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  • Table rase de la télé

    Quelques propos inquiets entendus ici ou là à la télé dans la bouche de petits pions, comme quoi on ne pourchasserait pas assez les néo-nazis, la peste brune terroriste-révisionniste qui sévit sur le ouaibe - surtout le ouaibe 2.0 ! -, propos complétés par la suggestion de prendre des mesures policières plus radicales vis-à-vis des fauteurs de troubles "underground", ces propos indiquent que certains journalistes ou littérateurs redoutent la concurrence qu'internet pourrait faire à leurs PME-PMI spécialisées dans l'aplanissement des consciences.

    Hélas, comment croire à une telle issue (favorable), alors que dans l'ensemble le ouaibe se contente de recopier les slogans diffusés dans les médias, quand il ne cultive pas la vulgarité promue en "prime time" par la télé, pour ceux qui trouvent la méthode Cauet ou Sarkozy un peu trop "light" ?


    En revanche, tout laisse penser comme Marx que les outils de l'économie capitaliste moderne, le marketing, la spéculation boursière, les tours de passe-passe comptables et monétaires, la division du travail à l'échelle mondiale, les gratte-ciel de béton, le travail des femmes, l'importation de travailleurs clandestins, et l'internet également, contiennent un principe autodestructeur à plus ou moins long terme, un principe qu'il faut désigner, non pas par un euphémisme délicat : le "rationalisme", comme Benoît XVI dit, mais par son vrai nom : la bêtise.

  • Foi et raison

    Parmi les fausses sciences qui prolifèrent sur le terreau démocratique, l’évolutionnisme, l’astrologie, la psychanalyse, l’homéopathie, la prospective économique et financière malthusienne, l’épistémologie kantienne, il en est une d’un genre un peu particulier : la statistique. Sa rigueur mathématique fait qu’en tant que telle, dans l’absolu, la statistique n’est pas entachée d’erreur, mais sa complexité, notamment la difficulté d’établir un protocole d’enquête rigoureux et la difficulté d’interpréter des résultats statistiques, font de la statistique une fausse science “par destination”, en quelque sorte - d’autant plus que les statisticiens et autres épidémiologistes ne sont pas forcément ce que l’université produit de plus subtil. Le crétinisme démocratique revêt souvent une apparence très sérieuse.

    *

    Les sondages sur la sexualité des Français sont l’illustration parfaite de ce que je veux dire. On a ainsi forgé de toutes pièces, sur la foi d’une collection de témoignages plus que douteux, le mythe d’une sexualité libérale épanouie ; qu’est-ce qu’une sexualité libérale d’après la propagande ? Une sexualité qui commence tôt, de plus en plus tôt, faite de rencontres enrichissantes autant qu'épanouissantes multiples, dans le confort et la sécurité que procure la capote anglaise, sur une musique de boîte de nuit. S’il y a bien un fétiche bourgeois et capitaliste, au passage, c’est la capote anglaise, avec ou sans “réservoir”.

    Il semble que la réalité sexuelle soit très différente du rêve des publireportages financés par l’industrie parapharmaceutique. Le succès commercial du préservatif n’a pas l’ampleur désirée, malgré les efforts rhétoriques déployés pour convaincre qu’il “améliore” la relation sexuelle et la relation tout court. La peur du sida qu’on agite a plutôt pour effet de dissuader de pas si jeunes filles, qui détiennent la clef de leur petit paradis bourgeois, de copuler. Quant aux gonzes, on a beau leur répéter qu’enfiler une capote dès le premier coït est un authentique acte d’amour moderne, beaucoup restent imperméables à cette charité d’un genre nouveau. L’industrie pornographique florissante est là pour leur procurer une sexualité par procuration et combler leur appétit insatisfait de top-modèles décharnés dans le genre de Carla Bruni.
    En gros quelques queutards patentés, qui s’acharnent sur les corps de quelques collégiennes déssalées, masquent une forêt de branleurs frustrés.
    Les néocolonialistes voudraient imposer ce “modèle” de société à l’Afrique : c’est vouloir imposer aux Africains plus de puritanisme encore que l’Occident capitaliste n’est capable d’en supporter lui-même ! On pourrait au moins attendre que les foyers africains soient connectés à l’internet…


