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  • Satan dans l'Eglise

    Vu à la télé l'étonnant rituel pédophile de Barack Obama et sa femme distribuant des bonbons aux gosses devant la Maison Blanche à l'occasion de la fête d'Halloween. Le sentimentalisme, à un tel niveau de l'Etat, même s'il ne s'agit que d'une comédie insincère, est inquiétant. La brute est, en effet, on ne peut plus sentimentale. Elle ne connaît pas la pitié, mais seulement son désir.

    Le cynisme du pédophile criminel se retrouve au plus haut niveau institutionnel et culturel, notamment dans la culture juridique germanique, sous la forme d'une incitation de l'enfant à exciter la convoitise sexuelle du prédateur, à "tendre la nuque". De façon polémique, les musulmans soulignent que cette incitation figure dans le talmud, fatras de prescriptions obsessionnel.baldung.jpg

    Par ailleurs, dans un (mauvais) roman, le "Roi des Aulnes", l'écrivain germanophile M. Tournier a rappelé cette caractéristique allemande, en la rapprochant hypocritement du seul régime nazi, loin d'être le régime qui pousse l'obsession juridique et publicitaire le plus loin.

    On peut être certain que la criminalité pédophile dans l'Eglise catholique a une cause institutionnelle et juridique. Autrement dit, le retour de l'érotisme dans une spiritualité qui en est absolument pure, s'effectue par l'introduction des valeurs juridiques dans cette spiritualité.

    Là encore, on est obligé de dire que l'usage de la psychologie, prôné par Benoît XVI pour remédier aux comportements immondes au sein de son Eglise, relève de la tartufferie et de l'antichristianisme. La psychanalyse est avant tout conçue pour restaurer la vitalité défaillante d'un individu déprimé, dont la libido fait bien sûr partie.

    Les nouveaux-nés sont hyper-sexuels ? Banalité connue depuis l'Antiquité. En revanche, l'incitation des jeunes enfants à pratiquer la sexualité, elle, est sociale et pédophile. Le dressage du futur citoyen-consommateur passe par là.

    C'est la logique même pour le défenseur sincère de l'enfant de mettre en accusation l'institution, la culture ou la société, plutôt que tel ou tel prédateur sexuel, mû par des intentions sociales et culturelles. Le cinéma et la publicité constituent de violentes agressions sexuelles des gosses, et ce terrorisme-là excède largement celui des Talibans. La colère du chrétien doit s'exercer contre le cinéaste ou le publicitaire, authentique possédé qui cherche à posséder autrui.

    Ce n'est pas le devoir du pape de tirer les conséquences de la sclérose de son institution (le chrétien n'a aucun devoir vis-à-vis de la société, putain notoire) ; mais c'est en revanche un manque de charité de sa part de feindre que la mise en place de quelques procédures de sécurité éviteront au pire de se reproduire. D'ailleurs il est formellement interdit à un chrétien de juger moralement son prochain. Le Christ ne le fait jamais, concentrant sa colère contre les institutions humaines, prothèses juridiques aux peurs et lâchetés humaines, signifiées dans la contre-culture actuelle par une matrice. 

    +

    Il paraît judicieux de souligner à quel point la nécrophilie est un mouvement social analogue et parallèle à la pédophilie, comment l'ésotérisme s'introduit dans le christianisme par la fête de la Toussaint.

    "Laissez les morts enterrer les morts." proclame le Christ, ce qui est le complément exact du : "Laissez venir à moi les petits enfants.", dont il sait parfaitement le danger que la société pharisienne et romaine représente pour eux.

    Comment l'expliquer ? D'abord les saints ou bienheureux qui sont au ciel, formant l'épouse du Christ représentée au début de l'apocalypse de saint Jean, s'opposent aux morts, retournés à la terre.

    Il est certain que l'invention morale et politique du purgatoire, ou son emprunt à la culture païenne, est la plus forte incitation à amputer une partie du nouveau testament, celle qui interdit la fiction païenne de l'espace-temps.

    Le purgatoire, territoire virtuel promis aux chrétiens, non par le Christ mais par l'Eglise romaine, permet ou autorise un culte des morts, des ancêtres, dont le Christ dissuade comme le plus vain. Le Christ sait parfaitement le déterminisme social de la mort, c'est-à-dire le moins spirituel. Pire que le moins spirituel pour un chrétien : constitutif du péché et de la mort.

    La fête de la mort et des citrouilles, véritable rituel d'exorcisme social, ne fait que prolonger la coutume chrétienne ambiguë qui consiste, sous le prétexte de fêter les saints, à rendre un culte aux morts.

    Où la culture mercantile pédophile rejoint la tendance nécrophile, c'est dans la subornation de l'enfant à son instinct, présentée comme un mouvement d'épanouissement ou de libération, alors que c'est le plus sûr moyen d'en faire un esclave, un dévôt de la mort.

    Voilà comment le discours hédoniste épouse parfaitement les contours de l'activité industrielle et commerciale de la France pétainiste ou gaulliste, en ayant l'air de la repousser. Le pacte entre le judas démocrate-chrétien et sa progéniture suicidaire est parfaitement scellé.

  • Jefferson against War

    In three quotes:

    1. 'Conquest is not in our principles. It is inconsistent with our government.'

    This first quote indicates that USA are grounded on the most satanic principle: best wishes. Nobody who is from the Spirit and not from the Law can blame Hitler, Bush or Obama to be devoted to conquest. It is their pagan destiny. There is no peace coming from government in Christianity or even Jewish law, THAT IS NOT NATURAL. Conquest, does explain Shakespeare-Bacon the great Christian Saint, is in every day life, portrayed under the Diana-Moon figure in Greek Wisdom. And it is historical that United Kingdom, since Shakespeare, never stopped falling down. English Traitors today wonder if they will betray USA or Europa.

    2. 'An enemy generally says and believes what he wishes.'

    This is less wrong. But it is better to understand that you are generally your own enemy, due to the fact that you believe what you wish. Economy is just 'believing what you whish'. 'American Dream' is the enemy of every US people. And that is why Karl Marx after Shakespeare does think History througout the veil of Economy or Religion.

    3. 'Advertisments contain the only truths to be relied on in a newspaper.'

    At this point, Jefferson seems to start thinking at last. After Jefferson guns and weapons are in the Constitution, remaining Hunting obsession of stupid English Aristocracy. But not newspapers and TV's, that do come in fact from same obsession. You have here the explanation why fachist Ezra Pound is the best US-thinker, coming back to Jefferson or Dante architectural inspiration. USA play chess under the Moon now. Free yourself from this Game, which is nothing but Satan's play.

  • Exit la Modernité

    Einstein, la démocratie-chrétienne, Darwin, la schoa, la modernité, je tire la chasse sur beaucoup de trucs en ce moment, profitant de ce que la coupe est pleine.

    Nul n'aime autant les vieilleries que l'homme moderne. Qui osera dire que Proust n'est pas moderne ? Le principe pour savoir composer une belle devanture, comme les Bruxellois savent si bien le faire, c'est d'être proustien. On ne se sent pas bien dans un échope, si on n'a pas l'impression d'être entre les cuisses de sa mère.

    Les vieilleries, l'homme moderne les aime jusqu'à la belle charogne, les femmes-papyrus. Si la brigade des moeurs lisait la correspondance des poètes modernes avec leurs mères, elle demanderait aussitôt l'augmentation de ses effectifs. Autant traquer la pédophilie à la racine.

    En ce sens on peut dire que l'art pompidolien est le plus antique. Et que le Louvre est le musée d'art moderne. La modernité est donc le truc des jeunes cons pour faire croire qu'ils ne sont pas vieux. Il n'y a que Zemmour qui assume pleinement d'être un vieux singe égyptien. C'est la classe, le dandysme pur. Exactement ce qu'il faut pour exciter les premières communiantes catholiques, qui par on ne sait quel tour du destin, sont les plus érotiques. Zemmour c'est Don Juan ; et Nolleau Sganarelle ("Mes gages, mes gages !")

