Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mon Journal de guerre - Page 56

  • Satan dans l'Eglise

    Le chrétien n'a pas de valeurs, d'aucune sorte. Le chrétien se veut fidèle à la vérité, intemporelle, qu'il aimerait mieux connaître, voir "face à face", dit Paul de Tarse, comme elle EST dieu. Et la vérité selon les évangiles n'est ni charnelle ou organique (juridique), ni abstraite (mathématique), cette seconde manière d'appréhender les choses n'étant qu'une sublimation de la première, où la rhétorique bascule dans le pur fantasme. Le fait est observable sur le plan de l'idéologie politique moderne de la souveraineté populaire ou de la démocratie, sous-jacente au totalitarisme. Karl Marx, dont la critique radicale du droit est sans aucun doute chrétienne (Jésus méprise le droit de façon ostentatoire, et reproche aux pharisiens d'avoir dévoyé la loi de Moïse en lui prêtant une valeur juridique - si Moïse a permis la répudiation des femmes, c'est en raison du manque de spiritualité de son peuple), Karl Marx montre que l'idéologie républicaine déborde le cadre assigné habituellement à la science juridique, c'est-à-dire l'organisation pratique de la société. On peut ajouter ici que, sur ce terrain de la morale pure ou de l'idéologie pure, la confusion du droit et de la géométrie est presque parfaite. Le millénarisme indispensable au totalitarisme moderne est ainsi rempli de ce néant : il est assimilable à l'état léthargique, seul état où les rêves prennent sens, avec l'hypnose. On comprend ici que la révélation chrétienne comporte un avertissement contre l'art technocratique du cinématographe ("image animée de la bête"), en raison de l'effet d'altération de la conscience qu'il a sur ses adeptes, et parce qu'il est un art aussi archaïque et barbare que les pyramides. Les avocats les moins malhonnêtes du cinéma sont ceux qui, assez nombreux en Californie, le font du sein de sectes sataniques, car le cinéma ne fait qu'ourdir la plus bête culture de vie. Et si le culte prométhéen en vigueur aux Etats-Unis est plus dangereux encore que le nazisme, c'est en raison de son masque judéo-chrétien.

    Tandis que Satan est omniprésent dans le monde, le dieu des chrétiens n'est pas "absent" mais "caché". Tandis que les imbéciles ont foi dans le hasard ou la fortune, le chrétien fait l'expérience de son dieu dans les choses qui, contrairement au hasard et à la fortune, ne sont pas nécessaires.

    L'ignorance est donc ce qui sépare l'homme de dieu et non "le manque de religion", celle-ci pouvant principalement être définie comme ce qui lie l'homme à ce monde, autrement dit la "culture de vie" païenne la plus arriérée, c'est-à-dire la moins scientifique. La conscience chrétienne authentique, des apôtres ou de Paul, est bel et bien scientifique, défiant le clergé. Cela explique l'effort des savants humanistes chrétiens de la Renaissance : Rabelais, Bacon ou Shakespeare, de promouvoir une science et un progrès purifiés des valeurs technocratiques ; qu'est-ce que la "science sans conscience" de Rabelais, si ce n'est la technique et son arrière-pensée érotique, puis pornographique au stade totalitaire ? Ou encore la science prométhéenne dénoncée par Bacon ou Shakespeare, et que l'on peut traduire comme l'art ou la science auxquels sont assignés une vocation anthropologique. Le propos de l'humanisme n'a rien à voir avec une science morale ou éthique : seul un imbécile ou un hypocrite, un de ces faux savants qui pullulent au sein des "comités d'éthique", tous les polytechniciens les plus malveillants à l'égard de l'humanité, peut ignorer que l'évolution technique détermine les changements d'orientation de la morale publique ou privée, autrement dit que l'éthique pharisienne ne fait qu'entériner les nouveaux systèmes d'exploitation.

    Le combat des chrétiens doit être inlassable par conséquent contre ceux qui se disent baptisés dans l'Esprit et ne font que mettre celui-ci au service de valeurs : la famille, l'écologie, le cinéma, la civilisation, l'Europe, la France, la propriété, les Etats-Unis, l'éthique, la démocratie, la croisade... ou le diable sait quelle supercherie encore, qui n'ont aucun fondement évangélique, mais remplissent au contraire la fonction d'occulter la spiritualité chrétienne véritable, telle que nul autre que Shakespeare ne l'a mieux mise à jour dans l'Occident moderne. Ce combat n'est pas vain ni perdu d'avance, car le fatras des valeurs modernes fait surtout office de refuge, de sorte que le principal argument de l'éthique moderne est en termes de confort, opérant surtout sur les esprits les plus lâches et les moins raffermis : pratiquement, les enfants, parce qu'ils ne savent pas marcher par eux-mêmes, et les vieillards parce qu'ils titubent, après une vie passée à tourner mélancoliquement en rond ou à poursuivre des chimères. La volonté de puissance, sur laquelle on voit Satan en personne appuyer sa tentative d'infléchir Jésus, opère essentiellement, ainsi que l'art érotique, sur les lâches ou les impuissants qui aspirent à un état ou une position moins douloureuse. Mais l'humanité n'est pas entièrement composée de lâches, quoi que ceux-ci ont désormais les rênes bien en main. Ne serait-ce que survivre, dans les milieux populaires, demande beaucoup d'effort et de résistance. La résignation aux caprices de l'élite, à sa culture et à son cinéma abjects, est une force qui peut être détournée du masochisme féminin et de son inclination à se résoudre au plan social macabre. 

