse qu'on le croit, car elle a un sens païen ou juridique qui n'est pas complètement nul, cette cymbale a perdu son pouvoir de subjuguer la foule, dès lors que l'aristocratie s'est avérée incompétente pour tenir les rênes du pouvoir.

    La démocratie est donc le stratagème inventé par la bourgeoisie pour compenser la perte des valeurs religieuses de l'ancien régime. Comment expliquer autrement que l'idée alternative de Marx d'une démocratie SANS Etat ni élite, ait été totalement effacée des tablettes ? Par les soviétiques, d'abord ; mais la bourgeoisie républicaine n'a pas fait preuve de moins de censure. Comment expliquer la défense des institutions démocratiques par l'Eglise romaine, alors que pas une seule ligne de l'Evangile ne le permet ?

    Les experts économiques, qui feignent de se substituer temporairement au pouvoir politique, alors qu'ils le détiennent depuis longtemps, s'avèrent eux-même incapables d'enrayer une crise que, faut-il le dire, aucun n'a venu arriver. Remettons la palme de la nullité à Jacques Attali, double-major de promo de l'ENA et Polytechnique, que l'imprévoyance n'a jamais dissuadé et ne dissuadera jamais de se pavaner. Que dire, dans ce cas, d'un bulletin de vote crétin en faveur de tel ou tel tribun à voix rauque ? Autant allumer des cierges dans quelque lieu de culte ésotérique comme la basilique de Montmartre, pour que rien ne change des actuelles données du bonheur des uns aux dépens d'autrui.

    Certainement la France, dominée par des mathématiciens ou des juristes, n'est plus la France mais l'Allemagne. Comme l'élite républicaine ose-t-elle se prévaloir des Lumières françaises, quand Voltaire a combattu l'esprit mathématique de Leibnitz et sa mystique technocratique débile, répandue comme un cancer dans tous les milieux ?

    De là à dire que la morale antinazie des élites républicaines françaises est une pure mystification, afin d'entretenir le nazisme, il n'y a qu'un pas ; je n'hésite pas à le franchir. Je le dis et le redis depuis que je tiens ce blog : le nazisme est un régime républicain ordinaire. Derrière la mystique nazie, de nature essentiellement juridique et mathématique, c'est-à-dire extra-scientifique, c'est la propriété que le régime nazi vise essentiellement à défendre. Et c'est la raison pour laquelle il fut bestial. Comme le régime républicain est bestial aujourd'hui, son éthique parfaitement immonde. Pour qui les fils de cette République, prostituée à tous les marchands d'armes et trafiquants se prennent-ils pour donner des leçons de morale à ceux qui ne se prosternent pas devant la même vieille peau de chagrin ?

    *

    J'approuve ces gamins de banlieue qui, de plus en plus nombreux, se rebellent contre la République et ses diktats. Bien que je n'ai pas les mêmes raisons qu'eux, je vois une voiture qui brûle dans la nuit comme un emblème du pouvoir nazi qui part en fumée. Combien de jeunes gens ont été assassinés, en outre, par la croissance économique républicaine ? Des centaines de millions !!

    La République ne m'a pas déçu : j'ai très tôt appris dans les livres que la République n'est qu'une salope, aimée seulement par des chiens. Ce n'est pas nouveau, il en a toujours été ainsi. Respectée parce que crainte : il en a toujours été ainsi de la République, comme des papes ou des rois jadis. La gratitude vis-à-vis de la République a toujours été inculquée comme une religion par ceux qui vivent de ses prébendes, et qui, en situation de crise, raccourcissent la longe du pouvoir "démocratique".

    Si ce que j'affirme est vrai, à savoir que la République n'a jamais été respectée que par les chiens qu'elle a nourris, on en aura bientôt la preuve. Quand les maîtres n'ont plus rien à offrir à leurs chiens, ceux-ci les mordent.

    Si ce que j'affirme est vrai, plutôt que de se comporter en chiens, vouons la République au mépris. Soyons moins vils qu'elle, qui n'a jamais eu d'autre religion sincère que la propriété, à l'origine de tous les fanatismes et toutes les superstitions. Faisons comme si la République et ses élites ne multipliaient pas les initiatives depuis cinquante ans pour ravaler les gosses à son niveau, à l'aide de méthodes d'éducation plus pédérastiques les unes que les autres, destinées à favoriser le viol par l'Etat et ses sbires de la conscience de ses administrés, à les rouler dans la farine de ses valeurs miteuses.


    OrelSan - Suicide Social par 3emebureau

  • La Fièvre

    La fièvre électorale, dans un pays comme la France, en principe sceptique et peu porté à croire dans des promesses qui n'engagent que les bonnes femmes à qui elles sont faites, est un présage plutôt sinistre.

    Salopards de curés catholiques qui incitent leurs ouailles à aller voter en se servant du Christ ! L'inclination à gauche traduit exactement la même générosité factice, dissimulant la constante lâcheté du clergé, contre lequel tout ce qu'il y a de résistant dans la pensée française, s'est toujours forgé. Marx, lui, s'est dressé contre le ventre mou de la philosophie allemande.

