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  • Satan dans l'Eglise

    L'antichristianisme, c'est-à-dire l'ultime opposition de Satan à la révélation divine ne doit pas être appelé "satanisme", mais plutôt "judéo-christianisme".

    En effet l'antichristianisme n'est pas une attaque frontale contre la Foi chrétienne, c'est une subversion de la Foi. L'attaque frontale a été subie par le Sauveur Jésus-Christ lui-même, qui a triomphé de Satan.

    L'Eglise, qui est comme l'Epouse du Christ s'apprêtant à le rejoindre, est en proie à cette subversion. Elle ne l'était pas au temps des premiers apôtres, pour qui les avertissements du Messie restaient mystérieux.

    L'arme de la Foi a été donnée à l'Eglise afin de triompher de Satan. La Foi n'est pas un "rapport intime" entre Dieu et le croyant, une sorte de courant électrique comme dans les religions païennes, c'est une arme. Le point commun avec une arme de fer et l'épée de la Foi est qu'il faut de la volonté et de la force pour s'en saisir.

    Le soin mis par certains traducteurs à traduire la parole divine dans toutes les langues de la terre est comparable au soin que mettent certains soldats à ôter de leur lame le plus petit point de rouille.

    Ce que j'énonce ici est conforme aux Evangiles, qui constituent une "religion de la fin des temps", c'est-à-dire une religion privée de toute perspective, contrairement à toutes les autres religions.

    Ce que je viens d'énoncer ici revient à dire que les "schismes", c'est-à-dire les divisions internes à l'Eglise, ont une cause interne et non externe. La volonté de mettre un terme à ces divisions est donc sainte, à condition de se rapprocher de la Foi et non de s'accorder sur l'erreur.

    - Qu'est-ce que le "judéo-christianisme", comment le reconnaître ? De façon simple, on peut dire qu'il consiste à contrecarrer l'enseignement de l'apôtre Paul.

    Il est remarquable que dans les doctrines chrétiennes qui constituent les plus grossières contrefaçons du message évangélique, on n'ose pas s'attaquer directement à Jésus-Christ, dont le nom sert parfois même d'appât, tandis que la Foi est réduite à des slogans à caractère philanthropique.

    Les épîtres de Paul expliquent le dynamisme de la Foi en Jésus-Christ, ce qui est mort dans la religion du peuple élu. C'est donc ce dynamisme que le "judéo-christianisme" s'efforce de contrecarrer, en présentant le message évangélique comme juxtaposé ou superposé à l'ancienne Loi de Moïse.

    On peut dire du "judéo-christianisme" qu'il est une religion à part entière, dans la mesure où il contredit non seulement l'Apôtre, mais les Juifs restés fidèles à la Loi deux mille ans après l'assassinat du Messie par le clergé juif, qui n'ont pas d'une certaine manière "renié cet assassinat".

    L'enseignement de Paul n'est pas arbitraire, il est synthétique et met en perspective les évangiles.

  • Impudicités dans l'Eglise

    "Ce que vous ferez aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le ferez." (Mat. 25:40)

    Lorsque des prêtres chrétiens abusent sexuellement de jeunes enfants, ces paroles de Jésus soulignent le caractère satanique de leur impudicité. On comprend ici en effet que le Christ lui-même est visé à travers les viols et abus de confiance perpétrés par des prêtres se réclamant hypocritement de Jésus-Christ.

    Il faut espérer que le Christ vienne en aide à ces enfants à qui la communauté des chrétiens doit sembler un piège démoniaque, d'autant plus quand il est avéré que les impudiques ont reçu l'aide de complices à l'intérieur de leur communauté, dont le laxisme est une des formes.

    Disons quelques mots de ce laxisme, avant de citer l'Apôtre :

    - Le laxisme ne peut se justifier par la crainte de nuire à l'image de l'Eglise en dénonçant les impudiques ; l'argument du linge sale qui se lave en famille n'a de valeur que dans les partis crapuleux ou les associations de malfrats. L'image de la communauté des chrétiens, composée d'hommes, n'est pas sacrée. L'idolâtrie est aussi grave que l'impudicité, et la Bible illustre que ces péchés vont ensemble.

    - De même l'invocation du "secret de la confession" par certains a toute l'apparence d'une hypocrisie, puisque ce sont souvent exactement les mêmes qui prêchent la soumission aux autorités civiles ; comment peut-on se soumettre aux autorités civiles et les empêcher en même temps d'intervenir ?