     

     

  • Dieu et le Savant

    Un esprit scientifique aura peu de considération pour l'humanité, vu les faibles progrès accomplis par elle depuis l'origine, et toutes ces vaines spéculations sur l'univers : en forme de tabernacle ? ou de soucoupe ? ou en forme de trou noir, pour les mathématiciens les plus coprographes.

    L'humanité ne sait que festoyer et exploiter les ressources naturelles, plus ou moins bien. Et comme l'orgueil est la principale cause de l'ignorance et de l'athéisme, le savant ne doute pas de dieu. C'est peine perdue quand l'art est long, et la vie brève. Douter de dieu est le propre des esprits religieux, à la recherche du temps perdu.

  • Folie et Travail

    Faire l"éloge de la folie revient à faire celui du travail, tant l'ouvrage accompli par l'homme moderne revêt un caractère ubuesque. L'esprit de compétition, sournoisement excité au nom des droits de l'homme et divers idéaux truqués, entraîne l'aliénation perceptible aux Etats-Unis, les plus avancés sur cette pente, où les rapports amoureux, aussi bien que la pornographie, sont décalqués sur les rapports de travail.

    Le féministe ou la pédérastie, qui est la religion des Etats-Unis, repose par exemple sur l'économie dite "tertiaire" ; la procréation, comme la production, revêt dans ce type d'économie (nécessairement impérialiste), un aspect secondaire.

    Produire pour produire est déjà une folie d'un point de vue artistique ou scientifique : ce mouvement, naturel pour l'espèce animale, revêt pour l'espèce humaine un caractère occulte. La surproduction est par conséquent plus avilissante et aliénante encore : les transactions sur la chair humaine deviennent normales, et le libéralisme, invention démoniaque selon Shakespeare, est bel et bien l'avènement de Shylock.

    Karl Marx fait bien sûr le constat de l'aliénation aggravée des élites libérales au XIXe, non pas pour y opposer une quelconque recette économique ou constitution politique qui permettrait à l'humanité de "décélérer" ou stopper l'objectif de croissance fixé par des technocrates imbéciles et méprisables. Il prône plutôt l'individualisme et la vérité comme les seules forces pouvant permettre à l'homme d'échapper à la folie collective et au chaos que les élites assignent aux nations et aux citoyens qui les composent, réduits au culte identitaire anthropophage. A la suite de Marx également il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus, car le pacte avec le diable est le mode de vie ordinaire. La puissance de séduction de Satan est telle qu'il n'est nul besoin de savoir le reconnaître pour lui obéir. Il règne en maître sur les obligations sociales.

  • Banque et Philosophie

    La philosophie démantelée par Karl Marx, avant que le culte de l'Etat et des institutions publiques ne soit reconstitué par les soviétiques, est celle destinée à servir de base au nouveau catéchisme républicain. Le millénarisme national-socialiste de Hegel est principalement visé, à cause du subterfuge particulier qu'il contient, à savoir le postulat ou l'hypothèse du progrès juridique. Marx est un penseur réaliste, non loin d'Honoré de Balzac : il ne croit pas que les sociétés s'agglutinent ou s'organisent selon une vision réaliste, mais au contraire sur le mode hypothétique ou religieux, onirique. C'est ce qui explique, à cause de Balzac sans doute, que Marx s'attendait à trouver plus de répondant à sa critique en France, où il fut un temps exilé : en raison de l'esprit concret des Français, moins prompt à se laisser endoctriner par les vieux rêves païens à la sauce catholique romaine ou républicaine.

    - Pour ce qui est du rapport de l'argent, lien social majeur, et du rêve, en effet la France ne manque pas d'arguments philosophiques. C'est pratiquement un "tableau clinique", comme on dit aujourd'hui, de la folie de l'avare et des avaricieux, que Molière dresse dans sa pièce. De sorte que l'encouragement des artistes à la folie, par de piètres philosophes allemands, est en pure perte : le désir d'enrichissement ou de reconnaissance de l'artiste est déjà une marque de folie suicidaire ; le signe qu'il méconnaît le sens de l'art, non loin du sens de l'histoire. Ce n'est pas le destin d'un artiste d'enfourcher une monture - la société - qui tôt ou tard le désarçonnera et le piétinera. Marx est tout sauf moderne, car l'histoire n'a pas le sens que la société rêverait qu'elle ait. 

  • Faim d'histoire

    Comme tous les plans foireux des élites, la "fin de l'histoire" est une théorie statistique. Elle se déduit directement de l'idéologie démocratique. L'esprit français est trop concret pour se laisser endormir par les sirènes de la démocratie. Il n'y a pas de pouvoir sans argent, et il n'y a pas d'argent sans esclaves : l'éthique est un truc d'assassins en cols blancs.

    En tant que telle, l'idéologie démocratique vaut surtout comme négation de l'histoire, c'est-à-dire exactement comme le purgatoire dans l'ancien régime, afin de faire patienter le peuple. La démocratie selon Marx est à l'opposé de la démocratie libérale. Par tous les moyens celle-ci s'efforce d'inculquer au peuple les valeurs de l'élite : football, cinéma, compétition économique, goût des gadgets technologiques, féminisme-pédérastie, qui réclament des financement gigantesques (assez pour qu'on ne puisse qualifier le cinéma ou le football de "populaires") ; tandis que l'incitation de Marx est à penser à rebours de l'élite, et non selon une religion aménagée pour les besoins des castes dominantes, puis de l'Occident dominant sur le reste du monde.

