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Scholies - Page 2

  • Romance ?

    Le Capitalisme, c'est la Mort qui fait le trottoir.

  • Le Christ anarchiste

    Certains ne comprennent pas pourquoi le Christ n'est pas opposé à la peine de mort. Cette interrogation en dit long sur l'épaisseur de la cloche ou de la coupole dans le régime totalitaire où nous sommes.

    - En premier lieu, le Christ n'apporte AUCUNE SOLUTION d'ordre social. Tout chrétien qui affirme le contraire est démoniaque. Il ne trouvera aucun appui dans le Messie. L'explication de la fréquente trahison du christianisme par le clergé trouve son explication dans le Nouveau Testament lui-même, notamment à travers l'exemple des pharisiens.

    - Pour récuser la peine de mort, il est nécessaire de cautionner la loi civile. Non seulement le Christ a toutes les raisons de ne pas le faire - il est assassiné par des magistrats -, mais il accorde la vie éternelle à l'un des criminels exécutés en même temps que lui, dissuadant par là de façon radicale de croire qu'une vie conforme aux conventions sociales a quoi que ce soit de chrétien.

    Est-ce qu'il n'est pas parfaitement ubuesque d'exiger du Christ qu'il soit une sorte de moraliste, quand l'exemple des pharisiens a montré que même la loi de dieu ne peut que dégénérer entre les mains des hommes ? Peu de moralistes ignorent d'ailleurs la grande variabilité des lois morales, en fonction des intérêts de tel ou tel groupe d'hommes. C'est une caractéristique de régimes totalitaires ultérieurs à Jésus-Christ le fait de tenter de faire passer le droit humain pour un principe universel ou naturel.

    - La doctrine qui consiste à prôner le rachat des crimes commis contre la Société n'est pas une doctrine chrétienne. Du reste il n'y a pas besoin d'être chrétien pour voir que cette doctrine relève de la propagande grossière, et que la société est une personne morale monstrueuse et inique. La peine de mort, comme son abolition, relèvent du truc qui consiste en permanence à blanchir la société, dont le coeur ou la culture excite les plus bas instincts de l'homme, propage le malheur du plus grand nombre pour le bonheur d'une petite élite.

    Le déséquilibre social extrême n'est pas la conséquence des erreurs humaines, il est la conséquence de la science anthropologique, fondée sur l'erreur, dans le but de rassurer l'homme.

    On en veut donc au Christ, à cause de son mépris de toutes les institutions sociales, de n'être pas un béni-oui-oui ou un Tartuffe.

  • Lire Shakespeare

    Lisez Shakespeare tant que vous pouvez. Les capacités de rétractation du temps sont aussi spectaculaires que son pouvoir de dilatation.

    Pourquoi ne pas commencer par "La XIIe Nuit." ?

    - Quelques conseils de lecture. Gare aux notes rédigées par des universitaires ! Pour une raison très simple : Shakespeare les déteste au moins autant que Rabelais. Les intellectuels, dont le nombre croît à mesure de l'obscurantisme, ont d'ailleurs essayé à une ou deux reprises de faire disparaître carrément l'antithéâtre de Shakespeare pour le remplacer par le cinéma de Racine.

    - Considérez ensuite que le mot célèbre de Samuel Johnson ("Bûcher des Vanités") : "Ce ne peut être que le diable qui a inventé le libéralisme.", découle d'une lecture attentive de Shakespeare par Johnson. Les commentaires d'intellectuels libéraux sont donc à prendre avec des pincettes. Quand l'un de cette bande de fantômes qui dansent avec la mort (R. Girard), écrit : "Shakespeare n'est pas un auteur apocalyptique.", vous pouvez aussitôt déduire que Shakespeare doit probablement être ce que Girard dit qu'il n'est pas. Et vous ne tardez pas à avoir la confirmation à chaque nouveau chapitre que vous lisez que Shakespeare est un auteur apocalyptique. L'université moderne est méticuleuse au point d'émonder les oeuvres comme s'il s'agissait d'arbres fruitiers, pour les faire coïncider avec les préjugés du moment. Que penser d'universitaires, d'ailleurs, qui pour commenter un tragédien chrétien, se renseignent à peine sur le christianisme, ignorant que l'apocalypse est le seul sujet possible pour un artiste chrétien.

    - Laissez tomber l'amateur d'opéra et de code civil Stendhal, et son idée d'un Shakespeare "romantique". C'est une des choses les plus claires dans l'oeuvre de Shakespeare qu'il n'écrit pas plus pour les jeunes filles romantiques que Cervantès ou Homère. Shakespeare, italo-boche ? Du crâne de l'imbécile Ajax, dit Shakespeare, si on le lui fendait il sortirait de la musique. La musique est pour Shakespeare un art d'aristocrates fainéants ou de soldats.

    - La bonne méthode pour comprendre Shakespeare, c'est celle que Francis Bacon applique à l'imaginaire fabuleux des Anciens, où la connaissance des symboles est utiles, tandis que la psychologie ne sert à rien. L'art de Shakespeare est plus proche des contes pour enfants, surtout quand ils ont un double sens apocalyptique comme "Blanche-Neige", que du drame bourgeois façon Flaubert ou Stendhal. Il y a entre Hamlet et sa mère un rapport similaire à celui qui est entre Dante Alighieri et Béatrice, que seul le béotien moderne cherchera à élucider sous le rapport psychologique.

  • Society as a Whore

     

    It is often said in France today that D-Day of women has come or that weak gender is the strong one now. That is twenty years or more later than USA. Its Clergymen changed France into a kind of Germany.

    Consequence is that Soulful people are now said to be strong, contrarily to the obvious increasing of madness, what is - again - promoted by clergymen as a good condition to make... art.