    *

    La somme de toutes ces fausses sciences, de toutes ces supersititions modernistes, forme une sorte de nouveau paganisme “des villes”, par rapport au vieux paganisme “des champs”, qu’un catholique, qui plus est s’il est marxiste, ne peut que considérer avec mépris.
    L’Eglise catholique, plutôt bonne fille, a toujours fait preuve d’une certaine indulgence vis-à-vis du paganisme ancien, qui renferme une certaine poésie “naturaliste”, de Virgile à Rousseau en passant par Montaigne, La Fontaine, jusqu’à Maurras ou Gustave Thibon si on veut. Mais avec le paganisme ubuesque des villes, celui de Darwin, Nitche ou Heidegger, on passe la mesure de ce qui est tolérable pour la foi et la raison, c’est-à-dire pour l’humanité, pour reprendre un terme que Luc Ferry et BHL n’ont pas fini de galvauder impunément.

  • Marx pour les Nuls

    Ce qui rend les études historiques antidémocratiques, c’est la lenteur, les précautions, la technique, les efforts qu’elles exigent. Il a fallu pas moins de vingt ans à Marx pour peindre un tableau à peu près cohérent et dynamique de l’économie bourgeoise.

    En revanche la philosophie est tout à fait adaptée à notre régime. Une année de philosophie en classe terminale est suffisante pour apprendre le maniement de quelques syllogismes de base, le bagage intellectuel à la fois minimum et maximum pour un journaliste, un publicitaire, un député, un artiste conceptuel ou un cinéaste.

  • La théologie est morte

    La preuve de l’existence de Dieu : autour de cette question futile gravitent deux sortes d’individus : les croyants qui croient peu en Dieu d’une part, et les athées qui croient peu dans le néant d’autre part. Autant dire une foule considérable d’individus, dont les représentants les plus illustres sont Pascal, Diderot, Jean Guitton, Sartre, qui manient donc le paradoxe comme ils respirent.
    Leur humour seul les sauve de la nullité d’un Kant ou d’un Heidegger, de la folie de Nitche, ces purs idéologues. “Critique de la raison pure” : Kant aurait simplement pu titrer : “Autocritique”, s’il n’avait pas été complètement dépourvu d’humour ; ou : "Biographie d'un esprit désarticulé".
    Il est injuste de tenir Kant ou Heidegger pour des philosophes “racistes”, alors que ce sont juste des imbéciles, des mathématiciens. Le moindre adjudant de la Wehrmacht est moins bête qu'Heidegger.

    *

    La preuve de l’existence de Dieu la plus amusante, et donc la plus convaincante qu’il m’ait été donné d’entendre, c’est d’un athée que je la tiens, un membre du “Club des Ronchons” de Jean Dutourd dont le nom m’échappe. Celui-ci observait que, compte tenu de la dangerosité des gadgets modernes, du moindre appareil ménager, le fait que ne se produise pas quotidiennement une hécatombe d’individus est une sorte de petit miracle permanent. En effet pour ma part je connais un certain nombre d’intellos, peu adaptés au monde contemporain, dont la survie est providentielle.

  • Marx pour les Nuls

    Jean Bricmont, physicien belge auteur d'Impostures intellectuelles, proche de certains constats métaphysiques de Claude Allègre ou de Benoît XVI, caractérise la politique néocolonialiste et démocratique occidentale ainsi : elle repose sur l'hypocrisie !
    D'où l'actualité brûlante de Marx. L'hypocrisie, qui était une vertu sociale, la classe bourgeoise en a fait un véritable fléau politique qu'elle nomme "démocratie". Bien sûr la démocratie reste en grande partie théorique ; si comme Michel Rocard le souhaite elle était effective, nous serions déjà tous morts.

    Contre la conjuration des imbéciles, on pourrait imaginer une sorte de conjuration de têtes pensantes raisonnables. Ça serait complètement utopique.

  • Coucou !

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    (Ill. de H.)

  • Déphilosopher

    Au-delà des singeries de Moix, plus sérieusement à propos d’Edith Stein, disciple d’Husserl avant d'entrer au carmel, Eric Nolleau relève ce fait qu’il y eût beaucoup de “phénoménologistes” à se convertir au christianisme.
    En France, le plus célèbre c’est Bergson, “phénoménologiste” mâtiné d’évolutionnisme - un évolutionnisme guère plus scientifique que celui de Darwin.