    Face à sa mort, la France incline à gauche, croyant ainsi pouvoir amadouer le destin. L'homme penche à gauche dès lors qu'il devient faible et que, ayant renoncé aux espoirs de son jeune âge, il préfère se laisser porter jusqu'à la mort par les illusions que lui sussurre son désir, de plus en plus faible et efféminé ; sur la perte de vitalité, est venue se greffer une pensée impuissante de gauche.

    Dans ce contexte, la droite ne subsiste plus que comme l'homme en plein complot féminin - Nitche, par exemple, réac de droite exemplaire - parce qu'il faut quand même trouver le moyen de procréer. Qu'est-ce que c'est que le nitchéisme, tant vanté par les journalistes, si ce n'est la volonté d'un type, Nitche, cerné de tous les côtés par des bonnes femmes allemandes socialistes, de bander à son aise ?

    Car une nation qui se résout au suicide, se coiffe de la tiare d'Ubu : la bêtise du plan moral et politique, déjà flagrante sur le plan économique, éclate aux yeux de tous. Même le pape, avec sa mitre et sa crosse de Pangloss, n'est pas aussi débile ; il est bien obligé de se raccrocher aux derniers linéaments de la foi et de la raison païennes.

    Ceux qui croient que "c'était mieux hier", sont exactement les mêmes qui ont gobé naguère que "ça sera mieux demain". Une telle versatilité est le produit de la morale ou de la politique. C'est cet art qui rend l'homme plus bête que l'animal, Hitler rétamé comme Icare, ayant à peine pris son envol vers des millénaires de gloire.

    "Petit con de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan : quand on est con, on est con." : entendez parmi les poètes français, le moins allemand, peu suceur de bite ou de canon, nous parler du plan politique.

    - Citoyens, aux urnes s'il-vous-plaît, mais foutez-nous la paix avec votre baume après-rasage, et votre musique d'enfoirés.

     

  • La Condition humaine

    J'avoue lire l'oeuvre de François Bacon comme celle d'un grand saint ; avec une révérence sans doute un peu ridicule. Jésus-Christ n'a-t-il pas recommandé à ses apôtres de ne pas le prendre pour leur maître, mais leur frère ?

    Je relis encore cette élucidation du mythe de Prométhée que Bacon a donnée, pleine d'allusions à la Genèse. Elle fait partie du top 10 des oeuvres occidentales. Je parle sérieusement, pas comme le crétin démocrate-chrétien Rémi Brague qui croit que Rome et les Romains sont des Occidentaux, alors qu'ils sont des technocrates, c'est-à-dire habiles comme des singes, mais dépourvus du sens de l'histoire.

    Bacon est représentatif de la pensée occidentale, que la femelle Nitche souhaita détruire ; au sens où Bacon incite à se rebeller contre la condition humaine et le destin. Cela peut paraître anodin, mais toute la mathématique dévotion orientale pour le clergé tient à ça : "Inch Allah !" dit le soldat yankee ou musulman avant de se sacrifier pour la mère-patrie. Le clergé dont la fonction, à travers le temps - les publicitaires aujourd'hui, investis de la fonction éthique - est d'accommoder leurs ouailles à la condition humaine, sinistre pour les misérables, médiocre pour les gens heureux, le clergé est nécessairement byzantin.

    Comprenez bien : pourquoi le personnage de Hamlet est-il un Christ prométhéen ? Parce qu'il est le seul à quémander de l'esprit de dieu la force, dans Elseneur peuplé de tous les types de lâchetés qui sont forment les piliers de la sociétés, à peu près semblables à ceux qu'on retrouve chez Molière. Pour Shakespeare ce n'est certainement pas Rome qui est catholique, mais l'Esprit saint.

    Prométhée refuse de se laisser faire par la nature, c'est-à-dire la mort. Prométhée c'est ce qu'il y a en vous, en moi, qui refuse à s'abaisser au niveau de la chiennerie ou du singe, qui continue de vivre bien que la vie et la société soient totalement absurdes. Bacon nous explique que la raison en est que le monde paraît avoir été créé pour l'homme ; il y a une foi et une raison humaine, presque primitives, qui vont dans ce sens. Bien qu'il soit plus fragile que de nombreuses espèces, l'homme domine le monde par son esprit, c'est un microcosme à lui tout seul. L'anthropologie ou le socialisme perpétuent le mouvement religieux qui situe l'homme au centre.

    Conscient que le diable ou la nature est le dieu des anthropophages, comme celui des anthropologues, F. Bacon vante de la part de Prométhée l'art, certes désordonné, mais qui meut Prométhée au-dessus de la masse statistique des hommes et de la vie sociale, par définition récurrente et imbécile.

    Hercule vient en aide à Prométhée, comme le Christ est venu arracher l'homme au péché et à la mort, qui forment les frontières de son microcosme et des religions païennes. L'art ne suffit pas à Prométhée. Encore faut-il que cet art ne se contente pas de conforter la médiocrité humaine, dit Bacon, et ne se contente pas des explications mathématiques hasardeuses ou providentielles.