    Le seul trophée de la démocratie, c'est l'enrichissement. Bien sûr l'Occident ne peut exhiber cet enrichissement sans pudeur à la face des nations dont il capte les richesses, alors il clame : démocratie !

    Les élites ne pensent pas, elles rêvent qu'elles conserveront à tout jamais leur position dominante. Les élites sont devant l'histoire comme Hérode devant l'annonce de la naissance d'un prophète en Judée.

  • Marx pas mort

    (Emprunt au fanzine "Au trou !?")

    karl marx,république,républicain

    Marx dérange tous ceux qui préfèrent continuer de vivre dans leurs rêves ; il menace de les réveiller. Dès lors qu'une élite communique au peuple le goût du rêve, elle accentue son emprise sur lui, et l'entraîne sur la voie de l'avilissement. Dorénavant, la publicité joue un rôle décisif dans le maintien de l'ordre.

    Le néo-païen Carl Jung veut s'attaquer à l'inconscient, au-delà des besoins du diagnostic médical. Sous l'influence de la logique chrétienne jusqu'à ce point, il conçoit que le bonheur n'est pas une fin en soi ; et le bonheur n'est d'ailleurs qu'un état hasardeux ou temporaire. De fait Marx traduit l'épicurisme, concentré sur le bonheur, comme l'absence de pensée, et le signe de la décadence grecque. L'aspiration de l'homme à la pleine conscience s'observe, dit Jung, au fait que même lorsque l'homme accomplit des actes manifestement inconscients, qui lui sont dictés par une volonté extérieure à la sienne, familiales ou sociales, par exemple, il rechigne à l'admettre et se déclare libre, confondant la volonté avec la liberté. Sans doute les femmes consultent-elles plus volontiers des psychothérapeutes ou des confesseurs que les hommes, parce qu'elles estiment que le ressort de l'action se situe dans l'âme, tandis que les hommes ont plus confiance dans leur corps. Mais on ne peut séparer le corps de l'âme, et l'âme du corps, et les religions animistes qui postulent que l'âme survit au corps ne font que la théorie d'une volonté sublime ou spirituelle. On comprend qu'un tel système de pensée soit fait pour exciter le sens du devoir.

    En réalité la volonté ne mène à rien, et se laisse guider par l'absurdité, ou à peu près n'importe quel type de récompense bas de gamme.

    Jung cherche donc à savoir ce qui fait obstacle à la pleine conscience et pourquoi le patient, une fois "dénoué", et le poids d'un déterminisme beaucoup trop pesant pour son âme ou ses épaules ôté, ne poursuit pas sa quête vers la pleine conscience, mais s'arrête au bonheur ou à un équilibre somme toute précaire ? Il faut dire à ce point ce que Jung ne dit pas, à savoir que le déterminisme ou le devoir de l'élite est d'une nature particulière, puisqu'il consiste à indiquer au peuple le sens ésotérique du devoir, ou celui de l'ordre social. Jung ignore ou feint de ne pas voir à quel point l'ordre social se nourrit du rêve et de l'inconscient, et que moins les limites d'une société sont circonscrites, plus elle pèse son poids de corps et d'âmes, plus celle-ci s'oblige à ressembler toujours plus à un gigantesque hôpital psychiatrique. La nécessité finit par faire loi, et la nécessité est la loi de la jungle. Tandis que Marx a vu l'irresponsabilité des élites, à traiter l'homme comme un chien avide de récompenses.

     

  • Refrain

    Le radoteur peut toujours opposer la musique à ses détracteurs, qui ne fait pas autre chose depuis des millénaires, et n'en fait pas moins l'admiration des foules. Il y a un compositeur un peu moins bête que les autres, qui révèle le truc ; je ne sais plus qui, Beethoven peut-être, parce qu'il était sourd. Et Nitche aussi révèle le fond de son âme : le goût de l'immobilisme. La modernité aussi est sur le principe de la musique : le recyclage des mêmes vanités à l'infini.

    Il m'est arrivé de passer devant la salle Pleyel et d'y voir le spectacle de la passivité satisfaite d'elle-même, tous ces branleurs qui voudraient que leurs privilèges durent à l'infini, et se prolongent même dans l'au-delà.

    Une historienne, je devrais dire une chroniqueuse des petits détails du passé par égard pour Shakespeare, le grand ennemi de la mécanique et des mécaniciens, m'apprend que les Français ont découvert Mozart sous le régime de Vichy. Il n'était plus joué, inconnu avant, on était passé à autre chose.

    De la musique, le cinéma est la métastase, qui se substitue complètement à l'imagination, la détruit en prétendant l'incarner.

  • Germanophobie

    Pour le Français, l'homme est supérieur à la fonction publique ; pour l'Allemand, c'est l'inverse : cartésien, l'Allemand accorde plus d'importance à la fonction publique, et il s'invente des dieux équivalents de cette nature. Dieu ne joue pas aux dés, mais Einstein, lui, ne fait que ça, comme les soldats romains qui se partagèrent la tunique de Jésus-Christ.

    On peut étendre la germanophobie à nombre de provinces françaises, où le goût du bricolage étouffe celui de la science, et où les hommes sont aussi soumis aux femmes qu'en Allemagne ou dans l'armée.

  • Déclaration d'amour

    La plus grande joie dans ce monde abject, c'est la présence des grands hommes parmi les étoiles qui ont affronté Satan avant nous et l'ont fait reculer.

