"Qui pense peu, se trompe beaucoup." Léonard
"Les cocus dépensent à l'infini." Lapinos
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"Qui pense peu, se trompe beaucoup." Léonard
"Les cocus dépensent à l'infini." Lapinos
Si la politique conserve un sens pour les femmes, même au stade de l'impuissance atteint par l'Europe, à qui il ne reste plus que la ruse pour essayer de "faire durer le plaisir", c'est pour la raison que les femmes traduisent la vérité comme "le pouvoir". Dès lors qu'une société est mue par le principe de la compétition, on peut être sûr qu'elle est mue par le principe féminin.
C'est une marque de sagesse de la part des Grecs, probablement inspirée du judaïsme, d'avoir fait de la divinité de la chasse et de la prédation une femme, Diane, réservant le sort qu'on sait à l'homme qui l'a vue nue. La société frappe ainsi sans pitié ceux qui dévoilent son mécanisme.
Je précise ici que les femmes prennent soin d'ignorer la mythologie ou la bible, qui ne leur fait pas la part belle, préférant le cinéma, qui passe son temps à les flatter et les présenter en objets de désir parfaits.
Le rejet de la société par les chrétiens s'explique tout simplement parce que le socialisme cache un mouvement instinctif de peur. La société est protectrice de l'âme des lâches. Dès lors qu'un homme ne se méfie pas du "piège de la femme", comme disent les juifs, il ne se méfie pas du monde, et la confiance qu'il affiche dans l'avenir n'est qu'un slogan, une de ces philosophies orientales débiles qui ont la faveur des barbares allemands, pédales invétérées qui cherchent dans "l'amour des femmes" (sic), à retrouver le joug de leur mère.
On voit que la genèse ou les grandes mythologies n'ont pas subi l'outrage du temps et demeurent vraies. Les agglomérations de lâches continuent de vivre sous l'emprise des femmes, c'est-à-dire du socialisme ou de l'éthique, discipline qui accorde la plus large part de manoeuvre à l'hypocrisise et l'iniquité. Tandis que le socialisme du dernier pape boche, lui, est en revanche parfaitement local et délimité.
La volonté de certains groupuscules féministes de donner une version féminine d'oeuvres littéraires écrites par des hommes peut passer pour une imbécillité. Elle n'est pas moins déterminée par cette vérité que les artistes -en majorité des hommes-, méprisent le sexe ou l'érotisme, contrairement au clergé, dont le pouvoir est fondé sur le coït, autant que sur la célébration des funérailles. Si c'est pour faire de l'art érotique, autant s'adonner directement à la masturbation, à quoi Marx résume justement l'art existentialiste.
- Pourquoi l'érotisme est au niveau d'une nonne socialiste, et non d'un artiste ? Nul besoin d'études artistiques très poussées pour savoir que l'obsession sexuelle féminine ou infantile traduit la peur de la mort. Même si l'artiste n'est pas sans peur ni reproche, il ne peut se contenter du slogan de la culture de vie païenne. La condition humaine, en soi, n'a pas d'intérêt artistique mais seulement cinématographique. L'artiste peut avoir besoin de sexe, comme on a besoin de repos ou de confort, mais il ne fera pas du plaisir ou de la douleur le thème de son art. Le marquis de Sade fait ça, mais c'est un propos bien plus religieux et théocratique qu'artistique ; s'il vaut mieux que le cinéma, c'est parce qu'il pousse le bouchon à fond ; grâce à Sade on peut comprendre que le nazisme, pour ne pas dire l'Allemagne, car personne n'est vraiment dupe de l'opération de blanchiment opérée par la démocratie-chrétienne, le nazisme est à la fois une théocratie et une pornographie.
C'est beau une voiture qui brûle la nuit (je n'ai pas de voiture, je laisse ça aux fainéant nazis, entraînés à tuer au nom du travail). Les ruines de la civilisation sont souvent plus belles que la civilisation ; c'est la beauté de la charogne. Certains peintres le savent, comme Hubert Robert.
C'est encore plus beau une bibliothèque qui crame, même si ça brûle beaucoup moins bien. De tous les fétichismes, c'est le fétichisme de la culture le plus macabre et dangereux, qui tue largement. La science, oui ! La culture ? Le diable emporte la culture, entièrement thérapeutique.
André Breivik nous a rappelé récemment de quoi les défenseurs de la culture sont capables. Le goût féminin du néant est caché dans la culture.
Les riches pensent que les objets vils, en toc, ceux qu'on trouve dans les supermarchés, sont plus facilement assimilables à la merde. En réalité le fétichisme ou la relégation de l'homme au niveau de l'identité ou de la fonction ne s'appuie pas sur la merde en plastique, mais bien sur le cinéma, les objets raffinés de culture, les oeuvres d'art abstrait qui ne veulent pas dire leur secret au populo, et dont les vitrines des possédants sont pleines. Le cinéma contredit absolument la tragédie. Tout dans le cinéma est fait pour justifier de façon mystique la propriété.
Maintenant que les livres sont numérisés, hélas l'autodafé ne servirait à rien. On voit que ce travail a été fait par des bibliothécaires, d'ailleurs, des fonctionnaires de la culture tels que Georges Orwell les décrit : ils ont TOUT numérisé, ces cons, même les livres idiots. La critique est aussi malvenue dans un monde totalitaire de cinéphiles qu'un virus dans un sanatorium.
Vandalisez, mes frères, n'hésitez pas, un homme fort résiste mieux qu'une civilisation entière. Le Christ l'a prouvé : pharisiens et juristes romains réunis, les mêmes qu'on a aujourd'hui, ont étouffé de leurs propres valeurs. Les vieillards se lamentent sur la civilisation : laissez-les ! leurs âmes lui appartiennent, comme le foetus appartient à sa mère. La civilisation n'est qu'un gigantesque tombeau dont les vieillards s'arragent pour garder l'office secret aux jeunes gens, afin de les inciter au sacrifice, avec l'assentiment des femmes.
Le populisme est principalement invoqué afin de disculper l'élite, dont l'irresponsabilité atavique est la principale cause des génocides, passés, en cours et à venir.
L'élite politique ne peut elle-même s'attaquer au populisme et ses causes, puisqu'elle requiert la démagogie pour s'imposer. C'est le rôle du clergé de justifier l'iniquité de l'élite par le moyen du mensonge.
Actuellement, l'invocation de la démocratie EST le populisme, qui dissimule la détermination du plus grand nombre par une élite captieuse dans tous les domaines. C'est un outil de manipulation du tiers-monde, à qui la démocratie est montrée en exemple, quand la seule réalité est celle de l'enrichissement colonial et impérialiste. Celui-ci ne procure nullement la liberté démocratique invoquée par un clergé d'intellectuels félons, vautrés dans le confort intellectuel, mais la soumission accrue des sujets pédérastiques du capital à leur désir.
