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Mon Journal de guerre - Page 57

  • Totalitarisme

    Faire passer les questions qui relèvent de l'intimité pour des questions d'ordre universel est le dessein de l'art totalitaire.

    La publicité joue dans l'esclavagisme moderne un rôle déterminant. Enfants, apprêtez vos consciences au viol... ou révoltez vous !

    Intimacy becomes universal art -nazi tattoo- in totalitarian art. Advertising plays in modern slavery a key role: it is not sure that you cannot expect less pitty from a nazi soldier than a modern artist. Children, be prepared for the rape of your mind... or rebel!

  • Libéralisme ou nazisme ?

    C'est sans doute le droit de propriété intellectuelle la meilleure illustration que le libéralisme est un fléau pire que le nazisme, selon une opinion assez répandue chez les derniers humanistes français (Bernanos, Céline, Simone Weil), qui tirent leur principale force de leur désengagement politique, excluant que la pensée puisse servir de caution à l'assassinat politique.

    - On voit bien que le libéralisme pousse avec la propriété intellectuelle l'interdit au-delà des choses concrètes, bien loin de sa prétention libertaire. En même temps qu'il nie efficacement toute métaphysique, le libéralisme met l'opium à la place et le fait payer à ses victimes. Les jeunes victimes du libéralisme réclament la libéralisation des drogues et de la prostitution ! Je le répète, même le nazisme n'était pas parvenu à un tel degré de séduction.

    En matière de censure et de négationnisme, le libéralisme dépasse les bornes, puisqu'il a remis entre les mains du marché la liberté d'expression, la soumettant ainsi au principe de la rentablilité, avec la complicité des élites républicaines françaises et leur moraline antinazie. Les élites libérales se sont arrangé pour occulter totalement la puissante raison capitaliste et impérialiste, non seulement nazie, des génocides du XXe siècle. De cette façon elles ont même préservé intacte la cause du populisme ou du nazisme, à savoir l'attrait sur le peuple d'un régime moins corrompu, argument servi aux démagogues Mélenchon ou Le Pen sur un plateau par l'élite industrielle et bancaire de ce pays, leurs plumitifs qui ne sont que des chiens serviles, contribuant par la culture la plus médiocre aux différents moyens de suicide collectif de la jeunesse.

    - Seul un homme-machine peut respecter le droit de propriété intellectuelle, qui assigne à l'esprit humain les frontières religieuses les plus étroites et révèle que le diagnostic d'Orwell est particulièrement tardif. Le véritable mobile du libéralisme est la pédophilie et non la liberté, c'est-à-dire la séduction des faibles par les puissants, suivant des moyens plus perfectionnés que ceux du nazisme.

  • Einstein l'imposteur

    Les juifs qui découvrent dans l'actualité récente les insultes proférées par Einstein à l'encontre de dieu ou de la bible peuvent être certains que ce renégat ne vaut pas mieux dans le domaine scientifique que dans celui de la foi. La religion d'Einstein est une sorte de millénarisme similaire à celui de Hitler.

    Einstein est égyptien, comme tous les logocrates et les polytechniciens. Moïse ne s'est pas payé la tête du peuple. Einstein et les élites républicaines, si, en particulier quand elles déclarent aimer les juifs, tout en matraquant les esprits de mathématiques égyptiennes et de calculs babyloniens sordides. L'adulation d'Einstein vient des Etats-Unis et leur régime oedipien, leur spiritualité démoniaque, leur culture de vie païenne, leurs cinémas à tous les coins de rue, rendant un culte permanent à Moloch Baal.

    Pour le logocrate, dieu est bon pour maintenir l'ordre social, c'est une marionnette.

  • Culture ou religion

    Culture ou religion, bien sûr c'est la même chose. Ce qui explique que les fonctionnaires de la culture disent du mal de la religion, et les religieux disent du mal de la culture. La religion a légué l'usufruit, il ne lui reste que la nu-propriété.

    Les vertus de la culture sont les mêmes que celles de la religion. Pléthore d'agents culturels sont là, tel tartufe, pour faire passer la culture pour une chose sacrée, imposant le respect.

