Quelques propos inquiets entendus ici ou là à la télé dans la bouche de petits pions, comme quoi on ne pourchasserait pas assez les néo-nazis, la peste brune terroriste-révisionniste qui sévit sur le ouaibe - surtout le ouaibe 2.0 ! -, propos complétés par la suggestion de prendre des mesures policières plus radicales vis-à-vis des fauteurs de troubles "underground", ces propos indiquent que certains journalistes ou littérateurs redoutent la concurrence qu'internet pourrait faire à leurs PME-PMI spécialisées dans l'aplanissement des consciences.
Hélas, comment croire à une telle issue (favorable), alors que dans l'ensemble le ouaibe se contente de recopier les slogans diffusés dans les médias, quand il ne cultive pas la vulgarité promue en "prime time" par la télé, pour ceux qui trouvent la méthode Cauet ou Sarkozy un peu trop "light" ?
En revanche, tout laisse penser comme Marx que les outils de l'économie capitaliste moderne, le marketing, la spéculation boursière, les tours de passe-passe comptables et monétaires, la division du travail à l'échelle mondiale, les gratte-ciel de béton, le travail des femmes, l'importation de travailleurs clandestins, et l'internet également, contiennent un principe autodestructeur à plus ou moins long terme, un principe qu'il faut désigner, non pas par un euphémisme délicat : le "rationalisme", comme Benoît XVI dit, mais par son vrai nom : la bêtise.