Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Ubu-pape

    J'écrivais il y a deux jours que le pape Benoît XVI semble atteint de la folie qui touche les personnes morales, c'est-à-dire les personnes qui ne s'appartiennent plus, mais incarnent une fonction sociale. Pour prendre un exemple typique : la folie qui est entretenue chez les soldats afin de mettre l'assouvissement de leur instinct au service de telle ou telle société de rapport, aboutissant généralement à l'autodestruction de cette "chair à canons".

    Le pape défend l'éthique, bien qu'elle n'a rien de chrétien, parce qu'il est une personnalité morale. De même les artistes sont attachés à l'art abstrait en raison de sa valeur thérapeutique, bien que l'art abstrait soit une régression puérile et le meilleur moyen de finir par fabriquer des layettes ou des hochets, à peu près au niveau du cinéma qui fait paraître les Etats-Unis un gigantesque jardin d'enfants. Le cas du pape est sans doute aggravé par le fait qu'il est une personnalité morale apparemment dépourvue de fonction, comme une pièce de musée (on peut d'ailleurs être certain qu'il y a dans les fanatiques du pape 100% d'amateurs d'antiquités).

    Jarry n'innove pas, d'ailleurs, avec son Ubu, car si la France ne se caractérisait pas par sa méfiance des gens de robes, elle serait une nation de dévots ou de maniaques comme le Japon, entièrement sous la domination des femmes.

    Benoît XVI il y a quelque jours prononçait cette phrase, d'un culot extraordinaire et presque équivalent à celui des philosophes libéraux qui condamnent le nazisme :

    "Nous sommes en train de revivre la même expérience de la tour de Babel, (celle) où les hommes ont concentré tellement de pouvoir qu'ils ont pensé pouvoir se substituer à Dieu."

    - La première remarque est que, sur un sujet qui pourrait inciter le pape à retrouver enfin le chemin de l'eschatologie chrétienne au lieu des mensonges de la démocratie-chrétienne, phalange de Satan, celui-ci remonte à la mythologie juive. Bien sûr l'apocalypse contient des prophéties nouvelles, faute de quoi, pour parodier Augustin (une fois n'est pas coutume), la résurrection du Christ aurait été inutile et les juifs seraient aujourd'hui saufs.

    - La seconde remarque est qu'il faut être un sacré tartuffe boche pour dissimuler cette réalité que l'Eglise romaine est la principale collaboratrice de ces projets babéliens démentiels. Si la démocratie-chrétienne se réduit en France à peu près au délire narcissique de François Bayrou et d'organes de presse contrôlés par des marchands d'arme, aux Etats-Unis ou en Allemagne elle reste un puissant agent d'enrôlement. Le mot de l'humoriste anglais Chesterton selon lequel le monde serait plein de fausses idées chrétiennes, doit être complété par l'affirmation que l'Eglise romaine est la première cause de cette sinistre alchimie (et donc le catholique romain Chesterton lui-même).

    - Un projet babélien signifie en outre une logomachie, c'est-à-dire au lieu de la défiance chrétienne vis-à-vis du verbe humain, assimilé à une cause majeure de souillure par Jésus, une confiance exagérée dans la communication et les médias. Or celle-ci trouve son appui dans l'université, à laquelle Benoît XVI est un des derniers à rendre hommage, alors qu'elle n'est plus depuis longtemps qu'un ramassis de cacouacs majoritairement occupés à spéculer.

  • Christian Anarchy

    We, Christian, cannot live in a Society where there is no freedom but property and mathematics that suggest a kind of liberty that you need to be a robot to believe in, cannot live in that Society without willing to escape. Being part of the statistics is the same than being already dead. It is making of you a 'working hypothesis' as Dr Frankenstein could say.

    Visiting USA I was wondering if I could have stand living in this country with no metaphysics as a young boy. I guess I would have committed suicide. Was Hitler's Germany so paederastic than USA are? I do not think so. Hitler was just using the power of the cinema at the very beginning of this fascinating 'fata morgana'.

    'The Nation where people are afraid to live in poverty (i.e. a nation of female people) will be soon  condemned.' an US-writter said; and, in fact, being poor prevents you to belive in the society and stay stupid as a young girl who never walked away from her mother.

     



  • Benoît XVI, l'idiot utile

    Le sentiment amer qu'éprouve Benoît XVI d'avoir été trahi par son majordome est un sentiment que j'éprouve vis-à-vis de la doctrine catholique romaine du pape. Cette amertume se teinte d'effroi quand je songe à ceux qui restent attachés à ce folklore ésotérique, dont certains proches parents et anciens amis.

    Sachant la tournure de fantaisie baroque prise par la doctrine catholique romaine, dans laquelle les chrétiens sincères ne peuvent que s'efforcer d'élucider la dimension apocalyptique, il faut être fou pour demeurer dans une telle nef, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne marche pas sur les eaux, mais paraît au contraire presque engloutie par elles. Or, dans quel évangile la folie est-elle prônée ?

    Qui la folie de quelques-uns peut-elle servir - la démence des artistes, par exemple -, si ce n'est quelque oppresseur, appuyé sur elle ?

    A quoi sert Benoît XVI ? Il faut encore revenir au chapitre de l'éthique pour le comprendre, éthique dont E. Swedenborg nous explique qu'elle est représentée, dans la vision de Jean, sous la forme d'un dragon rouge. L'expression familière pour qualifier les maîtresses femmes : "C'est un véritable dragon." (ou un "cerbère"), n'est que la reconnaissance du caractère social des femmes et de leur adhésion spontanée à l'éthique. On pourrait pousser plus loin l'étude du symbolisme du dragon, je le ferai ultérieurement.

    L'éthique de Benoît XVI n'est même pas conforme à la logique élémentaire de l'éthique. On peut dire d'elle que c'est une langue morte ou un fantôme. En postulant même qu'elle s'applique encore au clergé romain rabougri, on lui dénierait le caractère universel. L'éthique libérale libre-échangiste, qui a des milliards d'adeptes, s'impose par-dessus toutes les autres. C'est ici qu'intervient le pape ; car aucune éthique ne s'est jamais imposée par-delà son caractère fonctionnel, si l'on excepte le domaine personnel du rêve, de la science-fiction ou des fantasmes. La morale évolue au gré du besoin des nations ; si aucune éthique n'a de caractère spirituel, pas plus que l'esthétique ou l'art abstrait n'en ont, c'est pour la raison qu'ils correspondent - éthique, esthétique et art abstrait -, à un besoin, masqué derrière l'argument de la morale pure, vent ou pet selon le besoin, rhétorique merdique de tartuffe soi-disant versé dans l'esthétique moderne ou le cinéma. La règle de vie de l'ascète, elle-même n'est qu'un moyen pour accéder à la sagesse. Pris comme but, l'ascétisme est un masochisme aussi stupide que le régime orgiaque des anciens Romains, ou le gaspillage capitaliste. L'histoire montre la tendance versatile des hommes qui le peuvent, c'est-à-dire les plus hautes castes, à verser d'un côté puis de l'autre. L'esthétique ultra-moderne porte la marque des besoins contradictoires des oies occidentales gavées, mais néanmoins frustrées et qui en redemandent.