    - Le péché des ministres a un retentissement plus grand ; on s'étonne de voir des prêtres chrétiens céder à l'impudicité. Mais il faut comprendre que dans ces péchés Satan triomphe particulièrement, et que la guerre qu'il mène aux chrétiens est sans trêve. Minimiser la puissance de Satan est une erreur qui ne doit pas être commise car c'est une brèche dans laquelle il ne demande qu'à s'engouffrer. 

    - Dernière remarque : certains prêtres proposent parfois de recourir à la psychanalyse pour prévenir l'impudicité au sein de l'Eglise. C'est une proposition stupéfiante dans la mesure où le caractère rationnel de la psychanalyse n'est même pas établi. Cette corporation de médecins de l'âme a elle-même souvent été en proie à des scandales sexuels. La psychanalyse ne devrait pas avoir auprès des chrétiens plus de crédit que le spiritisme, avec laquelle elle est apparentée. En soi la qualité de "psychanalyste chrétien" devrait inciter à la plus grande méfiance.

    Dans la citation qui suit de l'apôtre Paul, confronté dans son Eglise à l'impudicité, j'ai souligné les passages qui tranchent avec les réactions contemporaines de certains chrétiens (Cor. 5:1-13) :

    "On n'entend parler que d'une impudicité commise parmi vous, et d'une impudicité telle qu'il ne s'en rencontre pas de semblable même chez les païens ; c'est au point que quelqu'un a la femme de son père. Et vous êtes enflés d'orgueil ! Et vous n'avez pas été plutôt dans le deuil, afin que celui qui a commis un tel acte fut retranché du milieu de vous !

    Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel attentat : au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, vous tous réunis et moi en esprit au milieu de vous, avec la puissance de Notre-Seigneur Jésus, qu'un tel homme soit livré à Satan pour la mort de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus-Christ. Vous avez tort de vous tant glorifier ! Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, comme aussi vous êtes des azymes ; car notre Pâque, le Christ, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain ni avec un levain de malice et de perversité, mais avec les azymes de la pureté et de la vérité.

    Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relations avec les impudiques : non pas absolument avec les impudiques dans la société, ou avec les hommes cupides et rapaces, ou avec les idolâtres ; autrement il vous faudrait sortir de la société. J'ai simplement voulu vous dire de n'avoir point de relations avec un homme qui, portant le nom de frère, est impudique ou cupide, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou rapace, de ne pas même manger avec un tel homme. Car est-ce à moi de juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans qu'il vous appartient de juger ? Ceux du dehors, c'est Dieu qui les juge. Retranchez le méchant du milieu de vous."

  • L'Esprit de Jézabel

    Cette note sur l'esprit de la femme Jézabel prolonge ma note précédente sur la "Cité du Chaos" ou Babylone, qui préfigure le règne de l'Antéchrist avant le Jugement dernier.

    Mais voyons d'abord ce qui relie la prophétie de Daniel à celle de l'apôtre Jean...

    A Babylone au début du règne de Nabuchodonosor, Daniel est appelé afin de traduire un songe qui trouble le roi de Babylone et dans lequel une statue "immense", "d'une splendeur extraordinaire" et "d'un aspect terrible" se dresse devant Nabuchodonosor. Avec l'aide de Dieu, Daniel élucide le songe de la statue, composée de métaux et de matériaux différents en partant de la tête jusqu'aux pieds. Il l'élucide comme une succession de cinq royaumes ou empires défiant le Ciel, qui s'écrouleront les uns après les autres pour laisser place au Royaume indestructible du Dieu de Daniel.

    La tête d'or représente Babylone, les jambes de fer représentent l'Empire romain ; entre les deux, la poitrine et les bras d'argent représentent l'empire grec d'Alexandre et le ventre et les cuisses d'airain l'empire médo-persique.

    Mais c'est l'ultime Empire qui concerne les Gentils, puisqu'il s'agit de l'Empire de la fin des Temps, qui coïncide avec l'avènement de l'Antéchrist. Les pieds de la statue représentant cet empire ont des orteils "en partie d'argile de potier et en partie de fer". Et Daniel d'interpréter ce mauvais alliage : "Mais comme les orteils des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort, et il sera en partie fragile." (Dan. II:42) "Ils seront mêlés de semence d'homme.", ajoute Daniel. Remarquons que le fer, qui représente l'Empire romain, persiste au-delà de la ruine de l'Empire (quel royaume, quel empire, quelle nation ne s'est pas réclamée de l'Empire romain au cours des derniers millénaires ?)