    - Qu'est-ce qui vous empêche de vandaliser un Rothko, si vous ne pouvez supporter la vue de ses frottis vaginaux, ou un Monet, si vous n'aimez pas la pâtisserie ? La religion. En ce qui me concerne, je suis ravi que les talibans aient démoli un bouddha géant dans leur pays, car je n'aime pas bouddha, avec son sourire hypocrite, qui me fait penser à la démocratie. C'est mon choix, et je le vaux bien ! D'une manière générale, quand un type vandalise une oeuvre d'art dans un musée, je suis plutôt content, ça me rappelle la révolution française ; et d'ailleurs presque plus personne ne s'intéresse aux oeuvres d'art dans les musées ; il n'y a plus que des "experts en art", qui n'y comprennent que dalle, forcément, puisque l'art consiste à ne pas s'attacher aux détails. L'amateur d'art est un type non moins stéréotypé que la grenouille de bénitier ; l'amateur d'art est une oeuvre d'art lui-même, c'est-à-dire qu'il est déjà mort sans le savoir. C'est ce qui fait que la religion hégélienne ou nazie de l'art est aussi dangereuse : elle met l'homme en règle avec la mort, préalablement à son décès.

    - Quand j'étais plus jeune, je m'intéressais à l'art des musées : il y avait quelque chose qui, dans l'art, pour peu qu'il soit un peu artisanal et ouvragé, me faisait pleurer, et je voulais comprendre pourquoi. Maintenant que j'ai compris, c'est fini. On peut au contraire fréquenter les musées, comme le croyant fréquente les églises, non pas dans le but de comprendre quelque chose, mais pour leur valeur de mensonge social réconfortant, au contraire - ce qui revient quand même moins cher qu'une psychanalyse. Généralement c'est la raison des personnes éduquées de fréquenter les musées : il faut dire que l'existence de ces personnes est souvent la plus hypothétique.

    - C'est extrêmement bizarre de lire un bouquin de Houellebecq avant d'avoir lu les oeuvres complètes de Molière ou Shakespeare. Ce comportement étrange est de nature religieuse. C'est un des premiers trucs qui m'a mis la puce à l'oreille et qui m'a fait dire : Orwell avait raison. Je me souviens d'une étudiante qui lisait un bouquin de Houellebecq, et ça m'avait choqué, car c'était la deuxième fois en un mois, et je lui avais demandé : "Vous n'allez quand même pas les lire tous ?" Elle avait pris ça pour du snobisme, mais ça n'a rien à voir ; ce n'est pas par snobisme qu'on préfère en France le pinard au Coca-Cola.

    - Plus l'homme est satisfait de lui-même, plus la culture ou la religion devient envahissante. Si les bouquins de Houellebecq tombent des mains, c'est parce que ce sont des offices religieux. Je crois qu'il fallait être informaticien pour écrire ça, c'est une sorte d'écriture automatique : je ne suis pas sûr que la nazisme en ait pour si longtemps que ça encore à vivre : une religion de l'art sans objets d'art à peu près crédible ne peut pas aller très loin. C'est comme le musicien de Hamelin qui aurait perdu sa flûte. Si Molière nous voit, il doit trouver que la France est plus religieuse encore qu'elle n'était au XVIIe siècle, où le diable tenait quand même déjà le haut du pavé. La première explication à ça, c'est l'âge. La France est une personne âgée, et c'est le lot des personnes morales vieillissantes de recommencer à prier dans leur vieillesse, comme elles faisaient étant gosses, et bien que la hideur de leur existence devrait les dissuader de cette recette. La France aux Français, l'Euro aux Européens, le Louvre aux experts, moi je dis plutôt : laissons les morts enterrer les morts. 

  • Blasphème

    La difficulté à chier sur la démocratie ou la République, pour beaucoup de dévôts, tient à ce que ça reviendrait à se chier dessus, étant donné le principe de la souveraineté populaire.

    En matière d'idolâtrie de masse, la bourgoisie libérale est insurpassable, et si c'est l'idolâtrie que les mahométans souhaitent, ils n'ont plus qu'à se convertir à la démocratie, où chacun croit en soi en se figurant que c'est une science.

    (Et maintenant un blog spécial dédié aux aphorismes, en rappelant que l'aphorisme est conçu en haine du style et de l'exhibitionnisme littéraire, destiné à épater les gonzesses et que les esprits bidasses affectionnent donc.)