    Modern esoteric art is thus just limited to advertising. Be women, go shopping, that's the rule under the brilliant cover. The more ignorant you will be, the best customer.

    Love of Lady Gaga for Judas is easy to understand: he is the only Apostle to be rich enough to buy CD's or spend his time listening to sacred music (not 'popular' as it is said: never forget that music is one clergymen's art. Trumpets of the Christian Revelation, as their shape indicates it, are antimusic: i.e. warning).

    To this young satanic Yankee That I recently watched on TV, who was claiming his joy of the coming soon Kingdom of Satan, and threatening those who keep standing outside this architecture, I would answer: be careful yourself. Satan helps you, he makes you more talented than others, just because he needs you. But do not believe he is sharing his power: he is just sharing his music. Would Satan share his power, don't you think he would place Mozart on his right side, rather than Lady Gaga or Amy Winehouse?

    Another fact points out the clergymen's as lieutenant of disorder: 'Ordo ad Chaos' we could say for designing the orchestral manoeuvre.

    From Eva or Pandora, woman is Tool. Precious tool when it is protected from the neighbours envy with a veil. Vile body when it is submitted to business laws in Paris or New York malls.

    So you can translate 'Woman D-Day' by 'Flesh D-Day' to prepare the general madness and murdering under Satan's Military Command. With the help of unglorious basterds such as Einstein, Satan do play chess.

     

  • Apocalypse Now

    Contrarily to Mayas and their solar system and religion, Christian Revelation is not future but present. Here and now human flesh is only trying to survive, or against natural cupidity looks for the Salvation. Past and Future are therapeutic, Christianity do not.

    Contrarily to pagan people, christian people have no destiny; if they had, so they would be a cross, that is destiny. Christian people have no future, no past and no time to dream now.

    Human people who do live in the future: 1/ Are very often women; 2/ Are dead already, but acting as machines, think as Dutch Descartes did, whose natural philosophy is one of the stupidest, not far away from Galileo, who was still believing in the pagan purgatory two centuries after Dante because of mathematics! A middle age man in the Renaissance!

    Surviving is dying slowly and is less reasonable than suicide says Italian Leopardi, as wise than Galileo is stupid.

     

  • Apocalypse et Economie

    On peut dire les femmes des personnes "économiques" et le féminisme a pour équivalent "l'obsession économique". Les femmes pourraient prétendre au titre de "victimes de la société", si elles n'étaient aussi habituellement masochistes.

    Dans la conscience ou la responsabilité chrétienne, ennemie de la civilisation, n'agissant pas contre elle, mais pensant contre de toutes ses forces, afin qu'advienne la vérité, cette tendance économique ou masochiste coïncide avec le tableau de l'apocalypse représentant l'Eglise comme une putain.

    Cette image contraste de façon étonnante avec l'image idéalisée qu'on peut s'en faire. Ainsi qu'avec l'idolâtrie en vigueur dans les sectes, et qui revient comme le fonctionnaire à s'incliner devant un Etat, une personne morale qui n'est rien.

    L'apôtre Jean est le premier étonné. Il n'a pas le pouvoir de Moïse de tancer ses corréligionnaires prosternés devant le veau d'or rassurant (comme toutes les idoles ou personnes morales). Le défaut de pouvoir de Dieu dans l'histoire chrétienne laisse le champ d'autant plus ouvert à celui de Satan, grand manipulateur à l'aide de l'espace-temps et du hasard. Surprenant pour un juif, le débordement de la puissance publique ne l'est pas pour le chrétien a qui le Christ a donné l'arme de l'esprit et le don de confondre les démons.

    Comme bien sûr l'économie traduit la cupidité ou l'érotisme, cela indique aussi au chrétien que la fin du monde ressemble à son origine, quand il prit à Adam et Eve au jardin d'Eden l'envie d'imiter le singe, fondant ainsi l'économie libérale. La "pourriture du Danemark" selon Bacon alias Shakespeare, renvoie au mythe d'Adam et Eve et au fruit défendu. 

  • Apocalypse Now

    Contrairement à celle des Mayas, l'apocalypse du Christ n'est pas future, mais actuelle. Ici et maintenant la livre de chair humaine tente seulement de survivre, ou bien contre la cupidité naturelle cherche la voie du salut. Contrairement aux païens, le chrétien n'a pas de destin, donc ni futur, ni passé, ni loisir de rêver à présent.

    L'homme qui vit dans le futur : 1/ Est souvent une femme ; 2/ Est déjà mort, agissant comme un automate, pensant comme Descartes.

    Ô combien symbolique la corde de Judas, puisqu'elle signifie aussi le langage, la cravate du fonctionnaire.

  • Facebook of Honor

    Did you notice that 'Facebook' is nothing else than a Cemetary? (Not far away from Mormon's registers of dead people.)

    This was good job from British Writter Evelyn Waugh to make a tale about USA, 'The Beloved One', mixing cemetery, i.e. death and love/sex. This was a good way for E. Waugh to demonstrate that US-Christianity is entirely fake, and as we know, inspirated by Egyptian. 'Facebook' is a kind of Pyramid and Zuckerberg a Pharao. Nobody can die on 'Facebook', because most of the people on it and their relationships are already dead.

    But E. Waugh did not made this demonstration; he did continue himself to believe that he was 'Catholic'. Understanding is nothing. You can understand God is something great and that does not make something of you. That's why for Christian faith is not in God but in Salvation (contrarily to Egyptians).

    Good understanding of E. Waugh of what American Dream was made of, comes from the fact he is himself underground and obsessed by Sex and Love. He wants them in Christianity, though they are not.