    Nolleau juge ce mouvement de conversion “curieux”. Quoi d’étonnant au contraire à ce que quelqu’un qui s’intéresse aux phénomènes commence ou finisse par s’intéresser à un phénomène incontournable : Dieu ?
    La phénoménologie est une réaction de la pensée concrète et scientifique occidentale contre le byzantinisme envahissant.

    *

    Pour croire sincèrement au néant, il faut être un sacré idéaliste, un utopiste dans le genre de Maurras, par exemple, à contrecourant de l’histoire.
    On peut objecter Sartre. Car qui croit encore sérieusement aujourd’hui, en dehors des téléspectateurs du service public, à l’idéalisme de Sartre ? Si Sartre est un idéaliste, c’est un idéaliste cartésien, assez pour entretenir de son vivant sa gloire posthume.

    Au plan de la logique, Eric Nolleau est donc à peu près au niveau de Gombrovich, qui constate que marxistes et catholiques partagent le même sens du concret, à ceci près que les catholiques croient en Dieu, que Gombrovich, en philosophe contemporain, se refuse à admettre comme une réalité concrète.
    Si Nolleau est obligé de lire des merdes comme celles que Moix produit tous les ans avec une régularité de fonctionnaire, il y a peu de chances qu'il progresse.

  • Enceinte

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(Ill. de H.)

  • Pathos moderne

    Dans la veine de “Sarkozy au Vatican”, voici Yann Moix au chevet d’Edith Stein ; j’ai peut-être tort de penser que le mysticisme se porte mal ?

    Pour pallier son manque total de talent littéraire, Yann Moix a plus d’un tour dans son sac ; le philosémitisme n’est pas le moins éculé ; quel “minus habens” carriériste, quel éditorialiste du "Monde" ou de "Libé" en manque d’inspiration n’est pas passé par là, comme un piètre séducteur s’achète une grosse voiture pour pallier son manque de succès auprès des femmes ?
    Qu’Ils se le disent, Yann Moix aime les Juifs, d’où tout part et où tout revient ! Il les aime comme il les détesterait si c’était la mode de les détester, ça relève d’un principe quasi-“économique”. Après tout, tant qu’il y aura des Juifs assez cons pour goûter une flagornerie aussi grossière…

    Indulgent, le critique Eric Nolleau concède que Moix vaut mieux que ses bouquins. Certes, un Balzac moderne qui voudrait écrire une satire sociale sur le parasitisme littéraire pourrait prendre Moix comme modèle. L’acharnement qu’il met à publier des nullités, année après année, et à en faire la promo en gesticulant à la télé, est presque pathétique et pittoresque. Mais Balzac est mort.

    Ce sinistre gugusse, j’avoue, me fait éprouver des sentiments troubles : à côté, je trouverais presque Maurice Dantec estimable ; dans le fatras de Dantec, en cherchant bien, on tombe ici ou là sur une bonne vanne, un mot d'esprit.

    Yann Moix s’imagine sans doute qu’il a une chance cette année avec ses bondieuseries pour le Goncourt, après J. Littell.

  • Bredouille

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    (Ill. de H.)

  • Sieste

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    (Ill. de H.)

  • L'état des ruines

    Buren, vous savez l’artiste contemporain du Palais-Royal, voudrait, ou plutôt exige, que sa ruine de ruines zébrée soit restaurée par l’Etat ; paraîtrait qu’on ne la voit pas assez, que les “milliers de gens qui viennent du monde entier pour la voir” (sic) sont déçus. On imagine qu’ils vont noyer ensuite leur déception à la buvette du Louvre.

    De la part d’un expert comme Buren, c’est une méconnaissance surprenante d'une règle de base de l’art contemporain : “Les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes”. Du pastiche gréco-romain, on verse dans l’autopastiche. Un bon artiste contemporain doit produire au moins un gag par jour.

    La bonne nouvelle c’est que la bêtise française est universelle et que nous la partageons avec le monde entier.

  • Godillots

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    (Ill. de H.)