  • Le Vernis craque

    Quand j'entends parler de culture, je devine qu'il y a du viol d'enfants dans l'air. L'apologie de la culture, cette fine couche de vernis recouvrant la bête humaine, est toujours le fait du curé dévoreur d'enfants.

    La femme qui enfante malgré tout, contre tous les avertissements de ne pas ajouter de la douleur à la souffrance du monde, celle-là devra protéger son enfant de la culture si elle veut son bien, le sevrer au plus vite du lait maternel de la culture. Et celle qui le fait le mieux, qui n'a de cesse de flanquer au feu les vanités, c'est l'Epouse du Christ, l'Eglise des saints qui sont au ciel.

    Magnifique massacre d'attachés culturel dans Elseneur par Hamlet, pour contribuer à l'épiphanie de l'Esprit. Grattons le mastic, flanquons le feu au vernis de Babylone, elle ne tient plus que par lui.

  • Putain d'Europe

    Et voilà, la sainte Europe des proprios nazis vacille ! Il ne lui reste plus pour dernier rempart que le jeu de bonneteau, les faux en écritures, par où elle a failli, qui sont le procédé même de sa mise en abîme. L'écope du Léviathan est percée, parce qu'elle n'a pas été conçue pour retenir, mais pour dérober et détourner les talents d'autrui.

    L'art chrétien enseigne que, la peau de chagrin une fois racornie sur le crâne du vieillard, Satan réapparaît pour signifier son terme à l'existentialiste qui vivait à crédit. Sganarelle n'a que le temps de dire "ouf" et de réclamer ses gages, avant d'être emporté à la suite de son maître. La patrie, chienne-mère, tente de vous passer la cravate au cou ; l'art tente de vous libérer.

    D'une religion qui se lézarde et s'écroule, il faut savoir tirer profit individuel pour ouvrir les yeux, aveuglés jusque-là par l'éclat des fastes religieux. Pauvres, qui avez vendu votre âme pour le plus vil prix, la chiche aumône de Don Juan, c'est à vous qu'il est donné de la racheter le plus facilement, de rester pacifiques quand le loup, s'étant approché au plus près de l'agneau, décidera de lui percer le garrot pour s'abreuver.

    Proscrit, l'usage du glaive pour défendre le Christ et son Esprit, par le renversement des valeurs humaines actuelles, passées et futures. Prôné l'usage du glaive pour, comme Shakespeare, taillader à grands coups l'épais treillis militaire des mensonges, sans égard pour les factieux planqués derrière : ils sont déjà morts depuis longtemps.

  • Exit la Schoa

    Derrière chaque victime, quelle quelle soit, on retrouvera toujours le principe féminin. Et derrière la "victimisation", pas de victime, mais des accusateurs et "ayant-droit" ; et encore le principe féminin de l'héritage. Il est significatif que Simone Weil balourde l'héritage juif avec sa mère par-dessus bord. Ouf !

    A écouter le poète radiophonique Zemmour, la victimisation ne serait permise qu'aux juifs ? Parce qu'on ne prête qu'aux riches ?

    A partir de là, BHL et toute sa clique de curés et de rabbins lévinassiens peuvent se mettre leurs discours sur la choa où je pense. Il n'appartient qu'à eux. Aucun fondement scripturaire. A partir du moment où BHL s'en sert pour partir en guerre aux côtés des Etats-Unis, ça commence à sentir le roussi.

    Pour clore la question, le dieu d'Israël s'est montré beaucoup plus terrible avec son peuple que Hitler, et Moïse beaucoup plus menaçant avec les Hébreux que Simone Weil et Le Pen réunis.

    Hypocrites juifs, Isaïe a bien prophétisé de vous quand il a dit : "Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur coeur est loin de moi. Vain est le culte qu'ils me rendent, donnant des enseignements (qui sont) des préceptes d'hommes."

    Pour la repentance des chrétiens, là je m'y connais un peu mieux, et c'est encore pire ; ça ressemble à l'opération de la putain qui veut se faire passer pour une bourgeoise, ou qui réclame le brevet d'assistante sociale sanitaire.

    "Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les monuments des justes, et que vous dites : "Si nous avions vécu aux jours de nos pères, nous n'aurions pas été leurs associés dans le sang des prophètes." Par là vous témoignez vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères !" (Matthieu, XXIII, 29-31)

  • Christian Mask

    Wonder why there is no happiness in Christianity? And you can recognize fake Christianity where there is 'Christian music'. Because Happiness is just the Mask of Death.

    Animals are more satisfyed than people are. And although animals mostly do not smile but the birds that are always happy. Happiness flags are upon Concentration Camps, where there is no Satisfaction.

  • Le Tartuffe Benoît XVI

    En préambule de cette note, je dissuade d'accorder un quelconque crédit au groupuscule de Jacques de Guillebon et Olivier François, baptisé "anarchriste", qui se réunira bientôt dans un quartier chic de la capitale, sans doute pour signifier le périmètre de sécurité duquel la brigade mondaine de Benoît XVI ne sortira jamais (maman ne le permettrait pas).

    L'anarchisme de Jésus-Christ heurte d'abord le clergé juif et le pouvoir judiciaire romain. Je ne vois pas quelle sorte de police ces lascars "anarchristes" pourraient heurter, pas même leur police d'assurance. Comptent-ils flanquer en l'air les tréteaux du bazar de la charité chrétienne, ou le "tour operator" lucratif des paroisses parisiennes ? Saccager "La Procure" ou molester tous les curés de France et de Navarre qui n'attendent qu'une invitation de Canal+ ou de France 2 pour se maquiller ?

    Il semble que les "anarchristes" se donnent plutôt pour but de repeindre l'enseigne défraîchie de la boutique catholique. Olivier François ne se cache même pas de collaborer au "Spectacle du Monde", gazette-danseuse de l'armurier Dassault, des fameuses familles qui ont refait la France (aux petits oignons). Et Fillon c'est Jeanne d'Arc tant qu'on y est.

    Grâce à Shakespeare, authentique chrétien anarchiste, on ne peut plus méconnaître l'origine incestueuse de la connerie. L'inceste explique pourquoi les petits mickeys J. de Guillebon et O. François ne parlent des choses les plus triviales qu'avec style, comme si elles étaient des vases sacrés. Shakespeare piétine méticuleusement toutes ces idoles païennes, hâtivement blanchies à la chaux chrétienne, rend à Satan les instruments de la musique chrétienne. 

    + Redisons-le : de tous les pores de la démocratie-chrétienne transpire l'idolâtrie ; regardez KTO pendant une heure, puis fermez la télé, puis ouvrez le Nouveau-Testament et vous verrez la différence. Les USA dissimulent sous ce masque indécent le régime pharaonique le plus sournois et macabre, dont les arcanes juridiques et monétaires sont un occultisme si puissant qu'il échappe à ses manipulateurs.

    Or, que font le pape, ses caniches ? Au lieu de saisir-là une occasion de se racheter des relations diplomatiques entretenues avec l'Allemagne nazie ; au lieu de se repentir en bêlant de crimes qu'ils n'ont pas commis eux-mêmes, mais une vague mère putative ? Ils multiplient les courbettes diplomatiques en direction des Etats-Unis. Pire encore, ils confortent l'idéologie totalitaire de la "démocratie chrétienne", forgerie la plus démoniaque de tous les temps, unique raison du satanisme affiché aujourd'hui par le folklore yankee bas-de-gamme mais sincère ; plus sincère que les fonds de pension baptisés "Vierge Marie, mère de dieu", fais-nous des petits.

    Ce stratagème de la démocratie-chrétienne, Karl Marx a démontré que son pouvoir de suggestion surpasse le truc grossier qui consiste à faire passer le monarque pour un élu de dieu aux yeux des cul-terreux. On ne voit pas pourquoi le Christ serait démocrate, puisqu'il est anarchiste, et que la démocratie n'est qu'une invention de démagogue indécent. Merci aux démagogues de ne pas prendre l'étiquette chrétienne et cracher ainsi au visage du Christ.

    +

    Plutôt que d'énumérer les cinquante preuves de malice du clergé catholique romain, dont la bêtise a pour effet commode de servir de repoussoir à la propagande républicaine, j'aime mieux causer positivement de Léon Bloy, calomniateur anarchiste du clergé au siècle dernier, au nom du Christ.

