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Mon Journal de guerre - Page 65

  • Tabula rasa

    - La culture est l'art au niveau de la consommation. Ce qui explique qu'il n'y a ni culture marxiste, ni culture chrétienne. L'iconoclasme, quand il s'agit de détruire des idoles, c'est-à-dire de brûler l'opium du peuple, ne peut être regardé d'un mauvais oeil par le chrétien. Moïse est un iconoclaste, et Jésus l'est bien plus encore. Les apôtre se moquent bien des cathédrales et de leurs éjaculations douloureuses vers le ciel.

    - La parole de Jésus, qui est l'esprit de dieu, fait table rase de la civilisation, comme la sagesse balaye la folie. Shakespeare illustre que les chrétiens qui seront montés dans la nef des fous de la civilisation resteront dans cet enfer, avec le tourment, de surcroît, de s'apercevoir qu'ils ont tourné le dos à la vérité. Qu'ils ont méprisé la liberté qui leur était offerte. Je pleure, car j'ai vu cette dernière lueur de terreur dans l'oeil de mon parent. Je pleure car j'ai vu la pince du bourreau broyer la tête du foetus, sans pouvoir rien faire pour la victime ni le bourreau. Je cesse de pleurer, parce que la société a voulu se servir de ma colère pour m'assassiner, mais qu'elle n'y est pas parvenue. Merci mes frères qui êtes en dieu, de m'y avoir aidé.

    Tout a lieu ici et maintenant, rien après ; les actionnaires du Royaume de Dieu ne sont que des cocus, Dante compris. Leurs indulgences n'ont plus cours, et ils continuent de les vendre. Shakespeare a fait voir les stigmates de la civilisation sur les visages des aliénés qui mènent le monde à la renverse.

    - Ce qui te nourrit ne te rend pas plus fort, ça ne fait qu'entretenir ta petite vertu malingre jusqu'à ce que la terre te reprenne.

    - Enfants, n'écoutez pas les salauds qui vous flattent afin de vous affaiblir. Qui vous font rois pour mieux vous sodomiser. Ne renoncez pas à la force divine avant même de vous être tournés vers elle. Descendez du manège. Dégueulez les nourritures intellectuelles ou la culture : elles sont plus empoisonnées qu'un verre de vin. Ne cherchez surtout pas à vous adapter à la société, mais feignez plutôt de l'être, comme Hamlet. S'adapter à la société, c'est comme prendre les mesures de son cercueil et en passer la commande avant l'heure. Laissez-ça aux vieux singes au bord de la tombe. Je vous le jure, ils n'ont jamais voulu rien savoir : ils ont fait tout ce qui fallait pour ne rien voir, au contraire. Ils se sont assis avec leurs culs larges sur les indices de la vérité, pour vous empêcher de les voir. Ils ont affirmé comme un dogme que la vérité n'existe pas ; seul le mensonge social est une vérité absolue selon eux, la théorie de la relativité des mangeurs de bananes imbéciles au point d'Adam.

  • Shakespeare ou l'Occident

    Impossible de comprendre l'Occident, cette énigme, sans comprendre Shakespeare. Pour comprendre Shakespeare : éviter les thèses universitaires, car le mépris de l'université est une des caractéristiques de l'art de la Renaissance, quand l'Occident atteignit sa maturité, à cause du panurgisme qui règne dans les institutions scolaires, désormais à un niveau jamais atteint auparavant.

    Plusieurs universitaires m'ont avoué avoir dû censurer leurs thèses pour ne pas nuire à leur carrière ou simplement être publiés ; je précise que ces thèses ne s'en prenaient en rien au grand tabou international de la shoa. Je tairai les noms de ces universitaires, car mon but n'est pas de dénoncer publiquement leur pleutrerie, mais de démontrer que la chinoiserie est la qualité principale requise pour grenouiller dans le marigot universitaire, où il n'existe pratiquement aucun contre-pouvoir, et les jeunes étudiants sont manipulés par leurs professeurs.

    Le désir des rejetons de familles prolétaires d'échapper à leur condition grâce à l'université est un truc que les bandes de singes universitaires exploitent de manière peu ragoûtante. Pratiquement la différence est la même aujourd'hui entre les professeurs de collège et les universitaires qu'elle était entre le bas-clergé et le haut-clergé sous l'Ancien régime. D'ailleurs Benoît XVI est le dernier tocard à rendre hommage aux universitaires européennes, tout en postulant par ailleurs, credo invraisemblable, que le christianisme et la science n'ont rien à voir.