  • Name dropping

    En ce moment le duo Zemmour-Naulleau inventé par Laurent Ruquier cartonne à la télé. Il fonctionne sur le même principe que Le Pen ou que la tarte à la crème de Le Gloupier, ou encore que les sous-pulls roses de Philippe Katerine, un pet dans une galerie d’art contemporain :
    Le poids des conventions bourgeoises est devenu tel, les prêchis-prêchas démocratiques, la cinéphilie, les communiqués de presse de l’Élysée, la rebellion certifiée non conforme par le groupe Pinault-Printemps-Redoute, les rediffusions de Louis de Funès, les soldes, les campagnes d’Aides contre le sida, l'amour de l'humanité de Bernard Kouchner, tout le bazar, qu’on est prêt à se jeter sur la moindre parcelle de sincérité et de fraîcheur.

    Ainsi quand Zemmour et Naulleau dézinguent la “culture Télérama” à travers Catherine Breillat, par exemple, on en redemande (L’appât du gain est tel que la mère maquerelle du cinéma d’auteur franco-français n’a pas eu l’intelligence d’éviter le traquenard qui lui était tendu.)

    Quand Zemmour et Naulleau dézinguent Jacques Chancel, vieux mou consentant à toutes les tartufferies du PAF, on en redemande aussi !

    Et quand Naulleau (Zemmour ne sait pas lire) taille un costard à Pascal Bruckner, ex-philosophe de station balnéaire qui aimerait bien le redevenir, énième Philippe Muray de gauche (un peu plus à gauche que Muray), on applaudit aussi.

    C’est diffusé au milieu de la nuit, comme il se doit, mais on doit pouvoir se procurer des extraits sur le ouaibe.

    Les possibilités du conformismes bourgeois étant à peu près illimitées, des Chancel, des Breillat, des Bruckner, c’est pas ça qui manque, notre duo de justiciers n’est pas menacé par la pénurie. Mais pour renouveler vraiment son sketche, il faudrait que Naulleau s’en prenne non seulement au style des auteurs pour magazines féminins, Labro, Sollers, PPDA, BHL, Nothomb, Eric-Emmanuel Schmitt, c’est un peu facile, mais aussi carrément aux idoles bobos sur papier Bible : Gracq, Camus, Malraux, etc.
    Ah, que la critique est un art difficile aujourd’hui !

  • Phénomènes de société

    D'après la presse économique, le commerce via l'internet aurait pour effet de réduire en France l'inflation due à l'augmentation du coût des matières premières. Pour ce qui est de l'inflation de la connerie ambiante, l'internet y contribue plutôt.

  • Laure Manaudou nue

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    (Ill. de H.)

  • Esprit bobo où es-tu ?

    Pour prolonger ma phénoménologie de l’esprit bobo : Pourquoi n’y a-t-il pas de bobos aux Etats-Unis, où on parle plutôt de “yuppies”, ce qui signifie à peu près : “blousons dorés” ou “jeunes cadres dynamiques” ? Probablement parce qu’il n’y a pas encore eu aux Etats-Unis comme en Europe de révolution antibourgeoise.

    La guerre civile de Sécession, qui a un aspect révolutionnaire comme toutes les guerres civiles, oppose la nouvelle bourgeoisie industrielle capitaliste du Nord aux Etats du Sud, plus traditionnels. Contrairement à ce que la propagande capitaliste inculque, ce n’est pas une révolte des esclaves nègres opprimés dans les champs de coton.
    Dorénavant, la majeure partie des travailleurs opprimés par le capitalisme yanki est en Asie, et la révolution contre le capitalisme, si comme Marx l’a prévue elle advient, la révolution doit être envisagée à l’échelle mondiale.

    *

    En France, les bourgeois préfèrent se cacher ; comme par un reste de vieux principe d’Ancien régime, l’argent semble souffrir chez nous d’un manque de légitimité, au grand dam de la droite libérale, qui, jamais à cours d’idées, entend réveiller dans les couches les plus modestes le goût de l’argent et des gadgets merveilleux qu’on peut se payer avec à Noël.
    Si l’on résume la morale de la presse féminine, par exemple, Madame Figaro, Elle, etc., à l’attention de la lectrice bourgeoise de base (ou qui rêve de le devenir), c’est : « Attention, si tu mets des fringues de luxe, ma chérie, veille à ce que ce soient des fringues de PUTE de luxe ! » Evidemment, dans ces conditions, les petites dindes de Saint-Germain-des Prés ne doivent pas s’attendre à dégotter autre chose que des maquereaux. L’essentiel en matière de moralité reste que “la jeunesse (bourgeoise ou petite-bourgeoise) emmerde le Front national !”