    - D'abord pour dire que la sincérité de Bloy, à défaut d'une vision parfaitement logique, tient à ce que Bloy est autodidacte, de l'espèce bien française, persuadée au moins depuis Rabelais que l'université est le dernier lieu après le sanhédrin où on peut s'attendre à voir souffler l'esprit, le vrai, non les formules géométriques ou partisanes (plutôt que d'accuser la franc-maçonnerie, ou de voir des complots maçonniques partout, il vaut mieux comprendre que c'est parce qu'elle est une formule méthodique efficace que le nombre d'or maçonnerique s'impose dans tous les systèmes, sans plan secret, à commencer par l'université, dont la fonction est organisatrice. Il n'y a rien de plus naturel que d'être franc-maçon.

    Bien qu'elle a pu être dirigée contre l'Eglise romaine, la franc-maçonnerie a préalablement été imposée aux populations occidentales par l'Eglise romaine. En définitive, rien n'est moins maçonnique que le secret des loges, qui attire inutilement l'attention sur l'ombre solaire, et rappelle que la morale est toujours, essentiellement, un complot, petit couple ou gigantesque organisation infernale de la démocratie-chrétienne, qui n'a pas besoin de se cacher.)

    - Disons maintenant ce qui limite la vision de Bloy, et qui l'empêche d'être de plain-pied dans l'apocalypse. Très proche de Dante, que le dégoût des malversations romaines incite à se figurer l'Eglise comme une jeune femme pure, Béatrice, inspirée de l'apocalypse où elle est représentée ainsi, avant d'être une prostituée, Bloy, aussi déterminé contre une institution dont la laideur lui paraît aussi intense, fait le rêve d'une Eglise médiévale sainte. A l'Eve future de l'Alighieri, dans un temps où la réforme de l'Eglise paraît illusoire, Bloy substitue la légende dorée.

    Bloy a la vision juste que l'histoire est la science qui peut le mieux servir à relever les jupes de la civilisation, pour montrer le cancer qui la ronge ; mais il tombe dans les filets de Joseph de Maistre, il ne le reconnaîtra que trop tard. De Maistre qui se moque de l'histoire, puisque son propos est au contraire de lustrer le sceptre du pouvoir à la peau de chamois, peu importe dans quel bois le bâton est taillé. De Maistre, qui serait en quelque sorte l'ancêtre des démocrates-chrétiens lécheurs de cul, si la démocratie-chrétienne n'était pas une grosse baleine en voie de disparition, et ses cornacs des lutins dans le genre de Bayrou ou Sarkozy, vu que De Maistre en pince plutôt pour les grands dictateurs sanglants.

  • Univers fini ou infini ?

    (MAJ 24 oct.)

    Astrophysicienne réputée, Marguerite Hack est interrogée par la télévision (Euronews) : - L'univers est-il fini ou infini ? Soudaine irruption à l'écran d'une question scientifique dans un monde où tout est fait pour les éviter, en raison du tort que la science peut causer à la cohésion sociale, exactement pour la même raison que l'individualisme est dangereux pour les institutions.

    "Réputée" ne veut pas dire "savante". Les scientifiques qui ont programmé la ruine du capitalisme* en rêvant de veaux, de vaches, et de couvées futures comme Perrette, étaient tout aussi réputés et couverts de prix Nobel. L'internement psychiatrique de certains de ces savants étant présenté comme le signe le plus sûr de leur génie. Société immonde qui fait l'éloge de la folie, protège les fous/politiciens en cols blancs, tandis qu'elle condamne pour se blanchir quelques fous furieux par-ci par-là.

    Si la science républicaine est d'ailleurs aussi soucieuse de sa réputation et de son honneur, c'est pour la principale raison qu'elle est maculée de sang.

    Demandez autour de vous à tel ou tel, ayant foi dans l'une ou l'autre des thèses, monde fini ou pas, de justifier sa foi par quelques arguments et non la foi. Peu disposent d'arguments, bien que cela ait une grande importance dans la condition humaine, comme l'astrophysicienne M. Hack est amenée à l'admettre dans son plaidoyer en faveur d'un univers infini.

    + Ici je pense à la remarque de la reine Christine de Suède à René Descartes. La conception mécaniste ou mathématique que le géomètre batave promeut largement, à la suite de Copernic et Galilée, a des conséquences psychologiques importantes, insiste la reine, avec laquelle il correspond.

    A vrai dire, comment la conception psychologique ou religieuse de l'univers selon Galilée, pourrait ne pas avoir de répercussion sur le plan du conditionnement humain, ou de ce que la médecine moderne appelle "l'inconscient" ? Descartes acquiesce d'ailleurs, et se contente d'acquiescer, vu qu'il a tendance à fuir tous les problèmes qui ne relèvent pas du bricolage. Descartes, typiquement Français ? C'est une thèse (de bureaucrate) aussi grossière que de dire que la France est le pays de la musique, alors que le français est une des langues les moins mélodieuses du monde.

    + Mais prenons un exemple plus précis. Le poète et savant naturaliste Lucrèce (Ier s. av. J.-C.)**,  convaincu que l'homme n'a de place et de délai que fort courts à l'intérieur du cosmos divin, dont sont issus chaque force et chaque mouvement sur la terre, se prive de motif pour cultiver les rapports sociaux ou adhérer à une religion quelconque. Interdit social ou religieux, le suicide n'est plus dans la disposition d'esprit de Lucrèce qu'une question de douleur ou de plaisir.

    Le rapport n'est pas forcément évident dans mon exemple avec le caractère limité ou illimité de l'univers, bien qu'il permet de souligner encore la fonction religieuse de l'infini. Qu'est-ce qui peut inciter Lucrèce à continuer de vivre pour, en définitive, servir de fumier aux plantes et engrosser la terre de son cadavre, en dehors du sentiment religieux exacerbé et du morne sado-masochisme de F. Nitche ? Le champ ouvert du temps au maximum et dans toutes les dimensions, jusqu'au "voyage dans le temps", résulte bien d'une nécessité religieuse et vitale. L'exploitation répétitive de ce sophisme mathématique par les industriels du divertissement, cet aspect spectaculaire confirme l'aspiration religieuse vers l'infini, ainsi que le viol de la conscience perpétré par le cinéma, plus grave encore que la violence physique.

    + Le scepticisme, non pas tant "athée" qu'antisocial ou anticlérical de Lucrèce, est assez représentatif de l'animisme savant ; tandis que la foi dans la métempsycose a probablement un but militant ou militaire. Le point de vue vulgaire, celui de l'ignorant, est donc plus religieux, en même temps qu'il est plus athée que celui du maître. Ce décalage est très instructif des raisons pour lesquelles la modernité, qui trahit une aspiration religieuse d'une puissance inédite en Occident, se passe assez facilement de dieu(x). Les doctrines sociales, paysannes ou bourgeoises, remplissent un objectif thérapeutique bien plus efficace que la foi en dieu, dont on voit qu'elle laisse le savant Lucrèce à peu près seul face au destin et aux éléments terribles.

    On pourrait dire que le flou artistique, le meilleur synonyme de l'idée d'infini, est propice aux actions religieuses ou sociales. L'infini ouvre "le champ des possibles", c'est-à-dire sur le plan technique permet la multiplication des instruments et des moyens, avec ce corollaire sur le plan moral et politique d'ouvrir la porte aux crimes et aux délits, dans le sens autodestructeur propre au mouvement politique (l'histoire étant la science de "ce qui échappe au mouvement de combustion moral et politique"). Paradoxalement, le vague conceptuel et le mysticisme des mathématiques est ce qui permet d'aboutir à la production de détails millimétrés. Si la photographie est aussi prisée des peuples disciplinés, comme disent Baudelaire et Delacroix après en avoir reniflé l'odeur macabre de très près, c'est à cause du sentiment de perfection religieuse rassurant qui émane des systèmes d'information matriciels.