Le populisme devient explosif dès lors que la trahison des élites est flagrante. Les masses, qui ne se soumettent à leurs élites que par crainte de l'avenir, croyant que les "élus" qui sont au sommet le discernent mieux, paniquent alors. Le rôle des élites dans la conception de rêves abstraits, la consolidation du "ciment social" à l'aide du mensonge culturel demeure caché. La panique soudaine du peuple trahit que son élite ne s'efforçait pas jusque là de l'émanciper, mais de le suborner à l'aide de promesses, de mensonges et de cinéma.
La permanence du rôle joué par le cinéma, impliqué dans tous les charniers et totalitarismes modernes jusqu'ici, est la preuve de la persistance de l'idéologie nazie derrière les dénégations hypocrites de l'élite républicaine. Comme les pharisiens ont été chassés du temple où ils faisaient commerce de bonnes intentions, le cinéma doit être privé de son droit de mobilisation des masses au service du néant. Race de vipères qui ose faire l'éloge de la musique et du cinéma au nom du Christ, quand des musiciens et des cinéastes plus honnêtes avouent leur mobile satanique de renvoi systématique de l'homme à la terre, sans échappatoire possible.
Ce qu'un artisan de paix doit savoir :
- La paix est un combat incessant contre le penchant naturel des hommes à la guerre. Il ne peut s'achever pour le chrétien que dans l'apocalypse. Celle-ci décrit l'affrontement sanglant des socialismes entre eux au cours du temps.
- Toute forme d'asservissement à la guerre et à la mort vient de la nature grégaire profonde de l'homme. Les moyens par lesquels les hommes s'unissent sont les mêmes par où ils se trahissent et se divisent.
- Le Christ a recommandé à ses apôtres de ne pas avoir peur, sachant qu'il n'y a pas de société possible sans la peur, et que les grands empires sont, eux, en proie à la terreur.
- Les chrétiens qui prônent l'asservissement à la guerre ou à la mort, d'une manière directe ou détournée, doivent être traités par les artisans de paix comme Jésus-Christ a traité les marchands du temple. On peut reconnaître ces faux apôtres, contre lesquels Jésus a multiplié les avertissements, à ce qu'ils prêchent une "éthique chrétienne", ramenant le christianisme en-deçà de la loi de Moïse.
- L'artisan de paix ne doit pas s'attendre à trouver un écho favorable dans la société. Il n'y a aucune société qui peut se passer de la guerre.
C'est le destin d'un homme normal de mourir, et pareillement celui d'une société ou d'une civilisation de s'achever dans le chaos. L'homme qui ne s'arrache aux préjugés sociaux est condamné. La société qui ne contraindrait pas l'homme à partager les préjugés et paradis artificiels de son temps ne pourrait survivre. Selon le héros de Shakespeare, Hamlet, prince déchu d'Elseneur, l'esprit chrétien va à l'encontre de la civilisation, qui court à la ruine.
L'irresponsabilité et l'inconscience des sociétés au bord du chaos sont maximales, comme les vieillards moribonds sont souvent les plus débiles, sous le masque d'une sagesse, qui n'est que résignation. A la veille de solder leurs comptes avec Satan, les partisans de la fortune font moins les malins.
- C'est une grave erreur de vouloir instaurer la paix ou l'ordre social, car elle détourne de chercher la vérité, but pacifique qui ne ressemble à aucun moyen de faire régner l'ordre sur terre, dans laquelle les chrétiens ne placent leur confiance, mais les propriétaires ou leurs esclaves.
Démarche du pape Benoît XVI auprès de Castro. Le pape-philosophe a profité de cette visite saugrenue pour rabâcher les vieux mensonges de l'école de philosophie nazie de Francfort dont il est issu : le marxisme a fait son temps.
Le mensonge est d'ailleurs général, puisque Staline et son armée ont vaincu Hitler, avant que les soviétiques ne soient contraints de s'incliner à leur tour devant le mercantilisme plus compétitif des Etats-Unis. Et que Marx n'a cessé de souligner le rôle primordial joué par l'économie dans le pourrissement des nations occidentales modernes, dissuadant de prendre les motifs nobles qu'elles invoquent, y compris les "droits de l'homme", pour autre chose que de la poudre aux yeux.
Ne serait-ce que pour enseigner à l'inepte pangloss Ratzinger que les droits de l'homme n'ont rien à voir avec le christianisme, Marx demeure utile. "Stricto sensu", les droits de l'homme sont une ruse républicaine, imitée de l'ancien régime juridique, et qui tient compte du transfert de la souveraineté au peuple. Les droits de l'homme participent de la "morale pure", c'est-à-dire de la religion d'Etat.
Marx précise par ailleurs que l'aliénation des personnes est proportionnelle à la taille de l'Etat auxquelles elles sont asservies. Par conséquent le marxisme ne justifie aucun Etat titanesque, qu'il soit soviétique ou libéral, comme les Etats-Unis.
L'Occident a rarement abrité une bande de cacouacs aussi ineptes que ceux de l'école de Francfort.
Le pape perpétue la tradition catholique romaine multiséculaire qui consiste à occulter l'apocalypse, c'est-à-dire l'eschatologie chrétienne, quand le christianisme n'a, selon saint Paul, pas d'autre logique que l'eschatologie. La force de l'esprit du Christ consiste à dissuader ses apôtres du confort intellectuel de l'éthique. Utile sur le plan social, l'éthique tue l'esprit chez les personnes qui en sont imbues.
Le féminisme n'est qu'un corollaire du libéralisme. Il continuera de faire partie de la morale dominante, tant que le libéralisme durera. Pratiquement, l'éthique libérale aujourd'hui est une esthétique qui consiste à tirer profit de la mise en valeur des biens de consommation. La décroissance ou l'écologisme ne sont pas des idées marxistes, mais traduisent plutôt l'impasse libérale.
Si la morale pure républicaine ou nazie (Hegel) n'a aucune chance d'enrayer le capitalisme, explique Marx, c'est pour la raison qu'elle est parfaitement virtuelle, la plus religieuse qui soit, sans prise sur la réalité. C'est essentiellement une pensée juridique, et la fonction première du droit ou de la morale pure est de blanchir la société, d'occulter qu'elle repose toujours sur un rapport de forces. Même les sociétés les plus équilibrées, où il est permis de jouir parce que la frustration ne joue pas un rôle moral décisif afin de tenir les masses ouvrières en haleine, même ces sociétés-là, qui sont aussi les moins religieuses ou socialistes, reposent aussi sur le rapport de forces.
L'égalitarisme, qui est sans doute l'idéologie morale la plus stupide et hypocrite de tous les temps, que ses partisans ne prennent même pas la précaution de joindre au rejet du droit de propriété, nécessairement inégalitaire, l'égalitarisme surgit dans le régime républicain, férocement compétitif et esclavagiste.