  • Modern Religion

    -The reason why both US-candidates do not say 'SATAN' but 'GOD BLESS AMERICA!': this is the modern religion, which is made of this trick (as Shakespeare does explain it too true Christian people who want to follow Jesus).

    -The reason why Hitler was defeated so quickly was because he was praising SATAN too obviously.

  • Néo-colonialisme

    - Je ne suis pas musulman ; contrairement au christianisme, l'islam n'est pas une religion anarchiste, interdisant de ce fait d'une manière radicale -à peine de mort-, la justification des desseins humains au nom de Dieu. Autrement dit : tandis que le coran n'empêche pas la civilisation ou la culture islamique, chaque parabole du prophète Jésus nie qu'il y a dans la civilisation quelque chose de spirituel.

    Le Messie des chrétiens est intransigeant avec les suppôts de Satan et les faux prophètes qui font usage du nom de son père pour justifier des entreprises morales ou politiques. La démocratie-chrétienne est une chiennerie. Elle trouvera toujours d'authentiques chrétiens pour la condamner, comme la chiennerie des rois chrétiens fut condamnée autrefois par Shakespeare. Elle trouvera toujours des chrétiens pour la condamner, tout simplement parce que la parole de dieu la condamne.

    - L'Occident est donc scandaleux, non parce qu'il insulte Mahomet, mais parce qu'il opprime physiquement les mahométans, comme tous les peuples qui subissent son terrorisme économique. Pour être plus exact, il les opprime au nom des droits de l'homme, de la liberté d'expression, de la paix et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; l'Occident se fout du monde : au tourment physique, il ajoute la torture psychologique.

    - Le colonialisme est lié au développement du commerce international, de même que le culte identitaire fanatique qui sévit en Occident (dont l'ampleur criminelle n'a pas d'équivalent dans l'histoire) ; or cette entreprise commerciale s'est toujours accompagnée d'une rhétorique morale, de la même façon qu'on ne fait pas la guerre sans drapeau ; il s'est accompagné d'une rhétorique chrétienne d'abord, puis républicaine après l'effondrement de l'institution ecclésiastique romaine au cours du XIXe siècle - celle de la supériorité de la race, quand le christianisme auparavant mettait en avant la supériorité de la religion chrétienne ; aujourd'hui le "politiquement correct" forgé pendant la guerre froide, dont la perversité est extrême, à la fois physiquement (l'oppression coloniale n'a cessé de croître et la balance des profits de pencher en faveur de l'Occident) et moralement : la manipulation des droits de l'homme est impalpable puisque c'est un esclavagisme qui, contrairement à celui des régimes précédents, ne dit pas son nom.

    - Il y a plusieurs raisons pour un mahométan de mépriser l'Occident, plutôt que de tenter de s'y opposer comme Ben Laden. La première est qu'on peut seulement compter sur dieu pour se sortir de l'enfer. L'élimination des lâches occidentaux qui se battent avec des armes de destruction massive, si elle était possible, ne servirait à rien. La seconde est que, persuadé que l'Occident se fonde sur un humanisme démocratique truqué, on fera mieux de souligner ce fait plutôt que d'y résister violemment.  Pour ne pas dire que la violence des mahométans reflète celle, hyper-puissante de l'Occident, comme le terrorisme des jeunes Français pendant l'Occupation reflétait celui des troupes d'Occupation... en pure perte. Autrement dit, plutôt que de traiter les chrétiens de chiens impurs, parce qu'ils bafouent le coran, il vaut mieux faire observer que ces chrétiens (dont la majeure partie est aux Etats-Unis) insultent leur propre dieu. Les puissances occidentales ne manipulent pas seulement les pays colonisables ou colonisés, mais aussi les masses populaires à l'intérieur de l'Occident, largement censurées. Ainsi les masses populaires en France ne sont pas assez stupides ("Charlie-Hebdo" est plutôt une exception dans ce sens), pour ignorer que la démocratie est une hypothèse de travail, une promesse et non une réalité, autrement dit une pure spéculation d'ordre religieux.

  • L'étoile déchue

    L'interview de Mélanie, ex-Diam's, défraye la chronique. Voici pourquoi :

    - Les médias sont l'espace public le plus commun, désormais. Néanmoins, Mélanie y est autorisée à porter le voile. Les médias permettent ce que les lois républicaines interdisent. Il est donc difficile de considérer aujourd'hui l'ordre moral républicain autrement que comme un simulacre ou une police de la pensée.