    +

    Il faut dire que, tant que l'espace n'avait pas été "rattaché" au temps par le décret abusif d'Einstein, beaucoup de conceptions spéculatives du cosmos ou de l'univers étaient bancales, indéfinies dans le temps, de par l'approche opératoire géométrique des mouvements des astres, mais conservant cependant une forme inspirée de la matière. C'est le cas de la conception de Copernic et Galilée. On pourrait dire des héritiers de la science copernicienne qu'ils ne savent pas sur quel pied danser, car l'évolution de la science copernicienne est dirigée contre elle-même depuis le XVIIe siècle, contre sa logique interne défaillante, dont elle ne cesse étape après étape de tenter de corriger le paradoxe, instinctivement mue par l'ignorance qu'elle pose le principe d'un cadre entièrement théorique au cosmos. Autrement dit, ce n'est pas le cosmos qu'on peut résoudre entièrement à une source d'énergie utile (anthropologique) pour l'homme, mais le propos d'Einstein qui traduit une conception entièrement énergétique, et donc réactionnaire de la science. Un indice certain du raisonnement réactionnaire d'Einstein, d'ailleurs typique du droit et de la géométrie, qui explique pourquoi les adversaires du totalitarisme insistent sur la signalétique juridique et mathématique de l'enfer totalitaire, est la contradiction entre les termes de la démonstration statistique de la relativité. Einstein part d'un système de géolocalisation que la conclusion de son théorème empêche de tracer. De même l'Etat totalitaire nazi ou hégélien nie la famille traditionnelle, afin de passer pour un progrès par rapport à celle-ci, alors même que la notion de "personnalité morale", essentielle à l'oppression morale ou politique, est un mode d'aliénation typiquement familial. Le seul "progrès" dont l'Etat républicain totalitaire, ses scribes et pharisiens, peuvent se vanter, est, jusque à un certains point, dans l'ordre de l'organisation, tout charnier beaucoup plus soigneusement dissimulé par les régimes totalitaires que les petites dictatures, mais aussi et surtout beaucoup plus soigneusement préparé et dissimulé.

    Comme le fait remarquer d'emblée le journaliste à cette physicienne, il semble difficile de répondre à une telle question sans définition préalable nette de l'infini, idée aussi ondoyante qu'un drapeau suivant les siècles et les savants ; infini qu'un esprit profane soupçonnera naturellement de n'être, comme le point ou le zéro, que le cadre le plus large offert à la spéculation, idée propice à être prise, comme le soulignent les savants matérialistes opposés, pour l'objet même de la spéculation, jusqu'à donner un art ou une science aussi tautologique qu'une existence vouée à l'industrie et au profit capitaliste. Le profane perçoit mieux que l'experte le rapport étroit entre l'infini et la notion de définition elle-même. Exactement comme l'archer requiert le flou autour de lui pour "mettre dans le mille", l'ingénieur a besoin de ce champ opaque pour fabriquer des objets "haute définition". La comparaison par Aristote du rêveur avec un archer, permet elle aussi de comprendre à quel point la technologie est pleine d'onirisme et vide de sens réel. Un gosse plongé dans la technologie et le cinéma dès le plus jeune âge fait bien de se mettre une croix autour du cou en signe de deuil. Il est, de fait, condamné à mort par le système.

    + A cette requête de bon sens - une définition précise de l'infini - l'astrophysicienne ne répond pas directement, mais par l'argument de la vitesse supposée de la lumière.

    Premier problème : la vitesse de lumière et l'infini sont comme tenon et mortaise ; ils se justifient l'un par l'autre. L'infinie vitesse de la lumière, pour Descartes, est une expression pour dire qu'elle va très très vite (foin de l'expérience et de l'expérimentation) ; puis il fournit un ordre de grandeur, ce qui revient à dire que l'infini est... fini. A quoi rime ce micmac ? Au fait que Descartes a mieux conscience que Pascal ou Einstein de la signification théorique de l'espace et du temps. La recherche d'une définition rigoureuse de l'infini ne peut qu'aboutir à la définition qu'il n'en existe pas. L'infini est comme le dictionnaire, le récipient de définitions plus précises : une cruche. L'idée de lumière fournit aussi un cadre élargi à des tas de réflexions ou de projets artistiques plus précis (aussi bien l'eucharistie des catholiques romains que les tableaux de Monet).

    Deuxième problème : la vitesse supposée de la lumière est telle qu'elle rend l'expérimentation concrète de cette vitesse impossible ; il faut passer par des expériences... théoriques, s'appuyant sur des données astronomiques qui n'ont elles-mêmes pas pu être vérifiées de façon expérimentale, et sont donc posées comme des dogmes.

    De plus la vitesse n'est estimable que d'une manière géométrique, celle-là même qui implique la notion vague d'infini... que la vitesse de la lumière est censée concrétiser. On n'est donc pas loin du tour de magie qui consiste, pour escamoter un lapin, à focaliser l'attention du public ailleurs.

    Enfin l'astrophysicienne concède un argument, d'ordre religieux ou psychologique ; à savoir que l'infini permet de reculer éternellement la cause première et le point final, ce qui n'est, avoue-t-elle au journaliste, pas une façon moins commode de penser que la manière formelle ou qualitative des savants matérialistes, pour qui l'univers n'est pas une oeuvre d'art, mais l'art lui-même ; l'éternité sous une forme concrète et  incorruptible, non un élastique ou un ressort, une âme dilatable à l'infini.

    Ici M. Hack découvre la raison qu'avaient les Egyptiens de proposer, bien avant Copernic ou Galilée, un modèle cosmique dynastique reposant sur le calcul géométrique. C'est un instrument de domination entre les mains du clergé. La raison est donc d'ordre moral et politique, "architecturale" si on préfère.

    L'anthropologie dérive en effet des besoins humains. De nature théocratique, elle ne pose dieu ou la nature que comme une hypothèse. Plus moderne et laïcisée, mais reprenant le même raisonnement, elle réduit aussi l'univers à une hypothèse de travail.

    Quand seul pharaon ou les grands du royaume pouvaient rêver de se tenir sur un pied d'égalité avec les éléments naturels, la religion de l'homme moderne lui permet de se tenir sur un pied d'égalité juridique avec la nature. La vision matérialiste formelle d'un cosmos inaltérable, en même temps qu'elle invalide l'idée de hasard ou de fatalité, met l'homme et ses plans dans la situation d'être seuls responsables de la mort, à cause d'un excès de confiance dans la vitalité et les phénomènes énergétiques, exactement comme elle occulte dans la conscience compartimentée du polytechnicien l'appui qu'il fournit à la fabrication d'engins de mort.

    La remise en question de la mort est en effet l'attitude la plus subversive contre l'autorité religieuse ou politique, qu'elle prive de tout crédit spirituel, comme Hamlet réduit à la course au néant la civilisation/citadelle d'Elseneur. Fatalité ou hasard n'apparaît plus, alors qu'il est un liant et un mobile social très puissant, que comme un outil de sidération des masses. L'au-delà religieux, comme l'en-deça psychologique ou génétique, si propice aux calculs moraux et politiques, est ramené à un point ou une vitamine, c'est-à-dire à rien. M. Hack a bien raison de dire qu'il est plus facile pour les nations et les hommes de jeter les dés de la fortune : c'est le confort intellectuel même. La société et l'existence doivent impérativement être présentés de façon énigmatique. Le gadget nazi et pornographique de la "quête identitaire" trahit ainsi cette exigence. Le mode de raisonnement dynastique ou informatique, c'est-à-dire l'analyse de la chaîne des causes et conséquences, dont la tendance à tourner autour du pot est raillée par l'argument de "l'oeuf et la poule", ce mode peut recevoir la triple qualification d'instinctif, de religieux et de confortable... tant qu'on ne lève pas les yeux au-dessus du guidon, de l'engin de guerre ou de la chaîne de montage. L'ordinateur pense-bête, et cette intelligence spéculative artificielle est encouragée par des criminels de guerre en puissance, le plus souvent abrités derrière un humanisme frelaté.

    *"programmé" au sens propre où les mathématiques financières, enseignées dans la plupart des écoles de propagande de la foi commerciale, sous couvert d'une meilleure garantie des transactions, ont contribué à l'automatisation et l'accélération de la circulation des titres.