  • Logique de l'art

    La raison ultime de la culture, c'est la légitimation de la guerre. 

    Il convient bien de qualifier la culture nazie de pornographique, pour pouvoir affirmer que la culture républicaine ou libérale moderne est "néo-nazie". On évitera ainsi le piège tendu par les pharisiens, hypocrites prêcheurs d'éthique.

    Pour comprendre que la pornographie est militaire, il faut prendre conscience de la guerre économique totale, qui se joue désormais à l'échelle mondiale, et que l'échange de tirs de roquettes entre les hordes de l'ONU et celles de quelque chef de guerre taliban, ne peut être dissocié des autres aspects de la vie économique.

    Est-ce si difficile de piger que le sacrifice d'un bidasse, et celui d'une pute, sont du même ordre ? La prostituée et le soldat s'accordent, car l'un et l'autre acceptent de se laisser immoler sur l'autel de Satan. Ils procèdent de la même aliénation mentale. Dans une société soi-disant chrétienne comme les Etats-Unis, cela en dit long sur la culture : comment le même prisme permet de diaboliser Hitler et de blanchir les hordes yankees.

    Bien sûr la résistance n'est pas moins utile et nécessaire aujourd'hui qu'elle ne fut en 1939-45. Bien sûr la résistance qui consiste à buter un soldat alllemand ne sert à rien. Non pas parce que Stéphane Hessel ou de Gaulle l'a dit, mais parce que la résistance n'a rien changé au cours de la culture. Un de ces tocards de romanciers yankees, probablement imbibé d'alcool ou de religion, s'est posé la question : qu'est-ce que ça aurait changé si Hitler avait gagné ? - Rien, a déjà répondu Bernanos, qui connaissait beaucoup mieux la question que 100% des romanciers alcooliques yankees, et avait prévu que des types comme Fillon s'abaisseraient jusqu'à la collaboration avec l'Allemagne pour des raisons purement économiques, donc pornographiques.

    La logique de l'art est de flanquer le feu aux vases sacrés de la culture. Il y a bien un mouvement de la musique pour étouffer l'art, et une logique de l'art qui tend à réduire la religion ou la musique au silence. Comme dit Rodin, même s'il n'a pas été capable d'appliquer cette maxime : l'art proscrit l'imitation ; il n'y a pas de progrès sans ça, mais une potion de bonne femme, répétitive et ennuyeuse comme la musique, qui ne fait que copier, imiter, pomper, recomposer, et n'hésite pas réclamer des droits de propriété intellectuelle et des royalties pour ça, exactement comme bon nombre de curés catholiques hypocrites, incompétents voire pédérastes, et payés à ne rien foutre.

    Faisons table rase de la culture ! C'est ce que fait Jésus quand il bouscule les marchands du temple, vendeurs d'offrandes sacrées au profit du clergé. La culture est une indécente partouze sous les auspices du dieu Pan, portant mitre et crosse d'évêque romain. Les chrétiens ne peuvent pas apporter leur caution à ce cinéma immonde.

  • Lettre à ma mère

    Petite mère, en m'accouchant tu m'as projeté dans un monde irrémédiablement atroce, dont seuls les adeptes d'une nostalgie ou d'une science mathématique débiles peuvent croire qu'il a été ou sera un jour autrement qu'inique.

    Si je n'éprouve pas de haine pour ma génitrice, tu ne dois en revanche t'attendre à aucune gratitude de ma part. Le plus bel homme, le plus viril, le mieux doté par sa mère pour la conquête et le profit dans ce monde, n'est encore qu'un petit tas de chair qui se consume au fil du temps ; de la merde orgueilleuse.

    Tu dois encore moins t'attendre à ces lettres que les poètes, les prêtres ou les Allemands écrivent à leurs mères, pleines de sentiments incestueux dégoûtants, et dont seules de véritables salopes, à vrai dire, peuvent se délecter.

    Tu m'as fait homme, mais tu n'y es pour rien. En principe les femmes n'engendrent que des femmes. D'être homme m'a évité bien des tracas sexuels et de demeurer "in utero", dans le plan social, c'est-à-dire coupé de dieu, d'où vient toute l'intelligence à rebours de l'instinct de survie des femmes.

    Que puis-je pour toi si ce n'est te répéter aussi souvent que je peux cette devise chrétienne : "Femme, prends garde à ta féminité." Ce qui signifie : garde-toi, idiote, de prendre tes désirs pour la réalité.

  • Marx antimoderne

    La démonstration que Karl Marx n'est pas moderne tient en une phrase : aucun historien un tant soit peu sérieux n'ignore le caractère profondément religieux de la modernité. J'insiste sur le mot "profondément", car Marx est le théoricien d'un fanatisme religieux accru à mesure du temps, que le développement tentaculaire et conjoint des banques et de l'Etat prouve.