    C'est ici que la prophétie de l'apôtre Jean prend le relais.

    Au premier chapitre de l'Apocalypse, l'apôtre est commis par la force du Saint-Esprit d'écrire une lettre aux jézabel,babylone,vénus,ishtar,jézabel,naboth,achab,baal,église,jean,apocalypse,pergame,éphèse,smyrne,philadelphie,laodicée,thyatire,sardes,daniel,nabuchodonosorSept Eglises d'Asie -Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée.

    Ces lettres, dont l'auteur est Jésus-Christ, reconnaissable à sept définitions différentes (par exemple : "Le Premier et le Dernier, Celui qui était mort et qui a repris vie" pour Smyrne) comportent toutes des félicitations ou récompenses pour les fidèles et des reproches ou admonestations pour les infidèles.

    La sentence unique qui conclut ces lettres : "Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises !", confère à ces encouragements et admonestations adressées en particulier à ces sept Eglises une portée plus grande.

    Certains exégètes chrétiens arguent que ces Sept Eglises, situées en Asie mineure (actuelle Turquie) non loin de Patmos, sont des Eglises "juives messianiques" (comme Jean Le Baptiste), et non des Eglises chrétiennes au sens strict (relevant du ministère de Paul, témoin du Christ auprès des Gentils). Je rejoins cette position qui s'appuie notamment sur le fait que Jésus-Christ se présente de façon à être reconnu par des juifs familiers des prophéties juives messianiques (par exemple : "Voici ce que dit Celui qui tient les sept étoiles dans la main droite, Celui qui marche au milieu de sept chandeliers d'or." -Ephèse).

    Quoi qu'il en soit, les Gentils que nous sommes peuvent tirer profit des lettres adressées aux Sept Eglises en attendant la parousie ou le second avènement de Jésus-Christ (qui sera précédé de l'avènement de l'Antéchrist). Ces lettres sont pleines d'enseignements sur les dérives des Eglises et sur la ruse de Satan, Maître du monde (et qui entend bien le rester indéfiniment).

    L'esprit de la femme Jézabel a gagné l'Eglise de Thyatire. Avant de mieux définir quel est cet "esprit", rappelons brièvement qui est cette mauvaise reine. Elle apparaît dans le "Livre des Rois" aux temps où Israël n'est plus gouverné par des rois juifs mais païens. De par la volonté de Jézabel, qui s'impose sur celle de son époux le roi Achab et dirige un clergé nombreux, les cultes de Baal (dieu de l'orage et de la fertilité) et Astarté (= Ishtar/Vénus/Lucifer) sont devenus la religion officielle d'Israël -le prophète Elie mettra fin à ce culte satanique.

    La volonté inflexible de Jézabel est décrite à travers l'épisode de la vigne de Naboth (Rois, 21) qui avait reçu une vigne en héritage et résista à la demande du roi Achab de la lui céder. Pour obtenir la vigne de Naboth, Jézabel le fit lapider.

    La lettre à l'Eglise de Thyatire (Ap. 2:18) fait mention du rôle de prophétesse de Jézabel et de l'impudicité qu'elle répand au sein de cette Eglise.

    En résumé, l'esprit de la mauvaise reine Jézabel est un esprit religieux qui tend par la ruse à se substituer à la foi authentique dans Jésus-Christ. La ruse est primordiale dans ce satanisme. Les femmes n'ont certes pas le monopole de la vanité, mais c'est un défaut qui est spécifiquement relié au sexe féminin depuis l'Antiquité. Les femmes qui suivent Jésus sont singulièrement dépourvues de ce défaut.

    La vanité entraîne une soif de puissance, sans doute très commune chez l'homme en général, mais particulièrement développée chez la femme. Le satanisme de Jézabel est très proche de celui représenté par Babylone.

    On peut en outre rapprocher Jézabel de la femme assise sur une bête écarlate de la prophétie (chap. 17), femme richement parée, tenant à la main une coupe d'or, remplie d'abominations et des souillures de sa prostitution. Sur son front est écrit un nom mystérieux qui signifie : "Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre."