    **les tentatives pour faire de Lucrèce un "poète athée" relèvent de la propagande grossière, afin de remplir le calendriers des saints athées. Que Lucrèce soit irréligieux n'a pas du tout la même signification, notamment scientifique. Idéologiquement, un athée comme M. Onfray, est beaucoup plus proche du pape Benoît XVI que de Lucrèce. Etre "athée" dans l'Antiquité, ce dont Homère est sans doute le plus éloigné, serait comme nier l'effet sur l'homme de la Nature. C'est aussi invraisemblable qu'un énarque qui, aujourd'hui, se moquerait des statistiques sur lesquelles son existence est basée. Tous les philosophes antiques, dès lors qu'ils s'affirment savants, sont donc assimilables à des théologiens/astrologues.

  • Culture ou Totalitarisme

    Bien qu'elle paraisse décadente ou vulgaire à certains, la culture est nécessairement un point de vue élitiste, comme le droit.

    La médiocrité de la culture moderne tient principalement au besoin de justifier l'Occident aux yeux du reste du monde, jusqu'à plonger certains Occidentaux eux-mêmes dans un comas intellectuel et artistique profond, dans "l'art numérique" le mieux fait pour réduire l'homme à l'état de machine. De là l'uniformité cinématographique et le style édulcoré de la culture contemporaine.

    Autrement dit, critiquer la culture moderne au nom de cultes plus traditionnels, revient à ignorer sa fonction, passée ou présente, de soutien psychologique à une oppression impérialiste de nature plus violente. On comprendra aisément que l'exigence quantitative du monde moderne rejaillit peu à peu sur la qualité artisanale. L'art démoniaque rutilant de Versailles n'est plus permis, sauf en de rares occasions. 

    + Si les acteurs culturels ont récemment été contraints, bon gré mal gré, de céder le pas à une poésie plus puissante, celle des publicitaires, c'est encore parce que l'argent est l'agent culturel qui remplit le plus efficacement la fonction de domination et de justification. Sur le plan conceptuel, la monnaie dépasse bien des palinodies d'artistes-fonctionnaires ou assimilés.

    L'artiste (collabo), qui pose l'équivalence entre une oeuvre d'art et un bien de consommation courante, devrait baptiser "bien culturel" une production qui relève des ministères de la culture ou de l'industrie. En dehors des cas de collaboration à un régime de type totalitaire, aucun artiste n'admettra le régime de la propriété intellectuelle bourgeoise, procédé d'exploitation et de saccage dissimulé derrière l'argument juridique conservateur. Il ne semble pas inutile d'ajouter que la mécanique de l'exploitation culturelle dans le régime libéral totalitaire est exactement la même que celle qui touche la nature, c'est-à-dire la source d'inspiration de toute religion technocratique barbare. Un mouvement écologique artistique pourrait bien surgir, parallèlement à l'écologie politique, tout aussi vain et absurde que celle-ci.

    + La pensée matérialiste est la plus hostile au mobile culturel et à ses arguments. On ne trouvera chez Marx aucune aspiration culturelle, mais au contraire la critique de la poésie baroque de Racine en tant que propagande d'un régime despotique. La culture se contente d'embrasser, tandis que la critique aime. On peut dans une vitrine placer Molière et Racine côte à côte ; quand on aime Molière, on ne peut manquer d'observer qu'il défend un christianisme opposé à celui de Racine. L'étalage imbécile dans une vitrine de Beaubourg de différents écrivains opposés est une méthode de maquignon ou de libraire : "Crétins qui passez, voyez quels grands écrivains la France bourgeoise continue d'engendrer." Un niveau de rhétorique aussi faible n'est possible qu'en raison de la préparation des esprits, dès le plus jeune âge, à la soumission culturelle, la publicité commerciale étant certainement le plus grand criminel pédophile du monde, devant les mères de famille et leur art multimillénaire d'araser l'esprit critique de leurs enfants et les prédisposer ainsi à tous les sévices sociaux.

    D'une manière générale, aucune pensée qui se donne pour vocation la recherche de la vérité ne fournira d'appui à l'édification d'une culture. Les penseurs fachistes ou élitistes qui prônent la culture ou son renouveau avec sincérité ne peuvent manquer de préciser le bénéfice du mensonge dans la perspective culturelle (Nitche, Barrès, Chardonne, Valéry, etc.), c'est-à-dire de la part qualifiée d'opium par Marx. L'idée de "culture chrétienne" est elle aussi, avec ses instruments, une imposture grandiloquente, dont la seule fin est aujourd'hui de servir d'appui à la contre-culture républicaine, qui ne fait que répéter le mécanisme anthropologique des institutions religieuses chrétiennes défuntes.

    + Le vocable de "culture" masque d'ailleurs à peine l'aspect de culte et l'origine paysanne de la religion adoptée par la bourgeoisie républicaine. Pourquoi "paysanne" ? Parce que les religions ont la défense de la propriété, possessions sexuelle et foncière, pour axe principal.

    Si la République a une culture, elle a nécessairement un dieu. Marx dit après Shakespeare lequel : le veau d'or. Quoi de plus naturel que la censure de Marx par les idéologues républicains : la critique prônée par Marx ferait perdre à la culture républicaine sa fonction justificatrice, ou de "vernis de la pomme", pour emprunter à Shakespeare sa science naturelle, la peau du fruit (les bénéfices) étant la part la plus vitaminée et celle qui protège le mieux du pourrissement.

    Quant à la "quête identitaire", assignée comme mobile personnel dans les régimes totalitaires, en dissimulant tant bien que mal ses relents de cimetière, ça n'est qu'une théorie abstraite pour dissimuler l'aliénation à un plan culturel ou moral d'ensemble, impliquant le sacrifice des moins "cultivés". Peu importe que l'Etat-major se moque de l'identité, pourvu que ceux qui vont au charbon soient persuadés de la mériter ainsi.

    La culture, sous prétexte d'élever l'homme spirituellement, le change en fétu de paille à la merci des éléments politiques déchaînés. Gigantesque projet pédérastique que la culture, à l'échelle du monde. Pangloss, clerc et philosophe sado-masochiste, peut savourer son triomphe sur la critique, accessoirement de l'esprit anarchiste français sous les tonnes de lisier de la culture boche.

  • There is a Worm in

    Publiée sur le site du fanzine anarchiste "Au Trou !?", cette caricature apocalyptique de Zombi :

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  • Thésée et les thésards

    Cherchant à me procurer "Les Métamorphoses" d'Ovide à la bibliothèque de mon quartier, je ne parviens pas à dénicher autre chose qu'une pochade d'un certain Lucien d'Azay, délayant Ovide sur trois cent pages, genre :

    - Les pétasses romaines du Colisée ne valaient pas mieux que les paroissiennes de St-Germain l'Auxerrois en 2011. Evidemment, si on cherche à prouver l'éternel retour et toutes les métamorphoses diaboliques à l'infini PAR LA FEMME, on n'aura guère de mal, vu l'invincible passion des femmes pour les choses domestiques.

    Ou encore :

    - Les hommes habitués au plaisir, comme Ovide, sont ceux qui le méprisent le plus, tandis que les peine-à-jouir s'en font tout un monde. Bien qu'il vaut mieux connaître la recette des curés catholiques ou des psychanalystes concurrents pour avoir autant de clients, ce n'est pas franchement une nouveauté d'apprendre ça : une fois repu, on a moins d'appétit. Un affamé peut se figurer le monde comme un sandwich géant. L'univers pour une ado en rut, est comme une femme plus ou moins consentante les jambes écartées, l'"origine du monde" comme disent les pédés avec déférence ou humour.

    D'ailleurs ce d'Azay n'ose même pas dire que le féminisme est comme l'emballage publicitaire. C'est le dernier truc à la mode qui peut rendre une femme en pantalons désirable, parfois au point de la reproduction.

    Les commentaires de L. d'Azay au lieu du texte d'Ovide, quelle dégringolade et quelle censure ! Ce qui est rassurant, c'est que la littérature commerciale de d'Azay reste dans les rayons et n'est empruntée par personne.