Dans les nations asservies à la production agricole et non au divertissement comme la nôtre, le féminisme est impossible, même si cela ne veut pas dire que les femmes ont moins de pouvoir. Dans les nations asservies à la production industrielle, les femmes peuvent se féliciter de la grâce que leur accordent le patronat d'être enchaînées aux machines à égalité avec les hommes.
C'est certainement une des idées les plus typiquement féminines de croire que le travail peut rendre libre. Je me souviens d'une idiote, journaliste au "Monde", qui avait attribué cette citation de saint Jean : "La vérité rend libre" à... Hitler. Les femmes raisonnent comme les Allemands, préférant le travail à la vérité. Je suggère d'ailleurs aux féministes français, hommes ou femmes, d'émigrer en Allemagne ou aux Etats-Unis, où les femmes tiennent le manche. Ils pourront constater que dans ces pays, dont les systèmes d'enrichissement sans cause connaissent actuellement une défaillance, le travail n'a rien perdu de son lustre, ce qui indique assez clairement que le travail est une doctrine de jean-foutre mélancolique.
Il n'y a pas de médecine psychiatrique "chrétienne" dans la mesure où, pour le chrétien, la folie, même douce, est un indice de possession satanique, un état intermédiaire, comme le sommeil, entre la vie et la mort. Au demeurant, la médecine agit au nom de la société ; or la folie de quelqu'un ne fait que refléter l'état de la société dans laquelle cette personne vit, société plus ou moins paradoxale suivant la proximité ou l'éloignement de sa ruine.
La médecine, au même titre que la justice des hommes, ne se préoccupe donc pas de l'aspiration spirituelle de l'homme, mais seulement de sa fonctionnalité.
Ainsi la pédérastie, presque palpable aux Etats-Unis, non seulement mettra mal à l'aise un esprit occidental, mais elle explique l'état d'hystérie latent de très nombreux citoyens, aux Etats-Unis, souvent inaptes à se concentrer, mais qui constituent aussi des proies faciles pour l'industrie du divertissement ou du cinéma.
Lorsqu'il met en scène le suicide d'Ophélie dans "Hamlet", Shakespeare entend souligner son tempérament démoniaque, exactement comme Molière le fait avec Harpagon et son attirance érotique irrépressible.
Le cas particulèrement brutal de Breivik a le mérite de souligner l'exactitude du lien que les chrétiens font entre la morale ou l'éthique et Satan, de sorte que le clergé a très souvent été représenté dans l'art occidental comme ayant partie liée avec le diable (L'exemple des pharisiens juifs est très loin d'être isolé).
Elle explique aussi bien sûr la passion des philosophes nazis Hegel, Heidegger ou Arendt pour l'éthique, vertu sociale assez mystérieuse aux yeux de ceux qu'elle est censée conduire suivant le bien, mais beaucoup plus transparente aux yeux des chrétiens. Beaucoup moins inepte que nombre de catholiques romains après lui, Baudelaire a d'ailleurs assez bien élucidé le caractère satanique et charognard de l'esthétique, opium qui a le don de se mélanger avec l'éthique.
Cela ne veut pas dire pour autant que Breivik est fou. Être un citoyen ordinaire ne signifie pas qu'on n'est pas manipulé. En prenant les armes pour défendre la culture et l'éthique norvégienne, Breivik s'est porté au secours d'une notion indéfinissable. Veut-il parler du petit royaume mercantile que la Norvège représente aujourd'hui ? Il oppose la monoculture au multiculturalisme, mais, par définition la culture n'est qu'un amalgame de croyances et de représentations diverses et variées. Si les artistes un peu sérieux rejettent avec dégoût la culture, c'est parce qu'elle est imperméable à la critique. La culture n'a pas de forme. Elle est un ventre mou, mobilisateur comme celui des femmes, mais peu digne qu'on se sacrifie pour lui.
Breivik ne le sait pas, mais le rôle de la culture est principalement d'incliner l'homme à la prédation. Il n'y a pas, pour cette raison, de "culture chrétienne". Celui qui croit à la culture bouffe déjà les pissenlits par la racine.
L'athéisme moderne peut être considéré comme le produit dérivé de la théologie chrétienne. En effet, sans le préalable du développement au sein du "monde chrétien" d'un discours anthropologique dépourvu de fondement évangélique, l'athéisme moderne est inconcevable.
Dans certains cas, le prolongement de l'anthropologie dite "chrétienne" par l'athéisme est parfaitement assumé (c'est le cas par exemple du philosophe libéral Luc Ferry).
Nitche, lui, paraît s'opposer violemment au christianisme, qu'il charge à la manière des anciens Romains de tous les vices. Mais Nitche n'est pas "athée" au sens strict : il est nostalgique du culte romain païen de la famille. Celui qui tient à s'exprimer au nom de l'antéchrist détient une vérité que, déjà, d'une certaine manière Judas détenait : le Christ ne fournit aucun appui à l'ordre social, encore moins l'illusion que l'ordre social, expression du péché dans la prophétie chrétienne, peut être amélioré. Selon toutes les paraboles, la spiritualité chrétienne renverse l'ordre social. Cela explique la haine des juifs vis-à-vis du Christ. Le clergé, dont la fonction inchangée depuis des millénaires est la justification de l'ordre social, voit dans le Christ un adversaire.
L'influence d'une philosophie morale aussi religieuse que celle de Nitche en France (Dionysos implique une dévotion plus profonde), s'explique largement par l'influence des Etats-Unis où sévit une religion de type nitchéen, bien que parée de l'étiquette chrétien, où la réconciliation a été opérée du christianisme avec le pouvoir politique, la propriété, l'armée, la société, le cinéma, bref toutes les valeurs antichrétiennes. Peu importe l'étiquette de la bouteille, pourvu qu'on ait le fanatisme religieux "dionysiaque".
- Je suis témoin d'une étonnante rencontre médiatique entre deux parangons des valeurs républicaines modernes, Jean-François Kahn, dans le rôle du philosophe athée, et Patrick-Poivre d'Arvor, héraut du devoir d'information, dans le rôle du confesseur ou de l'accoucheur.
PPDA : - Et, donc, vous ne croyez pas en dieu ?
J.-F. K. : - Non, j'ai été baptisé dans la religion catholique, mais il y a longtemps que je ne crois plus en dieu. Notez que ça ne m'arrange pas, car compte tenu des bonnes actions que j'ai accomplies dans ma vie, je serais à peu près certain d'avoir les faveurs de dieu.
PPDA : ??? Mais n'êtes-vous pas philosophe ?
J.-F. K. : - Oui, je me considère comme un philosophe.
PPDA : - Et, même à ce titre, vous ne vous posez pas la question de dieu ?
J.-F. K. : - Non.