    Soviétiques ou bien libérales, les élites se sont efforcées et s'efforcent encore de faire passer le marxisme pour un athéisme. En réalité, le reproche de Marx aux Eglises chrétiennes est de s'être servies de l'argument religieux pour conditionner le peuple. De sorte que le conditionnement au malheur, comme au bonheur, est du point de vue marxiste un signe d'aliénation religieuse, et la folie pratiquement significative de cette aliénation.

    Freud est moderne, puisqu'il se contente de pointer la cause familiale, disculpant ainsi la superstructure étatique et économique, bien qu'elle soit devenue la première cause du conditionnement, de l'Orient par l'Occident géographique, et de l'Occident par lui-même ; Marx n'est pas moderne ; il guérit au contraire de la bêtise moderniste et sait parfaitement avec quelle force l'économie et le droit modernes imposent leur condition à tous.

    De la même façon Balzac, plus ou moins l'équivalent français de Marx, lorsqu'il peint en historien la France du XIXe siècle en proie au vice juridique n'est pas moderne. Ce sont toutes les nouvelles garanties judiciaires et les corporations qu'elles animent qui sont modernes.

    L'argument religieux de la modernité est une justification. De ce fait il émane nécessairement de l'élite, dont c'est le rôle essentiel de décréter que la justice sociale est, y compris et surtout quand elle s'avère la plus virtuelle.

    Bien sûr Karl Marx n'est pas antimoderne comme cette toupie de Benoît XVI ou le Dalaï Lama, au point de vouloir maintenir un ordre religieux caduc ou le restaurer. L'histoire n'a pas de sens chronologique, ce qui lui évite de tomber dans la casuistique religieuse du voyage dans le temps ou de la science-fiction.

    Cette antimodernité là, il faut aussi en dissuader les musulmans les plus pauvres, car elle n'est qu'une niche à l'intérieur de la modernité, destinée à la renforcer. C'est le même tour de prestidigitation dans la modernité que dans le cinéma : faire croire que les choses avancent, alors qu'on nage en plein conservatisme.

    La modernité est d'ailleurs synonyme de "technocratie". On ne trouvera rien chez Marx pour la justifier. La technocratie est parfaitement statistique, c'est-à-dire nulle et non avenue. Laissez la modernité aux énarques et aux polytechniciens, robots qui vont à la casse au pas de l'oie.

     


  • Oecuménisme

    Le point où l'athée rejoint le chrétien, c'est lorsqu'il reconnaît, cherchant la vérité, qu'elle n'est pas à l'intérieur de l'homme, mais le conditionnement. C'est à peu près le chemin parcouru par Marx, élaguant la broussaille d'hypothèses religieuses soigneusement disposées par la caste des prêtres pour se protéger.

    Comme Shakespeare, Marx expédie le clergé dans les mondes virtuels, où tout n'est que calme, luxe et volupté, en contrepartie de la misère du monde.

  • Dans la Matrice

    Pourquoi le totalitarisme est-il une femme ?

    Avant de répondre à cette question, il faut comprendre la raison de cette manière de désigner le totalitarisme. Elle est plus théologique et, par conséquent, plus apocalyptique.

    En effet la matrice désigne aussi bien l'origine, la naissance, que la mort, la terre où vont s'amonceler les vaines espérances de l'homme qui, massivement, bêtement (et donc politiquement), mise sur la vertu au lieu de croire en Dieu. On peut voir que Jésus désigne Judas comme une personne morale ou virtuelle ; il ne le juge pas, car la vertu elle-même est un instrument discriminatoire, qui fait passer l'iniquité pour la liberté.

    Il le désigne plutôt comme une figure de style. Shakespeare fait exactement la même chose, et pour les mêmes raisons, avec Thomas More, parce que sa doctrine est absurde. J'ai été frappé et intrigué, il y a quelques années, par les tentatives de certains clercs catholiques romains de disculper Judas. Ces tentatives, presque "réflexes", sont faciles à comprendre : Judas incarne la vertu. Ce devrait être, s'ils assumaient mieux leurs subterfuges, le saint patron de tous les gens de robe, soumis au pouvoir et non à dieu.

    Le totalitarisme a donc un caractère théocratique marqué, pour les chrétiens qui nient absolument le caractère universel de l'éthique. K. Marx observe à juste titre le caractère virtuel, et donc religieux, de la modernité ; cette notion relève quasiment du dogme ou du cinéma ; et celui-ci s'avère un Moloch non moins dangereux que les vieilles idoles païennes. Le plus susceptible d'entraîner ses adeptes au néant ou à la seconde mort. Techniquement, le cinéma se présente comme une sorte de paradis fiscal pour les pauvres. Dans la moindre résistance de l'homme moderne à la contrainte qui pèse sur lui de vivre sa vie entièrement par procuration, on reconnaît l'empreinte du cinéma. Le penchant avoué de Lars von Trier pour le nazisme est le maximum de franchise qu'on peut attendre d'un cinéaste. Pas besoin d'être grand clerc de la synagogue de Satan pour reconnaître que la manière du cinéma de faire gober religieusement aux foules n'importe quoi, est typique du procédé de manipulation des régimes totalitaires.