    L'apôtre Jean précise qu'il fut saisi en voyant cette femme d'un "grand étonnement", ce qui laisse supposer que cette femme siège là où les fidèles du vrai Dieu ne s'attendraient pas que siège une prostituée semant le mensonge et l'impudicité.

    Ceux qui tiendront ferme contre Satan et sa doctrine ne seront pas éprouvés davantage par le Messie annoncé par les prophètes juifs et qui sauve gratuitement les gentils, étendant le règne de Dieu à toute la terre.

  • Satan dans l'Eglise

    Paradoxe, c'est dans l'Occident "judéo-chrétien" que s'est développée la plus haute idée de la civilisation, alors même que les Saintes Ecritures et les apôtres interdisent aux chrétiens de se comporter en actionnaires du monde.

    Cette très haute idée de la civilisation est notamment dissimulée dans la notion de "modernité", pratiquement indéfinissable. "Dieu est mort" dans un certain nombre de nations ultra-modernes qui prétendent mettre la religion entre parenthèses, mais une idée extrêmement raffinée de la civilisation a survécu à dieu. Or cette idée extrêmement raffinée est source d'une sidération religieuse similaire, au point que l'on peut parler de "fanatisme de la civilisation".

    Dans l'Antiquité, la civilisation représente un idéal moins élevé ; on le reconnaît à ce que la civilisation est alors mieux définie, de façon moins mystique. Même le philosophe païen Platon ne rêve pas d'une politique parfaite. On pourrait citer quelques caractéristiques de la civilisation grecque antique, d'ailleurs dissuasives de croire que la culture moderne perpétue la culture grecque antique.

    Comment caractériser les Etats-Unis modernes en revanche ? Par leur économie capitaliste ? Mais les ressorts de l'anti-économie capitaliste sont eux-mêmes assez mystérieux.

    Le sermon du célèbre évêque chrétien d'Hippone, Augustin, dissuadant les chrétiens de se préoccuper du sort de l'Empire romain, en pleine décadence, ferait sans doute un plus grand scandale aujourd'hui s'il était prononcé publiquement par le représentant d'une Eglise chrétienne ; on peut même observer que des politiciens rusés parviennent à mobiliser parfois des électeurs soi-disant chrétiens sur le thème de la décadence.

    Il faut citer le contre-exemple de Shakespeare, parfois indûment classé parmi les "modernes", mais dont l'oeuvre souligne nettement que la civilisation moderne repose avant tout sur le mensonge, un mensonge extraordinaire (dont Hamlet est averti par une épiphanie).

    Shakespeare permet de comprendre que la conception mystique de la civilisation est liée à une prosternation devant le Temps, que Shakespeare ne manque pas, de façon répétitive, de qualifier d'assassin, pour signifier son désengagement de la culture de mort moderne.

    A contrario l'effort de soi-disant chrétiens pour jouer les premiers rôles en politique et dans les affaires du monde (effort étrangement couronné de succès) nous avertit de l'activité de Satan dans l'Eglise, et cela d'autant plus que ces chrétiens charnels nient dans leurs conférences l'existence même de Satan, ou la minimisent.

  • Satan dans l'Eglise

    La foi chrétienne subit de nombreuses attaques dont la plus sournoise consiste à prôner une forme de "relativisme" chrétien. Cette stratégie consiste à suggérer que "toutes les religions se valent", ou encore qu'elles reposent sur un "principe commun".

    Ce syncrétisme contraire à l'esprit et à la lettre de la foi chrétienne se donne en outre un air "charitable" : ses apôtres vantent souvent là un hypothétique remède à la division entre les hommes. Du point de vue chrétien, la division entre les hommes est la rançon du péché, tout comme la mort, SANS REMEDE ETHIQUE, SOCIAL OU POLITIQUE.

    Cette attaque vient de l'extérieur du cénacle, ou encore elle émane de son sein même ; cette dernière attaque est -on le comprend facilement-, la plus dangereuse et la plus sournoise, le fer de lance de l'antichristianisme.

    Cette dernière attaque a été prévenue par Jésus-Christ qui dit solennellement : "Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse." (Matth. 12:30)

    Le Messie a en outre multiplié les avertissements à ses apôtres afin qu'ils ne le prennent pas pour un autre. L'invocation de son nom par les prêcheurs chrétiens est une condition indispensable, mais non suffisante, compte tenu de la ruse de Satan (qui sait se faire oublier pour mieux nous posséder, selon la confession d'un poète moderne).