Comme on peut le constater, l'autopersuasion joue dans l'athéisme un rôle équivalent de celui qu'elle joue dans la foi en dieu. L'athéisme dont le philosophe Jean-François Kahn se fait l'écho a une cause de ciment social. Depuis le XIXe siècle indique Marx, le prolétariat n'est plus tenu comme il l'était auparavant de s'incliner devant dieu, mais seulement devant la puissance publique, d'où l'anthropologie tire tout son pouvoir de persuation, de sorte que souhaiter la disparition de l'Etat, comme Marx, revient à souhaiter la disparition de l'anthropologie, c'est-à-dire de l'éthique.
Sur la chaîne de télé KTO, relais de la propagande romaine en France, le directeur de la rédaction de "Famille-chrétienne", Aymeric Pourbaix, fait grief à la religion musulmane de mélanger les choses d'ordre spirituel avec les questions d'ordre temporel.
Précisons que "Famille chrétienne" est une gazette méprisable de bonnes femmes soi-disant chrétiennes qui fait l'apologie de la télévision et de la culture de vie païenne sous l'étiquette chrétienne. Elle représente une grave menace pour les enfants qui y sont exposés. En effet, tandis que Jésus dit : "Laissez venir à moi les petits enfants !", télévision et culture de vie réduisent à néant les gosses.
Néanmoins A. Pourbaix a raison de s'opposer ainsi à l'islam ; les chrétiens ne peuvent servir deux maîtres : dieu et la société. Les choses du monde sont décrites par le Christ et ses apôtres comme sataniques. Le "temps est un assassin", rappelle le héraut chrétien Shakespeare, et la mort le fruit du péché selon l'apôtre Paul.
La seule bonne raison d'un chrétien de combattre spirituellement l'islam est le caractère moral ou éthique du coran, qui traduit l'influence du temps. Jésus combattit de même les juifs, pour la même raison d'une spiritualité juive rabaissée par le clergé juif au niveau de l'éthique. Pour le chrétien, il n'y a pas de vérité éthique ; le temps est cause de tous les relativismes.
A quoi tient l'intense tartufferie d'Aymeric Pourbaix ? Juste avant de repousser l'islam justement, il faisait l'éloge de la "doctrine sociale" de Benoît XVI ! Ainsi, les catholiques romains pourraient se permettre ce qu'ils critiquent dans l'islam, se vautrer dans le lit du monde ? Y compris lorsque celui-ci revêt toutes les apparences d'un marécage fangeux ? Quel langage de vipère !
Exactement au même niveau que l'islam, l'Eglise romaine se retrouve dans la position de justifier hypocritement l'éthique libérale dominante, ou bien de suggérer en vain, pour les quelques personnes sincères et non directement subventionnées par la puissance publique, une réforme morale impossible.
L'éthique démocrate-chrétienne de Benoît XVI est la cousine germaine de l'éthique nazie de Hegel, Heidegger ou Arendt, que l'esprit de résistance français verra naturellement comme de nouveaux Pangloss, non pas soucieux de vérité, mais actifs dans la justification du crime social pour le bénéfice d'une élite cléricale. Dans une perspective analogue de justification personnelle, l'antichrist Nitche a au moins le mérite de parler d'éthique "au nom de Satan" et non de dieu ou du Christ.
Récemment les assassinats perpétrés par l'armée yankee néo-nazie en Afghanistan nous ont valu, de la part de la sinistre chancelière Hillary Clinton une stupéfiante remarque : le fait pour les soudards de la nation yankee d'uriner sur les cadavres de leurs victimes, a déclaré cette vieille sorcière "n'est pas éthique". Voyez l'usage de l'éthique néo-nazie ou démocrate-chrétienne : elle est d'abord faite pour permettre à l'élite d'échapper à sa responsabilité. Secundo, elle place l'honneur au-dessus de la vie, dans un contexte de "culture de vie païen".
A ce stade il me semble facile de comprendre pourquoi Emmanuel Swedenborg interprète la "bête de la terre" comme la figuration de cette éthique monstrueuse dans l'apocalypse de Jean. Les musulmans sincères doivent comprendre que la morale, petit serpent au début, a vocation à s'enrouler, anneau après anneau, tout autour de la terre.
L'éthique est en effet la formule de l'iniquité ou du mensonge universel, justification de l'homme par l'homme, ou encore métaphysique technocratique truquée (Einstein), derrière laquelle l'homme ne voit pas la main de Satan, en dehors de quelques rares exemples comme Baudelaire ou Nitche.
Un Français en viendra vite à défendre le premier contre le second, en raison de la solide résistance de la pensée française à la culture juridique boche que le pape Ratzinger tente de plaquer sur le livre le moins juridique de tous les temps : l'évangile. Toutes les préventions occidentales contre la science juridique, communément assimilée en France à la chinoiserie, proviennent directement ou indirectement de l'évangile.
Indirectement, je veux dire par là lorsque Daumier figure la magistrature française comme une volée de cacouacs diaboliques. Au nom de quoi ces branleurs jugent-ils ou dirigent-ils ? Au nom de l'intérêt général. Et il n'y a aucun moyen de calculer celui-ci sans être inique. D'une société mue principalement et de façon flagrante par le principe de la compétition, on voudrait nous faire croire qu'elle peut être aussi "juste" ? Cela revient à prendre les Français pour des bovidés allemands. Et c'est exactement ce que les autorités républicaines françaises s'appliquent à faire, parvenant encore à attirer trente-six millions de Français aux urnes, afin de départager deux experts-comptables.
L'histoire de France enseigne d'ailleurs que le mensonge, inhérent au droit, est une des premières causes du populisme et des révoltes sanglantes du peuple.
Indirectement ou directement, quand le chrétien Léon Bloy rappelle cette vérité qu'il n'y a pas de pauvres sans un décret des riches. C'est-à-dire que les riches s'appuient sur la doctrine sociale, et cette doctrine sociale sur le droit. L'inégalité sociale ne fonde pas moins l'organisation sociale que la différence des sexes.
L'égalité, parfaitement théorique ou mathématique, ferait perdre à la société sa raison d'être si elle pouvait être atteinte. "L'argent n'a pas d'odeur" signifie qu'il représente sous l'aspect de saintes espèces la réalité la plus putride et malodorante. C'est la sauvagerie puritaine des prêtres de Babylone que l'argent figure.
La doctrine de Marx selon laquelle il n'y a pas de progrès possible selon le droit, mais le maintien de l'iniquité sous une forme plus subtile, ne contredit en rien l'évangile. Elle est attestée par l'histoire qui montre le progrès de l'iniquité au cours des derniers siècles, à mesure que la toile du droit s'est étendue, jusqu'à placer les élites occidentales crapuleuses en position de donner des leçons d'éthique au monde.