    On peut parler de mystique totalitaire. Elle repose sur l'attribution par le commun des mortels d'une valeur mystique aux outils de la technocratie. Ils sont confortés dans cette croyance par leurs élites, qui en usent et en abusent pour conforter leur pouvoir. On pourrait qualifier cette philosophie de "new age", si elle n'était pas beaucoup plus répandue et plus ancienne que cette appellation récente et peu contrôlée ne le laisse supposer ; la théorie du purgatoire romain peut ainsi être affiliée à cette philosophie, au sens où le purgatoire est un monde virtuel, tel qu'une partie du monde païen, la plus animiste, avait pu concevoir avant l'ère chrétienne. Dans la théorie du purgatoire, on repère le caractère juridique du mysticisme technocratique. On peut s'étonner, bien que le purgatoire ait disparu des tablettes, de la permanence du droit ? Les coffre-fort des banques persistent, et les paradis fiscaux : toute vertu païenne ramène à la propriété, et la propriété ramène à la terre. D'où la conscience des chrétiens que la terre, c'est l'enfer. L'exploitation de l'homme par l'homme est le mode normal de l'enfer, et le principal effet de l'inconscient totalitaire est de justifier cet état de fait à l'aide de projets plus religieux les uns que les autres.

    Prenons l'exemple plus moderne de l'idéologie du progrès social. Il n'existe pas de progrès social, en réalité ; c'est seulement un espace-temps virtuel, un confort intellectuel. Il y a des systèmes d'exploitation plus ingénieux et plus performants. Point. L'outillage est paré d'une vertu mystique, non seulement par les démons qui tirent les fils, mais par les hordes d'esclaves, qui rêvent de pouvoir conduire un jour, comme un gosse rêve de conduire la voiture de son père, sans se douter que ce sera peut-être plutôt son tombeau. La propension du progrès social à basculer dans l'horreur est naturelle. Elle est exactement conforme à l'outillage qui fonde telle ou telle idéologie du progrès social. Plus rapide le développement technologique, plus violent le retour de bâton. Le parfum du progrès social devrait être éventé depuis longtemps, si les gouvernements et les pouvoirs consacrés pouvaient se passer de ce moyen de méduser les foules. Ils ne le peuvent pas ; pas plus que le clergé romain ne pouvait se passer du purgatoire.

    A cause de son utérus, la femme est une sorte de machine-outil, d'objet capable d'en engendrer un autre. Il n'y a d'ailleurs presque que deux sortes de femmes, les femmes éthiques et les femmes esthétiques, toutes mues en réalité par le même principe de la vertu ou de la reproduction. Les premières font don de leur corps ; les secondes aussi, d'une manière sans doute plus religieuse encore, celle de l'appât.

    Les femmes sont certainement bien plus portées au raisonnement d'espèce que les hommes, et à croire dans l'éternel retour. Du fait même de ce raisonnement d'espèce, les femmes ont moins de pitié et sont plus enclines à croire que la justice des hommes, l'éthique, a un sens. Nitche est une femme. Ou encore un soldat ou un prêtre, de l'espèce des hommes qui se rapproche le plus des femmes, par le goût du sacrifice inutile et de l'uniforme.

     

     

     



     

  • Krach de l'art

    Le clergé républicain est inquiet pour sa culture, qui donne des signes de fatigue de plus en plus difficiles à masquer. Or, c'est précisément le but d'une culture ou d'une religion de sidérer les masses. Un voile dans lequel le plus petit accroc peut faire des dégâts considérables, et qui explique le poids de la censure totalitaire.

    L'étoffe du mensonge occidental est sans doute bien plus endommagée que son clergé ne s'aperçoit. Comme disent les chrétiens, parlant de la civilisation, panthéon de dieux couverts de sang, qu'ils visent comme David visa Goliath : "Le roi est nu."

    Le plus probable est que le clergé républicain sera balayé, comme fut le clergé catholique romain auparavant, à la fin du XVIIIe siècle. On ne peut pas colmater la brèche dans une culture bien longtemps, et, comme Karl Marx l'a bien compris à la suite de Shakespeare, le caractère organique des cultes juridiques les condamne à la pourriture, de sorte que la culture se délite naturellement. L'effort de l'éthique nazie millénariste était, pour cette raison, insensé, débile comme le progrès social.

    Elseneur est l'Occident : la puanteur qui y règne, celle de l'éthique, monstre dont Shakespeare a prévu les ravages, qui s'étendent bien au-delà de quelques centaines de millions de Juifs, de Polonais, de Russes ou d'Allemands pulvérisés ; mais monstre qui finira par s'épuiser.

    Le clergé républicain n'a pas idée à quel point son imposture est grande et ses vertueux mensonges menacés. Pratiquement, il est assis sur la science-fiction de l'espace-temps, trappe identique à celle conçue par les prêtres de Bel ; c'est-à-dire sur le néant.