    C'est la difficulté de faire croire au caractère spirituel de l'éthique moderne qui justifie que la morale pure du pape soit la cible d'attaques incessantes, afin de faire reluire une morale libérale ou républicaine qui, comme les singes, possède le don supérieur d'adaptation à toutes les entreprises criminelles. Le rôle d'idiot utile du pape est celui de conservateur de l'éthique, au nom d'un christianisme étranger à cette matière.

    L'apôtre Paul, fondateur du sacerdoce, se garde bien d'invoquer l'éthique ; ce serait convoquer dans le christianisme le régime du droit païen ou la voie romaine assassine qu'il vient de quitter.

    L'attachement débile du dernier pape romain à l'éthique a probablement des raisons personnelles. Shakespeare ne fait pas par hasard le portrait des rois chrétiens d'Angleterre frappés de stupidité ou de folie, mais sachant que leur schizophrénie et leur aveuglement sont institutionnels. C'est l'attachement à leur maison qui les prive de raisonner autrement que selon l'éthique, comme s'ils faisaient corps avec elle, ne pouvant imaginer sa ruine ou même l'admettre. Pourtant il est écrit que nous sommes tous frères, et que même Jésus-Christ n'est pas notre père supérieur. On peut donc penser que, si Jésus-Christ a rejoint son père, le seul digne d'être nommé ainsi, sans s'être proclamé le chef des chrétiens, c'est qu'il n'y avait là aucune place à prendre. Le confort de se croire embarqué sur une barque nommée Eglise romaine, censée franchir le fleuve des enfers sans peine, n'est qu'une vaine utopie de bonnes femmes.

  • Déphilosopher !

    La philosophie combattue par Marx n'est pas l'amour de la sagesse ou de la science, mais l'amour de la vie, à quoi peut se résumer la philosophie morale ou l'éthique. C'est notamment sur ce point que le marxisme rejoint le christianisme. Car la vie n'est pas aimable, c'est seulement le confort intellectuel qui permet de le penser, ou la religion que Marx qualifie d'opium. En réalité ceux qui déclarent aimer la vie s'y sont adaptés, ou souhaitent y parvenir, voeux égoïstes ou pieux, étrangers au marxisme comme au christianisme.

    Dans la philosophie nazie de Hegel, la critique historique de Marx décèle un millénarisme de nature thérapeutique, une sorte de pari sur l'avenir et non le sens de l'histoire que Hegel s'était fait un devoir d'élucider. Dans la civilisation moderne, le pari sur l'avenir remplace la morale antique qui visait au plaisir et prônait par conséquent la modération. De même l'art moderne ne peut plus viser la seule satisfaction des sens, comme l'art antique, mais il est astreint à faire miroiter cet avenir improbable au plus grand nombre. L'esthétique nazie de Hegel s'avère indépassable. Si les prêcheurs républicains continuent de la prêcher, ce n'est pas tant par goût du nazisme que parce qu'ils s'avèrent incapables d'en imaginer une autre, qui inculque aussi bien le masochisme et le goût du sacrifice, dans le seul espoir d'un avenir meilleur. Nitche, qui voulait ramener la religion du plaisir, raisonnait comme si le monde ne comptait pas surtout des esclaves ou des nécessiteux.

    Ainsi Hegel perpétue la trahison de l'esprit par le clergé romain, pour le compte d'une société dont la charge repose sur les épaules du prolétariat, et non plus des paysans. La perspective de l'avenir s'est substituée à celle de dieu, exactement dans le même plan. Le national-socialisme de Hegel est le plus rationnel et le plus mesuré, en même temps qu'il est parfaitement atroce. Il n'y a pas d'autres solutions que de vivre à l'ombre de ce dragon ou de le combattre avec l'aide de l'esprit de dieu.


  • La Femme et le Dragon

    La femme est toujours du côté de la société, c'est-à-dire du dragon. De ma vie, je n'ai jamais rencontré de femme anarchiste, et l'extraordinaire pédérastie engendrée par les doctrines sociales modernes est sans aucun doute le résultat de l'emprise des femmes.

    Simone Weil est, à ma connaissance, la seule femme qui qualifie la société de dragon, à l'instar des chrétiens. Il est regrettable qu'elle ait découvert Shakespeare tardivement, car Shakespeare est vraiment celui qui menace le dragon le plus dangereusement, le dernier à s'immoler par le feu en son honneur. Notamment parce que Shakespeare dénonce la démoniaque supercherie du "socialisme chrétien", d'une façon plus intelligente ou lucide que Martin Luther. Shakespeare n'est ni schismatique, ni romain, car être romain c'est être à l'origine du schisme. Le problème de Luther est similaire à celui de Dante Alighieri : ils ne peuvent pas supporter l'abominable corruption de la papauté, mais ils continuent de croire qu'une institution temporelle peut être vierge, alors qu'elle est nécessairement une putain.

    Shakespeare est un exemple pour les musulmans qui, aujourd'hui, dénoncent l'entreprise occidentale d'avilissement de l'homme au niveau de la livre de chair consommable, de conserve avec les émirs du moyen-orient. Shakespeare n'accuse pas les adorateurs judéo-chrétiens du veau d'or ou du dragon, il dit : toi-même, individuellement, si tu te prémunis contre le veau d'or ou le dragon, adulés sournoisement à travers l'éthique socialiste, alors dieu te prémuniras contre le dragon, mieux qu'aucune arme, il mettra entre la société et un toi un étang de feu, comme il mit entre les Hébreux de Moïse la mer rouge. Les civilisations passent, l'individu seul peut être libre. Hamlet défie seul Elseneur, avec la force de l'Esprit. Et Elseneur c'est l'Occident au sommet de sa puissance.

    La femme est toujours du côté du dragon ; les symboles de la Genèse et de l'apocalypse de Jean se trouvent ainsi confirmés.

  • Le Christ anarchiste

    C'est un trait de la sagesse antique de voir la procréation comme un acte irresponsable, c'est-à-dire qui n'est pas la conséquence du libre-arbitre, mais de l'instinct. A partir de là, la société n'est plus qu'un enchaînement de causes et de conséquences, dont la portée échappe à ses acteurs ; les sociétés baignent dans le sang, et il n'est guère difficile de déceler la ruse dans l'utopie de la justice sociale. La justice des hommes sert à blanchir la société, bien plus encore qu'à punir ou réprimer.