    Le pape situe instinctivement l'université au niveau de ce qu'elle est : un lieu de culte imperméable à la critique, et même, je crois, à l'ironie. Certes l'université française a beaucoup contribué à la germanisation accélérée des esprits français depuis la Libération pour le compte du pouvoir industriel et bancaire, afin de faire des petits Français de bons petits soldats au service de l'économie. Les gens de droite sont beaucoup trop bêtes dans l'ensemble pour comprendre que l'effort d'éradication de l'esprit anarchiste ou individualiste typiquement français a été accompli essentiellement par la gauche.

    D'ailleurs on peut traduire d'après Shakespeare le basculement du mode de gouvernement tyrannique dans le totalitarisme comme le gauchissement ou la féminisation des esprits. Le plus grand visionnaire de l'Occident a été capable d'anticiper l'effondrement de la civilisation occidentale au niveau religieux le plus médiocre, celui de l'éthique démocratique, guère éloigné du cannibalisme humain.

    Comprenez Shakespeare, et vous ne pourrez plus ensuite entendre parler de "comités d'éthique" sans avoir la nausée. Plus généralement, Shakespeare peint l'esprit universitaire comme un pharisaïsme et fait de Copernic-Polonius une figure mythique du pharisaïsme universitaire, ainsi que les traîtres Rosencrantz et Guildenstern. Comment veut-on, après ça, que Shakespeare soit jugé sereinement dans l'université, et que celle-ci n'ait pas préféré qualifier ses pièces d'"énigmatiques" ? Nitche fait d'ailleurs de même, car Shakespeare est le moins dionysiaque ou musical des tragédiens.

    L'éthique, qui est le principe même de l'antichristianisme, cela Shakespeare le sait aussi bien que Nitche, l'éthique devient encore plus sinistre dans le théâtre de Shakespeare quand elle s'avance sous le masque chrétien. Croire que Shakespeare est athée parce qu'il met en péril l'éthique romaine, bottant le cul-béni de Claudel à travers les siècles, c'est faire la théorie d'un Jésus-Christ athée, sous prétexte qu'il voue aux gémonies l'éthique juive, dont le déchirement du voile signifie la fin. L'éthique ne peut se passer d'un voile, ou d'un nuage de signes mathématiques insignifiants. Il est curieux de voir de soi-disant savants s'acoquiner avec l'éthique, matière la moins scientifique au point d'impliquer le négationnisme historique le plus strict. Du point de vue occidental, on reconnaîtra un barbare à ce qu'il est imprégné d'éthique, et donc pas très éloigné de placer le hasard au niveau d'un phénomène scientifique. Les Etats-Unis aujourd'hui, auparavant le régime nazi, sont au niveau de l'éthique, la plus apte à préparer et justifier les génocides de la polytechnique. La science barbare intègre le préjugé d'ordre éthique ou juridique, c'est ainsi que Shakespeare la détecte, et ce qui lui permet d'anticiper le retour en grâce de la science égyptienne en Occident, que la contre-culture populaire aujourd'hui désigne sous le nom de "complot illuminati". A cette contre-culture populaire, l'historien Shakespeare n'enlève que le qualificatif de "complot", ou du moins il le situe au niveau physique primordial qui est le sien.

    L'antichristianisme des Etats-Unis aujourd'hui, et l'analogie du culte qui règne dans cette théorie de nation avec celui de l'Egypte antique, voire de l'Atlantide évoquée par Platon, est constatable en un endroit où Hamlet-Bacon enfonce son épée particulièrement : celui de la "philosophie naturelle". Comme la conscience des Egyptiens est orientée vers un au-delà métaphysique truqué, qui n'est qu'une "morale pure" en réalité, faite pour souder la société égyptienne en anéantissant toute velléité d'individualisme, l'inconscient collectif aux Etats-Unis relève de la même incitation identitaire parfaitement ésotérique du point de vue chrétien.

    Chez les rares chrétiens d'Europe assez stupides ou malhonnêtes pour faire valoir le principe identitaire égyptien, il n'y a pas à chercher très loin pour retrouver les symboles du culte de Satan. Adolf Hitler était lui-même issu d'un tel milieu démocrate-chrétien. Il se caractérise non par le paganisme ou par le christianisme, mais par le mariage ubuesque de l'éthique païenne avec le message chrétien, qui comporte un risque d'aliénation mentale. Dans la prose de Nitche par exemple, l'aspect d'auto-psychanalyse est déterminant (qui le rend peu digne d'intérêt pour le lecteur français, guère amateur de littérature thérapeutique) : un esprit ne peut demeurer durablement installé sur deux forces aussi opposées sans basculer dans l'aliénation.