    La terre, elle, peut crever, cette salope qui nous donne la vie pour nous la reprendre ensuite après mille tourments et mille grimaces. La terre qui nous fait lâches et ne fait rien pour nous endurcir. Petits pédérastes, léchez les mamelles sèches de la terre, baisez son ventre dur, et espérez tant que vous voudrez dans les générations futures. La pitié de la terre, c'est le cimetière.

  • Dans la Matrice

    En matière d'éducation, les pères tirent de force, tandis que les mères poussent insidieusement. On retrouve là les deux formules de l'oppression. La tyrannie paternaliste, et le totalitarisme maternel. Le pouvoir des femmes sait se faire plus discret. Au sens large, c'est celui des gens de robe, car les utopies totalitaires ont été principalement conçues par des clercs. Si le socialisme et la démocratie sont peu français, c'est notamment parce que les lettres françaises sont assez anticléricales, et il y a pratiquement dans chaque siècle un écrivain assez fort pour dissuader ses compatriotes de se fier au clergé ou au savoir universitaire, très largement statistique et vain.

  • La Tête du Serpent

    On a tendance en France à sous-estimer le danger de la démocratie-chrétienne, représentée par des politiciens et des évêques qui paraissent ridicules. On voit cependant que la démocratie-chrétienne se tient toujours là, prête à s'emparer des rênes de l'Europe, en s'asseyant sur les deux principes qu'elle met en avant : la démocratie et le christianisme. Le christianisme, qui ne saurait bien sûr être mis au service de traficants d'armes et d'industriels pour qui la morale est d'abord un principe d'asservissement d'autrui à des fins qui ne sont pas chrétiennes, et peuvent même choquer les païens ; la démocratie, par ailleurs invoquée, dépourvue d'efficacité pratique, et que les ratés du système de racket capitaliste à l'échelle internationale obligent à mettre de façon discrète -mais visible quand même-, entre parenthèses, sous la forme de coups d'Etats menés par des technocrates, comme cela s'est produit en Italie récemment, et pourrait arriver en Espagne ou en Grèce.

    L'idéal démocratique n'a plus qu'une consistance et un appui médiatiques désormais, et sans la censure que le monopole sur l'information fait régner, il est probable que les Français cesseraient de se goberger avec ce truc, inventé au moyen âge par des moines aliénés dans leurs monastères pour se divertir, tant le mercantilisme de la République française est patent, et le mercantilisme étranger à une autre forme d'idéal que la compétition et la loi de la jungle.

    La démocratie-chrétienne, c'est non seulement un pacte de vieillards franco-allemands, mais aussi bien sûr les Etats-Unis et leur puissance de feu, et les blasphèmes systématiques de leurs élites dirigeantes contre Jésus-Christ et les saintes écritures, qu'ils souillent en les mettant au service de leur guerre commerciale contre les Russes ou les Chinois.

    Ce christianisme ésotérique -il suffit d'écouter les discours d'Obama aux élus de la nation américaine pour se rendre compte de leur satanisme, et quant au faciès de Judas de Mitt Romney il parle de lui-même-, est significatif d'un abaissement de l'espèce humaine au-dessous de tout, et notamment du nazisme. La violence du nazisme est au nom des éléments et du culte néo-païen nitchéen, et quiconque s'est promené un jour dans une forêt sait qu'il n'y a rien de moins compatible avec la démocratie que la nature et les éléments. C'est aujourd'hui la compétition libérale et ses meurtres sous-jacents qui reflètent véritablement la nature, et non la démocratie qui n'est qu'un attrape-nigauds. Et l'élite s'accommode de la compétition et du néo-paganisme en raison de sa position dominante. A quoi le christianisme lui est utile ? A forger un humanisme truqué et à manipuler les masses populaires.

    La démocratie-chrétienne est la tête du serpent que les véritables chrétiens doivent écraser. Si l'on fait obstacle à la bénédiction chrétienne de motifs purement païens, on prive la démocratie de fondement chrétien et d'arguments militaires. De même si les tenants des valeurs laïques républicaines ne sont pas les mêmes tartufes que les démocrates-chrétiens, dans ce cas ils doivent proscrire tout élément confessionnel au sein de l'armée républicaine, chrétien aussi bien que musulman.

  • Against Jacques Ellul

    It is very surprising how French Jacques Ellul is whitening the Western Empire, after he did condemned the Catholic Church because she betrayed the Gospels and the Holly Spirit. How he does create a new Ethics, after his demonstration that Ethics cannot be 'christian' or 'jewish'. History or critics, that was available for the past, is not for today anymore and the mask of Ethics is save for new crimes and lies.

    Therefore, the Catholic Church is always the Mother of this Empire, which you cannot understand without understanding this historical fact. The Catholic Church does continue (especially last two popes) to argue for the Pagan culture and what is called 'fornication' in the Revelation book. She stays as deaf as a Bell.

    Freemasonry and its Egyptian pagan symbolism was not invented by USA or German NSDAP Party, for example, but by the Catholic Church during the Middle age (as nazi Carl Jung does explain it in 'Psychology and Alchemy').

  • Lumières et nazisme

    Ici ou là, divers essais ont été publiés pour démontrer que le nazisme est la fille cachée des Lumières françaises. Ces démonstrations éludent le problème de ce qui différencie les Lumières de la Révolution française.