    Beaucoup plus récemment, l'idée que la science politique est une science paradoxale ou folle, n'est pas venue par hasard à un abstinent sexuel, Alfred Jarry.

    Cette représentation de la politique sous les traits du pape-roi-président Ubu ne doit pas cacher le caractère de charnier insondable de la société, mais que les imbéciles aiment néanmoins jusqu'à la folie, en tant qu'ils représentent une infinitésimale partie de cette masse, et que cette agglomération leur semble la meilleure des sécurité, bien que ce soit elle qui cause aussi leur perte. La doctrine sociale entraîne l'idolâtrie, nous dit le christianisme, après Moïse, rejoignant ainsi l'ancienne sagesse individualiste. Celle-ci montre que le lien de l'homme avec dieu ne peut être qu'individuel, une fois surmontées les lâches doctrines sociales qui enracinent l'homme dans la terre.

    - L'argument de la littérature engagée pour parler de la prose ou de la poésie socialiste, est fait pour dissimuler le narcissisme derrière l'engagement. Ainsi la cause qui mobilise Sartre est parfaitement nébuleuse, mais c'est l'engagement qui est revigorant, et permet à Sartre de revêtir les habits sacerdotaux à la mode. Je cite Sarte, comme je pourrais citer Aragon, Mauriac ou Brasillach, tous les poètes incestueux.

    Le progrès du nazisme ou du totalitarisme en France depuis la Libération est d'ailleurs significatif, non pas seulement en raison du succès de la médiocre littérature de M. Houellebecq, mais - j'aime mieux cet exemple - du fait que des universitaires français écrivent des pamphlets contre Jarry. Le plus significatif s'agissant de Houellebecq, qui n'est qu'un électron libre mû par une misanthropie allemande ou provinciale, c'est le revirement de l'intelligentsia française à son égard. Cette souplesse est un signe de veulerie sans précédent.

    Mais revenons à la sagesse antique, qui n'avait pas le goût des paradoxes empilés les uns sur les autres, dont sont faites les oeuvres modernes truquées (ici un escroc ou un prestidigitateur professionnel est le mieux placé, je crois, pour comprendre mon propos sur l'argument de modernité, et saisir du même goût l'ampleur de la gabegie du système universitaire actuel, dont la principale raison sociale est la recherche du temps perdu).

    Le christianisme va-t-il dans le sens de cette sagesse, ou bien de la folie païenne, facteur d'irresponsabilité croissante ? Bien entendu le sacerdoce catholique n'a pas été conçu par l'apôtre Paul dans l'un des buts institutionnels ou sociaux qui ont été inventés après lui, et qui sont cause que l'Eglise romaine a connu la débâcle après la fortune. Le prêtre chrétien selon Paul n'est pas le sorcier du village, qui fait tomber la pluie au moment opportun sur les moissons, et béni tout ce qui passe à portée de sa main, se voyant pour combler l'écart entre son rôle de thaumaturge et les écritures saintes, contraint de raconter n'importe quoi en chaire, jusqu'à l'abominable blasphème de la folie de Jésus-Christ parfois (je l'ai entendu proférer), sournoise imputation du vice humain à celui qui s'en tînt toujours à l'écart, et pour cette raison ne mourut pas.

    Si ce n'est pas Satan qui a fomenté ainsi des prêtres chrétiens contre Jésus-Christ, alors qui ?

    La vocation sacerdotale selon Paul n'est certainement pas l'assistanat social. L'apôtre sape d'ailleurs toute tentative de reconstituer le pharisaïsme juif dans sa lettre aux Hébreux. Il dissuade non seulement d'adhérer au droit naturel ou à éthique romaine - qu'il partagea en tant qu'assassin persécuteur de chrétiens -, mais il dissuade aussi de se référer à la loi de Moïse et au sacerdoce ancien. Il faut pour inventer une "éthique chrétienne", comme font les chrétiens-démocrates, piétiner non seulement la loi de Moïse, qui n'est certainement pas "éthique", mais aussi Paul et tous les évangélistes.

    Le dogmatisme romain est une vérité infernale, érigée contre la vérité évangélique afin de le saper. Elle paraît consolider la vérité, mais elle en fournit une présentation juridique altérée, impossible puisque l'amour divin est dépourvu de caractère juridique, contrairement à la puissance de Satan qui, elle, est juridique.

    La vocation chrétienne est bel et bien anarchiste selon saint Paul, ou antisociale pour être plus précis et relier Molière et Shakespeare à la théologie chrétienne authentique, c'est-à-dire insubordonnée à un quelconque pouvoir hiérarchique temporel, du type de ceux qui ont mis à mort le Christ.

    Je reprenais récemment l'argument de Boccace : la possession satanique de l'Occident chrétien est justement proportionnelle à la vérité transmise par le Christ et ses apôtres. S'il y a bien un dieu "quantique" et savant de toute mesure et proportion, c'est d'ailleurs Satan, le dieu des ingénieurs allemands et des polytechniciens, qui croient trouver refuge comme Pythagore dans le langage.

    Celui qui, aujourd'hui, dans un monde totalitaire, ne comprend pas comment on peut être chrétien ET antisocial ou anarchiste, a certainement été dissuadé de lire Molière à l'aide du cinéma, arme démoniaque absolue au service du viol des enfants, puisque le cinéma imite le crime social à merveille. Le cinéma totalitaire indique que la société n'est qu'une immense grotte obscure poisseuse, illuminée par une éthique platonicienne totalement artificielle, et qui promet ce qu'elle ne tiendra jamais : la véritable lumière.

    Paul, après Jésus, comprend et explique que l'esprit de dieu est combattu avec acharnement par la doctrine sociale, dont le nombre générique est le 666, et que l'enfer durera aussi longtemps que dureront la doctrine sociale ou le socialisme.

  • Pour Averroès

    Il m'arrive plus souvent de parler de dieu avec des musulmans qu'avec les tenants d'une quelconque doctrine socialiste. Non pas que l'islam ne soit pas social, lui aussi ; il l'est, au contraire, et c'est tout le problème de l'intégration des musulmans dans une République largement corrompue, dont les élites ne brandissent plus le drapeau de la vertu que pour intimer le respect de la propriété au citoyen lambda.

    En dehors de quelques vieux briscards libéraux à la gueule ravagée par le stupre, qui croit encore dans la libération sexuelle ? C'est une stratégie de viol typiquement féminine car, pour ainsi dire, juridique. C'est celle du désir ou du manque que la publicité promet de combler, et qui fait mouche sur des personnes faibles. A grande échelle, la publicité accomplit ce viol collectif. On cherchera d'ailleurs en vain des penseurs humanistes qui prônent la libération par le sexe, et les slogans de "Mai 68" ou des hippies yankees sont plus proches du nazisme que de l'humanisme.