    Hitler est le bouc émissaire idéal de la démocratie-chrétienne allemande, mais du point de vue chrétien la voie romaine nazie, son culte des éléments, n'est pas le plus dangereux. Certains prêtent à Shakespeare d'avoir annoncé les ravages du national-socialisme. C'est inexact. Brutus, qui est une sorte d'Hitler avant l'heure, désireux de restituer au peuple romain ses droits, est loin d'être le personnage le plus antipathique que Shakespeare a créé. C'est plutôt l'inconséquence de Brutus que Shakespeare signale et stigmatise, et que, déjà du temps de Rome, la démocratie est un mode de gouvernement désuet et inadapté. Non, c'est l'Angleterre que Shakespeare vise, c'est-à-dire un paganisme revêtu des oripeaux de l'éthique chrétienne. Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que Shakespeare voit juste : c'est un défaut de machiavélisme qui caractérise le régime nazi, à qui il manque l'essence même du socialisme, à savoir la tartufferie sans laquelle le socialisme n'est plus qu'une utopie inutile, et dont aucun clergé ne peut faire usage.

  • La Nuit avec Hamlet

    L'avenir est la plus grande peur et le plus grand espoir de l'homme. Nul ne peut dire si l'homme qui s'avance vers l'avenir est lâche ou bien courageux. Il est seulement déterminé. L'avenir est le truc au fond du vase de Pandore. La chute gravitationnelle de l'homme est dans l'avenir.

    D'après Shakespeare-Bacon

  • J.0. de Londres

    Pourquoi les (gentils) organisateurs des jeux de Londres n'ont-ils pas érigé l'Amour discipline olympique ? La Bible ne dit-elle pas que l'Amour est le plus vieux sport du monde ? Et Shakespeare que tous les autres sports en dérivent ? J'imagine que c'est encore pour priver les Français de chances de briller à ces jeux...

    Plus grave : quel avenir le commerce a-t-il, sans les trésors d'imagination du Shylock britannique ? Quel avenir, l'Avenir tout court a-t-il ? Je croyais que les J.O. étaient fait pour ramener la confiance dans les ménages. Ils devront se contenter du judo, flirt homosexuel peu productif.

    On peut rapporter chaque compétiteur des jeux modernes à un animal. N'y a-t-il pas un judoka qui s'appelle Teddy ? La nature ne laisse rien au hasard, même si Machine se demandera parfois toute sa vie pourquoi sa route a croisée celle de Machin, sans jamais avoir de réponse valable, faute d'instruction suffisante. On mettra les loups de côté pour d'autres compétitions plus carnassières, sous la férule de maître renard, qui figure de ce côté-ci de la Manche le niveau d'éthique de l'Anglais.

    L'Amour, ah, ne croyez pas que l'amour soit une discipline moins risquée que la boxe. Le nombre de types au tapis s'explique parfaitement. Les femmes sont les reines de l'esquive, et c'est ce qui compte avant tout pour faire carrière dans le noble art. Le jour du mariage, c'est toujours le marié qui est la cible des quolibets des titis parisiens, pas la mariée, qui a toujours l'air triomphant d'Hélène de Troie avant la catastrophe, tenant son connaud par la bride.

    Le jeu de l'amour et du hasard offre plus de variété que celui du saut à la perche. Le vieillard dont la jeune fille partage le lit, en dépit de son état physique, doit s'imaginer qu'elle l'aime pour son esprit, et non pour ses gènes. Il multiplie les grimaces et les saillies verbales, ou se fait protecteur avec celles qui sont en manque de pure affection paternelle. La troisième marche du podium est pour l'amant - tous les vieillards ne sont pas idiots et certains savent les limites du hasard. En réalité, les femmes se fient plus à l'âme qu'au physique, surtout lorsqu'elle se piquent de réfléchir ; mais l'âme n'est pas moins génétique que le physique, et le vieillard devra s'efforcer de lisser la sienne autant qu'il peut s'il veut conserver sa place sur la plus haute marche. La voix, qui est l'écho de l'âme : rauque, de préférence. Bon, mais je sais que les histoires de couple n'intéressent que les curés, et tous les professionnels qui, sous couvert de prêter assistance à la société, lui pompent le sang. Ainsi des jeux olympiques.

    "Le malheur de l'homme vient de ce qu'il ne peut rester seul." dit La Bruyère. Autrement dit, l'homme ne s'aime pas assez, et il requiert toujours quelqu'un à ses côtés pour lui prodiguer des compliments et des encouragements. La salope qui dénigre l'homme sans arrêt, dès la naissance, c'est la société, ces Jeux Olympiques immondes, avec leurs slogans nitchéens pour débiles mentaux, qui font passer pour des surhommes enviables tous ces lèche-bottes et leurs entraîneurs allemands au bord de la cirrhose. 

     

     

     

  • L'Esprit des lois

    De l'esclavage des Nègres

    "Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :

    Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.

    Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.

    Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé, qu'il est presque impossible de les plaindre.

    On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir...

    On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde, était d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.

    Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.

    Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.

    De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains : car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde ou de la pitié ?"