    Bonne comparaison de Francis Bacon entre la science et labyrinthe. D'abord il faut rappeler que, pour Bacon, l'abondance de bouquins dans les bibliothèques prouve plus sûrement la médiocrité humaine que la science humaine. Pourquoi tous les problèmes scientifiques ne sont-ils pas résolus en trois ou quatre générations par l'homme ? D'abord Bacon croit au diable, ensuite il croit à l'appui du diable sur la génération et la métamorphose, de sorte qu'Ovide n'est qu'un suppôt de Satan un peu plus brillant que les autres, dont la fortune critique excède celle d'un Julien d'Azay ou d'un Jean d'Ormesson.

    Le labyrinthe, donc, représente les deux aspects sous lesquels se présente la connaissance : celui d'un écheveau inextricable de fils, impossible à démêler. Et autant, dans ce cas, se contenter de "cueillir les roses de la vie", de n'être que l'"usufruitier" d'Ovide, comme L. d'Azay. Mais aussi l'aspect d'un domaine, où, tout d'un coup, au lieu de l'obcurantisme maçonnique ou mathématique de Dédale, on touche à la vraie lumière.

    "La société est désespérante", disent les anarchistes avec raison ; il n'y a que le sexe, l'argent et la grande bouffe qui comptent pour elle, tous les trucs rassurants que, amalgamés, elle nomme "Dieu" ou "l'Etat", "la République". Eliminons d'abord toutes les choses que les grenouilles de bénitier font pour se rassurer, à commencer par la culture, et on sera moins désespéré, à chaque carrefour persuadé que le minotaure nous y attend.

  • Bloy et le journalisme

    Au journalisme chrétien de son temps, presque aussi bêtement qu'aujourd'hui dédié à la propagande d'une Eglise romaine au bord de la faillite spirituelle, Léon Bloy oppose un examen et une vision des événements politiques pour les confronter à l'apocalypse.

    Désorienté par la philosophie politique ou maçonnique chrétienne (!) de Joseph de Maistre, comme Baudelaire le fut aussi d'ailleurs, Bloy commet une erreur historique. Celle de prendre le moyen âge occidental pour une sorte "d'âge d'or" ; alors que c'est la Renaissance qui correspond le mieux au cadre apocalyptique que Bloy veut réassigner à l'art chrétien. Celui-ci ne peut en avoir d'autre, puisque toutes les rêveries orientales sur la civilisation, en plus d'être anti-historiques et d'aboutir à des spéculations aussi stupides que la "fin de l'histoire", sont des idéaux païens, les plus adaptables aux méthodes publicitaires modernes, comme on peut le constater.

    Ce n'est pas le problème d'examiner ici en détail comment la Renaissance a pu s'élever au-dessus des contingences triviales, d'ordre moral et politique, avant que l'Occident ne retombe dans la musique baroque infantilisante, goûtée jusqu'à l'ivresse par les opprimés et les faibles d'esprit, probablement parce qu'elle procure la douce illusion de n'avoir jamais été expulsé du sein chaud maternel dans un monde dont l'absurdité n'est pas moins atroce que la violence. Musique ou culture qui ne vaut donc même pas, sur le plan spirituel, le suicide. De façon lapidaire, on peut dire que c'est une question de force. La force de Shakespeare, Michel-Ange, Dürer, est extraordinaire.

    +

    Plutôt que de se soumettre au journalisme et à l'information, bien plutôt faits pour le maintien de la peur, et par là de l'ordre et la civilisation des marchands d'opium, tâchons comme Bloy d'y voir clair. La myriade de détails ne signifie pas la plus grande complexité du monde, mais la fragmentation de l'intelligence en milliers de petites facettes, comme l'oeil d'une mouche.

    Les révolutions arabes ou le terrorisme islamique sont parfois pris comme des événements significatifs du temps. Je doute en ce qui me concerne qu'il y ait là autre chose que l'expression de la frayeur de bien-pensant propriétaires, d'une part, et l'ivresse d'autre part de croire qu'on ne sera pas "ad vitam aeternam" un peuple d'esclaves. Il n'y a pas d'exemple dans l'histoire d'un pouvoir qui soit déstabilisé par autre chose qu'un pouvoir antagoniste. La pauvreté et le manque d'organisation des révolutionnaires arabes est tel que leurs révolutions ne se font pas sans le concours des Etats-majors occidentaux.

    Au regard de l'apocalypse, bien plus significative à mes yeux la formule politique en vigueur aux Etats-Unis, plus stupéfiante encore pour un chrétien voire un juif que le nazisme, d'une théocratie égyptienne, placée non pas de façon rationnelle comme le nazisme sous le signe indien ou les symboles de l'architecture romaine, mais dissimulée sous des oripeaux chrétiens. Et non moins stupéfiante encore la relation diplomatique du Vatican avec cette architecture de type babylonien. Quand les sectes ostensiblement démoniaques aux Etats-Unis touchent d'abord les milieux populaires.

  • Wurmbrand and Satan

    Richard Wurmbrand wrote a lampoon against K. Marx, in which he is trying to demonstrate that Marx was satanic.

    I was joking a few years ago on this weblog about the fact that Richard Wurmbrand should have change his satanic name before writing this kind of lampoon (Brand and Mark have therefore same meaning).

    The kind of arguments that this Wurmbrand does use to demonstrate that Marx is satanic can be used to demonstrate that Apostle Peter was too. And in fact he was accused to be possessed by Jesus himself.

    Due to the fact that 'nations' are representing the devil in the Christian Book of Revelation, K. Marx in his early years wrote himself a lampoon against G.W.F. Hegel German nazi philosopher who was praising at this time French Napoleon, same kind of mass-murderer than A. Hitler. Hitler was based on genetics and Napoleon/Hegel on civil-law, but there is no difference here. Civil law is just a natural philosophy or an ideology inspired by genetics or biology.

    No doubt that K. Marx is right on the fact that Roman right has nothing to do with the Gospels. Thanks to Marx (repeating Bacon-Shakespeare on this point), we know that the more satanic Kingdoms and nations are not those under Pagan flags and devices like Hitler's one, but those 'using' Christian symbols. For example it would be better for USA-Citizen to know that they are living under Aegyptian laws, that have nothing to do with Jewish tables or Christian love.

    Thanks to the Holly Spirit, USA Citizen have Shakespeare to help them to come out the Highway to Hell, as French people under Satanic King Louis XIVth had French Moliere to show them Hell under Baroque Christian Music.

    +

    I must speak about French poet Baudelaire too, who makes me think about young US people for many reasons such as:

    -tortured by his mother wanting him to be the right man at the right place (because of their stupidity, mothers do not understand that the cemetary is not the perfect place to be, though it is very comfortable);

    -feeling possessed by the Devil and admitting it. Lady Gaga is not the only young bright US Woman to claim his love of Judas, who was a kind of Barack Obama, dreaming of a Christian-Jewish Kingdom in this World.

    About the Difference between God and Powerful Satan, French Baudelaire wrote this useful Theology:

    'Satan: easy to love, but difficult to believe in. God: easy to believe in, but difficult to love.'

  • Swedenborg et l'apocalypse

    Le philosophe Emmanuel Swedenborg (1688-1772), bien qu'il a exercé une influence sur Balzac, est assez mal connu en France. Il a deux points communs avec Francis Bacon Verulam.

    1. Swedenborg ne dissocie pas l'étude des questions scientifiques de l'étude des questions spirituelles ou théologiques, selon l'approche classique.

    2. La théologie de Swedenborg n'a pas plus le caractère officiel que celle de Bacon. On peut penser que c'est la raison pour laquelle le savant suédois est méconnu en France. Il n'épargne ni les dogmes catholiques, ni les dogmes protestants. Quant à Bacon il fut confronté de près, en raison de la violente concurrence politique entre les nations européennes naissantes, à la fin du XVIe siècle, à l'éclatement du christianisme en trente-six thèses différentes. Il ne pouvait manquer de contribuer à réunifier ce qu'un commandement unique, l'Eglise romaine, n'avait empêché de péricliter en querelles religieuses et traités abscons, piété creuse de bonne femme, faisant beaucoup d'écho mais portant peu de fruits.