  • De Babylone à Matrix

    (MAJ)

    Babylone ou Babel est un vieux symbole de l'oppression. Il indique son caractère systématique ou mathématique. Contre le discours nazi ou conservateur, il est important de comprendre que l'architecture n'est pas un art "réaliste", mais l'axe essentiel d'une anthropologie menant à la folie. Les livres n'ont pas tous été brûlés ou interdits, comme dans la fable d'Orwell, mais le clergé a imposé aux masses la seule littérature thérapeutique ou virtuelle, destinée comme l'alcool à entretenir le moral des troupes, ainsi qu'un état d'inconscience permanent, y compris en état de veille.

    L'étude de "l'inconscient" comme une chose réelle, dans une société libérale composée surtout d'irresponsables (d'acteurs) est du plus haut comique, et la présence d'experts psychiatriques dans les tribunaux une mascarade (Contrairement à ce qui est généralement avancé pour défendre cette tartufferie, le but premier de l'expert-psychiatre n'est pas de disculper le prévenu mais la société elle-même.)

    La chose est d'autant plus flagrante, s'agissant d'oeuvres ou d'artistes dont le propos est tout sauf virtuel, et qui sont réduits au "style" ; Shakespeare en premier lieu, transformé en énigme par les universitaires libéraux ; L.-F. Céline dernièrement. Non pas sous l'effet d'un complot positif, bien qu'il faut rappeler que la politique est essentiellement un complot, mais comme F. Bacon ou Shakespeare l'a bien vu (cf. "Hamlet"), sous les effets conjugués de la lâcheté des élites civiles et religieuses, d'une part, et d'autre part de l'aspiration toujours plus puissante de la société à s'organiser à mesure qu'elle croît, devenant ainsi de plus en plus "quantique", c'est-à-dire bête.

    Il y a donc bien dans le nationalisme à l'échelle mondiale et ses apôtres les plus biscornus (J. Attali), une absurdité et un paradoxe de nature religieuse. On est parfois frappé de l'imbécillité particulière des artistes ou prétendus savants mis en vedette par les médias. Nitche, lui-même largement décadent pour quelqu'un qui rêve d'avoir une érection, le dit lui-même : la vérité n'est pas bonne pour la civilisation. Ainsi la sélection naturelle se fait des intellectuels les plus serviles, imbéciles ou rusés. En ce qui me concerne, mon exemple préféré est celui de Jean-Didier Vincent, spécialiste de la psychologie des chats et de l'éducation sexuelle des filles prépubères, et son : "Il faut en finir avec Eschyle !"

    +

    Le symbole de Babylone a été rajeuni ou restauré récemment par le terme de "matrice". Il n'est pas sans évoquer le cri de vengeance des sauvageons des banlieues : "Nique ta mère !", perspicace par sa façon de désigner le caractère maternel du pouvoir et de l'oppression moderne. Les membres du "Tea Party" yankee ultra-libéral, qui dénoncent l'ingérence de l'Etat dans tous les domaines n'y songent même pas ; pas plus que les soi-disant anarchistes français ne distinguent l'aspect ultra-sécuritaire de l'économie capitaliste. "Travailler plus pour gagner plus" : est un slogan typique de l'asservissement de type totalitaire, car c'est une simple promesse, un mirage.

    Précisons ici que le culte identitaire, caractéristique aussi d'un régime totalitaire (à des fins d'intimidation et de mobilisation par les élites des "sans-droits"), se heurte physiquement au genre masculin, moins apte à s'identifier à un principe essentiellement féminin. On peut le dire autrement : l'identité est un principe trop religieux ou trop abstrait pour un homme, moins disposé physiquement à l'anéantissement et au sacrifice. Une manière de mieux saisir le caractère totalitaire du discours identitaire est de comprendre qu'un cadavre est l'incarnation la plus réaliste d'un individu en tant qu'"identité". La croix est un symbole identitaire puissant, et on comprend qu'elle soit appréciée dans les cultes macabres, en même temps que des symboles opposés, exprimant au contraire le vitalisme, phallique ou sanguin (serpent, pyramide, dollar, etc.)

    Bien que je n'ai pas été élevé en banlieue, en tant qu'homme j'ai la même réaction qui consiste à voir dans la police une personne morale féminine qui cherche à m'imposer ses quatre volontés.

    Comment imposer à ceux qui n'ont pas de patrimoine le respect d'une autorité, dont la seule légitimité est la défense du patrimoine ? La République n'a pas de réponse à ça. Elle doit donc passer par un culte ésotérique et des promesses électorales, constitutifs d'un viol de la conscience. Ajoutons à ça que le trafic de drogue est la police républicaine la plus efficace dans les banlieues. Ses bénéfices contribuent à l'enrichissement de l'Etat et au maintien du respect des valeurs républicaines.

    +

    Dans la littérature, il faut encore penser à "Hamlet", où la mère du héros contre qui les puissances sataniques se déchaînent, et qui ne recours qu'à la seule force de l'Esprit, la reine Gertrude représente une telle matrice. La matrice, et en même temps l'Eglise. Cela tient à la connaissance du tragédien de la représentation traditionnelle dans les mythologies antique, juive ou chrétienne, du pouvoir d'oppression sous la forme d'une divinité féminine. L'idolâtrie de la Vierge Marie, à quoi se résume désormais le christianisme libéral, n'est pas un phénomène nouveau. Dans cette pièce comme dans d'autres, Shakespeare pose les jalons d'une théologie à la fois plus imagée et plus savante que celle de Dante ou Luther précédemment.

     Shakespeare n'entend pas seulement combattre un culte païen idolâtre, sous couvert de dévotion chrétienne, mais il souligne que le mythe de matrix a un sens très profond et universel, qui répond au mythe d'Adam et Eve. Le fait est que le culte républicain est un culte matriciel restauré, et qu'il a été restauré par les institutions chrétiennes. 