    Montesquieu

    Toute la foi et la raison juridiques sont dans ce petit texte, y compris l'hommage aux Egyptiens. La nécessité du sucre à bas prix et du dieu de Montesquieu ont passé, mais le raisonnement juridique est resté le même. Les Bordelais croient encore à l'esprit des lois, et la charognarde magistrature est bien capable d'intriguer aujourd'hui pour du pétrole, comme son ancêtre fit pour du sucre.

  • Science sans conscience

    ... n'est que spéculation.

    Je propose d'inverser la proposition des frangins Bogdanov pour qui dieu est probablement une particule élémentaire. Et si c'était l'homme qui n'était qu'un quantité négligeable dans l'univers ?

    La science égyptienne des Bodganov se ramène peu ou prou à celle de Blaise Pascal, pour qui dieu n'est qu'un point. La paire de jumeaux, en soi, est un système mathématique : l'un existe d'abord relativement à l'autre. J'ai observé à plusieurs reprises la propension des jumeaux à inventer de toutes pièces des univers parallèles et à former un monde séparé.

    Mieux que Pascal, les Bogdanov illustrent d'ailleurs les nombreux paradoxes que la spéculation mathématique fait jaillir, et la théorie du "grand architecte", dont le plus hénaurme est sans doute l'effort continu des mathématiciens pour aboutir à une logique, défaisant et refaisant sans cesse leurs tapisseries comme Pénélope. Les derniers gadgets de la physique quantique en témoignent encore. Encore un paradoxe : tandis que les paradoxes de Pascal sont cause de son inquiétude, le fatras de spéculations algébriques modernes n'empêche pas les chevilles de nos savants d'enfler à chaque nouvelle hypothèse renversante.

    Quant au procès fait par la science laïcarde française, engluée dans le XIXe siècle, aux Bogdanov, il n'a pas lieu d'être et stimule inutilement les ventes des ouvrages de vulgarisation des deux compères. Dans la  science égyptienne, dieu fait office d'hypothèse de travail nécessaire, qui n'empêche absolument pas l'anthropologie et les anthropologues de se multiplier à l'infini. L'hypothèse est le dieu du spéculateur, quel que soit le nom qu'il choisit de lui donner, et la querelle sémantique ne vaut pas le procès. L'effort primordial pour nier dieu fut accompli par les théologiens égyptiens qui lui attribuèrent une existence aussi virtuelle que celle des âmes du purgatoire. La persistance de l'éthique égyptienne dans le monde moderne prouve la persistance de la foi dans un souverain architecte, dont la science moderne, sous diverses bannières, tente de dévoiler le programme.

    A l'interrogation du boucher Napoléon, au soir de quelque génocide : "Et l'hypothèse de dieu dans tout ça ?", son expert scientifique aurait dû répondre plus précisément : "La technocratie s'en passe très bien, avec ses prothèses gigantesques." Pharaon est de tous les oedipes le plus conscient qu'il porte des cornes.

  • Permis de tuer

    Les Yankees ont bien raison de défendre le port d'armes à feu. Nulle société n'abolira jamais la méfiance du voisin ni son assassinat. L'assassinat fait d'ailleurs partie des beaux-arts. De temps à autre quelque ponce-pilate l'avoue, et fait l'éloge, par exemple, du marquis de Sade. Il y a d'ailleurs dans l'aristocratie un goût du viol et du meurtre plus prononcé, du fait de la position sociale. N'oublions pas que la culture imite la nature, et que le viol ou vol sont plus naturels que le mariage ou la propriété. La "licence poétique" devrait être invoquée par les avocats des assassins.

    La société seule accomplit le crime parfait, au nom du droit - au nom des "droits de l'homme", même, s'agissant d'Hillary Clinton et des 30.000 Irakiens exécutés. La gorgone Clinton paraît le condensé de toute l'hypocrisie yankee. Je ne serais pas plus étonné que ça si BHL la compare un jour à Jeanne d'Arc. La notion de légitime défense prête à sourire tous les humoristes qui protègent le peuple de croire que le droit est une chose sérieuse.

    Du reste les accidents de la route font plus de victimes que la défense de la propriété par les armes à feu ; sans compter l'alcoolisme, ou l'avortement, qui fausse les statistiques de la criminalité en faveur des femmes, afin d'en faire des personnes morales exemplaires, jeu débile auquel elles se prêtent le plus souvent volontiers, par amour des fleurs. Mon dieu quand cessera la cupidité des femmes, derrière tous les permis de port d'arme, l'alcoolisme et les accidents de la route ?

  • Aux Français

    Français, si l'on vous parle de "modernité", traduisez par "hypocrisie" ou "Etats-Unis". Aucun penseur français digne de ce nom n'a cédé à cette idéologie socialiste. Ce sont les types sociaux abjects décrits par Molière qui sont "modernes", et non Molière lui-même. Le principal soucis d'un artiste est d'échapper au mouvement, et non d'y verser, afin d'éviter d'exprimer seulement les préjugés de son temps.