    - On comprend qu'un chef religieux bouddhiste, à l'extérieur du cénacle, fustige les chrétiens qui proclament que leur dieu est le seul VRAI Dieu. Encore faut-il préciser que Jésus-Christ ne prétend pas être le plus grand philosophe ni enseigner la meilleure voie que le bouddhisme pour parvenir au bonheur et à la sérénité sur cette terre.

    Il est impossible de fonder une quelconque école de vertu sur les évangiles. Comment serait-ce possible alors que les évangiles abolissent définitivement la hiérarchie ecclésiastique qui séparait auparavant les hommes de Dieu, le Messie des chrétiens proscrivant pour cette raison d'appeler son "père" quiconque n'est pas l'Eternel, père du messie ?

    - De la part des sophistes athées, affirmer qu'il n'y a qu'un seul dieu (théorie monothéiste) derrière de multiples religions, est une manière détournée d'affirmer que dieu n'est que l'invention des hommes. Ce faisant les sophistes prouvent seulement que les convictions athées sont ancrées dans des syllogismes (comme beaucoup d'idéaux et de croyances contemporaines, dans les univers multiples ou le transformisme).

    Moins superficiel, K. Marx rappela qu'"il ne suffit pas de démontrer qu'une religion est illusoire pour démontrer que dieu n'existe pas."

    - L'athéisme trouve un renfort de taille -peut-être même l'athéisme n'existerait pas sans ce renfort-, dans la substitution de la philosophie à la vraie foi chrétienne par de soi-disant "chrétiens".

    Les forteresses les mieux défendues peuvent tomber à cause de traîtres qui ouvrent une brèche à l'ennemi. Mais la foi chrétienne n'est pas une forteresse, c'est une épée dont le fil ne peut rouiller. Si Satan parvenait à empêcher quiconque de s'en saisir, elle serait encore là, saisissable par quiconque ose repousser les limites de la condition humaine et défier Satan.

    Il y a donc des suppôts de Satan, qui ne sont pas apparemment "contre le Christ", mais qui le combattent à visage couvert, osant parfois se proclamer "chrétiens" ; on en trouve déjà dès les premiers temps de l'Eglise, mais l'apôtre Paul nous prévient que leur nombre va décupler. Heureusement il est aisé de les confondre en confrontant leurs discours à la Parole divine.

    - Quelle oeuvre est plus emblématique que "La Divine Comédie" de Dante de la superposition satanique de la philosophie égyptienne de Platon à la foi chrétienne véritable ?

    On aurait tort de croire qu'il s'agit-là d'une oeuvre isolée, médiévale et donc reléguée dans le passé. Le rayonnement satanique d'une telle oeuvre demeure exceptionnel. Pour en signifier l'importance, il suffit de dire que la démocratie-chrétienne prolonge la tentative de Dante de substituer à l'apocalypse un plan séculier.

    On en comprendra encore l'importance si l'on comprend que le but principal poursuivi par l'oeuvre de Shakespeare est l'anéantissement de ce culte païen égyptien déguisé en christianisme. Il n'y a pas de "formule unique" de l'antichristianisme, mais certainement le "platonisme chrétien" est la formule la plus répandue de gnose (fausse théologie).

     

  • Satan dans l'Eglise

    "Il ne faut pas voir le diable partout." (un prêtre catholique à des enfants l'interrogeant sur le diable)

    Partons de ce conseil d'un prêtre à des enfants pour tâcher d'élucider la question du "diable" telle qu'elle est élucidée par les évangiles - ainsi que par Shakespeare, compte tenu de l'écoulement des siècles.

    Un mahométan m'interrogeait il y a quelque temps sur les raisons qui pouvaient l'inciter à suivre Jésus-Christ plutôt que Mahomet. Ce disciple de Mahomet savait que "toutes les religions ne se valent pas", évitant ici de tomber dans un piège tendu par Satan.