Où le pape voit-il des raisons évangéliques de s'incliner devant de telles autorités ? Elles sont toutes juridiques, et c'est la peur qui incline au droit ; celle-là même à laquelle le Christ incite apôtres à ne surtout pas céder.
Une personne morale est, dès le départ, une personne qui tremble. Tôt ou tard elle finit par s'écrouler. Il ne faut pas voir le Christ, ni Marx, comme les démolisseurs de systèmes fondés sur le mensonge. Marx montre la tendance du capitalisme à s'autodétruire, plutôt qu'il ne cherche à le détruire. Jusqu'à un certain point, la société occidentale s'accommode très bien de l'autodestruction, et on ne peut pas dire que la corruption dérange l'élite républicaine tant que ça, ni l'art le plus périmé.
Non, le Christ et ses apôtres exhorte ceux qui le peuvent à ne pas demeurer sous l'édifice des certitudes juridiques ou anthropologiques et leurs arcanes, enflant jusqu'à faire de l'humanité une assemblée d'ectoplasmes, qui croient vivre, alors qu'ils ne font la plupart du temps que tisser leur linceul. La grande complicité des gens de robe, clercs ou femmes, avec la mort, explique que ceux-ci ont à la bouche, comme des serins, la culture de vie la plus idiote et païenne.
Au moins Hitler avait le mérite de ne pas tromper le monde, en proclamant son principe païen, contrairement aux démocrates-chrétiens qui le cachent.
ça fait un moment que je suis ce blog, et ça fait plusieurs fois que vous définissez la musique comme diabolique. j'ai d'autant plus de mal a le comprendre quand je vois un lien avec de la musique.
Octuplex
POURQUOI LA MUSIQUE EST SATANIQUE :
- Pour le chrétien, tout ("pan") est diabolique, puisque la nature l'est, comme la pourriture et la mort des choses naturelles le prouve. L'apôtre Paul dit ainsi : la mort est la somme des péchés. Or, la musique, comme toutes les religions païennes horizontales est un opium, destiné à soulager des souffrances et douleurs de la vie. Ainsi, la musique la plus démoniaque dont j'ai connaissance est le requiem de Mozart, qu'un chrétien traduira comme une sorte de chant de victoire du péché.
Avec son "éternel retour" alchimique des choses et phénomènes naturels, suivant un plan infini, l'antichrist Nitche présente bien le contrepoint païen radicalement opposé à la spiritualité chrétienne (c'est sa théorie du complot juif+chrétien+anarchiste) qui est historiquement erronée.
Si le christianisme est aussi antisocial, comme le lui reproche à juste titre Nitche, c'est tout simplement parce que la société s'agrège, est cimentée à l'aide du mensonge. Or, le mensonge est la première cause d'iniquité selon le Christ (et non l'immoralité, comme pensent certains païens). L'iniquité croît donc à mesure que la taille des sociétés augmente, et avec elle la nécessité de cimenter des masses de plus en plus vastes, à quoi le mensonge contribue plus efficacement que la violence physique. Le mensonge universel de la musique, on peut le résumer ainsi : "La vie est belle !", ou pire "La mort est belle !" - pire, mais qui à sa raison sociale.
- Je vous donne un exemple très simple de mensonge social énorme, ayant cours aujourd'hui : le socialisme : alors même qu'il a fait des centaines de millions de mort, au cours d'une brève période récente, n'est pratiquement remis en cause par aucune autorité morale ou politique, dont tous les efforts concourent à le blanchir grossièrement. Pourquoi ? Parce que l'élite ne connaît pas d'autre manière de sidérer les masses que le socialisme ou la prétendue "démocratie".
COMMENT COMBATTRE SATAN ET LA MUSIQUE :
- La difficulté principale de combattre Satan et la musique vient de ce qu'ils participent pleinement de votre existence biologique. Or le plan social et culturel ne fait que traduire et mettre en valeur le plan physique ou biologique ; il est, comme une matrice, imperméable à l'esprit.
Ainsi, considérer le vin comme démoniaque ne m'empêche pas d'en boire. Non pas hypocritement, mais parce qu'il n'y a pas d'éthique chrétienne : ce qui importe pour le chrétien, c'est d'abord et avant tout de ne jamais perdre de vue la cause du mensonge. Ce dont le chrétien doit absolument se garder, et dont il doit protéger ses frères, c'est de considérer l'ivresse ou la musique comme des choses sacrées. Au contraire, afin d'entraîner le monde à sa perte, le clergé de Satan prône la musique, comme le joueur de flûte entraîne les enfants de Hamelin vers l'abîme ; et ce prêche est bien plus subtil et dangereux, issu de cercles soi-disant chrétiens, qu'il ne sera quand il est dirigé contre eux.
LE SECOURS DE L'HUMANISME ANTINAZI
Heureusement, la France fait partie des nations prédisposées par ses humanistes contre la musique bourgeoise italienne ou allemande et la tentative de l'élite retorse d'abrutir le peuple à l'aide de la musique. Chaque fois que la France a réagi contre la pourriture de son clergé, elle a également réagi contre la musique. Le gros porc italien Stendhal a à peine prôné l'opéra en France qu'il se trouve un Français pour lui répliquer que la musique n'a aucun intérêt spirituel, mais seulement local.
C'est encore un Français (Lyonnais), qui prévient que le goût pour la musique se généralise au même rythme que le confort intellectuel. Bien sûr le cinéma n'a rien à voir avec l'imagination, c'est un art purement mécanique ou musical.
MUSIQUE OU RAP ?
Ce qui compte d'abord dans ce rap d'Orelsan, c'est le vitriol déversé sur la moraline néo-nazie actuelle, l'éthique des trafiquants d'arme et de drogue ? A mes yeux ce rappeur n'a pas grand-chose à voir avec le panurgisme ou le socialisme ambiants, c'est-à-dire avec la musique. Il me semble plus sincère et moins con que de faux rebelles comme Houellebecq, Mélenchon ou Le Pen, qui ne rêvent en réalité que d'en palper ; plus dissuasif, en un mot, de communier à la connerie ambiante actuelle, point de départ nécessaire de la vie spirituelle.
On ne dirige jamais à l'aide de la musique, exactement comme on le fait à l'aide de drapeaux, que des imbéciles. Je ne crois pas qu'Orelsan dise une chose nettement différente.
Je le répète, les enfants, prenez garde à vos maîtres de musique : le premier degré de l'intelligence est au moins de les considérer comme des "dealers", et non des artistes. N'importe quelle petite connasse ou petit connard peut devenir une chanteuse ou un chanteur d'exception, c'est-à-dire une victime, sacrifiée par les prêtres de Bel sur leurs autels.
J'ai trouvé chez A. Gide ce propos, qui est la définition la plus pédérastique de la civilisation ou de la modernité que je connaisse : "Tout a déjà été dit et écrit, mais comme les hommes sont sourds, il faut sans cesse répéter."