    Même Baudelaire et Delacroix, fondateurs d'une modernité "à la française", ne sont pas assez cons pour n'être pas de purs réactionnaires et participer à la culture générale comme des singes savants. La seule chose à retenir des spéculations esthétiques de Baudelaire, c'est que la culture est toujours assez bête pour avoir un temps de retard sur la contre-culture.

    La principale astuce des modernes est de faire passer la religion pour la science. On reconnaît là que l'idéologie moderne repose sur un fatras de thèses universitaires, multipliant les références pour faire oublier qu'elles sont nulles. Car si l'université française moderne n'est pas le lieu de la recherche scientifique et de la critique, cela signifie qu'elle est la première cause d'emplois fictifs, mais aussi le ferment du populisme, qui part toujours dans le peuple du sentiment d'avoir été trahi par l'élite dirigeante.

    La seule contribution des Lumières françaises à la Révolution, dont la violence fut réprouvée par ceux des philosophes qui vécurent assez pour la connaître, fut de mettre en exergue l'imposture des élites et de l'art baroque, tombés au niveau de la figure de style et des mathématiques mondaines. Tout le reste, s'agissant de la révolution, n'est, comme dit Marx, que pure mythomanie libérale du niveau des slogans échangés par les députés lors des séances à l'Assemblée.

     

  • Exit la France

    Je ne fais jamais l'éloge de la France, mais de la franchise, contrepoint du cléricalisme des Etats-Unis, et du faciès de singes souriants de leurs édiles. Louis-Ferdinand Céline, par exemple, était franc, c'est-à-dire inadapté socialement, et le clergé continue de le poursuivre de sa vindicte post-mortem.

    L'éloge de la France trahit le narcisse allemand, qui n'aime jamais que lui-même, à travers divers objets. On n'est pas très loin de la pédérastie, caractéristique des civilisations en phase terminale, transies d'angoisse, et qui se réfugient comme les vieillards dans les souvenirs d'enfance. Le Pen pédéraste ? Pourquoi pas ? Le gadget de la fête de Jeanne d'Arc est proustien en diable.

    Je ne suis pas dupe que la France est une vieille charogne depuis longtemps ; cela se prouve par le parasitisme de son élite. Surtout dans les cadavres et les oeuvres mortes, les intellectuels trouvent à se nourrir. "Il est difficile d'écrire des choses neuves", dit en substance A. Gide. Tout l'art social est en effet du recyclage, soumis au principe de l'éternel retour. Pas une seule chose neuve dans toute l'élite française, qui n'essaie même pas, mais se contente de machouiller de vieux lambeaux. Et la science ? Quoi de neuf dans la science ? Elle tarde un peu à vaincre le hasard. Où nous menez-vous demandent les enfants ? Pourquoi faut-il continuer d'apprendre à calculer quand les machines s'en occupent mieux que nous ? Etc.

  • Matérialisme chrétien

    Jésus ne s'adresse jamais aux personnes morales. Il les méprise. Que dire à Ponce-Pilate, lui qui n'est qu'un engrenage, une horloge, inique selon le temps ou la nature, et même pas capable d'assassiner de ses propres mains !

    Cela veut dire que Jésus ne parle pas à l'âme, qui anime la chair. L'esprit des personnes morales n'est qu'un mouvement physique. L'âme n'est qu'un centre théorique, un facteur multiplicateur ou diviseur, un château ou une banque.

    "Laissez les morts enterrer les morts !", dit Jésus, bousculant tous les rituels humains, trop humains, dont les pharisiens et les bonnes femmes se font une spécialité.

  • Exit le bonheur

    Chrétien, je m'entends assez avec le philosophe athée d'Holbach quand il démontre que le bonheur est ce vers quoi la conscience de l'homme est orientée par le préjugé social commun. Marx va dans le même sens lorsqu'il condamne l'épicurisme, jugeant la quête du bonheur le plus bas niveau de la philosophie ; c'est-à-dire celui où toute l'Europe a été plongée depuis le XIXe siècle sous l'impulsion de la bourgeoisie industrielle libérale.

    - L'étude de la philosophie des Lumières est vaine tant qu'on n'a pas compris que les cibles visées par d'Holbach ou Voltaire - Leibnitz, Descartes, Pascal - témoignent d'un christianisme truqué, d'une formule éthique adaptée à un régime politique à l'agonie. Depuis le XVIe siècle, l'Eglise romaine n'est plus qu'un vaisseau fantôme, prônant l'éthique quand il n'y a pas de formule éthique qui perdure au-delà de la puissance politique.