    - L'expérience de la chanteuse Diam's prouve que la doctrine qui consiste à opposer la "sphère privée" (sic) ou intime à la "sphère publique" est une doctrine de tartufe. La soumission aux valeurs sociales part d'ailleurs d'un réflexe de survie intime. Comme le nourrisson adhère à sa mère, le citoyen adhère à la société. Les doctrines sociales sont aussi mensongères que le discours d'une mère à son enfant pour le bercer. Plus fort l'inceste entre un enfant et sa mère, plus puissante la conviction socialiste/religieuse.

    - Le désir de consécration ou de gloire est un mobile social, et donc temporel, exclusivement athée. C'est donc le minimum de la part de quelqu'un qui croit en dieu, comme Mélanie-Diam's, de chercher à s'en affranchir. Homère a du reste montré, à travers le personnage d'Achille, que celui qui vise la gloire est le moins libre et le plus manipulé. Molière a montré comment le misanthrope, loin de mépriser la gloire, jalouse en réalité ceux qui en bénéficient, et qu'il est sans doute pour cette raison l'un des personnages les plus sinistres de la comédie humaine. Ayant connu la gloire, bien qu'elle a en principe pour effet de carboniser les femmes et les soldats, Diam's a connu la vanité du plan humain.

    - L'argument des racines chrétiennes de la France est parfois utilisé contre l'islam. Cependant le discours de cette mahométane sur la gloire est moins éloigné du christianisme que n'importe quel candidat démocrate-chrétien au suffrage universel ; d'une manière générale, le discours démocrate-chrétien est plus satanique que le nazisme, et la caractéristique de la France est d'être la plus réticente à ce type de discours, où l'Occident puise toute sa ruse. S'il règne aux Etats-Unis une hypocrisie presque palpable, au point que les personnes les moins corrompues dans cette nation soient séduites par le nazisme, les sectes sataniques ou le retour à la nature, c'est en vertu de la démocratie-chrétienne.

    - Enfin, contrairement au défenseur du "politiquement correct" à la française Charb et aux féministes, il faut bien dire que le voile islamique est un moyen pour une femme de se soustraire au statut d'appât publicitaire ou de femme-objet qui lui est assigné par la société mercantile. Par conséquent que les droits de la femme à se prostituer sont beaucoup mieux défendus par la République que les droits de la femme à se soustraire à la prostitution ; ainsi on peut entendre certaines femmes prétendre qu'elles se prostituent librement, tandis qu'on nie que celles qui prétendent vouloir porter le voile possèdent leur libre-arbitre.

     

     

  • L'hommage à André Breivik

    L'attirance des femmes pour les hommes violents et les assassins est bien connue des feuilletonistes, et, soyons francs, sans le terrorisme il n'y aurait pas de civilisation.

  • Culture et fanatisme

    Quand on sait la dose de fanatisme nécessaire pour faire l'art moderne et le justifier, on ne peut qu'être convaincu de la mauvaise foi de l'Occident vis-à-vis des mahométans.

    L'interdit juif de représenter dieu, d'où dérive celui de l'islam, était fait pour prévenir les effets de la culture sur l'homme et sa tendance à tout s'approprier et le réduire en fétiches, y compris dieu. L'homme de culture est destiné à brûler dans l'enfer du monde : sans goût particulier pour la lâcheté et le cynisme, tenez-vous à l'écart de son sillage.


  • Dionysos ou l'opium du peuple


    On mesure ici la perte pour les milieux populaires causée par la censure de l'histoire marxiste (en ce qui concerne les élites, elles se situent nécessairement en dehors de l'histoire et ne connaissent que le destin à toutes les sauces).

    Cette censure républicaine (Marx nie que l'homme puisse être libre dans le cadre d'institutions étatiques tentaculaires telles que celles au contact desquelles nous sommes aujourd'hui forcés de nous forger un destin) permet à Michel Onfray de faire passer son "delirium tremens" pour la science. Cet énergumène vante depuis des années la philosophie morale d'un junker boche, nostalgique des prérogatives de sa classe aristocratique... au nom du progrès : Nitche. Michel Onfray se dit "par-delà bien et mal", tout en multipliant les jugements de valeur et les condamnations de qui dérange ou remet en cause ses stéréotypes.