    Shakespeare-Bacon a en outre fait d'Hamlet, dans lequel on le reconnaît sans peine à ses nombreuses références à saint Paul et à Démocrite, le pendant du prophète Daniel, sachant que le Christ descend des prophètes juifs et non de la loi juive.

    Ce qui nous ramène à Babylone. Quand celle-ci se réfère à une oppression physique, plus proche de la tyrannie emblématique d'Oedipe, qui désigne le totalitarisme égyptien, babylonien ou romain (Bacon fait observer que César-Auguste a pris pour emblème le Sphinx, manière pour Bacon de sous-entendre que la politique, pour un chrétien, est démoniaque), au contraire la "matrice", par un symbolisme non plus masculin, phallique, mais cette fois féminin, suggère la nature dorénavant psychologique de l'oppression. Le populisme a d'ailleurs conservé cette distinction intacte dans le fameux "Ferme ta gueule !/Cause toujours !), tandis que l'élite religieuse, poursuivant son travail de sape, s'efforce de faire croire à un progrès de la psychologie sur la violence physique.

  • Delenda est Roma

    Le pape Benoît XVI fait l'objet ces jours-ci d'attaques virulentes de la part de la presse allemande, le magazine "Stern" en tête (groupe Bertelsman) - l'équivalent du "Figaro" ou de "Paris-Match".

    Ce procédé continue la vieille tactique de la société civile libérale allemande pour faire croire qu'elle a rompu avec l'idéologie nazie de Hegel, Nitche* ou Heidegger. Le bilan le plus objectif de la pornographie allemande est qu'elle a surtout vieilli depuis Hitler. L'écologie n'est qu'un tour de clé supplémentaire dans la corde libérale, qui trahit le même goût du charnier originel que les idéologies allemandes précédentes. Si les théories raciales nazies sont absurdes, que dire de l'écologie ?

    Sur leur philosophie morale régionaliste (Hegel, Nitche, etc.), les universitaires allemands savent beaucoup mieux que les nôtres de quoi il retourne, et s'abstiennent le plus souvent de l'invoquer. On avouera que ce ne serait pas malin, au cours de l'opération de sablage de la carrosserie allemande pour la repeindre en blanc, de citer Heidegger. Plus malin de la part de Bertelsman & Co, pour faire oublier le passé, de se servir du crétin Joseph-le-Raciotineur.

    De plus le pape va partout, répétant sa nostalgie du moyen âge à qui veut l'entendre, quand la bourgeoisie allemande s'efforce de toutes les jacasseries de ses cacouacs depuis Pangloss, de prouver au reste de l'Europe qu'elle a dépassé ce stade !

    *On me dit parfois que Nitche n'est pas Hitler. Même si je sais qu'Hitler n'affichait pas le plus profond mépris pour le peuple et tout ce qui paraît populaire (le christianisme, l'anarchie, le communisme) comme Nitche, je suis bien obligé, en tant que Français pragmatique, de constater le résultat sur le peuple des doctrines nazie ou libérale, et qu'elles ont bien plus efficacement que Nitche accompli son voeu d'esclavage pour le peuple, et de retour à l'état égyptien primitif, changeant les classes laborieuses en abeilles industrieuses qui ne vivent que pour mourir. Cherchez la reine des abeilles. 

  • La Fin du Monde

    "C'est ainsi que le mouvement circulaire, qui est une des premières lois naturelles de ce monde et comme le principe et la source de la conservation de l'univers, causera la destruction de cet univers et même de ses lois.

    Une fois disparus la Terre, les planètes, le Soleil, les étoiles, mais non pas leur matière, de celles-ci se formeront des créatures nouvelles, distinguées en espèces et en genres nouveaux, et des énergies éternelles de la matière naîtront un nouvel ordre des choses et un monde nouveau."

    Straton de Lampsaque

    S'il y a bien une pensée ridicule, c'est le néopaganisme libéral ou républicain, avec sa science molle, son cinéma pour foetus persistants et son écologie pour bonnes femmes dépressives. On peut le constater grâce à cet extrait de Straton de Lampsaque. Ou bien cent autres. On ne trouvera aucun penseur païen aussi vain que Luc Ferry ou Michel Onfray.

    Le païen moderne ne sait rien de la nature et du cosmos, auxquels il a substitué entièrement l'anthropologie libérale et quelques techniques de jardinage.

    Des différentes façons inventées depuis le moyen âge pour marier l'antiquité avec le christianisme, le libéralisme a retenu la plus débile, l'anthropologie, la seule qui lui permet de tenter la quadrature de son trou du cul.


  • Souchiens

    Le raffinement génétique est celui du chien.

    Le raffinement culturel est celui du maître-chien, ignorant que l'existence de son chien est moins vaine que la sienne.

    A l'heure de la curée, si les chiens peuvent encore nourrir un peu d'espoir, Dieu sera sans pitié pour les maîtres-chiens. Satan joue à E=mc2. 

  • Shakespeare vs Etats-Unis

    Barack Obama citant Shakespeare, c'est un truc aussi bizarre que Jean-Pierre Raffarin récitant le chapelet après un voyage d'affaire en Chine pour y fourguer du matériel français à la junte militaire qui dirige ce pays (en toute discrétion pour ne pas froisser un électorat dont c'est peu dire qu'il se voile la face à 100 %).

    Je veux bien que les peuples heureux ou qui désirent l'être soient hostiles à l'histoire, mais dans ce cas leurs dirigeants feraient mieux de citer Marcel Proust ou Walt Disney plutôt que Shakespeare (bien que certains contes pour enfants interprétés par Disney ont un sens apocalyptique, à l'instar des pièces de Shakespeare*).