    - Le bonheur est une idée mathématique, et c'est cela même qui la rend suspecte aux yeux des Français. Il est frappant de voir comme, du point de vue social, le bonheur se nourrit largement du malheur d'autrui. Le type qui percute une porte vitrée par inadvertance, faisant rire les badauds autour de lui, trimballe le truc qui fonde la plupart des spectacles et divertissements sociaux. Sans "têtes de Turc", volontaires ou involontaires, il n'y aurait pas de société heureuse, ni cinéma, le divertissement préféré des cocus, dont tout le message est passé dans le petit film primitif de "l'arroseur arrosé" des frères Lumières. On pourrait multiplier les exemples de "spectacles dégradants", comme disaient les philosophes du XVIIIe siècle, inventés par l'élite républicaine pour stupifier les masses. Les jeux olympiques ou le football, lénifiants spectacles, endormiraient tout le monde s'il n'y avait, par bonheur, à chaque fois un perdant ou un gagnant. Francis Bacon Verulam, dont l'influence sur la philosophie des Lumières est reconnue, désigne la chasse comme le mobile essentiel de tout acte social. Eh bien le motif de se réjouir en société, pratiquement comme un réflexe conditionné, est très voisin de cette compétition entre les hommes, désormais organisée à l'échelle du monde, sans frein, excitée par les publicitaires qui font office de "gouvernants responsables". On peut penser que les plus rusés de ce monde rient sous cape de la moquerie indirecte des "droits de l'homme", au service de l'Occident (droit au bonheur parfaitement inconséquent). Le tartuffe se garde de rire ouvertement de ceux qu'ils manipule. Laissons la philosophie allemande du bonheur à ceux à qui profite le crime de l'aliénation des masses et du culte de la chose sociale immonde.   

  • Guerre sans trêve

    - Ne jamais compter dans la vie sur personne. Surtout pas sur les personnes qui disent éprouver pour vous des sentiments et qui sont les plus faibles, comme le prouve leur attachement aveugle à l'existence.

    - Chacun pour soi est la règle sociale véritable ; l'apparente cohésion sociale vient du mouvement de fuite.

    - Se méfier des secouristes professionnels. Savoir reconnaître la main vraiment secourable qui sort du magma ordinaire des hommes pour la saisir. Ne pas s'étonner qu'elle soit rare.

  • Croix de Satan

    Il n'y a pas de société qui tienne sans l'éloge de la souffrance par ses clercs. On constate que pour inventer le socialisme chrétien, contre le texte et l'esprit, il a fallu recentrer la théologie autour de la "passion du Christ", c'est-à-dire des souffrances et l'assassinat que Jésus a subi de la part de la société judéo-romaine. L'acte masochiste par excellence dans l'Evangile, c'est le suicide de Judas Iscariote, auquel nombre de clercs chrétiens, tenant d'un christianisme dévoyé, sont susceptibles de s'identifier.

    Il est probable que les insultes dont Jésus-Christ continue d'être la cible, bien que celles-ci ne bravent plus aucun interdit et dénotent même d'un certain conformisme, viennent de personnes entièrement mues par une foi et une raison sociales. L'antichristianisme de Nitche ou de Maurras a le mérite d'être clair : il est fait pour servir la société. Si Shakespeare démasque aussi brutalement les "rois très chrétiens" d'Angleterre, c'est sachant cette vérité constante que ce sont toujours les élites qui sont intéressées au premier chef par le maintien de l'ordre social, ici et maintenant. Le temps présent est le pré carré où jouissent les élites, pendant que le peuple se nourrit de fantasmes et de lendemains qui chantent.

    Au stade capitaliste où nous sommes, époque de maîtres irresponsables de leurs esclaves, l'apologie de la jouissance sans entrave remplace avantageusement celle de la souffrance et du sacrifice, puisqu'elle aboutit au même résultat, à une frustration aussi douloureuse que le travail du paysan ou de l'ouvrier.

  • Purgatoire

    Si être, c'est aimer, tandis qu'avoir n'est que paraître, alors des milliards d'ectoplasmes doivent hanter la terre, âmes des propriétaires du présent, du passé ou du futur.

  • Exit la démocratie

    "La démocratie, c'est un truc de blancs riches pour posséder le monde." : certaines belles consciences républicaines s'étonnent ou s'indignent que les gosses des banlieues gobent de moins en moins la démocratie, préférant se fier aux lois du commerce et de la concurrence. Je prétends que, dans les banlieues, ce sont les musulmans pratiquants les meilleurs défenseurs de la République, c'est-à-dire qui prônent les moeurs les plus éloignées du "deal" ou du gangstérisme libéral. L'essence du libéralisme consiste à faire passer le viol et le vol pour normaux ou éthiques, y compris sur le plan artistique ou intellectuel, puisque le libéralisme procède du pillage d'autres pensées, qu'il s'efforce de faire passer pour originales. Si l'on veut une métaphore, les penseurs libéraux sont des coucous.