Certes, l'Occident n'a rien appris de neuf depuis Shakespeare que celui-ci n'ait déjà su, à commencer par la défaillance de l'esprit humain quand il se spécialise. Ainsi Karl Marx ne fait jamais qu'en appeler, dans la nation la plus païenne d'Europe - l'Allemagne -, à l'esprit de Shakespeare.
On mesure ici la distance qu'il y a entre Shakespeare et Gide, bien que celui-ci soit très loin d'être le pire traducteur français de Shakespeare. Il faut dire que Shakespeare avait tout prévu, même sa trahison systématique par l'université (cf. Rosencrantz et Guildenstern), grosse déjà de son temps de la formule universelle du mensonge, afin de la mettre au service des entreprises les plus criminelles. Que la police de la pensée vient de l'université est une vérité déjà décelée par Rabelais, multiséculaire, sur laquelle il n'y a aucune raison de revenir.
Ce que Gide occulte, au contraire de Shakespeare, c'est que la répétition est assourdissante. La modernité, qui ne fait que présenter indéfiniment les mêmes choses sous le même jour, abrutit. Musique et pédagogie sont les arts les plus répétitifs et pédérastiques. A l'identique de la civilisation, et la modernité ne l'empêche, musique et éducation sont parfaitement régressifs, ce qui implique que la technocratie s'achève dans la barbarie et le massacre organisé des enfants par des vieillards pédérastes.
Si la civilisation est une lente glissade insensible à la brute, l'histoire, elle, ne repasse pas les plats. Vieillards carnassiers, vous êtes cuits. Ricanez avec le diable tant qu'il est encore temps.
Il n'y a rien de plus dégoûtant qu'une bande de gangsters corrompus, si ce n'est un comité d'éthique. Sans son comité d'éthique présidé par Heidegger, l'Allemagne nazie ne serait qu'une vulgaire mafia, banalement entraînée au mal. A quoi oeuvrent de telles officines ? Au crime parfait.
Il ne faut pas hésiter, au pays de Molière, lorsqu'on n'a pas été acheté et qu'on n'est pas à vendre, comme tel ou tel poète putassier, impressionné par la trique du dernier dictateur à la mode, à dire que derrière chaque professeur d'éthique, sans exception, à commencer par la moins fondée "éthique judéo-chrétienne" (sic) - coupe remplie d'ordures et de blasphèmes - se cache un tartuffe. L'éthique moderne est à la pensée ce que la chirurgie esthétique est à la médecine : un ravalement de façade bourgeoise, spécialité pharisienne. Il n'y aura dans les temps à venir que des enfants rescapés de l'éthique.
I do not think there is something in US-art or literature that is not satanic as Roman Church does. I tell this as a reader of Shakespeare.
Some French artists before World War II were considering that USA were worse than Germany. Of course they were, and still are. Probably US hippies are those who can understand those French artists the best, because their love of Nature is coming from their hate of USA-Society.
Smartest Artist as Shakespeare know that the Society is rotten BECAUSE Nature does too. Wrong religion of Egyptian, Roman, Nazis, USA, is trying to make people believe that Nature is Perfect. They need it to make believe that human architecture is perfect.
- Jésus-Christ est l'homme le plus facile à vilipender, insulter, calomnier. Il l'a voulu ainsi, interdisant même à ses apôtres de le défendre contre les attaques. La colère du Christ n'est pas dirigée contre le blasphème et les blasphémateurs ; elle vise ceux qui empêchent le salut et l'apocalypse, les anthropologues de toutes sortes. Chaque fois qu'un des douze premiers apôtres du Christ a cédé au raisonnement humain, nécessairement étriqué, et que les anthropologues "rallongent" à l'aide de spéculations grossières, il a été vigoureusement tancé par le Christ.
C'est une chose facile à comprendre, mais que les partisans démoniaques de la "civilisation chrétienne" s'efforcent de dissimuler, exposant leurs propres enfants à la damnation éternelle : seuls les faux dieux ou les idoles requièrent d'être défendues par les hommes. Satan s'appuie sur la propogande de la foi pour rameuter les foules, tandis que Jésus-Christ sait l'imbécillité quantique des foules, et qu'il ne ralliera jamais que des hommes sortis de la masse. Il y aura peu d'élus, car le plan social absorbe les faibles et les lâches.
Il n'y a ni ETHIQUE, ni VALEURS chrétiennes. Seuls les chiens et les serpents peuvent se prévaloir d'une telle éthique, qui constitue un grave recul par rapport à la loi juive. Nitche a le mérite d'avouer que c'est par lâcheté qu'il hait le Christ, les anarchistes et les communistes, qui ne font aucun cas de la civilisation, masque satanique, qui plus est de plus en plus carnavalesque.
La racaille n'a que ce mot-là à la bouche : "l'éthique", et je le dis pour les plus jeunes, réduits en esclavage par leurs aînés, qui n'ont pas eu le loisir de soulever la robe du langage moderne : ils parlent d'éthique parce qu'ils n'osent pas parler directement d'argent, fluide le plus "éthique" qui soit.
Car dire "l'argent" reviendrait à avouer le pré carré que l'élite démocrate-chrétienne ou républicaine, en réalité, défend, et non la paix. Le courtier en banque démocrate-chrétien manipule l'éthique à longueur de journée : il lui est impossible de reconnaître qu'il n'y a là-dedans RIEN DE CHRETIEN, mais un opium dont il se nourrit, qui peut empoisonner tout son entourage. L'éthique est en outre comme le drapeau : elle sert à rallier des types sincères pour faire le sale boulot. Remarquez comme l'élite est absente sur ces champs de bataille où il s'agit de défendre la propriété et la civilisation. Remarquez comme l'élite est prompte à s'indigner de la sauvagerie de la soldatesque, qu'elle paie pour accomplir ses forfaits.
- N'importe quel lâche peut donc s'en prendre au Christ. Seule la propriété est jalousement gardée, et les prêtres qui la défendent aussi dangereux que des serpents, retors au point d'exalter la folie ; de la rendre séduisante aux yeux du peuple. On fait aussi l'expérience de Dieu dans l'acharnement des médiocres à piétiner tous les progrès accomplis par l'esprit humain, afin de justifier leur petite vertu et leurs statistiques électorales.
S'il vous plaît de défendre autrui contre les idoles de la terre et leur mobile carnassier, débarrassez-vous de l'armure de l'éthique ; comme la musique, elle vient du diable ; elle a été conçue par lui pour rassurer ses troupes, de plus en plus inquiètes du sort qui les attend, à l'approche de l'abîme.
Comment expliquer que, dans un pays aussi anticlérical que la France, autant de Français se précipitent aux urnes, croyant pouvoir ainsi accélérer ou, au contraire, freiner - suivant qu'ils se sont levés du mauvais pied ou du bon -, un mécanisme qui leur échappe complètement ?