    Vu que Shakespeare maîtrise le symbolisme comme peu de peintres, on peut douter qu'il aurait vu dans ces épis de maïs géants dressés vers le ciel, traduisant la "culture de vie", les symboles d'une nation chrétienne. On imagine d'ici ses plaisanteries salaces, dirigées contre ce type d'objets de culte et de dévotion. Plaisanteries qu'on ne comprend pas si on les croit gratuites, puisque Shakespeare entend par là souligner la trivialité de rituels et de formes d'art dont le sens est bien plus anthropologique que théologique.

    C'est plutôt la comparaison du chef des Etats-Unis avec un pharaon qui serait venue à l'esprit de Shakespeare, d'autant plus que le mélange d'architecture et de mathématiques qui forme la base de la religion des Etats-Unis n'est pas un complot ou un secret. L'oeuvre de Shakespeare contient déjà la satire la plus poussée du moyen âge et de son architecture sociale indue.

    Shakespeare souligne en outre dans plusieurs pièces le tempérament incestueux ou oedipien des rois et princes de son temps ; la mélancolie qui en découle et la chute d'autant plus rude que les chefs d'Etat ne sont que des bêtes de scène, mues d'abord par leur instinct, et donc aveugles.

    Or on voit que l'impérialisme a eu pour conséquence d'étendre cet instinct et cet aveuglement à des nations entières, chaque citoyen devenant une sorte de petit Oedipe tyrannique ou capricieux, "identitaire" gobant que la quête de ses origines l'empêchera de finir en petit tas d'engrais, et incapable de comprendre que la quête identitaire recouvre une stratégie de défense de la propriété, y compris par ceux qui ne possèdent rien.

    *Les contes mettant en scène une "mauvaise reine" et une "bonne reine" font référence à l'Apocalypse qui peint l'épouse du Christ, c'est-à-dire les chrétiens, tantôt sous un jour idéal et favorable, tantôt sous l'aspect d'une putain, donnant lieu à deux interprétations de la vision de St Jean, l'une morale (Dante Alighieri), l'autre historique (Shakespeare).

  • Les Juifs et Satan

    Le judaïsme est-il satanique ?

    (Je reproduis ici des extraits d'une allocution du rabbin Tovia Singer destiné à améliorer la compréhension du judaïsme par les chrétiens.)

    Les chrétiens ne comprennent pas comment un ange de D. peut inciter des personnes à désobéir à Dieu. D'où ils en arrivent à la conclusion insupportable que Satan doit s'être rebellé contre D.

    C'est complètement contraire aux croyances juives. Nous rejetons complètement cette interprétation.

    Donc, qu'enseigne le judaïsme sur Satan ?

    (Suit une parabole du rabbin, à partir de l'exemple d'une chocolaterie. En résumé, en confrontant l'homme au bien et au mal, Satan permet à l'homme, à l'aide de la loi, d'éprouver sa force morale.)

    Les chrétiens ne comprennent pas l'intérêt de cette épreuve. Les Juifs ne l'entendent pas ainsi, et ne l'ont jamais entendu de cette façon. Satan n'est pas autonome.

    Le mot hébreu "satan" signifie "empêcheur". Empêcher quelqu'un signifie le retenir de faire quelque chose. D. a créé l'Empêcheur pour nous donner du travail dans ce monde. Satan est ici-bas pour nous compliquer la tâche, afin que nous surmontions notre tentation démoniaque, et REUSSISSIONS le test. C'est le but de Satan. Satan est un ange déterminé par D. Nous sommes libres d'agir mal. Mieux : nous avons la possibilité de voir ce qui est diabolique et de le refuser. Si nous ne pouvions faire le mal, nous ne pourrions pas faire délibérément le bien, dont dépend la volonté libre.

    Ainsi, afin de nous faire contribuer au bien que Hashem veut nous donner, le bien du monde à venir, nous avons besoin d'une impulsion. La possibilité de faire le mal. Satan est notre pente au mal (Yetzer Hara). L'inclination au mal est faite pour nous empêcher de faire le bien, car Hashem a commandé au diable de le faire. Pourquoi ? Pour nous doter d'une volonté libre.

    Chacun de nous, chaque jour, combat Satan. Nous sommes toujours tentés, toute la journée. Mais nous, Fils d'Israël, avons le pouvoir d'être plus fort que les anges, pour peu que nous nous y efforcions. D'ailleurs le Talmud dit que les hommes sont plus grands que les anges, pour que nous puissions combattre un ange (Satan) et le vaincre.

    Satan n'est pas, comme les chrétiens pensent, un ange rebelle. C'est impossible ! Les anges sont des êtres spirituels et saints, sans apparence physique ou disgrâcieux, et la grâce d'Hashem les contient tous entièrement. Les anges, contrairement aux humains, sont de plus constamment et pleinement conscient de la présence de Hashem partout. Pourriez-vous rester secs au beau milieu de l'océan ? Un ange ne pourrait cesser d'être saint, et ne peut faire aucun mal. La grâce est partout dans la création, partout dans l'Univers, et les anges sont ainsi. Un ange ne pourrait cesser de servir D., même s'il essayait.

    En outre, les humains ont Satan pour les tenter. Pas les anges. Qui pourrait être le Satan de Satan ? Un super-Satan.

    La vérité c'est que Satan a un travail à faire, comme tous les autres anges. Et les anges n'ont pas de libre-arbitre. Ils font ce que Hashem leur commande.

    Un homme vint un jour consulter un grand rabbin, en proie au trouble. Il dit au rabbin : "S'il-vous-plaît, priez Hashem d'éloigner de moi la tentation diabolique. Je fais tant de péchés, et je voudrais cesser de pécher !"