    Le bail sur l'enfer du clergé ne durera pas éternellement. Chrétiens, piétinons le miroir de la putain, qu'elle nomme "éthique", et qui n'est qu'un instrument de manipulation. Ne vous laissez pas avilir par la société comme des chiens. L'avilissement est le devoir des élites, le secret de leurs carrières et de leur gloire.

  • L'Anti-Nitche

    "Il faut se garder de fonder sa vie sur une base d'appétits trop étroite ; car à s'abstenir des joies que comportent situations, honneurs, corps constitués, voluptés, commodités, arts, un jour peut venir où l'on s'aperçoit qu'au lieu de la sagesse, c'est le dégoût de vivre que l'on s'est donné pour voisin par ce renoncement."

    F. Nitche

    "Plus sûrement qu'il ne se décrète, l'appétit vient en mangeant. La nausée vient en France des moralistes boches qui font passer la consommation de l'homme par l'homme que les honneurs, voluptés et arts libéraux impliquent, cette anthropophagie pour la sagesse.

    L'érotomanie mercantile du peuple allemand le prédestinait bien plutôt à tous les conquérants de passage, au désir illimité, qu'à la doctrine de Martin Luther, dont Karl Marx semble le seul disciple.

    Du moins Nitche a-t-il la franchise d'assumer la prérogative de jouissance de l'élite sur le peuple. L'imbécillité de Nitche permet de comprendre que la folie est inculquée au peuple par son élite, afin de le soumettre. La jouissance selon Nitche est juridique, c'est-à-dire la plus virtuelle ; une telle promesse est la tactique des publicitaires et pornocrates divers, par où ils violent la conscience de leurs victimes, s'enrichissant de ce crime parfait. De sorte que la frustration, définie comme la quête du bonheur par Nitche, est le moteur du mercantilisme le plus abusif. La simple jouissance nuirait au capitalisme. L'homme qui jouit est le moins susceptible de gober les promesses de la politique. L'hédonisme est une dcctrine de peine-à-jouir, le bonheur le graal de la ménagère de moins de cinquante ans."

    L'Anti-Nitche

  • Pour en finir avec le cinéma

    L'hostilité des chrétiens au cinéma ne fait que prolonger leur hostilité à la musique.

    Comment la comprendre ? F. Nitche, s'exprimant au nom de l'antéchrist, relie avec raison musique et modernité. Avec raison, car les notions d'espace et de temps sont les plus subjectives et les moins universelles. Si Nitche, dès qu'il aborde le terrain de l'histoire, verse dans le négationnisme propre aux hommes de loi et de foi, à propos du christianisme en revanche fournit aux païens ou aux athées qui les ignorent, au nom de la haine de Jésus-Christ et de saint Paul, un éclairage exact.

    En effet, le parti de Satan est bel et bien religieux, ou "social" comme on dit aujourd'hui, tandis que le christianisme se veut universel ("catholique"), c'est-à-dire irréligieux et "antisocial". Au grand dam de Nitche, le Christ méprise les valeurs juridiques ou organiques. Le christianisme est sans clergé, par conséquent sans rituel, et il est purement eschatologique ; c'est en cela qu'il perfectionne le judaïsme qui avait sombré dans le cléricalisme, les vains sacrifices, en un mot le complot des pharisiens avec les veuves. Nitche renseigne aussi sur le caractère religieux de la modernité, comme de la musique.

    Cette religion de bonnes femmes, ennemie du progrès chrétien vers la vérité universelle, est une sorte de mysticisme technocratique complètement creux, qui dissimule un profond conservatisme. Le conservatisme de la modernité éclate précisément dans le rituel. Nier son importance dans la société totalitaire où nous sommes reviendrait à nier le rôle que les horloges y jouent, sans compter l'alcool et la drogue.

    Je prends toujours l'exemple du Japon pour illustrer l'imposture moderne ou nitchéenne et souligner l'imposture qui consiste de la part des "nitchéens" à occulter que leur doctrine sert les cartels bancaires et industriels, exactement dans les mêmes termes que le nazisme les a servis. Le culte identitaire nitchéen est une musique militaire. Pour entretenir l'esprit de prédation dans une caserne, on entretiendra un tel culte identitaire, le plus grossier et opposé à l'humanisme ou au christianisme, aux yeux desquels toutes les fictions juridiques ramènent à la plus puissante d'entre elle, la mort, qui détermine toutes les autres.

    Par-delà l'efficacité technocratique japonaise, il n'y a rien, le néant. L'institution catholique romaine le prouve, qui résonne comme une coquille vide après qu'elle a perdu son efficacité. Sur le plan spirituel, il n'est plus qu'un vague délire, une sorte d'hystérie féminine qui permet au soldat démocrate-chrétien de croire qu'il procède de dieu, alors qu'il procède de Satan, affichant les emblèmes les plus nets de son empire sur le monde.