    - Les Lumières n'ont pas inventé le principe suivant, qui date de l'antiquité la plus reculée : le fanatisme est proportionnel à l'ignorance. Désireux de lutter contre le fanatisme, je vais donc m'efforcer de démontrer l'ignorance crasse de Michel Onfray, proche d'une mythomanie républicaine dont le mécanisme a entièrement été démonté par K. Marx. Je suppose que l'ignorance du marxisme, au point qu'elle atteint en France, est le résultat des malversations d'universitaires staliniens. Marx avait deviné dans la pléthore de fonctionnaires entretenus par la France une cause de son immobilisme et de son encroûtement intellectuel excessif.

    - Mme Delsol commence par invoquer le destin fatal de l'Occident. Tu parles d'un scoop. Cela fait plusieurs siècles que la mort de l'Occident est annoncée ou prophétisée par divers poètes ou savants, précisément parce que la civilisation est orientée selon le destin, et que celui-ci inclut le déclin et la mort. "Hamlet", qui date du début du XVIIe siècle, est une pièce sur le déclin et la chute de l'Occident. "L'odeur du Danemark" dont parle Shakespeare est une odeur de merde ou de pourriture, préliminaire de la mort.

    - M. Onfray semble attaché à l'Occident, bien qu'il éprouve de très grandes difficultés à le définir d'une façon qui ne soit pas mathématique ou paradoxale. Pourquoi ? Quelle est cette sorte de religion ? Les développements rhétoriques à l'appui d'un vague concept sont le principe de la religion même.

    - Le mensonge historique de M. Onfray consiste à établir un lien entre la philosophie des Lumières et la République moderne. Marx montre que ce mensonge fut l'oeuvre de l'idéologie libérale (Guizot). Pour un raison facile à comprendre : l'ancienne morale paysanne au service de l'aristocratie une fois éradiquée par la bourgeoisie, celle-ci se se devait d'en inventer une nouvelle pour le monde ouvrier : ce n'est nullement le projet de Marx, bien sûr, mais ce n'était pas non plus celui des "Lumières" ; c'est seulement le projet de M. Onfray.

    La mythomanie est assez puissante pour faire oublier que Diderot et Voltaire furent les conseillers de dictateurs, qu'ils espéraient amener à plus de souplesse, suivant l'exemple du régime anglais. Pour faire oublier aussi que Rousseau n'était nullement athée, mais chrétien, et que d'une manière générale il est impossible de faire de la philosophie des Lumières un mouvement athée antichrétien.

    - "L'hypothétique Jésus-Christ" : Onfray paraît fier de sa trouvaille, comme les grenouilles de bénitier le sont lorsqu'elles inventent un nouveau dogme ou paraphrase. Mais en quoi Michel Onfray est-il moins hypothétique que Jésus-Christ ?

    Il faut une espérance et une foi en béton pour continuer de vivre, à l'instar de Michel Onfray, en étant persuadé de la chute prochaine de l'Occident et des valeurs éthiques que M. Onfray lui prête. L'espérance de lendemains qui chantent n'est pas rationnelle, nous dit Michel Onfray (à vrai dire, elle ne l'a jamais été, mais toujours un moyen d'asservir le peuple aux plans de l'élite - un opium) : il reconnaît donc vivre selon un mode religieux ou ésotérique.

    - Même à propos de l'athéisme, Nitche n'enseigne pas les rudiments, et que la principale cause de l'athéisme ne concerne pas directement les Lumières ; elle tient au développement de la technocratie au cours du XIXe siècle, et la mise en place de systèmes de protection possédant les mêmes vertus que la religion autrefois. Certes on peut soupçonner beaucoup de religions d'être des hypothèses confortables pour l'esprit, mais les prothèses que la technocratie moderne fournit ne sont pas moins propices à éradiquer l'esprit critique au profit du cinéma ou de la musique. Même trucage à propos du "matérialisme", qui n'a rien de spécialement athée. La haine du christianisme, du judaïsme et de l'anarchie est le propre de Nitche, et non des Lumières. La haine de Nitche repose sur une volonté d'immobilisme et de confort intellectuel, revendiquée, tandis que les philosophes des Lumières font preuve d'esprit critique vis-à-vis d'une religion qui cherche à imposer une morale pour le compte d'une caste dirigeante. Pratiquement, Nitche oppose le bonheur au christianisme, sachant que le bonheur n'est pas une doctrine en usage dans le christianisme.