    Les musulmans partagent avec les tenants de la laïcité l'idée naïve qu'on peut "encadrer le commerce" et le soumettre à des lois raisonnables, à quoi l'histoire oppose le démenti le plus formel, puisqu'elle montre l'effet d'entraînement sur les lois.

    Les soupçons à l'égard de l'idéal démocratique sont confirmés par les industriels libéraux eux-mêmes, qui viennent de la mettre entre parenthèses en Italie afin de protéger leurs avoirs bancaires. Quand les caisses sont vides, la démocratie flanche, et l'idéal démocratique n'est pas loin d'être aussi stupide que  l'idée d'enrichissement sans cause à l'infini.

  • Pièges de la femme

    L'expression de "matrice" pour désigner le régime totalitaire dans lequel nous vivons a le mérite de souligner l'importance du préjugé mathématique dans l'inconscient de l'homme moderne robotique.

    Le robot et l'animal ont en partage d'être "inconscients", et que cette inconscience soit profitable à leur mode d'action et de réflexion ; l'humaniste combat au contraire l'inconscience comme l'ignorance. Du point de vue de Shakespeare, voire de Marx, ce combat doit s'achever par la fin du monde. Une image célèbre de la Renaissance illustre parfaitement la mécanique de l'inconscient, c'est celle représentant une femme se mirant dans un psyché, et la mort qui ricane derrière elle ; elle est parfaitement dissuasive de l'art religieux abstrait.

    On trouve l'avertissement contre "les pièges de la femme", dès l'antiquité juive, conforme au récit mythologique de la Genèse. La résistance des mythes au temps incite selon Bacon-Shakespeare à y déceler plus de vérité que dans les spéculations égyptiennes relativistes d'Einstein. C'est la résistance au destin qui résume l'effort de l'humanisme occidental, individualiste, tandis que le régime de la civilisation incline l'homme à s'adapter selon le droit naturel, jusqu'à devenir un singe ou un robot. La théorie de l'évolution elle-même est porteuse d'un négationnisme historique, et sa transposition dans la sociologie ou l'anthropologie est le fait d'esprits criminels. Si l'homme agissait toujours inconsciemment ou religieusement, comme c'est le cas sur le plan économique ou politique, alors le darwinisme pourrait passer pour vrai. Les anarchistes qui soupçonnent légitimement le "darwinisme social" de servir à justifier le régime d'exploitation libéral, après avoir servi le régime nazi, devraient s'interroger plus profondément sur les fondements scientifiques de cette philosophie économique bestiale.

    L'affinité entre le politicien et la femme est qu'ils promettent tous les deux beaucoup, mais tiennent peu ; les enfants ont raison de s'y fier parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. 

  • Solution finale

    Chaos de pétards le soir du 14 juillet. Le sens de la politique est indiqué en France par la fête nationale.

  • Le Logocrate BHL

    ... se fait passer pour un penseur juif humaniste, mais en réalité c'est un logocrate* égyptien, comme tous les juifs convertis à la République. Il n'y a pas d'identité, pas d'éthique juives possibles, c'est un grossier trucage de banquier ou de propriétaire juif, une "lévinasserie" de le faire croire.

    Job s'en plaint d'ailleurs : Le dieu des juifs ne leur accorde aucun droit, il n'est pas généreux comme les dieux païens sont avec leurs peuples. Jean-Paul Sartre est moins faux-cul que BHL : il ne cherche pas à se faire passer pour un juif. Il faut dire que la fausse compassion n'était pas à la mode comme aujourd'hui. Sartre est républicain, donc antisémite.

    - La tactique de BHL est connue : répéter inlassablement à la télé les mêmes slogans, secondé par sa mascotte Yann Moix. De temps en temps BHL cite Isaïe, histoire de clouer le bec à des journalistes, plus habitués à lire Jean d'Ormesson ou Houellebecq. Citons donc Isaïe, lui ne commet pas l'erreur d'amalgamer tous les juifs :

    "Oracle sur Damas,

    Voici Damas retirée du nombre des villes;

    elle ne sera plus qu'un monceau de ruines!

    Les villes d'Aroër sont abandonnées,

    elles sont livrées aux troupeaux,

    ils s'y reposent, et personne ne les chasse.

    La forteresse sera ôtée à Ephraïm,

    et la royauté à Damas;

    il en sera du reste de la Syrie

    comme de la gloire des enfants d'Israël,

    -oracle de Yahvée des armées.

    Et il arrivera en ce jour-là :

    La gloire de Jacob sera flétrie,

    et la graisse de son corps sera amaigrie.