- Quand la crise s'aggrave, le pouvoir dit "démocratique", contre lequel il est interdit de blasphémer en temps ordinaire, est remis entre les mains de comités d'experts financiers et économiques. Cela vient de se passer en Grèce, puis en Italie où le pouvoir "fachiste" de Berlusconi a été remplacé par une junte de technocrates moins légitimes que lui, mais que les médias ont été assez puissants pour faire apparaître comme un renouveau démocratique - un comble.
Telle semble aujourd'hui de plus en plus la démocratie aux opprimés, comme le mensonge universel. La chute jadis de l'aristocratie et de ses privilèges inhumains et antichrétiens, s'accompagna de la dissolution d'une illusion analogue à celle de la démocratie : la monarchie de droit divin.
Le droit divin, cette cymbale, pas si creuse qu'on le croit, car elle a un sens païen ou juridique qui n'est pas complètement nul, cette cymbale a perdu son pouvoir de subjuguer la foule, dès lors que l'aristocratie s'est avérée incompétente pour tenir les rênes du pouvoir.
La démocratie est donc le stratagème inventé par la bourgeoisie pour compenser la perte des valeurs religieuses de l'ancien régime. Comment expliquer autrement que l'idée alternative de Marx d'une démocratie SANS Etat ni élite, ait été totalement effacée des tablettes ? Par les soviétiques, d'abord ; mais la bourgeoisie républicaine n'a pas fait preuve de moins de censure. Comment expliquer la défense des institutions démocratiques par l'Eglise romaine, alors que pas une seule ligne de l'Evangile ne le permet ?
Les experts économiques, qui feignent de se substituer temporairement au pouvoir politique, alors qu'ils le détiennent depuis longtemps, s'avèrent eux-même incapables d'enrayer une crise que, faut-il le dire, aucun n'a venu arriver. Remettons la palme de la nullité à Jacques Attali, double-major de promo de l'ENA et Polytechnique, que l'imprévoyance n'a jamais dissuadé et ne dissuadera jamais de se pavaner. Que dire, dans ce cas, d'un bulletin de vote crétin en faveur de tel ou tel tribun à voix rauque ? Autant allumer des cierges dans quelque lieu de culte ésotérique comme la basilique de Montmartre, pour que rien ne change des actuelles données du bonheur des uns aux dépens d'autrui.
Certainement la France, dominée par des mathématiciens ou des juristes, n'est plus la France mais l'Allemagne. Comme l'élite républicaine ose-t-elle se prévaloir des Lumières françaises, quand Voltaire a combattu l'esprit mathématique de Leibnitz et sa mystique technocratique débile, répandue comme un cancer dans tous les milieux ?
De là à dire que la morale antinazie des élites républicaines françaises est une pure mystification, afin d'entretenir le nazisme, il n'y a qu'un pas ; je n'hésite pas à le franchir. Je le dis et le redis depuis que je tiens ce blog : le nazisme est un régime républicain ordinaire. Derrière la mystique nazie, de nature essentiellement juridique et mathématique, c'est-à-dire extra-scientifique, c'est la propriété que le régime nazi vise essentiellement à défendre. Et c'est la raison pour laquelle il fut bestial. Comme le régime républicain est bestial aujourd'hui, son éthique parfaitement immonde. Pour qui les fils de cette République, prostituée à tous les marchands d'armes et trafiquants se prennent-ils pour donner des leçons de morale à ceux qui ne se prosternent pas devant la même vieille peau de chagrin ?
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J'approuve ces gamins de banlieue qui, de plus en plus nombreux, se rebellent contre la République et ses diktats. Bien que je n'ai pas les mêmes raisons qu'eux, je vois une voiture qui brûle dans la nuit comme un emblème du pouvoir nazi qui part en fumée. Combien de jeunes gens ont été assassinés, en outre, par la croissance économique républicaine ? Des centaines de millions !!
La République ne m'a pas déçu : j'ai très tôt appris dans les livres que la République n'est qu'une salope, aimée seulement par des chiens. Ce n'est pas nouveau, il en a toujours été ainsi. Respectée parce que crainte : il en a toujours été ainsi de la République, comme des papes ou des rois jadis. La gratitude vis-à-vis de la République a toujours été inculquée comme une religion par ceux qui vivent de ses prébendes, et qui, en situation de crise, raccourcissent la longe du pouvoir "démocratique".
Si ce que j'affirme est vrai, à savoir que la République n'a jamais été respectée que par les chiens qu'elle a nourris, on en aura bientôt la preuve. Quand les maîtres n'ont plus rien à offrir à leurs chiens, ceux-ci les mordent.
Si ce que j'affirme est vrai, plutôt que de se comporter en chiens, vouons la République au mépris. Soyons moins vils qu'elle, qui n'a jamais eu d'autre religion sincère que la propriété, à l'origine de tous les fanatismes et toutes les superstitions. Faisons comme si la République et ses élites ne multipliaient pas les initiatives depuis cinquante ans pour ravaler les gosses à son niveau, à l'aide de méthodes d'éducation plus pédérastiques les unes que les autres, destinées à favoriser le viol par l'Etat et ses sbires de la conscience de ses administrés, à les rouler dans la farine de ses valeurs miteuses.
La fièvre électorale, dans un pays comme la France, en principe sceptique et peu porté à croire dans des promesses qui n'engagent que les bonnes femmes à qui elles sont faites, est un présage plutôt sinistre.
Salopards de curés catholiques qui incitent leurs ouailles à aller voter en se servant du Christ ! L'inclination à gauche traduit exactement la même générosité factice, dissimulant la constante lâcheté du clergé, contre lequel tout ce qu'il y a de résistant dans la pensée française, s'est toujours forgé. Marx, lui, s'est dressé contre le ventre mou de la philosophie allemande.
Face à sa mort, la France incline à gauche, croyant ainsi pouvoir amadouer le destin. L'homme penche à gauche dès lors qu'il devient faible et que, ayant renoncé aux espoirs de son jeune âge, il préfère se laisser porter jusqu'à la mort par les illusions que lui sussurre son désir, de plus en plus faible et efféminé ; sur la perte de vitalité, est venue se greffer une pensée impuissante de gauche.
Dans ce contexte, la droite ne subsiste plus que comme l'homme en plein complot féminin - Nitche, par exemple, réac de droite exemplaire - parce qu'il faut quand même trouver le moyen de procréer. Qu'est-ce que c'est que le nitchéisme, tant vanté par les journalistes, si ce n'est la volonté d'un type, Nitche, cerné de tous les côtés par des bonnes femmes allemandes socialistes, de bander à son aise ?
Car une nation qui se résout au suicide, se coiffe de la tiare d'Ubu : la bêtise du plan moral et politique, déjà flagrante sur le plan économique, éclate aux yeux de tous. Même le pape, avec sa mitre et sa crosse de Pangloss, n'est pas aussi débile ; il est bien obligé de se raccrocher aux derniers linéaments de la foi et de la raison païennes.