    Le rabbin répondit : "Quel serait ton but dans ce monde, si tu n'avais pas d'inclinations maléfiques ? Ton but dans la vie est de surmonter ton attirance pour le mal. C'est pour cela que tu as été créé. Hashem a assez d'anges dans le ciel. Il n'en a pas besoin d'un supplémentaire. Il t'a créé homme afin que tu puisses t'améliorer." (...)

     

     

    Commentaires (Lapinos)

    Afin d'expliquer aux Juifs pourquoi cette doctrine est diabolique au regard du christianisme (Dans la mesure où le christianisme considère comme l'action de Satan d'éloigner les hommes de la vérité, synonyme de "dieu" pour les chrétiens.)

    + De façon concise, on peut dire que la voie étroite qui mène à Dieu, que les chrétiens veulent voir "face à face" selon ou comme l'apôtre Paul, cette voie n'est pas d'ordre "moral". Cela est signifié de maintes façons dans le Nouveau Testament des chrétiens : par exemple l'immortalité accordée à un criminel condamné à mort, tandis qu'un jeune homme riche précédemment, bien qu'il accomplissait ses devoirs religieux scrupuleusement, n'est pas admis parmi les apôtres.

    Autrement dit, et pour reprendre le vocabulaire du rabbin Singer, la "volonté" traduite comme l'exercice du libre-arbitre, diffère complètement de l'amour aux yeux des chrétiens - amour qui, seul, peut sauver l'homme de la mort et du péché.

    L'animal lui-même est-il sans volonté ? On voit bien que non. Il a donc une forme de libre-arbitre. Celui-ci n'est pas subordonné, bien sûr, au respect de la loi juive, mais au souverain bien l'espèce à laquelle il appartient. Ainsi peut-on dire, suivant la sagesse d'Aristote, qu'une cité qui légifère pour le bien commun, souvent par le truchement d'une ou plusieurs personnes dites "morales", passe par un raisonnement d'espèce analogue à celui de l'animal. Je crois que cette remarque empruntée à Aristote n'est pas sans portée, cette fois en ce qui concerne l'effort des Juifs pour être vertueux. Que feront-ils, hors d'un Etat qui n'est pas le leur et décrète des lois contraires à leurs tables ? Karl Marx fait ainsi la remarque que des Juifs, cantonnés dans certains lieux et temps à la pratique de l'usure, et donc d'une forme de vol, se détourneront nécessairement de leur loi qui le prohibe.

    + Je fournis un autre argument chrétien que les Juifs comprendront encore mieux, au moins pour des raisons psychologiques. Si le chrétien ne peut voir Satan comme un principe positif d'exercice de la vertu, c'est aussi en raison de la rencontre du Messie avec Satan dans le désert. Face au Tentateur, qui lui promet monts et merveilles, le Christ ne cède pas. Quel sens aurait la tentation par dieu de Celui que les Chrétiens considèrent comme parfait ? Le Christ n'est d'ailleurs pas incité à faire le mal par l'Adversaire, mais à déployer sa puissance, une puissance dont il est déjà doté. On voit là encore que Satan ne peut être pour le chrétien un simple principe moteur.

    + La doctrine du rabbin Singer évoque en outre les adages suivants : "Un mal pour un bien." ou bien : "La fin (bonne) justifie les moyens (mauvais)" ; ou encore : "A quelque chose malheur est bon.", voire le sado-masochisme épicurien qui consiste à s'accommoder du mal pour mieux ressentir le bien, doctrine qui vise la jouissance, l'usufruit, le point le plus bas de la vertu.

     

    Bref, toutes sortes de devises dont on voit bien l'arrière-plan moral ou politique, étranger à l'esprit chrétien. Je me dois d'ailleurs ajouter, étant Français, que ce genre de morale est représenté dans mon pays par une caricature célèbre : Pangloss. Nombre de penseurs chrétiens français ont vu par la suite vu dans leurs voisins allemands des "fils de Pangloss", animés de vélléités morales proches de celles des bêtes, bien que celles-ci se passent d'encombrantes sommes juridiques pour appliquer les lois de la nature.

    Une question se pose d'ailleurs, en ce qui concerne la loi des Juifs, de façon plus radicale que l'usure. C'est le "Tu ne tueras point." Comment cette loi peut-elle être appliquée dans le contexte des lois civiles, qui parfois ordonnent de tuer pour des raisons d'espèce ? Doit-on dans ce cas penser que c'est encore un test, et que Satan agit à travers la puissance publique ? Que dieu a créé les gouvernements et les lois pour la seule fin de nous éprouver ?

  • L'existentialisme est un...

    panurgisme.

    Non seulement Houellebecq est dans la continuité de Sartre, mais il permet de resituer celui-ci dans la lignée du national-socialisme. L'idée de la particule élémentaire trouve son équivalent dans le bouddhisme dans le respect des insectes. Kafka a sans doute mieux exprimé que les bouddhistes ou Houellebecq, par la métamorphose en insecte, le désir d'anéantissement engendré par le totalitarisme. Rien de scientifique dans la particule élémentaire, il s'agit d'un calcul moral de la meilleure position sexuelle possible. Celle qui fera le moins mal. L'Allemagne est d'ailleurs depuis Goethe à peu près pure de toute science et de tout art, un peuple de jean-foutres existentialistes.

    L'existentialisme apparaît logiquement dans l'histoire de la philosophie comme une prothèse, au moment où l'existence de l'humanité, après qu'elle a progressé en conscience de soi-même, de ses différents membres et fonctions jusqu'à l'âge d'or de la Renaissance, a commencé de devenir de plus en plus incertaine ou, disons, "hypothétique", pour mieux marquer le caractère religieux de l'existentialisme.

    Rien n'est plus facile en 2011 que de nier le progrès ; c'est ce qui explique la prolifération d'une mauvaise littérature misanthropique en Occident (Cioran est un des plus grossiers faussaires dans cette catégorie) : il suffit de jouer avec le truc de la modernité. Vieille astuce cléricale comme l'indique Molière que la misanthropie.