    Parées de vertus républicaines, les élites françaises ont-elles prémuni leurs gosses contre la corruption publicitaire et l'éthique nouvelle engendrée par celle-ci ? Non, elle les ont livrés pieds et poings liés à l'orgie publicitaire et cinématographique. Pourquoi ? Parce que, bien sûr, la République a en son coeur la propriété et non l'humanisme, et que la propriété se renforce et s'agrandit du viol.

    Là-dessus je tombe d'accord facilement avec mon pote Hicham : une putain a plus de vertu que la République française. Mais pas sur la vertu elle-même, qui n'est qu'un bien relatif pour un chrétien. Il est plus difficile à une société de rester vertueuse sa vie durant qu'à un homme seul. Plutôt que de donner des leçons de morale à la société, il vaut mieux les garder pour soi : par définition la société est sourde, et les sociologues sont des médecins légistes.

    Ce qui compte, par-delà la société, c'est la vérité. "Mais, me rétorque Hicham, ce n'est pas possible la vérité ; si l'on connaissait la vérité, ce serait la fin du monde !"

    - Eh bien, un monde inique fait-il le poids avec un dieu véritable ? Ce que le coran dissimule aux musulmans, comme de nombreuses doctrines chrétiennes truquées, c'est que dieu n'est pas du côté de la société : ce sont les prêtres qui le sont : quelles que soient les marques de sa décomposition, ils croient pouvoir la sauver, comme le médecin qui s'acharne au chevet d'un cancéreux. Et cet oubli de soi, au point de vouloir réformer une société pourrie, c'est encore la société, qui n'est jamais qu'une vaste crainte collective, qui incline l'homme ainsi.

  • L'Apocalypse selon Homère

    Hormis les esclaves qui en sont empêchés par leurs maîtres et se réfugient dans la musique, il y a deux manières pour l'homme de penser contre la mort. Celle d'Achille ou celle d'Ulysse. L'une identitaire, l'autre individuelle. Gloire ou sagesse.

    Sauf les aliénés sans cesse agités, comme les vagues de la mer, et qui s'accommodent d'un dieu qui danse, maîtrisant le mouvement, les hommes qui peuvent s'arrêter pour penser un peu, s'interrogent sur leur condition, et donc leur fin, terme plus concret que le temps ou la civilisation.

    Achille a le choix entre devenir un homme normal, un père tranquille entouré de ses enfants, ou bien un héros plein de gloire. L'idée moderne que les pères de famille sont les héros du temps présent est sans doute celle d'une société diminuée physiquement ; et, pour les pédérastes incapables de s'accoupler, il y a le quart d'heure de gloire.

    La société, qui se complaît dans la médiocrité féminine, n'aime pas les hommes comme Achille, et ceux-ci le lui rendent bien puisque, la dominant ils la méprisent, s'avisant rarement qu'eux aussi, la société les tient par les couilles et par des prothèses érotiques. La gloire même des super-héros dépend de la société qui, une fois trépassés, leur tresse des lauriers, et la société elle-seule. Napoléon n'est admiré "post-mortem" que par des buveurs de sang qui n'osent pas se servir eux-mêmes.

    Dans "L'Iliade", Ulysse fait preuve de la ruse du politicien, qui sait tirer profit de l'excès de virilité du super-héros, le manipuler selon sa passion. Mais l'histoire ne se finit pas là, car l'intelligence politique ne mène à rien. La vertu ne fait que retarder les effets de la bêtise ou la guerre. Homère le sait bien. Pour éviter l'Hadès, il faut affronter la bêtise, ce que fait Ulysse dans "L'Odyssée". La vertu n'est qu'un moyen, que les régimes théocratiques, à force de le prendre pour un idéal, usent jusqu'à la corde.

    Le sentiment d'apocalypse est donc en chacun, dès lors qu'il peut penser à sa fin. Ce sentiment, la société le chasse en offrant toutes les drogues nécessaires pour ne pas penser à l'apocalypse, toutes les drogues dont la gloire. De sorte que c'est le but des doctrines sociales d'occulter l'apocalypse, afin de loger à la place dans l'esprit des hommes un paradis artificiel. D'une société à l'autre, cette carotte ne fait que changer de forme. Logiquement, l'apocalypse chrétienne condamne les nations.

    Avant même que le Christ fut venu parmi les hommes, dit Shakespeare au monde moderne, la vertu avait été réduite à un mélange médiocre de raison et de foi par Homère.

  • Civilisation

    Le drame du parvenu est de parvenir. Il est alors privé de son mobile. Il ne lui reste plus qu'à tenter de se maintenir au sommet, ou bien à repartir à zéro. L'artiste, lui, ne parvient jamais, à moins que ce ne soit un parvenu, cherchant la reconnaissance. Aussi ambitieux soit Picasso, il est agité jusque dans les dernières années de son existence par la peur que son oeuvre soit nulle et non avenue. La société ne le voit pas du même oeil : elle exige du rêve et des artistes à se mettre sous la dent, même s'il n'y a plus que des nerfs.

    La civilisation parvient dans les mêmes termes ; mais elle ne peut pas se retourner. Une civilisation parvenue à maturité exige dans ses vieilles années toute la ruse des anthropologues pour se maintenir, et une philosophie creuse, mais dont l'écho puisse se répandre largement, comme l'existentialisme ou l'épicurisme, dont Epicure fit cadeau à la Grèce avant qu'elle ne s'éteigne.

    La civilisation est plus bête qu'un parvenu, plus cruelle aussi, cependant des millions d'hommes y sont attachés, comme à une vieille mère qui n'aurait jamais commis de péché.

  • Drogue et socialisme

    J'entendais l'autre jour une salope de sociologue ou de pédagogue, je ne sais plus, peu importe, s'étonner du penchant macabre de la jeunesse française. Je dis "salope" parce que le suicide des jeunes Français est préparé et méthodiquement organisé par les institutions françaises - à commencer par l'Education nationale.

    Cherchez la vraie raison du monopole de l'Education nationale ; vous finirez par trouver un fonctionnaire à peu près honnête qui vous la dira : le ciment social. Les rapports économiques, sexuels, alimentaires cimentent-ils moins les hommes entre eux ? Non ; donc, le socialisme est la religion la plus coupée de toute métaphysique, en connaissance de cause, afin d'abaisser l'individu au niveau de l'instinct et faciliter sa fusion dans le creuset social.

    Pour le plus grand profit du commerce et de l'industrie, les autorités morales républicaines, du haut clergé au plus bas, rebaptisant "éthique" la vieille morale pour mieux abuser le populo, ont soigneusement éradiqué la métaphysique et, même, l'histoire, remplacée par le catéchisme républicain, destiné à faire oublier que la République française est un régime de propriétaire, le plus meurtrier de tous les temps.