    Je précise que le commentaire du chapitre XIV de l'apocalypse que j'entame ici est "librement inspiré" de Swedenborg. Je n'ai pas retenu les interprétations qui ne m'agréaient pas, ayant trouvé chez un autre auteur une meilleure élucidation, ou souhaitant en proposer de moi-même une meilleure.

    Bien sûr je suis parfaitement conscient, comme doivent l'être tous les commentateurs, de la menace divine contre tous ceux qui augmentent ou retranchent à la vision de Jean. Comme a dû l'être Bossuet avant de déclarer cette prophétie en grande partie caduque.922.jpg

    CHAPITRE XIV - PREFACE

     Aux premiers versets du chapitre est évoqué le "nouveau ciel chrétien", c'est-à-dire les chrétiens qui, depuis la résurrection de Jésus, ont agi selon l'esprit de Dieu, c'est-à-dire la parole du Christ.

    La Nouvelle Jérusalem descend sur terre par les forces conjuguées de ces êtres.

    - Les versets 4-5 disent quels chrétiens ont composé d'abord ce nouveau ciel : "Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges. Ce sont ceux qui accompagnent l'Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes comme des prémices pour Dieu et pour l'Agneau ; et il ne s'est point trouvé de mensonge dans leur bouche, car ils sont irréprochables."

    - Les versets 6, 7 et 13 annoncent aux élus l'avènement de la Jérusalem nouvelle : "Puis je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, tenant l'Evangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple. Il disait d'une voix forte : "Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; adorez celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les sources des eaux." "Et j'entendis une voix venant du ciel, qui disait : "Ecris : Heureux dès maintenant les morts qui meurent dans le Seigneur !" - "Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent."

    - Les Eglises chrétiennes et les clergés officiels, cédant devant les exigences du temps, par diverses adaptations ou fausses interprétations ont entraîné les peuples loin de la vérité. A commencer par l'Eglise romaine. Comme le Christ Jésus vint au temps où les juifs s'étaient éloignés de leur loi et de l'esprit, la Jérusalem nouvelle vient aux jours de bassesse spirituelle de l'humanité.

    + Brève notice présentant Swedenborg ici. :

  • Analogie

    La physique quantique ressemble à un plat de nouilles italiennes. A chaque fois qu'il faut rendre compte de cette matière-immatérielle d'une façon un peu plus imagée que des volutes d'équations, c'est à peu près un spaghetti, un tortellini ou une coquillette qui est représentée.

    Je dirais de cette science-fiction, comme à peu près tout ce qui vient d'Italie, d'ailleurs, qu'elle sent l'inceste à plein nez. Demande à un Italien de décrire l'univers, il va faire le portrait de sa mère. Pour les frères Bogdanoff, qui sont les Romulus et Rémus de la physique quantique "made in France", l'univers a la forme d'une soucoupe, à vue de nez.

    Et si le voyage dans le temps, plus facile à faire au cinéma qu'en réalité, n'était que l'illusion des savants italiens de n'être pas restés au moyen âge ?

  • Idolâtrie romaine

    Bien qu'ils se veulent "oecuméniques", les blogueurs démocrates-chrétiens sont de ceux qui censurent le plus les critiques de leur christianisme mâtiné de considérations sociales. Je qualifie de "démocrates-chrétiens" tous ceux qui cautionnent un processus politique dont les Français les moins bien informés constatent qu'il est en réalité un mode de gouvernement oligarchique.

    A la question : peut-on défendre la France avec des arguments chrétiens ? La réponse est non, sans appel ; pas plus l'Europe, évidemment, projet essentiellement militaire et mercantile. La France n'est qu'une personnalité morale, et comme tous ses congénères, elle a un fondement patrimonial. Les trente deniers de Judas ont ce sens patrimonial.

    L'écrivain catholique Léon Bloy souligne l'analogie entre l'argent et le sang ; c'est aussi une image que l'on retrouve chez Shakespeare (Shylock), et à quoi l'analyse approfondie de la physiocratie libérale de Marx revient. Je viens de citer ici volontairement trois penseurs dont le pape Benoît XVI n'a cure, leur préférant des moralistes allemands le plus souvent ouvertement athées, s'extrayant ainsi d'une "tradition catholique" dont les catholiques romains se prévalent habituellement, pour cautionner tout et n'importe quoi, gobé tel quel par le public d'oies plus ou moins blanches qui compose les assemblées dominicales.

    Au coeur de cette tradition ésotérique ou de cette "gnose" (au sens pris par la "gnose" de "savoir mystique erroné"), l'idolâtrie de la vierge Marie, dont je dirai ultérieurement le corollaire patrimonial.

    Je reproduis ici, à peine modifié, le commentaire proposé sur le blog de Dominique Letourneau, membre de l'"Opus Dei", et donc censuré.

    Marie, la femme eucharistique

    La Maternité spirituelle [?] de la Vierge Marie, dont nous avons hérité au pied de la Croix, "est particulièrement vécue par le peuple chrétien dans la célébration eucharistique –célébration liturgique du mystère de la Rédemption– où se rend présent le Christ, en son vrai corps né de la Vierge Marie"(Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 44).

    C’est bien le corps du Christ qui nous est donné en nourriture pour la vie éternelle, comme le Christ l’avait annoncé par avance dans son discours sur le Pain de vie, prononcé dans la synagogue de Capharnaüm (cf. Jean 6, 54). Mais il s’agit du corps que Jésus a reçu de Marie à l’Incarnation. Il n’en a pas d’autre. C’est son corps humain, qui fait de lui véritablement un homme. Ce corps, nous le devons au « oui » de Marie. C’est donc elle qui nous le donne. Et ce, non seulement à Bethléem, mais dans toute célébration eucharistique.

    Jésus est vraiment fils de Marie, et non de Joseph, ce que l’évangéliste saint Matthieu prend bien soin de consigner, au terme d’une généalogie qui aurait dû, en bonne logique, s’achever par une dernière mention d’une ascendance masculine : "Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu’on appelle Christ" (Matthieu 1, 16). L’arbre de Jessé illustre bien cette filiation particulière, qui finit par placer Marie à son sommet. « La branche qui sort de la racine, c'est Marie qui descend de David ; la fleur qui naît de la tige, c'est le fils de Marie" (Tertullien, De carne Christi 21).

    "Ainsi partout où est Jésus, au ciel ou en terre, dans nos tabernacles ou dans nos cœurs, il est vrai de dire qu'il y est le fruit et le rapport de Marie, que Marie seule est l'arbre de vie, et que Jésus seul en est le fruit. Quiconque donc veut avoir ce fruit admirable dans son cœur doit avoir l'arbre qui le produit : qui veut avoir Jésus doit avoir Marie » (Ch. Besnard, L’Amour de la Sagesse éternelle, n° 204, à tort attribué à Grignion de Montfort). Mais pour que l’arbre de vie se développe et bénéficie au plus grand nombre, « il faut arroser continuellement cet arbre divin de ses communions, ses messes et autres prières publiques et particulières ; sans quoi cet arbre cesserait de porter du fruit » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie, n° 76).

    Mon commentaire

    1. Marie est confiée à Jean, comme Jean l'est à Marie.

    2. Vous devez savoir que le culte marial est taxé d'idolâtrie, non seulement par moi, mais dans des bouquins de vulgarisation scientifique que l'on trouve un peu partout, dans ces termes : "Les catholiques ont restauré, à travers le culte marial, le culte de la déesse Isis dans l'Egypte antique."

    L'exégèse que vous présentez devrait donc s'employer à laver de tout soupçon l'accusation dont le culte de la Vierge Marie fait l'objet. Or ce n'est pas le cas.

    3. Dans le passage fameux que vous évoquez, où le Christ dissuade les Juifs de croire que Moïse leur a donné le pain du ciel, nulle part n'est mentionné l'intermédiaire de Marie, sauf justement par les Juifs qui doutent que le Christ vient directement du ciel, comme celui-là l'affirme plusieurs fois.

    Et encore : "C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie."