    Autant il est facile de résumer la Révolution française, sur le plan moral et politique, comme la prise du pouvoir par la bourgeoisie et le passage de l'oppression du propriétaire terrien à celle de l'industriel - et le nazisme a certainement un caractère industriel marqué, pour ne pas dire que c'est une religion d'ingénieurs -, autant il est difficile de rendre compte de la philosophie des Lumières en une seule phrase. Si je devais le faire, je dirais que les philosophes des Lumières combattent la culture du XVIIe siècle, selon le jugement appliqué par André Suarès à Voltaire ; ils la combattent, tout en restant imprégnés par elle. Le panthéisme, par exemple, est parfois décrit comme la religion de Voltaire : mais la monarchie de droit divin qui précède Voltaire est nécessairement de type "panthéiste", comme toutes les religions qui s'efforcent de légitimer la morale publique ou l'ordre social à l'aide de dieu.

    D'ailleurs le palais de Versaille n'hésite pas à étaler tous les symboles d'un culte analogue à ceux pratiqués à Rome ou au Japon, c'est-à-dire toutes les grands empires théocratiques ; la religion de Pangloss-Leibnitz, vivement combattue par Voltaire, est elle aussi typiquement païenne, justifiant le sacrifice et la douleur, au contraire du christianisme qui a complètement effacé la notion de sacrifice et de devoir social, et invite l'homme à se libérer de l'inconscient collectif (où la notion de devoir est "encodée", c'est-à-dire dissimulée derrière l'argument du bonheur ou du plaisir dionysiaque) afin de pouvoir s'aimer.

    Le tort de Voltaire est de ne pas comprendre ou dire clairement que le culte païen de Pangloss-Leibnitz est une exigence élitiste et religieuse, et non seulement attachée à la monarchie d'ancien régime ; sans l'incitation au sacrifice et au devoir social, l'élitisme perdrait tout moyen d'asservissement du peuple à son dessein. Voltaire est loin de la clarté d'esprit ou de la logique de Shakespeare qui, pratiquement, avant qu'il advienne, a déclaré le XVIIe siècle nul et non avenu sur le plan spirituel.

    On ne peut pas considérer les Lumières françaises selon la propagande de la bourgeoisie libérale ou républicaine. Une chose est sûre, si les philosophes des Lumières entendaient lutter contre l'oppression, le résultat d'un régime bourgeois encore plus tyrannique que l'ancien aurait dû leur faire admettre l'échec de leur utopie. Mais aucun philosophe des Lumières n'a souhaité abattre la monarchie, qui a d'abord souffert de sa propre gabegie. Ce que les philosophes des Lumières auraient souhaité au contraire, c'est éviter la Révolution par la réforme des institutions, comme Louis XVI. L'apologie de Napoléon et de ses boucheries est propre à la République et à ses valeurs, de même que le nationalisme, parfaitement incompatible avec l'humanisme, puisqu'il n'est qu'un vil mercantilisme déguisé en idéal. Il explique aussi comment le culte de Staline a pu être répandu en France par des poètes aussi médiocres qu'Aragon, Eluard ou Sartre.

    Mais le culte laïc républicain ne peut se passer, comme tous les cultes publics, de ce négationnisme de l'histoire, doublé d'une limitation de la liberté d'expression bien plus efficace que celle mise en place par l'Ancien régime pour faire opposition à la philosophie des Lumières ; cette censure confirme le diagnostic de Marx d'un totalitarisme à la française, permis par une fonction publique pléthorique, et dont on voit qu'elle bourre le crâne des gosses dès le plus jeune âge des "valeurs républicaines", afin d'en faire de bons petits soldats de la guerre économique capitaliste sans merci, toute la putasserie des valeurs républicaines s'exprimant dans l'éradication de l'esprit critique pour faciliter le viol des conscience par la publicité commerciale. Mieux que le parti nazi n'aurait pu le faire ou les intellectuels collaborationnistes, les Français ont été accoutumés au cours des cinquante dernières années à la philosophie morale allemande la plus médiocre de tous les temps. S'il y a dans le nazisme un aspect d'admiration des Lumières françaises, on peut dire que les partis libéraux au pouvoir depuis la Libération en France ont produit le mouvement inverse d'admiration d'une rhétorique allemande presque pure et au niveau de la musique de chambre.

  • Léopardi et l'évolution

    En même temps qu'il "prouve dieu", selon Léopardi, le suicide infirme la théorie pseudo-scientifique de l'évolution, qui contribue à la barbarie capitaliste moderne, après le nazisme, sous la forme du darwinisme social.

    Notamment le darwinisme contribue à accréditer une idée qui heurte la conscience française, celle du progrès collectif ou social. C'est probablement une idée qui fera sourire pas mal de Français, encore aujourd'hui, l'idée qui consiste à voir dans la littérature de Houellebecq, Philippe Sollers ou Marc Lévy, un progrès par rapport à Molière ou Voltaire.

    Il n'est pas difficile de comprendre que c'est la mode et le commerce qui incitent à lire Houellebecq plutôt que Voltaire, y compris dans ses ouvrages les plus médiocres, ou à perdre son temps dans les salles de cinéma.

    Et, si l'on prouve que le singe n'est pas insensible à la mode, à l'instar des Boches, on n'aura encore rien prouvé scientifiquement de l'évolution. En matière de progrès, le temps ne fait rien à l'affaire, bien au contraire ; ceux qui le croient confondent le progrès avec la danse de salon ou la musique de chambre. De là vient la comparaison du plus sérieux promoteur de la science humaine, Francis Bacon, entre la faiblesse du génie humain et l'horlogerie, qui se contente de plagier quelques principes naturels de base, connus depuis des millénaires.