  • Illuminati et subversion du christianisme

    L'essayiste français Jacques Ellul ne parle pas de complot illuminati, mais de "subversion du christianisme" par les Eglises officiellement chrétiennes.

    Un lecteur attentif de Shakespeare constatera que le problème de cette subversion est déjà central dans la mythologie chrétienne de Shakespeare, à la fin du XVIe siècle. Les personnages de traîtres à l'esprit et à la lettre du christianisme abondent en effet dans le théâtre de Shakespeare : Copernic (alias Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, et bien sûr tous les rois "de droit divin" (dont même l'Eglise romaine officielle ne nie pas le satanisme désormais, bien qu'il serait plus utile de dénoncer dans la démocratie le même processus théocratique païen, et un stratagème idéologique plus pernicieux que le nazisme).

    Cette subversion est un phénomène décisif, au point qu'il est pratiquement impossible de comprendre l'histoire de l'Occident moderne sans l'intégrer. La contre-culture du complot illuminati peut donc permettre aux jeunes générations de recouvrir la conscience historique à qui elle a été délibérement ôtée pour le besoin de justification de l'éthique ou de la morale républicaine (voire remplacée par le culte identitaire nazi, instrument du fanatisme et du populisme).

    Complément de cette note sur mon nouveau blog parallèle : http://shakingspirit.overblog.com/complot-illuminati-2

    +

    The French essayist Jacques Ellul is not talking about the 'illuminati conspiracy', but about the "subversion of Christianity" by Christian official churches - Roman catholic first of all, then others.

    A careful reader of Shakespeare will find that this subversion is already the main subject of the Christian mythology of W. Shakespeare, at the end of the XVIth century - that there are many traitors to the spirit and the letter of the Gospels in the theater of Shakespeare: Copernicus (aka Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, and of course all the kings from "divine right" (which even the Roman Church does not deny Satanism now, though it would be more useful to condemn democracy, which is not less made with same theocratic pagan trick, and is more pernicious than nazism was).

    This betrayal must be understood, because it is major point in modern history of the Western world. What is prohibited as Jesus-Christ says -civilization aka Kingdom of God in this World- should be betrayed by clergymen and official Churches (to better cover up the truth at the source). USA are playing this game now, after Roman catholic Church before, of universal lie in the name of Ethics and Civilization. Between science, truth, and power, you must choose says Christian Revelation and Shakespeare, because they cannot go together.

  • Apophtegme

    Lorsque Shakespeare-Bacon était en vie, la Nature redoutait d'être vaincue.

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    When Bacon-Shakespeare was alive, the Nature was afraid to be defeated. 


  • Ellul et l'islam

    - Je poursuis sur mon blog parallèle la critique d'Ellul. Elle s'avère utile pour éviter la récupération d'Ellul par les fondamentalistes républicains. On remarque que la laïcité de ces derniers, sur laquelle ils fondent leur neutralité religieuse, ne les empêche pas de citer la théologie chrétienne, quand ils pensent qu'elle peut servir leurs intérêts (je démontre que ce n'est pas le cas d'Ellul, contrairement aux sophismes du faux juif BHL ou du faux chrétien Alain Besançon, casuistes ignorants que la casuistique est nécessairement païenne ou pharisienne).

    - La neutralité religieuse n'empêche pas non plus la République laïque de pactiser avec les Etats-Unis théocratiques, où la guerre de religion est prêchée sous le vocable sournois du "choc des cultures" ; où une partie de l'opinion publique est trompée par de soi-disant pasteurs chrétiens, à l'aide d'un sionisme qui défie la lettre et l'esprit évangélique, et s'appuie sur des citations grossièrement tronquées des prophètes Isaïe ou Ezéchiel. 

    - Derrière le fondamentalisme républicain laïc et ses thèses confuses, on retrouvera sans peine l'axe essentiel de défense de la propriété, à quoi toute l'argutie laïque républicaine se résout, étant ainsi parfaitement coupée de l'humanisme dont elle se prévaut abusivement, réduisant ainsi la philosophie des Lumières à la religion de la bourgeoisie.