    Le Christ explique en outre que ce qui l'unit à l'homme est comme ce qui l'unit à son père, de nature spirituelle et non un breuvage et une nourriture terrestres (comme la manne l'était).

    Vous voudriez restaurer la chair dans ses droits, vous ne vous y prendriez pas autrement.

    + Ajout :

    - La théologie de Jean-Paul II est bien étrange (non seulement dans ce cas précis) et truffée d'expressions bizarres telle que celle de "maternité spirituelle", dont on voit mal quel sens elle pourrait avoir en dehors de l'immaculée conception, c'est-à-dire d'une naissance du Christ surnaturelle et non charnelle. On peut signaler ici le rappel à l'apôtre Pierre qui venait de le trahir que "la chair est faible", dissuasif d'espérer par elle un quelconque salut. Ce propos contrecarre l'affirmation de Jésus selon laquelle ses paroles transmettent l'esprit même de Dieu, procurant la force nécessaire au salut et à la vie éternelle. D'une manière générale, la spiritualité chrétienne renverse la morale naturelle païenne et un vitalisme nécessairement macabre. Ainsi que le souligne Shakespeare, fortune et chair sont liés. On peut rappeler ici que "le coup de la fortune", aux dés, est le triple-six dans la culture grecque (666).

  • Reading Shakespeare

     

    Read Shakespeare as much as possible. Do not stay under Fortune's law. Big Will wrote against Middle Age superstitions and wrong Christianity, and USA stayed in Middle Age beliefs.

    Why not starting with "XIIth Night"?

    - A few advices. Beware Scholars. Shakespeare hated them and they mostly hate him as well. 'Clerks' or 'Experts' who are more and more numerous when ignorance is increasing, tried to burry him many times and he was during XVIIth satanic century almost forgotten. A Serious translation was only made in XIXth in France by the son of V. Hugo. To show how serious scholars are: today some of them are interpreting the 'Sonnets' a 'gay poem'.

    - Notice then that Dr Johnson quoted that the Devil made liberalism just because he was a wise reader of Shakespeare's tragedies. Thus when French liberal scholar R. Girard does explain that Shakespeare has nothing to do with the book of Revelation, you can guess that Shakespeare does speak about Revelation. Reading it, you will check it chapter after chapter. What can we think about Scholars who study Shakespeare without taking care that he is Christian, and that Revelation is the only subject for the Christian artist.

    - Idea that Shakespeare is a 'romantic' author is wrong too. It is clear that Shakespeare did not wrote his plays for romantic young girls, not more than Homer or Cervantes. Out of stupid warrior Ajax if it was broken, would music comes out. Music is for Shakespeare the art of selfish aristocrats or soldiers. Do you know lots of of Romantic musicians for whom cruel Time is the enemy? (You can find in Bacon's Essays same opinion about erotism and passion.)

    - Good reading for understanding Shakespeare's plays is the same used by Francis Bacon to give the keys of Antique Wisdom throughout old myths, and you can find in Shakespeare's plays same knowledge about Nature than Greek philosophers, inherited from the past.

    The art of Shakespeare is closer to children's Tales than modern dramas (Especially 'Snow White' with its Revelation background). When Italian Dante is comparing the Roman Church with the Whore of the Revelation, Shakespeare who does not believe that any nation can be governed under God's law and faith made Hamlet's mother the Whore, having incestuous wedding with King Claudius.

     

  • Chess Players

    There is a famous book from French Christian H. de Balzac that is talking about sympathy of the Devil for players. Not only W.A. Mozart, A. Einstein or Lady Gaga, but Game-players : "The Magic Skin"

    Bad critics tell about this book that it is a 'fantasy'. These idiotics do the same for 'Frankenstein' of Mary Shelley. Know who praised Balzac as the most realistic author? Karl Marx. The same who blamed Germany for its great superstition, coming from its devotion for "Mother-Earth" and the languages that She is issuing: law, mathematics and money.

    Probably lots of young US-people do believe that they are satanic 'by themselves', sometimes against their parents. It is like a chess player who would explain his enemy which strategy he will play. And during his life, satanic people made no damage against Jesus-Christ but clercks and politickers. Even Judas, before Lady Gaga married him cold, was Christian.

    The difference is that satanic people volunteer for Slavery, though hypocrits and good music players volunteer for Power. Due to their weakness, some people ask to Satan his help and power that he is able to give them. But Satan is wiser, and we know it from the Bible, that it is when he let people believe that they are 'self made men'. That makes them far more dangerous.

    George Bush makes war 'in the name of 'Christian God'. And B. Obama would to, though he is obviously nothing else than a Pharao.

     

     

  • Le Diable dans l'Eglise

    Depuis quelques années je m'escrime à tenter de convaincre plusieurs blogueurs "chrétiens-libéraux" de renoncer à mêler le christianisme à la défense d'intérêts moraux nécessairement particuliers. En vain. La plupart de ces blogueurs pratiquent d'ailleurs une censure stricte.

    Contraire à l'enseignement de saint Paul, la tactique démocrate-chrétienne consiste à se référer à l'Ancien Testament des juifs pour pallier les lacunes du christianisme dans le domaine de la morale, faisant comme si ces lacunes n'étaient pas intentionnelles. L'amour dont parle le Christ n'est pas moral, il n'a aucune utilité sociale. Le christianisme est même une incitation à faire ce qui n'est pas moral, à renverser l'ordre habituel des préoccupations humaines, invaincu par le décalogue. Ce dernier n'est même pas "moral" au sens commun de la morale païenne ou naturelle ; il l'est moins que le droit de vie et de mort de parents sur leurs enfants, ou d'un Etat sur les citoyens qui le composent.

    Qu'il soit intentionnel ou le fruit de l'ignorance, le mélange du christianisme avec la philosophie morale païenne est impossible. Il est stupéfiant de constater que celui qui a le mieux dénoncé cette imposture cléricale, Francis Bacon Verulam, fasse l'objet d'attaques de la part du pape, c'est-à-dire du chef d'une Eglise dont les moeurs scandalisent l'opinion publique. La religion de Platon est incompatible avec le christianisme, dit Bacon, sachant mieux que Thomas d'Aquin la part du pythagorisme chez Platon. C'est au contraire la science des païens qui ne heurte pas le christianisme, quand cette science est exacte (il faut rappeler que Bacon est l'adversaire le plus farouche de Galilée, dont l'archaïsme va jusqu'à défendre la théorie du purgatoire plusieurs siècles après Dante, et qui a introduit après Copernic (le "Polonius" de Hamlet), l'anthropologie dans le christianisme et la science.

    Les adversaires de l'Eglise romaine qui l'accusent aujourd'hui de n'être qu'une secte satanique d'"illuminatis" doivent savoir que la science de Copernic et Galilée, est une des principales sources de la prétendue "science anthropologique", qui revient à une psychologie du cosmos.

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    Mon combat contre le clergé démocrate-chrétien avait commencé avant que n'éclatent à répétition scandales et histoires de moeurs abominables dans le clergé romain. Ils sont un avertissement, un signal de plus que la raison morale est antichrétienne. L'Eglise romaine, même si elle est prise comme caricature, n'est d'ailleurs pas le seul lieu aujourd'hui où le discours moral puritain voisine avec la prostitution et la pornographie.

    S'il y a encore au sein de l'Eglise romaine des personnes éveillées, possédant assez de courage et d'énergie pour donner à leur vie un sens véritablement spirituel et non seulement moral (la morale est la loi des imbéciles), ces scandales doivent les piquer au vif. Si l'Eglise romaine, qui s'est vidée de ses savants, théologiens, historiens ou même artistes, dans le domaine moral où elle s'est bizaremment repliée, n'a même pas un comportement conforme aux bonnes moeurs qu'elle prône... à quel jeu joue-t-elle ? où entraîne-t-elle ses militants ? ne répète-t-elle pas le pharisaïsme et ses offrandes inutiles à Dieu ? qui sert-elle vraiment ? Les enfants de Hamelin suivent-ils le diable, sachant qu'il est le diable ? Non, ils le suivent parce qu'il joue une musique entraînante et douce à leurs oreilles.