    Mon argument pour le convaincre fut celui-ci: l'enseignement du Messie et des apôtres est le plus net en ce qui concerne Satan, son but et ses moyens, son avènement dans le monde. Mahomet ne décrit pas Satan comme Jésus-Christ le décrit - un mahométan se trouve par conséquent moins bien armé, son glaive est moins bien aiguisé pour mener la guerre sainte contre Satan. C'est aussi en quoi l'enseignement de Jésus-Christ est plus élevé que l'enseignement de Moïse, qui mena le peuple juif "hors d'Egypte".

    Le fait que l'Occident "judéo-chrétien" paraisse gouverné en sous-main par Satan n'a rien de contradictoire avec ce que je viens d'énoncer précédemment, car grandes sont la ruse et la puissance de Satan, dont les Evangiles nous montrent qu'elles agissent parmi les apôtres de Jésus-Christ au cours de sa "vie publique", avant que les apôtres ne reçoivent l'assistance de l'Esprit lors de la Pentecôte.

    Mais revenons à la question posée au départ :

    - D'une part le Messie semble ne voir le diable nulle part : il ne prononce pas de condamnation contre la femme adultère, ni le condamné à mort, ni le soldat romain... au point que de nombreux philosophes, défenseurs de la morale, fustigent l'immoralité de Jésus-Christ ou le traitent d'anarchiste comme F. Nietzsche; ce dernier félicite même les soldats romains d'avoir assassiné Jésus, débarrassant ainsi la terre d'un fou (N. ne croit pas à la divinité de Jésus-Christ et s'efforce de la réfuter).

    - D'autre part Jésus-Christ paraît mobilisé en permanence contre Satan et il n'hésite pas fustiger avec colère ses plus proches apôtres, dès lors que ceux-ci penchent du côté de Satan. Simon-Pierre, notamment, doit affronter plusieurs fois la colère de Jésus-Christ, lorsque l'influence de Satan sur les actes ou les paroles de Simon-Pierre se manifeste.

    Les pharisiens, ces juifs qui ne reconnurent pas dans le Christ le Sauveur et commanditèrent son assassinat, font aussi les frais de la colère de Jésus-Christ. Celui-ci leur reproche d'avoir vidé l'enseignement des prophètes de sa substance spirituelle.

    Comment expliquer l'attitude de Jésus, qui peut paraître paradoxale ? Elle s'explique simplement du fait que l'éthique est une religion de Romain, c'est-à-dire de païens. Les philosophes païens enseignent à discerner le bien du mal, dont la meilleure récompense est le bonheur terrestre. Rien de plus normal qu'un moraliste ou un philosophe "athée", et l'on doit se méfier des prêtres qui promettent le bonheur ou une quelconque félicité "dans l'au-delà".

    Les utopistes en politique, avec la promesse des lendemains qui chantent, sont les héritiers de ces prêtres charlatans.

    Le chrétien n'est pas jugé sur sa "bonté" au sens païen (platonicien) du terme. C'est ici aussi le sens de l'explication de Paul aux disciples que "les oeuvres ne sauvent pas". Les oeuvres ne sauvent pas, car elles n'ont rien de spirituel, elles ne participent pas à l'amour de Dieu, qui seul sauve. Celui qui accomplit une bonne oeuvre le fait d'abord pour lui - le principal bénéficiaire d'une "bonne oeuvre" n'est-il pas celui qui l'accomplit ?

    Jésus ne nie pas que nous sommes faits de chair - il nous dissuade de croire que la chair peut nous affranchir du péché.

    Le satanisme, en revanche, déclenche la colère de Jésus-Christ. Le satanisme est l'antichristianisme ; il n'est pas tant le blasphème contre Jésus-Christ, qui n'a cure des blasphèmes de la soldatesque romaine, que les attaques contre le Salut.

    L'exégète chrétien E. Swedenborg explique bien cette notion de péché contre l'Esprit (fornication), qui consiste à trahir la Parole de Dieu ou la déformer. C'est là le sens du satanisme, et les Evangiles illustrent qu'il vient toujours, systématiquement, de l'intérieur de l'Eglise (on ne peut trahir ou déformer ce que l'on ignore).

    Je mentionne Shakespeare au début de cette note, car il s'est attaché dans plusieurs pièces à montrer l'importance de l'antichristianisme et de la trahison de la Parole de Dieu au cours de l'Histoire, selon une prophétie de l'apôtre Paul qui annonce la montée en puissance de l'antichristianisme au cours des siècles. Ainsi dans "Hamlet", Shakespeare raconte sur le mode de la fable le mariage de la puissance publique (Claudius) avec l'Eglise (Gertrude), mariage qui implique la trahison de l'Esprit (le spectre), que Hamlet est amené à découvrir peu à peu.