    Il en sera comme lorsque le moissonneur rassemble les gerbes,

    et que son bras coupe les épis;

    il en sera comme lorsqu'on ramasse les épis,

    dans la vallée de Raphaïm.

    Il restera un grappillage, comme lorsqu'on secoue l'olivier,

    deux, trois olives au haut de la cime,

    quatre, cinq aux branches de l'arbre,

    - oracle de Yahweh, le dieu d'Israël.

    -En ce jour-là, l'homme regardera vers celui qui l'a fait,

    et ses yeux contempleront le Saint d'Israël.

    Il ne regardera plus vers les autels, oeuvres de ses mains;

    il ne contemplera plus ce que ses doigts ont façonné,

    les aschérahs et les piliers du Soleil.

    "En ce jour-là ses villes fortes seront

    comme les villes abandonnées dans les bois et les montagnes,

    qui furent abandonnées devant les enfants d'Israël;

    ce sera un désert.

    Car tu as oublié le dieu de ton salut,

    et tu ne t'es pas souvenu du Rocher de ta force.

    C'est pourquoi tu plantes des plantations agréables,

    et tu y mets des ceps de l'étranger.

    Le jour où tu les plantes, tu les entoures d'une clôture,

    et, le lendemain matin, tu fais fleurir tes semences;

    et la moisson t'échappe au jour de la maladie

    et de la douleur mortelle!"

  • L'Antichrist Benoît XVI

    Je répète que la voie la plus sûre, s'agissant de l'antéchrist et du nombre de la bête (666), que les chrétiens sont incités à élucider, est de chercher à reconnaître un principe plutôt qu'une personne.

    - Bien sûr il n'y a pas de principe qui ne procède de la matière, contrairement à ce que le raisonnement anthropologique ou fonctionnel peut inciter à croire, pour le besoin de l'exploitation de la nature ou de l'univers. Ainsi les cartes des géographes aplanissent la terre et on perd le sens de la forme pour le besoin de l'information.

    - C'est-à-dire que le principe peut traduire l'influence d'un astre, ou de plusieurs : la terre, la lune ou le soleil ; ce dernier a toujours brillé au-dessus des grandes théocraties païennes, y compris sous le règne de Louis XIV en France, où certains théologiens introduisirent dans le christianisme le principe de la prédestination, pour le besoin de la cause humaine. La méthode du moraliste qui consiste à mettre dieu à son service est sûrement la meilleure façon de passer théoriquement pour un saint. Comme c'est en outre aussi cette méthode qui interdit de comprendre qui est dieu, son artifice se laisse voir assez facilement.

    - Cela n'empêche pas les personnages perçus a posteriori comme des incarnations du diable : Néron, Louis XIV, Napoléon, Staline, Hitler, etc., ayant tous dominé le monde à un moment donné, avant d'être engloutis par lui, d'être mûs par le principe général que nous recherchons. Nitche, s'exprimant au nom de l'antéchrist, résume ainsi : "volonté de puissance", niant que le dessein des chrétiens ou des anarchistes (pacifistes) d'y échapper absolument puisse être une force. Nitche déplore comme Napoléon la mort des anciens dieux qui confortaient l'élite, sans se rendre compte que le prolétariat est le nouveau souverain, divinisé suivant les mêmes règles que l'aristocratie auparavant, parce que sa volonté de puissance et sa capacité de production sont plus grandes.

    - Ce n'est pas l'appartenance de l'actuel pape aux jeunesses hitlériennes dans sa jeunesse qu'on doit trouver étrange. L'apôtre Paul était lui-même romain avant de devenir chrétien. Les références à l'éthique nationale-socialiste allemande de Benoît XVI et son école de cacouacs de Francfort sont en revanche parfaitement étrangères au christianisme. L'identité juive ou chrétienne n'existe que sur le modèle de l'identité nationale-socialiste. Rien ne dit que la croisade économique menée par la démocratie-chrétienne a été, est, ou sera moins sanglante que celle de Bernard de Clairvaux autrefois.

    La chiennerie du clerc qui prescrit au soldat de trucider autrui dignement excède largement les boucheries commises par des maladroits.

  • Matérialisme

    "Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens.", écrit Paul Valéry. Ce magnétographe oublie de préciser qu'il parle là de la poésie religieuse, qui cultive le mystère ou le hasard. Pour les poètes matérialistes, la musique ne compte pas : Salomon, Homère, Lucrèce, Shakespeare, élucident, et s'appuient pour ça sur les symboles.

    Les métaphores de Shakespeare ne doivent rien au hasard. Son art est le plus dépourvu d'effet.

    Laissons la musique aux Allemands, qui font confiance à n'importe qui pourvu qu'il plaide bien, comme les bourgeois de Hamelin.