    Il y a peu, j'entendais Jean-Didier Vincent, spécialiste de la psychologie des chats et auteur de cours d'éducation sexuelle pour sa fille, réclamer "qu'on en finisse enfin avec Eschyle !". S'il y a un domaine ou l'homme moderne s'avère l'égal du singe, et il sera obligé de le prendre pour un compliment, c'est le domaine du comique involontaire. Les élites républicaines, comme les élites cléricales auparavant, ne pensent d'ailleurs qu'à censurer tout ce qui les désavoue, avec une efficacité renforcée par les moyens de la technocratie.

    - Si Léopardi est aussi peu considéré aujourd'hui, au profit de moralistes tout à fait creux dont les bouquins répétitifs remplissent les rayonnages des bibliothèques municipales, c'est parce que son point de vue philosophique individualiste est peu compatible avec l'évolutionnisme. Mieux que l'Ancien régime aristocratique, la bourgeoisie libérale est parvenue, avec l'aide du personnel républicain, à maintenir le peuple à distance de l'individualisme, aussi dangereux pour les élites que la culture ou la religion, au contraire, les conforte.

    - De Louis-Ferdinand Céline, Léopardi paraît très proche (le rapprochement de Léopardi et Nitche est absurde), c'est-à-dire caractéristique de l'humanisme occidental qui place l'individu au-dessus de la société et des lois absurdes qui la régissent, comme la quête du bonheur, chiffon rouge à l'aide duquel les élites libérales (officiellement démocratiques) toréent le peuple, d'une manière plus bestiale encore que l'oppression physique des anciens bouchers. Au contraire de Nitche, Léopardi et Céline sont irréligieux, c'est-à-dire peu enclins à envisager l'homme comme une espèce, non pas parce que celui-ci échappe au règne animal, mais parce que, s'il lui appartenait exclusivement et n'était que le produit raffiné de la culture de vie ou de la génétique, il serait logique de conclure que l'espèce humaine est, de toute, la plus vile, car la moins soudée. Ou encore il serait logique de conclure que les personnes humaines les plus bestiales sont les plus estimables, alors qu'elles le sont seulement sur le terrain social, temporairement, ne marquant guère l'histoire. Louis XIV n'est plus guère qu'une vague silhouette, comparé à Molière dans l'ordre artistique, qu'il est encore possible d'aimer.

    De tous les côtés où on examine l'espèce l'humaine, le fait de la considérer comme une espèce animale perfectionnée semble absurde, sauf du point de vue religieux. Sur le plan psychologique, l'animal s'ignore moins que l'homme et ne tombe pas dans l'artifice du dédoublement de l'âme et du corps. 

  • Simone Weil

    Simone Weil est relativement peu connue aujourd'hui, en raison d'un certain nombre de propos politiquement incorrects, phénomène assez extraordinaire de la part d'une femme : 1/ commémorer la shoah est une idiotie ; 2/ la physique atomique moderne est un tissu de connerie ; 3/ les gaullistes complotant à Londre pour "libérer la France" n'étaient qu'une bande d'aventuriers ambitieux, et quelques autres saillies d'autant plus gênantes qu'elles sont assez bien argumentées.

    Il est particulièrement stupide, en effet, de la part d'une minorité juive, de donner des leçons de morale à la majorité des Français ; d'autant plus que les Français, contrairement aux Allemands ou aux Américains, n'ont pas le culte de la morale, qu'ils associent extrêmement vite dans leur esprit à la tartuferie.

    - Ou quand Simone Weil est à l'honneur, c'est suivant la bonne vieille technique des banquiers démocrates-chrétiens appliquée dans leurs gazettes à Bernanos, afin que le commerce démocrate-chrétien ne soit pas trop endommagé : on lime tout ce qui dépasse.

    - Aussi ai-je été plutôt étonné d'entendre Simone Weil citée à deux reprises récemment, dans la bouche de personnalités de la mouvance bureaucratique-néo-païenne-cinéphile. La sémillante Nathalie Kosciusko-Morizet, d'abord. Il n'est pas faux de dire que Simone Weil a écrit des ouvrages païens, en particulier celui cité par l'ex-ministre comme son préféré -"L'Enracinement" (1943), ouvrage effectivement fachiste ou païen, comme son titre l'indique. Il faut dire que le discours écologiste ne fait que répéter les mêmes vains arguments contre le capitalisme que le fachisme naguère. Tandis que Marx affronte la réalité de la pourriture de l'Occident, les esprits "enracinés" ne veulent pas s'y résoudre : en ça ils pensent d'une manière plus sentimentale que les banquiers, mais qui revient au même et leur laisse le champ libre.

    Dans cet ouvrage, Simone Weil reste très "féminine", puisque la terre, la famille, les musées, tout le bazar, sont choses auxquelles les femmes sont attachées. Et, bien sûr, le pognon fait partie du bazar, comme les vilaines rides ou le cancer font partie de la vie.