    L'existentialisme est une prothèse. Sa fonction est d'aider ses adeptes à mieux supporter le fait qu'ils ne sont que de petites goutelettes perdues dans un océan de désirs humains, sans d'autre but que d'humidifier la plage. Dans le meilleur des cas l'existentialisme aide à se hisser au sommet de la vague, afin d'éprouver une sensation de hauteur. Effort illusoire. D'autant plus haute et assurée la chute du haut fonctionnaire, pourrait-on dire. Croyant échapper à la masse en s'élevant au-dessus d'elle, il se fait victime de choix. 

    N'écoutez pas l'existentialisme perfide ; il n'y a pas d'autre moyen de s'arracher de l'étang de feu que de tendre la main vers le Christ, de faire passer ses désirs derrière ceux des autres et non pas au-dessus.

  • Judas et la Tradition

    Le problème de Judas et celui de la tradition chrétienne sont les mêmes, puisque selon l'adage latin : "Traduire, c'est trahir."

    + Le première erreur de Judas Iscariote est de traduire comme il l'entend le message du Christ. Les mauvais traducteurs tentent de traduire le "style" de l'auteur. Les meilleurs stylistes demeurent dans les cimetières, comme les chats.

    On peut dire que le romantisme a fait autant de dégâts dans la tradition chrétienne qu'il en a fait en art. Par la force des jeunes filles romantiques, il est devenu objet de décoration. L'Evangile est devenu propagande et le Christ talisman.

    Traduire selon Judas, c'est dévorer, comme on dit d'une telle : "Elle a dévoré ce livre."

    Il n'y a pas de poètes chrétiens. Du moins pas dans le sens où on entend la poésie depuis le XVIIe siècle, comme l'art qui consiste à presser le citron des éléments.

    La première erreur de Judas est réparable, à condition de ne pas s'entêter ainsi : "La tradition prévaut désormais sur la parole du Christ.", blasphème odieux puisque la parole est vrai sang et vrai pain de vie éternelle. Blasphème parfois proféré ainsi : "La parole n'est qu'un segment de la tradition."

    + Le cas de Judas nous renseigne sur une faute assez commune : prendre son désir pour la réalité. On la voit aussi commise par l'apôtre Pierre.

    La seconde erreur de Judas tient dans son entêtement, et elle n'est pas réparable : "Persévérer est diabolique."

    "Il aurait mieux valu qu'il ne fut pas né." constate le Christ, définissant ainsi la condition humaine d'un homme né après le Christ et coupé de lui : vélléité d'être.

    + Voyez que le Christ constate, il ne juge pas Judas. Privé de morale et de tribunaux, contrairement aux pharisiens, le christianisme affirme que chaque individu se juge lui-même. Dieu n'est pas puissance, mais vérité incalculable selon le Christ. Et, en effet, le jugement d'autrui n'a qu'une utilité sociale ou politique. En vérité la justice ne sert à rien.

  • Breivik as Universal Soldier

     Breivik massive murder of a few tens of his compatriots during this so-called bloody summer let big networks quite mute.

    For many reasons. Not the same that inspired them to make of Bin Laden a freak and a danger for peaceful Occidental civilization. But contrarily because Breivik is not a danger from oustide.

    Remember the idiotic theory of Uncle Sam Huntington, revealing the shock between poor islamic organizations and powerful military countries? The less we can say is that Breivik is exploding it and that his murder is entirely useless for Security System (Schutz Staffeln). Where the hell is this stupid white guy who does not kill Arabs coming from? Norway. And he is killing FOR Norway. In the name of love. That's pretty.

    One year ago, French-TV was showing a report about young French soldiers who were sent in Afghan free Republik for killing Arabs (or to be killed by them by mistake): one of these joystick players was sending big kisses on internet to his fiancée who was waiting for him in France. Understand why old basterds let their kids make the job?

    Muslim terrorists order the kids to do the job themselves. Rich countries have High School for this, whitening and whitening the crime until it becomes a polished Nation.

    + Take a lesson of innocent mass-murdered Breivik-the-big-dick, if you do hate this big Babylon. What you can do against her is nothing compared to what her devouring passion leads her. She is full, and although she is acting as she would be hungry. She makes her own children bellies. Yes, chant down Babylon by yourself.

    No need the stone against Babylon. Do not let her justify her violence by yours. Keep your strength for you. Her cement is your hate and you make less against her than poor Breivik who was teached wrong lessons about the World who is a giant architecture and human people a dot in this by-conic-laws prestidigitation of the Universe.

    As Hobbes said: "Hell is Truth that you see too late." You can trust me, this Satanic guy was better informed about the subject of Hell than any of those little choristers of the Devil with their guitars and "hollywood".

     

     

  • Warning to Romans...

    who say that they are 'Christians'.

    Christ is free of any kind of moral or social device and He must stay so. Teaching 'Christian ethics', you put law and property in Christianity. Putting law and property in Christianity, you put SCANDAL in the name of Christ for children and all those who have stronger hearts than you. It is the worst Sin. Better praise joy and civilization in the name of the Antichrist or Swastika, admitting the comfort of lies and pleasures.

    If seeing the Truth face to face is frightening you, hundred different religion could be yours, depending of your special way of life, BUT THE CHRIST DOES NOT CARE ABOUT YOUR SIN CITIES!

    Against Inferno will no Church protect you except the Catholic one who is in the Sky.

  • Avertissement aux Romains...

    qui se disent "chrétiens".