    Le critique de cinéma est sans doute le prototype de l'imbécile moderne. Il ignore en effet que le cinéma, en tant qu'il est fonctionnel et religieux - du point de vue critique ne mérite pas d'être critiqué - du point de vue religieux ou cinématographique est imperméable à la critique. Tout au plus peut-on classer par genres les films, comme la musique. 

    C'est d'ailleurs ici la coïncidence du totalitarisme et du cinéma. Le totalitarisme ne se consolide pas tant, comme la tyrannie, à l'aide de la violence physique que par l'éradication sournoise de l'esprit critique. Tandis que le caractère de complot politique demeurait apparent dans la monarchie, le complot totalitaire ou démocratique se situe au niveau éthique, beaucoup moins visible, mais sans doute plus dangereux et aliénant encore. Il place la racaille républicaine en position de défendre le confort intellectuel sous la bannière de la liberté d'expression.

    Il faut en finir avec le fléau du cinéma, destiné d'abord à justifier de nouveaux charniers à l'aide des anciens, formulation plus machiavélique encore que le nazisme de la prédation. Vous ne me croyez pas ? Il suffit d'observer la connerie des acteurs et actrices de cinéma, personnes manipulées et qui aiment l'être. Les cinéastes ? Ce sont des chiens cupides. Non content de se mettre au service de la propagande et du viol des consciences, alors que le cinéma pille l'art populaire, le cinéma exige du peuple qu'il lui verse des royalties. Le cinéma est aussi mensonger que le droit de la propriété intellectuelle l'est, au même niveau de pourriture religieuse ou éthique.

  • Ellul l'imposteur

    La tentative grotesque d'imposer Jacques Ellul comme une figure de l'anarchie chrétienne est une initiative de membres de la brigade mondaine de Benoît XVI, qui n'hésitent pas à se déclarer fiers d'être salariés de cartels militaires. Leur premier souci devrait être de manifester leur désapprobation de l'aumônerie militaire chrétienne et de sa caution indécente par le clergé romain ; au lieu de ça, leur premier souci est de farcir la tête de jeunes chrétiens avec Jacques Ellul.

    - Pourtant la France est le pays au monde après l'Angleterre qui compte le plus de solides penseurs chrétiens anarchistes. Citons Rabelais, lucide critique de l'intellectualisme monachique, puisque l'idéologie totalitaire moderne n'est que le produit dérivé de spéculations monastiques absconses. L'inepte Ellul prétend s'opposer au nationalisme : qu'est-ce que le nationalisme, si ce n'est un délire mystique de nature juridique. Qui a introduit le droit romain inique dans l'Occident chrétien, si ce n'est le clergé du moyen-âge ? Il ne faut pas chercher plus loin pourquoi les pièces de Francis Bacon, alias Shakespeare, sont peuplées de moines imbéciles.

    - Citons Molière aussi, le plus grand théologien de langue française, car si la théologie n'est pas compréhensible de tous, elle n'est qu'une mystique cléricale équivalente aux tours de prestidigitation d'Einstein dans le domaine scientifique. Molière illustre la caractéristique de l'anarchie chrétienne, qui est d'être antisociale. Molière peint en effet la folie sociale. Jésus-Christ ne cesse de dissuader les juifs, ainsi que ses apôtres, d'accorder une quelconque valeur spirituelle aux questions sociales. Il n'est pas une parabole du Christ qui ne renverse l'ordre social anthropologique. Source de l'inconscient collectif, le Christ condamne même le langage humain comme la première cause d'impureté.

    - Ellul se veut critique du monde moderne technocratique ; pourtant il est "sociologue" et se prévaut donc d'un discours religieux, dont le but principal est de justifier la technocratie. Avant d'être une science biologique, souffrant sur ce terrain de graves lacunes, la théorie de l'évolution des espèces est d'abord un théorie sociologique, ce qui la prédestinait à faire florès dans l'Allemagne nazie. On le reconnaît à trois caractéristiques : 1/Elle s'accommode du hasard, version laïque de la providence païenne, que la science combat au contraire. 2/Elle fait de l'homme le sujet central de la science. 3/ Elle pose le principe de l'adaptation et de la mutation comme cause du progrès, qui défie cette réalité que le mouvement instinctif, chez l'homme, est le plus régressif et le moins libre. C'est la sociologie ou la religion qui sont zoophiles, quand la science permet de voir que l'homme diffère doublement de l'animal, puisqu'il lui est inférieur sur le plan éthique et politique, mais supérieur dans l'ordre spirituel.

    - Comme par hasard, Ellul s'oppose à Marx, auteur de la pensée anarchiste la plus féconde depuis Shakespeare, le plus dissuasif de croire que le droit n'est autre qu'une apologie déguisée de la prédation de l'homme par l'homme.

  • La mort du socialisme

    "ASSEZ D'ENRICHIR LES RICHES ! RETOUR A L'HUMAIN !" : ce type de slogan réac fleurit sur les murs des derniers quartiers populaires de Paris, en période électorale.

    Le hic, c'est que, comme l'enseigne la biologie, l'humain est sur le mode de la compétition, dès le stade le plus primaire des sentiments. Abolir la compétition reviendrait non seulement à abolir les riches, mais aussi le sexe et l'humanité.