    Dans ce contexte les jeunes Français sont condamnés à la débilité mentale, à la folie ou au suicide, s'ils ne réagissent pas. Si cette réaction a surtout lieu dans les banlieues, c'est que l'odeur de la tartufferie républicaine y est sans doute la plus sensible. Les derniers jeunes Français qui restent sensibles aux "valeurs républicaines" sont les arrivistes. C'est une indication fiable de la durée de vie de ces valeurs républicaines.

    Comme la femme vit sous l'emprise de la culpabilité, et fait ainsi une victime de choix, la société se nourrit de la frustration de ses membres. Aujourd'hui les vieux charognards républicains pédérastes font payer aux jeunes Français le prix de leurs petites satisfactions mesquines. L'exigence d'éliminer le Christ, et même Marx plus récemment, tient à ce qu'il affranchit l'homme de toute culpabilité, privant ainsi le socialisme de ses droits. Dans ce domaine la république ne fait que répéter la vieille tactique monarchique du sabre et du goupillon.

     

  • Shylock règne

    Le commerce de chair humaine à l'échelle mondiale a été prophétisé par Shakespeare ; Marx a ajouté qu'il se fera encore mieux au nom des droits de l'homme : c'est le commerce de chair humaine éthique : le soldat de la paix et l'artiste-pute, le ministre de la culture, tous frères de sang.

    Nous y sommes, dans cet enfer. Au prix de l'inconscience, quelques privilégiés résident au purgatoire : l'existence du bon côté du manche est la plus hypothétique de toutes. Les castes supérieures haïssent la réalité, auprès de laquelle elles semblent des conglomérats d'insectes ; les castes supérieures préférent l'espace-temps, confort de l'esprit.

    Le pouvoir des puissants de la terre est celui de Satan : il consiste à faire croire aux faibles que l'éthique peut les renforcer. L'énigmatique et pompeuse anthropologie n'a pas d'autre secret. Pourquoi le pape défend-il la morale, principe fondamentalement païen ? Pour ne pas que le ciel lui tombe sur la tête, et les dernières pierres de son Eglise ruinée.

    Ainsi, comme l'enfant que sa mère a mis au monde est sans méfiance vis-à-vis d'elle, les faibles d'esprit font confiance à la nature et à ses richesses naturelles.

  • Antimoderne christianisme

    Il va de soi qu'un chrétien ne peut pas être moderne. Karl Marx, par exemple, a taillé cette nouvelle religion en pièce, et prédit que l'élite sociale-démocrate trahirait son propos. Elle l'a fait de la façon suivante : en purgeant le marxisme de son caractère scientifique.

    Au détour d'un article rédigé par un certain Jean-Claude Milner, collaborateur de l'immonde revue baptisée "Les Temps modernes", dont la vocation est de répandre la philosophie morale allemande en France, sous couvert de défendre les juifs, j'ai relevé ce diagnostic que le marxisme n'a eu, en France, aucune influence, notamment pas dans l'Education nationale, contrairement à un préjugé courant. Le diagnostic est parfaitement exact. Ce que Milner ne dit pas, c'est la raison de cette imperméabilité : Marx est le plus hostile des penseurs à l'idée de modernité, confort intellectuel typiquement républicain. Un marxiste ne peut que railler les cérémonies républicaines, conçue par l'élite républicaine afin d'imposer au citoyen lambda le respect d'institutions dont la déliquescence est automatique et programmée. Qui ne sent pas l'odeur nauséabonde de l'éthique républicaine, à probablement été élevé dans le cinéma moderne.

    La religion moderne a été "conceptualisée", comme disent les modernes dans leur sabir de prêtres égyptiens, par deux suppôts de Satan : Frédéric Nitche et Baudelaire. Tandis que le premier prône ouvertement la doctrine du maître qu'il s'est choisi à la place du dieu des chrétiens, optant pour la "culture de vie" païenne, le second avoue plutôt son écartèlement entre la vertu païenne et la vérité chrétienne. La franchise de ces modernes, inhabituelle dans cette religion largement cauteleuse, fait tout l'intérêt de leur propos. Grâce à Nitche et Baudelaire, on comprend notamment que la religion moderne est édifiée contre le progrès. Le pendant de la haine de Nitche vis-à-vis des chrétiens et des anarchistes/communistes est, chez Baudelaire, ses attaques contre Molière, le plus antisocial des théologiens français, qui s'est appliqué à souligner le caractère démoniaque de tous les types sociaux emblématiques. A travers quel penseur français distingue-t-on mieux qu'à travers Molière la permanence de la bêtise sociale, et donc de l'enfer ? Baudelaire, dont la sagacité n'a pas d'équivalent chez les modernes par la suite, la culture ayant pour effet d'engendrer le gâtisme et le confort intellectuel, Baudelaire a conscience que la civilisation est démoniaque, ou bien qu'elle n'est pas.

    - Grâce à Nitche et Baudelaire, on peut traduire la religion moderne par un vocable moins mystérieux : la muséographie ; pourquoi la religion moderne, labyrinthe destiné à faire obstacle au progrès, se projette-elle dans l'avenir ? Parce qu'elle a la même vertu que la nostalgie chez un vieillard : elle donne un sens à ses dernières années. Le drame du nazisme, c'est que les nazis sont jeunes : inculquer la religion moderne à de jeunes gens, alors qu'elle est conçue pour l'euthanasie ou le gâtisme, c'est leur inculquer la fureur de vivre et le goût de l'auto-immolation.

    Le christianisme n'a pas non plus vocation à être antimoderne, c'est-à-dire à détruire la civilisation. Sur ce point Nitche ment, cherchant à convaincre d'éliminer les chrétiens, les anarchistes et les juifs. La vérité est que le sentiment antimoderne renforce l'éthique moderne, exactement comme la déclaration des vieux cons que "C'était mieux avant, du temps de leur jeunesse.", galvanise les vieux cons. Encore une fois, la religion moderne est une muséographie. Elle entretient les vieilles Eglises et les musées à grand frais, afin de se justifier. C'est le secret du millénarisme nazi ou républicain, comme de l'art moderne. Si Picasso piétinait l'art antique, comment se convaincrait-il qu'il a ajouté à l'art une page nouvelle, malgré l'évidence que, dans le domaine confus de l'abstraction dont l'art moderne aime se parer, l'art Egyptien est, déjà, un point culminant, la science-fiction la plus puissante ?