    Le message évangélique est pur de toute doctrine sociale et doit le rester. Enseignant le contraire, vous introduisez le droit et le régime de la propriété dans le chistianisme. Introduisant le droit et le régime de la propriété dans le christianisme, vous introduisez le SCANDALE au nom du Christ aux yeux des enfants, tous ceux qui ont un coeur plus pur que le vôtre. Vous commettez ainsi le pire des péchés. Mieux vaut encore se prévaloir de la joie et de la civilisation au nom de l'Antéchrist, en avouant le goût du mensonge et des plaisirs.

    Si voir la vérité en face vous effraie, cent religions peuvent vous accueillir, selon votre mode de vie particulier, bénin ou extravagant, mais le Christ n'a cure de vos plans sur la comète ou cités idéales lamentables.

    Contre l'Enfer, nulle porte ne prévaudra, sauf celle de l'Eglise qui est au Ciel.

     


     

  • Céline contre Nietzsche

    Le moyen moderne mis en place par les élites pour asservir psychologiquement les classes laborieuses et impuissantes s'appelle la "culture". L'acteur culturel est un commissaire politique en temps de guerre économique larvée. Le terme de "culture" suffit à deviner le calcul religieux.

    Le procédé habituel de la culture est quasiment d'ordre culinaire, puisqu'elle procède par l'amalgame des contraires. On pourrait prendre aussi pour emblème de la culture une poterie ; un cratère pour la civilisation grecque, un vase d'aisance pour la civilisation libérale. En effet l'art de vivre justifie l'amalgame. Citons trois dissolvants de la culture :

    - Celui du Christ, qu'il nomme "amour" ;

    - Celui de Marx qu'il nomme "critique" ou "histoire" ;

    - Celui de Francis Bacon alias Shakespeare qu'il nomme : "mythe".

    Contre ces trois dissolvants, la culture tente de s'imperméabiliser par le vernis. Le code civil et la cryptographie mathématique sont les moyens de vernissage les plus efficaces.

    +

    Défaisons maintenant un amalgame que j'ai souvent constaté entre Nitche et L.-F. Céline, bien qu'on peut d'emblée constater la sympathie naturelle des "acteurs culturels" pour Nitche, au contraire de L.-F. Céline qui est réprouvé, ou qu'on s'efforce de réduire au style, c'est-à-dire au silence du mobilier (la comparaison de Céline avec Proust atteignant le comble du ridicule).

    - La haine de Nitche à l'encontre des juifs, des chrétiens et des anarchistes/communistes est justifiée de façon rationnelle par le fait que le judaïsme, le christianisme et l'anarchisme sont des messages ou des doctrines antisociales. Les juifs ne reconnaissent pas d'autre "chef d'Etat" que dieu, déléguant son pouvoir à Moïse, dont le premier souci est de dissuader les "juifs charnels" du culte païen du veau d'or. La vérité poursuivie par Marx n'est pas une matière sociale, la quête identitaire un pur attrape-nigaud du point de vue marxiste ("Facebook" ou le livre des morts). Rationnel sur le plan moral, Nitche ne l'est pas sur le plan historique, lorsqu'il accuse juifs, chrétiens et anarchistes de corrompre la société. Pour cela il faudrait que la démocratie, honnie de Nitche, soit effective ; or, bien que ce soit le rôle de la culture de prétendre qu'elle l'est, seuls les actionnaires de la démocratie le croient. Rationnel Nitche sur le plan moral, mais non au regard de l'histoire.

    - Pour Céline tous les juifs sont des pharisiens, ou bien tous les pharisiens -c'est-à-dire tous les clercs-, sont "juifs". Raison pour laquelle il traite le pape de "juif", Churchill, etc. Il y a pour Céline, effectivement dans la lignée de Rabelais ou Molière, Shakespeare, une sorte "d'ennemi intérieur", et cet "ennemi du peuple", c'est son clergé, dont il récuse jusqu'au mode d'expression (de même que les pamphlets de Rabelais étaient dirigés contre l'université). Le style de Céline est donc celui du démolisseur, loin du style opiacé distillé par Proust. Il y a d'ailleurs ici une leçon culturelle à tirer, qui contredit radicalement l'élitisme méprisant de Nitche, à savoir que la culture populaire est plus solide que celle du clergé et sa cuisine moderne. Ici Céline rejoint Marx et son constat que le parasitisme du clergé ou le culte de l'art sont la principale cause de pourrissement de la civilisation, notamment occidentale, qui se distingue par les fréquentes métamorphoses de son clergé. 

    - C'est sur le plan moral que Céline est moins rationnel. Nitche rejoint le bouddhisme par le sado-masochisme qu'il prône, c'est-à-dire l'acceptation d'une existence nécessairement faite de joies et de douleurs mêlées (on voit déjà ce type d'orientalisme poindre chez Pangloss-Leibnitz, et il n'a rien à voir avec l'intérêt ou la découverte de l'Orient). Nitche déteste le christianisme, qui ne fait pas place à la joie. Céline au contraire en fait l'éloge, ayant parfaitement compris l'usage de manipulation du peuple derrière l'idée de bonheur. C'est au contraire l'invitation à regarder la mort en face qui lui plaît dans le christianisme. Là où Céline se trompe, c'est qu'il n'y a pas plus de culture de mort dans le christianisme que de culture de la joie ou de la vie.

    Le christianisme méprise les lois de la biologie, pourrait-on dire. Joie et mort ne sont du point de vue chrétien que des artifices ou des accidents. Contre la culture de mort : "Laissez les morts enterrer les morts." dit le Christ. Contre la culture de vie, la dissuasion de prendre comme Judas son désir pour la réalité en s'attachant à la valeur du sang et de la chair.

    Le Christ méprise d'autant plus les lois de la biologie que c'est le procédé de la morale, du droit et de la politique de les sublimer, disposant ainsi l'homme au carnage.