    - Les gosses qu'on veut forcer à l'instruction civique doivent s'interroger :

    - si l'éducation civique républicaine n'est pas "confessionnelle", dans ce cas quel principe sacré incite-t-elle à respecter ? L'homme ? Mais l'histoire nous enseigne que les plus grands charniers humains ont été perpétrés par des régimes républicains.

    - le travail ? Mais il n'y en a plus depuis que l'élite républicaine l'a confié au prolétariat asiatique ?

    - la propriété ? Mais si nous ne sommes pas propriétaires et ne voulons par l'être, puisque Rousseau démontre qu'elle est le ferment de l'esclavage ?

    - et comment se fait-il que le socialisme ne soit pas confessionnel, alors que l'histoire enseigne qu'il a été inventé par des clercs ?

    - et à quoi bon l'éducation civique si l'historien Karl Marx démontre que la concurrence économique prévaut sur le droit, qui s'y adapte ?

    Bref, la littérature française contient tout ce qu'il faut pour prévenir le négationnisme historique nécessaire de l'éducation civique, matière on ne peut plus statique et aussi vaine que le calcul mental.

     

  • Blasphème et politiquement correct

    Nier l'existence des chambres à gaz nazies, insulter Mahomet, montrer les nichons de la princesse Kate en photo... le blasphème n'est jamais loin. Dans le pays où règne la libre pensée, le politiquement ou le religieusement correct n'existe pas. Ce pays-là est parfaitement virtuel.

    - Une bonne compréhension du blasphème permet de comprendre qu'il n'a rien à voir avec Dieu, mais avec les choses qui sont sacrées pour l'homme, comme la civilisation ou l'argent.

    Jésus-Christ, qui se dit le fils de Dieu, n'a cure du blasphème ; la colère du Christ est contre le penchant de l'homme à se prendre pour une chose sacrée : ainsi procèdent le plus souvent les artistes.

    - Si dieu est une chose sacrée dans les pays pauvres, bien plus que dans les pays riches qui les oppriment, c'est bien sûr parce que les pauvres ne possèdent rien. En même temps les pauvres, précisément parce qu'ils ne possèdent rien, peuvent mieux comprendre que la propriété est le fondement de l'éthique et du religieusement correct. Comme on ne possède pas dieu, on ne peut pas le défendre contre le blasphème d'autrui : ce serait entrer dans une compétition à laquelle la nature incite, mais non pas dieu.

    - L'interdit de représenter dieu est, dans les religions bibliques, pour éviter de tomber comme les religions païennes dans le critère éthique ou esthétique, et donc dans le relativisme. Il ne s'agit nullement de protéger dieu ou ses prophètes authentiques contre le vandalisme de l'homme, mais au contraire de protéger l'homme contre sa propre bêtise, juridique.

    "Dieu bénisse l'Amérique !" : c'est l'usage de dieu à des fins humaines qui entraîne de terribles catastrophes pour les usuriers de dieu ; à la fin, Satan reprend ses droits.

  • Prométhée enchaîné

    L'antiquité grecque expliquait l'origine de l'homme et sa condition à l'aide de la fable de Prométhée. A la Renaissance, le savant humaniste Francis Bacon dépoussière ce mythe afin de montrer qu'il recèle une sagesse analogue à celle du récit mythologique de la chute d'Adam et Eve, attribué à Moïse. Il remet ainsi en question les interprétations moralisantes de la Genèse, du clergé médiéval, ainsi que de certains théologiens de la réforme (Calvin).

    Les explications de Bacon permettent en outre de comprendre pourquoi l'idée de paradis terrestre ou de cité idéale est sous-jacente au millénarisme moderne technocratique et à l'idéologie, étrangère au christianisme, de civilisation. Quand la civilisation ou la culture ramène à l'origine ou l'identité, l'esprit chrétien se détache au contraire de ce but macabre et d'une détermination inconsciente. On voit bien que le point commun des diverses formules du totalitarisme est l'aspiration technocratique.

    La suite de mon commentaire sur mon nouveau blog.

  • L'ampleur du complot

    Publication sur mon nouveau blog "shakingspirit" (pour pallier la "lourdeur" de celui-ci) d'une note révisée consacrée à la théorie du complot illuminati en particulier, et du complot politique en général.