    Les chrétiens ne cherchent pas à détruire la civilisation, puisqu'elle n'est qu'un mirage, l'inquiétude de l'humanité, retournée comme un gant pour en faire une pellicule protectrice. Le cinéma assassine ainsi ses victimes avec une efficacité redoutable, après les avoir hypnotisées. Non, le Christ cherche à détourner les fous de ce plan macabre et voué au néant, il invite ses apôtres à marcher sur l'eau, plutôt qu'à se noyer dans la foule des hommes civilisés. Hommes libres, haïssez la mer, car elle signifie votre destin macabre.

  • L'Athéisme

    Un pote, peintre moderniste athée, m'avouait récemment : "Si je croyais en dieu, je ne peindrais pas de la même façon." Et, bien sûr, je l'ai félicité, car le pire est de tout mélanger, comme Kandinsky, l'apocalypse avec son contraire, l'art moral abstrait, qui vise le style.

    Ah, si Satan n'était représenté que par des types francs comme Hitler ou Nitche, la partie serait plus facile, et le monde une plaie moins douloureuse et large.

    Sans une idée globale de la nature, il n'y a pas d'artiste, mais seulement des musiciens ou de médiocres poètes dans l'air du temps. Que cette idée globale soit juste ou pas, celle de Copernic-Polonius ou bien celle de Bacon-Hamlet, pour citer l'affrontement le plus fameux de l'Occident, entre deux artistes et deux conceptions opposées de la nature, il faut qu'elle soit.

    Si les chrétiens ont autant de mépris pour la science évolutionniste, par exemple, c'est parce qu'elle est complètement baroque et composite, empruntant à des idées de la nature opposées : chimérique, elle se focalise sur la chimère.

    Derrière l'athéisme moderne, formulé comme une morale ou une raison pure, il y a bien une conception globale de la nature, nourrissant l'inconscient collectif moderne. Pourquoi mon pote doute de l'inexistence même de dieu ? Il ne le dit pas, mais je le sens : parce qu'il doute de la solidité des certitudes de son époque. Il ne craint pas d'entendre de ma part que la modernité est un truc de cul-béni pour se sentir mieux dans sa peau. C'est le tranquillisant qu'on injecte aux bons citoyens afin qu'ils consentent plus facilement au sacrifice de leur vie au profit du néant. Il en faut toujours plus : c'est la croissance. Il n'y a plus de fric : gare aux bons citoyens qu'il faut séparer brutalement des mamelles de la République, quand ils avaient tout misé dans la continuité de la fonction publique. Si ça se trouve les banquiers paient aujourd'hui les flics qui mettront Neuilly-sur-Sang et sueur du pauvre à sac demain ?

    A la fin du XVe siècle, le grand savant matérialiste chrétien François Bacon Verulam rédige une note dans laquelle il explique comment et pourquoi l'athéisme n'a jamais été, à travers les siècles, qu'une opinion marginale et guère étayée ("Essais") ; cette dissertation n'a pas pris une ride.

    De sorte qu'on peut dire que l'athéisme moderne est "en dehors de l'histoire". La morale ou la politique peuvent resservir de vieux plats, auxquels on a déjà goûté cent fois - et c'est même le rôle des prêtres de nous les resservir cent fois pour le compte des politiciens, en faisant croire à des idées nouvelles, mais, comme dit L.-F. Céline, "l'histoire ne repasse pas les plats", en tant qu'elle est apocalyptique, insensiblement la bête de la terre et les démons qui oeuvrent pour elle s'épuisent.

    L'athéisme moderne, qui n'est qu'un tour de clef supplémentaire dans la science anthropologique est indissociable de la République française, et ne dépasse pas ses limites. Il mourra avec elle. Il y a des tas de mères comme ça, comme la République française, qui n'engendrent et n'élèvent des enfants que par rapport à elle, un peu comme des prothèses. Même cette progression de la prothèse sur la thèse, de la polytechnique sur le vieux paganisme, Bacon l'avait prévue. Et la mort de Fortinbras aussi.

  • L'Année du Dragon

    La logique chrétienne est antisociale. Absolument antisociale, car la société est divisible, fondée sur le compromis avec la mort derrière le masque de la "culture de vie", petite musique de Satan, faite pour rassurer ses ouailles et les entraîner doucettement vers l'abîme. Tandis que la logique est, indivisible et inaltérable.

    Ignorer le caractère antisocial du christianisme, qui perfectionne le judaïsme de ce point de vue, c'est se priver de comprendre Shakespeare ou Molière. Chez ce dernier, l'aumône faite au pauvre par Don Juan l'est en échange du renoncement de celui-ci à Dieu, c'est-à-dire de sa conversion à la société. Fatale erreur pour le pauvre, étant donné qu'elle est pour ce genre d'homme une maîtresse sans pitié.

    Cela me paraît une plaisanterie quand j'entends parler de "sainte Thérèse de Lisieux". Molière et Shakespeare ont affronté un dragon : le XVIIe siècle, siècle satanique s'il en est, où les hommes parlèrent au nom de leur maître, Satan, avec le plus de style. Je n'ai jamais lu sous la plume de Thérèse que des niaiseries teintées de préjugées.

    Vous ignoriez que le christianisme est pur de toute morale ? Vous avez été berné, comme j'aurais pu l'être, si Molière ne m'avait tiré de l'hypnotique morale républicaine ou chrétienne. Le monde entier à intérêt à faire croire à l'existence d'une morale chrétienne. Et vous payez le prix de ce catéchisme mensonger : la société ne fait que des victimes, et la bêtise est la première cause de mortalité. Le dragon ne tue jamais que des hommes qui se croient prédestinés à quelque chose ; le poison de l'éthique fonctionne ainsi ; pour ce qui est des femmes en revanche, leur connerie est généralement telle qu'elles se font un devoir de se jeter dans la gueule du loup. Aristote a raison de dire qu'il n'y a aucune variété chez les femmes et qu'elles sont aussi ennuyeuses et prévisibles que les mathématiques.

    Il ne suffit pas à un homme de savoir comment on ôte ses chaînes, encore faut-il qu'il le veuille pour être libre. Et les femmes ont le goût viscéral de l'esclavage, jusqu'à le porter aux nues. L'art abstrait (la musique) peut se résumer à ça. Bande de connes, votre goût de la musique indique exactement de quoi vous êtes faites ! Evitez au moins de donner à vos congénères des leçons de morale : les putes et les assassins jouent aussi leur partition sociale.

    - L'antéchrist Nitche avait connaissance de l'immoralité du christianisme. Mais c'est néanmoins un imbécile ; en effet l'Occident requiert l'ignorance de cette vérité évangélique, et cela depuis bien plus longtemps que Nitche. Tout le paradoxe de Nitche est de vouloir un Occident oriental - sur le modèle de la technocratie romaine ou égyptienne - tandis que les tartuffes chrétiens contribuent activement à cet enfer bien plus efficacement que Nitche lui-même. Pas plus que le crétin Maurras, Nitche n'indique le moyen de retourner au temps des pharaons. Le peuple ne peut plus être contraint par la force, désormais, et cela n'a rien à voir avec le christianisme mais avec la métamorphose du dragon et la prolifération du genre humain.