    - Plus surprenante encore la citation de Simone Weil par Richard Millet, énergumène dont je ne saurais dire s'il transpire l'hypocrisie ou bien s'il est plus près de l'aliénation mentale (l'une comme l'autre sont des pathologies sociales), tant ses propos sont incohérents. Que Millet cherche à démontrer que la barbarie fait partie intégrante de la civilisation, c'est une chose incontestable mais guère originale ; certainement le nazisme est le dernier effort de restauration sincère de la civilisation occidentale avant que celle-ci ne soit définitivement vaincue par le vieillissement et l'impuissance sexuelle. Napoléon, malgré l'amplitude de ses massacres, est néanmoins vanté pour sa modernité et son esprit avancé, etc. Mais quel rapport avec Simone Weil et sa participation naïve, en tant qu'anarchiste, à la guerre d'Espagne ? Il semble que Simone Weil n'a pas ignoré à ce point que la perspective de la civilisation est la perspective opposée à celle du christianisme. Son refus d'entrer dans l'Eglise romaine vient de là : de la collaboration de l'Eglise romaine avec la civilisation.

    - Simone Weil a fait cette délicieuse proposition de flanquer en prison un journaliste, dès lors qu'il écrit un mensonge dans les colonnes de son canard, volontairement ou non, ayant bien compris le rôle croissant de la presse dans la manipulation de l'opinion publique, que tout esprit sincèrement démocratique chercherait à entraver. De la même façon, je proposerais que les grands quotidiens français soient rédigés exclusivement par des détenus dans les prisons françaises, étant donné leur proximité avec la réalité sociale, planquée derrière les panneaux publicitaires ; et sans photographies, puisque la photographie est l'art de s'illusionner soi-même ou d'illusionner autrui.

    - Tout ça pour dire qu'il y a très peu de chances pour que Simone Weil, qui ne croyait déjà pas à la démocratie des tartufes avant les cinquantes années de cochonneries qui viennent de s'écouler, y croirait aujourd'hui. La religion a des limites.

     

     

  • La Guerre des Sexes

    Je consacre sur mon nouveau blog une note à la guerre des sexes, sans laquelle il n'y a pas de société possible ; je souligne que la fornication est l'enjeu de cette guerre, puis montre le rôle décisif joué par l'Eglise romaine (la prostituée) dans l'assignation de la fornication comme idéal social à l'Occident moderne, et non comme on peut le croire parfois, ou comme ils s'en prévalent avec un orgueil qui confine à la stupidité mercantile absolue, par de petits lobbys "homosexuels" qui n'existent que par le jeu de manoeuvres politiques qui les dépassent. Dans la guerre économique, le truc de l'identité homosexuelle est exactement le même procédé dont il est fait usage pour mettre le troufion au service de la patrie dans la guerre conventionnelle.

    Ainsi je ne fais qu'expliquer Shakespeare, quand l'université s'applique avec constance à le réduire à une énigme, avec l'aide de quelques romanciers porcins férus d'opéra tel Stendhal, afin de maintenir les Français dans un état d'inconscience maximum, et mieux les asservir ainsi à leurs idéaux petit-bourgeois médiocres (les explications françaises de Shakespeare sont parmi les pires, en dehors du fils de Victor Hugo qui a fait un effort pour le traduire correctement - en prose puisque Shakespeare est chrétien).

    - Hommes libres, haïssez la mer où les lâches trouvent la ressource pour se satisfaire de leur veulerie, et chérissez en revanche Shakespeare. Ne renoncez pas au combat avant de l'avoir entamé : c'est précisément là où les vieillards qui composent l'élite tendent un piège aux jeunes gens et font briller tous les avantages du confort intellectuel, jusqu'à l'humeur mélancolique du misanthrope qui a tout raté. Faites comme moi, torchez-vous le cul avec la culture moderne, laissez le cinéma aux nazis.

  • Shakespeare et la démocratie

    Shakespeare ne serait qu'un salaud comme Bertolt Brecht, si, après avoir souligné l'insanité mentale de l'aristocratie, il recommandait pour le peuple le même traitement juridique.

    D'autres aphorismes shakespeariens ici : http://antistyle.overblog.com

  • Barbarie socialiste

    Appeler les Français à consommer "Français" revient à les prendre pour des porcs et à assigner à leur existence un mobile de chancre.

    Plus vite le nazisme sera reconnu comme le socialisme le moins ignoble, mieux cela vaudra.

    Penser Français, c'est vomir le socialisme allemand, devant les preuves répétées et innombrables de la perfidie meurtrière de cette doctrine. Les doctrines sociales des Eglises sont édifiées contre l'Evangile, le communisme est édifié contre Marx, la modernité est édifiée contre le progrès de la science : à chaque fois le socialisme s'avère la doctrine du pire.

  • Comprendre Shakespeare

    Si vous voulez comprendre Shakespeare, et non vous résoudre comme tous les parasites qui remplissent l'université à des "énigmes", comprenez d'abord que, pour un chrétien, la vérité juridique équivaut au mensonge, c'est-à-dire au blanchiment de la fornication.

    La colère de Shakespeare vise le clergé, et derrière le clergé la science juridique ou mathématique des Egyptiens. Voilà pourquoi Satan n'a jamais eu d'ennemi plus redoutable que Shakespeare dans l'Occident. Aucune imagination ne s'est élevée plus haut que la sienne depuis, et les bibliothèque sont pleines de détritus, destinés à la fornication passive des intellectuels.

    Voilà pourquoi la fin de race hyperboréenne, mâtinée des deniers de Shylock, n'en finit pas d'instruire le procès d'Hamlet.

  • L'Antéchrist Benoît XVI

    Comme je ne peux pas revenir sur les cinquante raisons qui, peu à peu, m'ont conduit à reconnaître dans l'Eglise catholique romaine la synagogue de Satan, je me contente de quelques-unes...