    Karl Marx ne reproche pas au capitalisme d'être une physiocratie ; au contraire, il félicite les physiocrates de révéler de quel bois l'idéologie juridique républicaine se chauffe vraiment, et qu'elle est amenée à dériver au gré de l'instinct humain. Le plan social sent la merde. La théorie hégélienne nazie du progrès juridique est une entourloupe bourgeoise. Karl Marx n'est pas le vieillard cacochyme Stéphane Hessel qui, du haut de sa tribune médiatique, se gargarise des "droits de l'homme".

    Le plan divin, seul, subsiste sans trucage. Nos démagogues républicains feraient bien de se demander qui a intérêt à se couper de dieu pour se vautrer dans l'humain ? Le peuple ou l'élite ? La réponse est simple : à qui la perspective sociale profite le plus ? Aux soutiers ou au capitaine du navire ?

    L'éthique chrétienne est une forgerie des élites chrétiennes infâmes afin de soumettre le monde paysan. L'élite bourgeoise n'a eu qu'à endosser ce vêtement pour soumettre le prolétariat. Non pas le paradis ou le purgatoire, mais la promesse jamais tenue d'enrichissement. La justification du travail et de la douleur vient de l'élite. La fonction de l'athéisme est d'abord de couper le paysan de ses racines et de son éthique paysanne, pour le rendre plus malléable. Voltaire n'y avait même pas pensé. Il n'imaginait pas l'esclavage industriel.

    Ce travail et cette douleur sont dans l'évangile la procréation de la femme, le résumé de la condition humaine et de son couperet inexorable. Où le Christ prône-t-il la procréation et le travail ? Quels sont les apôtres soumis à l'éthique ? Pourquoi les ouvriers de la dernière heure sont aussi bien payés que ceux de la première ? Pourquoi les premiers seront-ils les derniers ? Si ce n'est parce qu'il n'y a pas d'éthique chrétienne.

     

  • Dans la Matrice

    Comme j'entendais récemment une jeune fille dans la rue dire : "On dirait que le temps des femmes est venu !" Ce n'était ni pour s'en réjouir, ni pour s'en plaindre, mais un simple constat de sa part. Le temps, qui débuta par une femme, pourrait se terminer avec une autre (le culte du temps est significatif de l'hystérie d'une personne, quel que soit son sexe.)

    Il faut dire que cette gonzesse était Française, car dans les pays plus religieux que la France, comme l'Allemagne, le Japon ou les Etats-Unis, où l'on prend la politique au sérieux, le triomphe du sexe est déjà accompli depuis pas mal de temps. Ainsi que dans l'Eglise romaine, comme j'aime à le dire afin de souligner son imposture, car une telle domination féminine est un signe de paganisme. Si le judaïsme est aussi misogyne (cf. "Piège de la femme"), c'est à cause du goût des femmes pour le pouvoir (démoniaque selon les juifs et les chrétiens).

    Le système juridique restitue nécessairement le pouvoir aux femmes. Il n'y a qu'un crétin comme Nitche pour ne pas voir qu'il lui suffirait de se convertir au catholicisme romain pour obtenir ce qu'il souhaite : un culte social païen (kermesse, carnaval et mariage gay) ; il n'y a pas de réalité évangélique du "Christ-Dionysos", inventé par quelque théologien bavarois beurré ; en revanche il y a le curé catholique romain. Même pour les Grecs, Dionysos était un des dieux les plus vils !

    Au point que, dans ces nations : Allemagne, Japon, Etats-Unis, les femmes sont souvent plus viriles que les hommes, c'est-à-dire moins grégaires, moins enclines que les hommes au panurgisme, ce qui constitue une inversion sexuelle bien plus significative que le désir de consommation particulier de tel ou tel... et condamne ces nations riches et féminisées à mort. Et le culte de la mort est encore plus présent en Allemagne aujourd'hui qu'on ne pouvait le déceler derrière la culture de vie hitlérienne.

    Le rejet de la technocratie est un mouvement typiquement masculin, tandis que les femmes au contraire y adhèrent : "Où ça le totalitarisme ?" "Mais nous sommes parfaitement libres d'exprimer ce que nous voulons !"  ; ces connasses croient que la sexualité est un mouvement libre. L'abruti Karl Lagerfeld, envahisseur plus sournois que tous ceux de son espèce, dit de façon plus lapidaire que Nitche la raison de son goût pour le mensonge et l'aliénation : le confort (pour lui).

    Dans la technocratie, l'homme n'a pas sa place, sauf sous la forme du styliste allemand efféminé. L'espoir n'est pas nul de voir la fin du socialisme par autodestruction. Les femmes caressent l'espoir de s'accoupler avec des machines. Elles sont les plus éloignées de comprendre que l'intelligence artificielle équivaut à la bêtise, et que les mathématiques ne sont pas une science, mais une religion, dont le conditionnement technocratique se consolide. Elles peuvent toujours caresser l'espoir.