    Une fois qu'on a fait la preuve que les ventes d'armement sont des trafics occultes, on a fait la preuve du complot. Mais on n'a encore rien dit, ni rien vu à ce stade, de la détermination inconsciente des sociétés.

  • Déménagement

    Vous pouvez lire mes dernières notes dédiées à L'OPUS DEI et à FRANCIS BACON CONTRE THOMAS D'AQUIN sur le blog "shakingspirit" où je déménage petit à petit.

  • Déménagement

    Vous pouvez lire ma dernière note dédiée à L'EVANGILE DE JUDAS sur le blog "shakingspirit" où je déménage petit à petit.

    (Certains m'ont demandé pourquoi je ne publie pas un livre ou une brochure. La technique du livre est démodée, et je voudrais tirer le meilleur profit de cette technique subversive du commerce et des commerçants qu'est l'internet. Celui-ci comporte un risque de "disjoncter", dès lors qu'il rendra aux puissances occidentales moins de services qu'il ne leur procure d'inconvénients - le régime démocratique totalitaire étant, avant tout, un régime de propagande auquel une majorité consent. Le progrès invisible de l'histoire fait, en outre, que le temps presse pour des ouvrages trop minutieux.

    En revanche je vais essayer de faire un effort pour rendre la lecture plus claire que sur ce vieux blogue fatigué, brouillon, et qui donne des signes de fatigue technique au-delà de 500 lectures par jour.)

  • La grande déesse-mère

    Dans la culture de vie païenne, honnie des chrétiens, la grande déesse-mère joue un rôle important. Déesse de la fertilité et de l'abondance, elle est tantôt rattachée à la lune (Isis, Déméter, Cérès), tantôt à la terre-mère (Gaïa). La manifestation la plus moderne de ce culte néo-païen est l'écologisme ou le culte identitaire national-socialiste.

    Comportant quelques erreurs, notamment quand il traite des figures et symboles féminins du christianisme, qui ne sont pas tous assimilables à la déesse-mère (comme Eve ou la prostituée de l'apocalypse), le bouquin de Shahrukh Husain consacré à l'étude de l'aspect religieux et sacré du féminisme n'en est pas moins riche d'instructions. Morceau choisi :

    "Les néo-païens rendent un culte à divers aspects de la Déesse remontant aux traditions égyptiennes, mésopotamiennes, grecques, scandinaves, hindoues et nord-américaines.

    La majorité des néo-païens ne sont pas des personnes qui ont décidé de vivre en marge de la société, mais des membres des classes moyennes des pays occidentaux : scientifiques, enseignants, politiciens, personnalités des médias ; tous attirés par le message holistique du néo-paganisme (qui met l'accent sur l'unité de l'humanité et de la nature) et par son insistance sur la liberté de croyance et de culte.

    Les groupes néo-païens s'entraident sur le plan mondial. Ils ont organisé en Allemagne, en 1988, la première "fête païenne européenne". La Fédération païenne regroupe des membres habitant l'Amérique, l'Inde, l'Afrique et l'Europe et issus de milieux shintoïstes, chrétiens, bouddhistes, hindouistes et juifs. En 1990, on comptait aux Etats-Unis 100.000 néo-païens environ. La moitié des néo-païens se considère comme des sorciers ou des sorcières et, en 1996, la Wiccan Church du Royaume-Uni annonçait 12.000 membres.

    En accord avec un dogme du culte de la déesse, l'interdépendance de tous les éléments qui composent le cosmos, les groupes néo-païens refusent toute ségrégation raciale, professionnelle ou sociale."

    - Les chiffres indiqués ici sont minimes, car il s'agit d'un néo-paganisme plus "conscient". Mais, en réalité, le culte de la déesse-mère est le plus familier. Les bonnes intentions énoncées ici, et qui sont sans doute celles de l'auteur du bouquin du livre, sont assez naïves. Le culte païen est lié à la terre, et l'économie aux revenus de la terre, cause de l'envie et des guerres, que les bonnes intentions n'ont, hélas, jamais empêchées. L'empreinte de ce culte féminin se retrouve d'ailleurs dans le flux monétaire, qui est le "nerf de la guerre".