    *

    Ces deux ou trois dernières années, on note que la définition du “bobo” a évoluée. Ce terme destiné à présenter les valeurs bourgeoises sous un jour plus sympathique, à les recouvrir d’une couche de bohême “cool”, a pris une connotation péjorative ; comme dans la chanson de Renaud Séchan. Du jour où il a été cul et chemise avec une jeune bobo et où il a commencé toutes couilles rentrées à prêcher l’abstinence à longueur d’interviou, comme par hasard l’ex-chanteur engagé a commencé à fustiger les bobos “qui lisent Cioran” (de droite) ou “Djian” (de gauche).

    C’est un signe, Finkielkraut aussi désormais, le parfait suiviste, qui toujours taille sa petite philosophie aux couleurs de la mode, Finkielkraut aussi utilise le terme de “bobo” dans un sens péjoratif.
    Ça signifie qu’il est temps pour les bourgeois de trouver un autre truc pour redorer leur blason. “Métrosexuel” ? Ce terme a l’avantage de dissimuler qu’on prend le taxi et qu’on est à peu près dépourvu de sexualité, mais une ou deux séances de “brainstorming” à Madame Figaro ou à Elle devraient permettre de trouver mieux.

  • Un feuilleton sinon rien

    En l’état actuel des connaissances, la façon la plus scientifique de noter les ministres du gouvernement Fillon serait de se baser sur l'audimat, puisqu’ils fréquentent tous assidûment les “talk-shows” à la mode, de Cauet (droite) et de Ruquier (gauche).

    Dans la course à la plus belle courbe d’audience, évidemment, Rama Yadé part avec un net avantage sur Roselyne Bachelot ou Christine Boutin. Elle n’a même pas besoin d’ouvrir son clapet pour séduire une clientèle plus large que la clientèle habituelle du “sarkoshow”, à savoir la ménagère de plus de cinquante ans.

    *

    Émoi en ce moment dans les médias, à commencer par ceux que contrôle Lagardère, vu que l'audience de Sarkozy semble fléchir. Un produit comme Sarko, les médias comptaient pourtant bien nous le vendre au moins jusqu’en 2012, retour sur investissement oblige.

    Mais, encore une fois, que le public finisse par se lasser de Dallas ou des Feux de l’amour, c’est pas ça qui est étonnant, mais au contraire que le feuilleton Sarko ait cartonné aussi longtemps : cinq ans !!
    Et c’est même pas un authentique feuilleton yanki, mais un simple “remake”, comme les cinéphiles auront remarqué.

    Sarkozy va-t-il se faire larguer aussi vite que Raphaël Enthoven par Carla Bruni ? Il est quand même moins insignifiant. Entre un journaliste et un politicien, il faut toujours choisir le politicien ; ce n'est pas une opinion très démocratique mais c'est la mienne.

  • Affaissée

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    (Ill. de H.)

  • Planète en danger

    Mme Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie qui ne néglige pas pour autant de se maquiller, désormais ce n’est plus une inconnue, a fait l’X. À la place de la planète, je m’inquièterais d’autant plus de ce facteur.

    De Valéry Giscard-d’Estaing à Jacques Attali en passant par Bruno Mégret, Jean-Marie Messier, Alain Lipietz, Claude Bébéar, la liste est longue des polytechniciens jamais à cours d’idées simplistes et qui n’ont eu de cesse au cours des dernières années de vouloir les appliquer. Plus on se rapproche du major de promo, plus il semble que le cas soit grave.
    Un hasard ? Non, il faut être polytechnicien pour croire au hasard. Il n’y a pas de hasard, il y a juste une exception : Michel Rocard, qui n’a pas fait polytechnique, c’est étonnant.

    Ainsi Madame Kosciusko-Morizet nous explique que Claude Allègre et les experts qui pensent que le rôle décisif de l’homme dans le réchauffement climatique n’est pas démontré, ont sans doute tort vu que leur opinion est minoritaire.