    - Mais d'abord je dois dire que je n'ai pas subi de sévices personnels de la part de curés catholiques romains lors de mon éducation au sein de cette secte, en dehors du mensonge qui est, somme toute, le lot de tout un chacun aujourd'hui, tant l'Occident s'appuie désormais pour justifier son appropriation de la majeure partie des richesses du monde sur un humanisme entièrement truqué, une rhétorique juridique si mensongère qu'elle porte en elle les germes de sa propre destruction. En effet, le mensonge est comparable à la maçonnerie ou l'architecture, qui pour durer nécessite un peu de cohérence.

    - Je dirais plutôt des derniers clercs romains qu'ils sont particulièrement efféminés - non pas forcément sodomites -, mais enclins comme les femmes à ratifier l'ordre social en place, quel qu'il soit. Ce n'est pas moi, ce sont des militantes féministes qui, aujourd'hui, osent inciter des jeunes femmes à la prostitution, c'est-à-dire à l'esclavage ; je ne porte aucun jugement moral sur ce féminisme ubuesque, revendiquant pour la femme le statut d'objet, mais il illustre mon propos misogyne : c'est certainement un effet du libéralisme et des prétendues valeurs démocratiques ou républicaines censées lui servir de cadre si la prostitution est entrée dans les moeurs : or, cette violence institutionnelle est couverte par les femmes ou des clercs. Le mercantilisme et le viol des consciences est partout, mais ces chiens apeurés nous disent que la civilisation est menacée par le terrorisme islamiste !? (Je rappelle que plusieurs centaines de milliers d'avortements sont perpétrés chaque année dans l'Occident "judéo-chrétien", dirigé par des banquiers et des industriels "judéo-chrétiens", qui blasphèment à chaque fois qu'ils invoquent le nom de dieu à l'appui de leur cause sinistre.)

    - L'une des raisons de ma prise de conscience vient de mon éducation française. C'est en Allemagne que les femmes sont plus viriles que les hommes, et non en France. Le féminisme est une religion d'Etat aux Etats-Unis, en Allemagne : à l'exception des millieux culturels et l'Eglise catholique romaine, on peut exposer une opinion contraire au féminisme en France et faire usage de sa liberté d'expression ; (ailleurs j'ai exposé en quoi les allégations de l'essayiste protestant Jacques Ellul selon lesquelles le féminisme serait fondé sur les évangiles sont infondées).

    Le respect de l'art ou de la culture, et des autorités qui la représente, est moindre en France qu'à l'étranger ; et, tant mieux, vu que la religion de l'art est un principe national-socialiste ; il se trouve qu'il contient, en outre, la formule de l'athéisme moderne.

    - Ainsi l'histoire révèle, contre les mensonges des professeurs d'éthique allemands, que l'athéisme moderne est le produit dérivé du catholicisme romain, en même temps que l'anticléricalisme, en Occident, est largement inspiré par l'attitude de Jésus-Christ face aux pharisiens juifs. Donc que les étiquettes religieuses, morales ou politiques, aposées aujourd'hui sur tel ou tel groupe confessionnel ou anticonfessionnel, n'ont qu'une valeur pratique dans le meilleur des cas, en aucun cas "spirituelle" ou scientifique ; en effet, le slogan éculé de la "modernité" est un slogan religieux -indissociable de l'organisation technocratique-, et non un projet scientifique. La modernité consiste à asservir la science aux nécessités politiques, ainsi que sous les régimes nazi ou soviétique, mais encore comme ce fut le cas dans l'antiquité la plus reculée, ou chaque fois qu'une théocratie fut instaurée dans l'histoire.

    Autrement dit je prétends que si le régime technocratique actuel fait faillite -et quel chrétien regretterait un tel léviathan, mêlant la confession du crime au crime lui-même ?- s'il fait faillite les croyances actuellement répandues par l'université dans le domaine des sciences seront bouleversées.

    - Bien sûr le pape allemand Ratzinger incarne un type de mensonge très particulier aux yeux d'un chrétien, c'est le mensonge au nom de Jésus-Christ. Or il est assez frappant comme les propos du papes sont dépourvus de rapport avec le message évangélique. La paix ? Elle est le souhait de n'importe quel chef de guerre païen qui veut ménager ses troupes ? La repentance pour les crimes commis autrefois par l'Eglise romaine ? (Quel Français n'y verra la conjonction de la tartuferie chrétienne et du pharisaïsme juif, tant l'acte de juger des morts paraît aussi lâche que vain et puéril, en même temps qu'il bafoue la plus élémentaire recommandation évangélique de s'abstenir de juger autrui, sous peine de se condamner soi-même ?) Les voyages diplomatiques ? En quoi imitent-ils Jésus-Christ, notoirement persécuté par les représentants d'institutions juive et romaine ? La culture de vie ? Elle est si païenne, qu'on ne trouvera quasiment pas de théologien chrétien assez délirant pour oser prêter au christianisme le mouvement qui est celui attribué par Moïse à Eve elle-même. La démocratie-chrétienne ? On ne peut la fonder sans violer le nouveau testament d'une manière similaire à ceux qui, réinventant la monarchie de droit divin des anciens pharaons, le firent au XVIe siècle et que l'Eglise condamne officiellement désormais - autant dire avec une hypocrisie invraisemblable.

    - De tel discours sont caractéristiques de la volonté de leur auteur d'hypnotiser ses fidèles, ou bien de sa propre aliénation mentale, ce qui revient au même. Comme Nitche et les adeptes de sa religion antichrétienne l'ont bien compris, c'est la méthode de s'emparer des foules à l'aide de la folie.