    Le socialisme ou le populisme est la meilleure ruse que l'élite a trouvé pour sidérer le peuple. Comme l'élitisme, en soi, n'a rien d'une doctrine charitable, il faut bien que les démagogues prennent ici ou là un peu de marxisme ou de christianisme pour fabriquer des discours flatteurs. Ainsi les banquiers feignent de prendre au sérieux les valeurs républicaines, qui promettent l'égalité au peuple, sachant pertinemment à quel point l'argent organise la compétition entre les hommes, non pas l'égalité, et qu'il est nécessaire pour que l'enfer dure le plus longtemps que l'élite prélève sur le peuple une bonne livre de chair bien saignante, en lui faisant avaler que c'est là le mieux pour lui.

    L'homme d'élite ne peut assassiner le peuple, car il le chevauche et, comme le parasite, se nourrit de son sang. Mépriser le peuple, comme Nitche, est le meilleur moyen de se faire désarçonner. Déverser les drogues de Dionysos sur le peuple, et la musique sacrée, s'avère beaucoup plus malin.

  • Satan dans l'Eglise

    La démocratie-chrétienne est le parti du compromis avec toutes les formes de barbarie moderne. On ne peut pas se contenter d'accuser le seul Benoît XVI.

    Il ne faut pas craindre de dire que le nazisme, comparativement, est moins ignoble que la démocratie-chrétienne, restaurer pour cela l'histoire.

    L'iniquité est la justice des hommes. Elle a tranché en défaveur du Christ, en tant qu'il était porteur d'une vérité dont aucune architecture ne peut s'accommoder. Ce que les juifs ne supportent pas dans le Christ, c'est qu'il les accuse d'être devenus des Egyptiens : des géomètres, quand l'Esprit de dieu ne se laisse pas emprisonner dans les calculs humains.

    La démocratie c'est, en réalité, l'iniquité fourguée par des pharisiens au peuple comme un idéal de justice. Ce n'est pas l'amour qui est compatible avec la démocratie, ce sont les charniers et les cimetières, où règnent non seulement calme, luxe et volupté, mais la plus grande égalité.

    Où les démocrates-chrétiens ont-ils été chercher l'idée de souveraineté populaire ? Ces judas l'ont inventée de toute pièce. Elle n'est nulle part dans le Nouveau Testament.

    De la part des juifs qui se disent "démocrates", le souverain mépris de la Bible et de la loi de Moïse sont flagrants. Hitler a raison de dire qu'il n'y a pas moyen de fonder une république démocratique, en y incluant des juifs, à moins qu'ils ne trahissent dieu au profit de la République, divinité païenne romaine. 

    Un historien montrera aisément que l'idéologie juridique de la "souveraineté populaire", bien qu'elle paraisse s'opposer à la monarchie de droit divin égyptienne, participe de la même connerie juridique. Ce n'est que le gauchissement d'une idée juridique, afin de l'adapter aux circonstances du commerce moderne, DONT LE PEUPLE EST VICTIME D'ABORD. Le slogan de la souveraineté populaire dissimule mal un peuple vulgaire et hystérique, esclave de ses désirs et manipulé par son clergé. Shakespeare, qui a beaucoup fait pour souligner l'imposture satanique de la monarchie chrétienne, est l'antidote parfait de la démocratie-chrétienne en vigueur aux Etats-Unis.

    L'idéologie ordurière de la "souveraineté populaire" repose entièrement sur l'efficience de la technocratie. Le peuple doit comprendre que la souveraineté populaire ne va pas au-delà de la capacité d'une technocratie à s'organiser selon le soin de son élite. L'artifice démocratique s'explique par le besoin qu'ont les hommes, même parfaitement conditionnés, de se sentir libres. Or la démocratie ne rend certainement pas les hommes libres, mais il est facile de montrer qu'elle les abrutit, au contraire. La démocratie a ôté à l'oligarchie française le choix de sa politique. Et le quidam, lui, serait libre ? Les contes pour enfants ne sont pas aussi niais que la démocratie.

  • Doctrine sociale

    A quoi bon la société, si ce n'est à rassurer ? C'est si vrai que la société vénère les personnes hors du commun, et qui, d'une manière ou d'une autre, échappent à la société en la méprisant, la dominant ou l'exploitant. La troupe humaine admire ce qui échappe à la troupe.

    Il faudrait en somme, pour que la société fonctionne, que tout le monde soit médiocre, mais personne ne veut vraiment l'être, exceptés quelques moines adeptes de la doctrine stupide de l'ataraxie.

    Ou il faudrait encore que la société soit exclusivement composée de femmes ou d'homosexuels, ayant renoncé à la pensée au profit des méthodes religieuses ou thérapeutiques pour jouir le plus possible/souffrir le moins possible Bien sûr, une société parfaite composée exclusivement de femmes et d'homme infertiles ne durerait pas bien longtemps.

    Le principe de la société est si débile que ses plus fervents adeptes sont aussi ceux qui la menacent le plus, en se persuadant qu'elle pourrait être un paradis. L'Eglise catholique romaine auparavant présentait le même défaut de conception, et moins de stabilité que la théocratie égyptienne. Liberté et politique sont deux ingrédients qui, mis ensemble, présentent un risque d'explosion maximum.

  • Penser-dépenser

    "Qui pense peu, se trompe beaucoup." Léonard

    "Les cocus dépensent à l'infini." Lapinos

  • Dans la Matrice

    Si la politique conserve un sens pour les femmes, même au stade de l'impuissance atteint par l'Europe, à qui il ne reste plus que la ruse pour essayer de "faire durer le plaisir", c'est pour la raison que les femmes traduisent la vérité comme "le pouvoir". Dès lors qu'une société est mue par le principe de la compétition, on peut être sûr qu'elle est mue par le principe féminin.

    C'est une marque de sagesse de la part des Grecs, probablement inspirée du judaïsme, d'avoir fait de la divinité de la chasse et de la prédation une femme, Diane, réservant le sort qu'on sait à l'homme qui l'a vue nue. La société frappe ainsi sans pitié ceux qui dévoilent son mécanisme.

    Je précise ici que les femmes prennent soin d'ignorer la mythologie ou la bible, qui ne leur fait pas la part belle, préférant le cinéma, qui passe son temps à les flatter et les présenter en objets de désir parfaits.