Ceux qui croient que "c'était mieux hier", sont exactement les mêmes qui ont gobé naguère que "ça sera mieux demain". Une telle versatilité est le produit de la morale ou de la politique. C'est cet art qui rend l'homme plus bête que l'animal, Hitler rétamé comme Icare, ayant à peine pris son envol vers des millénaires de gloire.
"Petit con de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan : quand on est con, on est con." : entendez parmi les poètes français, le moins allemand, peu suceur de bite ou de canon, nous parler du plan politique.
- Citoyens, aux urnes s'il-vous-plaît, mais foutez-nous la paix avec votre baume après-rasage, et votre musique d'enfoirés.
J'avoue lire l'oeuvre de François Bacon comme celle d'un grand saint ; avec une révérence sans doute un peu ridicule. Jésus-Christ n'a-t-il pas recommandé à ses apôtres de ne pas le prendre pour leur maître, mais leur frère ?
Je relis encore cette élucidation du mythe de Prométhée que Bacon a donnée, pleine d'allusions à la Genèse. Elle fait partie du top 10 des oeuvres occidentales. Je parle sérieusement, pas comme le crétin démocrate-chrétien Rémi Brague qui croit que Rome et les Romains sont des Occidentaux, alors qu'ils sont des technocrates, c'est-à-dire habiles comme des singes, mais dépourvus du sens de l'histoire.
Bacon est représentatif de la pensée occidentale, que la femelle Nitche souhaita détruire ; au sens où Bacon incite à se rebeller contre la condition humaine et le destin. Cela peut paraître anodin, mais toute la mathématique dévotion orientale pour le clergé tient à ça : "Inch Allah !" dit le soldat yankee ou musulman avant de se sacrifier pour la mère-patrie. Le clergé dont la fonction, à travers le temps - les publicitaires aujourd'hui, investis de la fonction éthique - est d'accommoder leurs ouailles à la condition humaine, sinistre pour les misérables, médiocre pour les gens heureux, le clergé est nécessairement byzantin.
Comprenez bien : pourquoi le personnage de Hamlet est-il un Christ prométhéen ? Parce qu'il est le seul à quémander de l'esprit de dieu la force, dans Elseneur peuplé de tous les types de lâchetés qui sont forment les piliers de la sociétés, à peu près semblables à ceux qu'on retrouve chez Molière. Pour Shakespeare ce n'est certainement pas Rome qui est catholique, mais l'Esprit saint.
Prométhée refuse de se laisser faire par la nature, c'est-à-dire la mort. Prométhée c'est ce qu'il y a en vous, en moi, qui refuse à s'abaisser au niveau de la chiennerie ou du singe, qui continue de vivre bien que la vie et la société soient totalement absurdes. Bacon nous explique que la raison en est que le monde paraît avoir été créé pour l'homme ; il y a une foi et une raison humaine, presque primitives, qui vont dans ce sens. Bien qu'il soit plus fragile que de nombreuses espèces, l'homme domine le monde par son esprit, c'est un microcosme à lui tout seul. L'anthropologie ou le socialisme perpétuent le mouvement religieux qui situe l'homme au centre.
Conscient que le diable ou la nature est le dieu des anthropophages, comme celui des anthropologues, F. Bacon vante de la part de Prométhée l'art, certes désordonné, mais qui meut Prométhée au-dessus de la masse statistique des hommes et de la vie sociale, par définition récurrente et imbécile.
Hercule vient en aide à Prométhée, comme le Christ est venu arracher l'homme au péché et à la mort, qui forment les frontières de son microcosme et des religions païennes. L'art ne suffit pas à Prométhée. Encore faut-il que cet art ne se contente pas de conforter la médiocrité humaine, dit Bacon, et ne se contente pas des explications mathématiques hasardeuses ou providentielles.
La raison ultime de la culture, c'est la légitimation de la guerre.
Il convient bien de qualifier la culture nazie de pornographique, pour pouvoir affirmer que la culture républicaine ou libérale moderne est "néo-nazie". On évitera ainsi le piège tendu par les pharisiens, hypocrites prêcheurs d'éthique.
Pour comprendre que la pornographie est militaire, il faut prendre conscience de la guerre économique totale, qui se joue désormais à l'échelle mondiale, et que l'échange de tirs de roquettes entre les hordes de l'ONU et celles de quelque chef de guerre taliban, ne peut être dissocié des autres aspects de la vie économique.
Est-ce si difficile de piger que le sacrifice d'un bidasse, et celui d'une pute, sont du même ordre ? La prostituée et le soldat s'accordent, car l'un et l'autre acceptent de se laisser immoler sur l'autel de Satan. Ils procèdent de la même aliénation mentale. Dans une société soi-disant chrétienne comme les Etats-Unis, cela en dit long sur la culture : comment le même prisme permet de diaboliser Hitler et de blanchir les hordes yankees.
Bien sûr la résistance n'est pas moins utile et nécessaire aujourd'hui qu'elle ne fut en 1939-45. Bien sûr la résistance qui consiste à buter un soldat alllemand ne sert à rien. Non pas parce que Stéphane Hessel ou de Gaulle l'a dit, mais parce que la résistance n'a rien changé au cours de la culture. Un de ces tocards de romanciers yankees, probablement imbibé d'alcool ou de religion, s'est posé la question : qu'est-ce que ça aurait changé si Hitler avait gagné ? - Rien, a déjà répondu Bernanos, qui connaissait beaucoup mieux la question que 100% des romanciers alcooliques yankees, et avait prévu que des types comme Fillon s'abaisseraient jusqu'à la collaboration avec l'Allemagne pour des raisons purement économiques, donc pornographiques.
La logique de l'art est de flanquer le feu aux vases sacrés de la culture. Il y a bien un mouvement de la musique pour étouffer l'art, et une logique de l'art qui tend à réduire la religion ou la musique au silence. Comme dit Rodin, même s'il n'a pas été capable d'appliquer cette maxime : l'art proscrit l'imitation ; il n'y a pas de progrès sans ça, mais une potion de bonne femme, répétitive et ennuyeuse comme la musique, qui ne fait que copier, imiter, pomper, recomposer, et n'hésite pas réclamer des droits de propriété intellectuelle et des royalties pour ça, exactement comme bon nombre de curés catholiques hypocrites, incompétents voire pédérastes, et payés à ne rien foutre.
Faisons table rase de la culture ! C'est ce que fait Jésus quand il bouscule les marchands du temple, vendeurs d'offrandes sacrées au profit du clergé. La culture est une indécente partouze sous les auspices du dieu Pan, portant mitre et crosse d'évêque romain. Les chrétiens ne peuvent pas apporter leur caution à ce cinéma immonde.