    Le rejet de la société par les chrétiens s'explique tout simplement parce que le socialisme cache un mouvement instinctif de peur. La société est protectrice de l'âme des lâches. Dès lors qu'un homme ne se méfie pas du "piège de la femme", comme disent les juifs, il ne se méfie pas du monde, et la confiance qu'il affiche dans l'avenir n'est qu'un slogan, une de ces philosophies orientales débiles qui ont la faveur des barbares allemands, pédales invétérées qui cherchent dans "l'amour des femmes" (sic), à retrouver le joug de leur mère.

    On voit que la genèse ou les grandes mythologies n'ont pas subi l'outrage du temps et demeurent vraies. Les agglomérations de lâches continuent de vivre sous l'emprise des femmes, c'est-à-dire du socialisme ou de l'éthique, discipline qui accorde la plus large part de manoeuvre à l'hypocrisise et l'iniquité. Tandis que le socialisme du dernier pape boche, lui, est en revanche parfaitement local et délimité.

    La volonté de certains groupuscules féministes de donner une version féminine d'oeuvres littéraires écrites par des hommes peut passer pour une imbécillité. Elle n'est pas moins déterminée par cette vérité que les artistes -en majorité des hommes-, méprisent le sexe ou l'érotisme, contrairement au clergé, dont le pouvoir est fondé sur le coït, autant que sur la célébration des funérailles. Si c'est pour faire de l'art érotique, autant s'adonner directement à la masturbation, à quoi Marx résume justement l'art existentialiste.

    - Pourquoi l'érotisme est au niveau d'une nonne socialiste, et non d'un artiste ? Nul besoin d'études artistiques très poussées pour savoir que l'obsession sexuelle féminine ou infantile traduit la peur de la mort. Même si l'artiste n'est pas sans peur ni reproche, il ne peut se contenter du slogan de la culture de vie païenne. La condition humaine, en soi, n'a pas d'intérêt artistique mais seulement cinématographique. L'artiste peut avoir besoin de sexe, comme on a besoin de repos ou de confort, mais il ne fera pas du plaisir ou de la douleur le thème de son art. Le marquis de Sade fait ça, mais c'est un propos bien plus religieux et théocratique qu'artistique ; s'il vaut mieux que le cinéma, c'est parce qu'il pousse le bouchon à fond ; grâce à Sade on peut comprendre que le nazisme, pour ne pas dire l'Allemagne, car personne n'est vraiment dupe de l'opération de blanchiment opérée par la démocratie-chrétienne, le nazisme est à la fois une théocratie et une pornographie.

  • Krach de l'art

    C'est beau une voiture qui brûle la nuit (je n'ai pas de voiture, je laisse ça aux fainéant nazis, entraînés à tuer au nom du travail). Les ruines de la civilisation sont souvent plus belles que la civilisation ; c'est la beauté de la charogne. Certains peintres le savent, comme Hubert Robert.

    C'est encore plus beau une bibliothèque qui crame, même si ça brûle beaucoup moins bien. De tous les fétichismes, c'est le fétichisme de la culture le plus macabre et dangereux, qui tue largement. La science, oui ! La culture ? Le diable emporte la culture, entièrement thérapeutique.

    André Breivik nous a rappelé récemment de quoi les défenseurs de la culture sont capables. Le goût féminin du néant est caché dans la culture.

    Les riches pensent que les objets vils, en toc, ceux qu'on trouve dans les supermarchés, sont plus facilement assimilables à la merde. En réalité le fétichisme ou la relégation de l'homme au niveau de l'identité ou de la fonction ne s'appuie pas sur la merde en plastique, mais bien sur le cinéma, les objets raffinés de culture, les oeuvres d'art abstrait qui ne veulent pas dire leur secret au populo, et dont les vitrines des possédants sont pleines. Le cinéma contredit absolument la tragédie. Tout dans le cinéma est fait pour justifier de façon mystique la propriété.

    Maintenant que les livres sont numérisés, hélas l'autodafé ne servirait à rien. On voit que ce travail a été fait par des bibliothécaires, d'ailleurs, des fonctionnaires de la culture tels que Georges Orwell les décrit : ils ont TOUT numérisé, ces cons, même les livres idiots. La critique est aussi malvenue dans un monde totalitaire de cinéphiles qu'un virus dans un sanatorium.

    Vandalisez, mes frères, n'hésitez pas, un homme fort résiste mieux qu'une civilisation entière. Le Christ l'a prouvé : pharisiens et juristes romains réunis, les mêmes qu'on a aujourd'hui, ont étouffé de leurs propres valeurs. Les vieillards se lamentent sur la civilisation : laissez-les ! leurs âmes lui appartiennent, comme le foetus appartient à sa mère. La civilisation n'est qu'un gigantesque tombeau dont les vieillards s'arragent pour garder l'office secret aux jeunes gens, afin de les inciter au sacrifice, avec l'assentiment des femmes.

  • Populisme et cinéma

    Le populisme est principalement invoqué afin de disculper l'élite, dont l'irresponsabilité atavique est la principale cause des génocides, passés, en cours et à venir.

    L'élite politique ne peut elle-même s'attaquer au populisme et ses causes, puisqu'elle requiert la démagogie pour s'imposer. C'est le rôle du clergé de justifier l'iniquité de l'élite par le moyen du mensonge.

    Actuellement, l'invocation de la démocratie EST le populisme, qui dissimule la détermination du plus grand nombre par une élite captieuse dans tous les domaines. C'est un outil de manipulation du tiers-monde, à qui la démocratie est montrée en exemple, quand la seule réalité est celle de l'enrichissement colonial et impérialiste. Celui-ci ne procure nullement la liberté démocratique invoquée par un clergé d'intellectuels félons, vautrés dans le confort intellectuel, mais la soumission accrue des sujets pédérastiques du capital à leur désir.

    Le populisme devient explosif dès lors que la trahison des élites est flagrante. Les masses, qui ne se soumettent à leurs élites que par crainte de l'avenir, croyant que les "élus" qui sont au sommet le discernent mieux, paniquent alors. Le rôle des élites dans la conception de rêves abstraits, la consolidation du "ciment social" à l'aide du mensonge culturel demeure caché. La panique soudaine du peuple trahit que son élite ne s'efforçait pas jusque là de l'émanciper, mais de le suborner à l'aide de promesses, de mensonges et de cinéma. 

    La permanence du rôle joué par le cinéma, impliqué dans tous les charniers et totalitarismes modernes jusqu'ici, est la preuve de la persistance de l'idéologie nazie derrière les dénégations hypocrites de l'élite républicaine. Comme les pharisiens ont été chassés du temple où ils faisaient commerce de bonnes intentions, le cinéma doit être privé de son droit de mobilisation des masses au service du néant. Race de vipères qui ose faire l'éloge de la musique et du cinéma au nom du Christ, quand des musiciens et des cinéastes plus honnêtes avouent leur mobile satanique de renvoi systématique de l'homme à la terre, sans échappatoire possible.