    La difficulté des moralistes à comprendre cette pièce vient de ce que Hamlet ne se venge pas lui-même mais venge l'Esprit, en transperçant Polonius (incarnation de la théologie chrétienne mensongère), dissimulé derrière une tenture.

    L'Histoire prouve bien la virulence du satanisme, à travers les schismes qui, sanglants ou non, représentent non seulement une insulte ou une injure à la face de Dieu, mais surtout une attaque contre le Salut.

  • Humaine Eglise

    L'abbé Mugnier (1879-1939) dans son Journal passe son temps à dénigrer l'Eglise catholique, son clergé imprégné d'un "esprit de sacristie". Néanmoins, cet abbé resta dans le giron de l'Eglise et continua d'accomplir ses rituels.

    Avec quelle personne se comporte-t-on ainsi ? Avec sa vieille mère, dont on cerne les limites, qui nous irrite avec ses manies, mais que l'on ne peut se résoudre à laisser.

  • Satan dans l'Eglise

    La démocratie-chrétienne, dans la mesure où le christianisme est spirituellement pur de tout idéal politique (c'est notamment cet aspect de la parole divine que Judas et les pharisiens ne voulurent pas entendre), se présente comme la subversion du christianisme la plus subtile aux yeux des chrétiens instruits des vérités divines. Ce qui est visiblement satanique également, c'est la façon dont les représentants de la démocratie-chrétienne ont assumé au nom de Jésus-Christ les entreprises sociales les plus criminelles au cours des temps modernes.

    On peut traduire la démocratie-chrétienne, qui déborde les limites de sa matrice catholique romaine, comme le triomphe des mythes politiques platoniciens sur le message évangélique au sein de l'Eglise institutionnelle. Le démocrate-chrétien, le catholique ordinaire, raisonne suivant les idées de Platon, bien que la lecture de la parole divine, même parcellaire, soit un danger permanent pour ses convictions platoniciennes, en particulier dans le domaine de la morale, car Jésus ne tient aucun compte de la vertu dans son enseignement. C'est en cela que le message chrétien est universel, et en cela qu'il est un bouleversement majeur et définitif : parce qu'il met fin au bonheur comme but ultime, il se situe par-delà la jouissance.

    Comment ne pas croire que l'histoire a un sens, quand on constate à quel point la bourgeoisie démocrate-chrétienne contredit le message évangélique, s'interpose entre l'homme et le salut, affirmant par exemple les droits de la mort sur l'homme quand les évangiles et l'apôtre Paul combattent la mort ?

    De l'évêque de Rome on comprend qu'il contribue à cet antichristianisme en raison de son effort pour affirmer ou réaffirmer sa position de chef de la démocratie-chrétienne, réajustant ainsi le discours catholique romain au niveau de propagande et de démagogie qui convient.

    "Politiquement, la conséquence la plus décisive de l'amalgame des institutions politiques romaines et de la philosophie grecque fut qu'il permit à l'Eglise d'interpréter les notions plutôt vagues et contradictoires du premier christianisme sur la vie dans l'au-delà à la lumière des mythes politiques platoniciens, et d'élever ainsi au rang d'une certitude dogmatique un système élaboré de récompenses et de châtiments pour les faits et les méfaits qui n'ont pas trouvé leur juste rétribution sur terre. (...) cela coïncida avec la chute de Rome, la disparition d'un ordre séculier assuré, la prise en charge des affaires séculières par l'Eglise, et l'émergence de la papauté comme puissance temporelle."

    (Hannah Arendt, "La crise de la culture").


    H. Arendt dissipe ici utilement le préjugé selon lequel l'"au-delà" serait une "invention des religions monothéistes" ; c'est en effet une conception qui découle des mythes politiques platoniciens, c'est-à-dire d'une philosophie païenne.
    H. Arendt donne la raison de cet emprunt parfaitement illégitime à la philosophie de Platon. Le message évangélique ne permet pas de fonder une éthique, ni d'endosser une quelconque politique.
    Le caractère temporel de l'idéologie platonicienne explique d'ailleurs que les cultures athées ou laïques proposent des substituts ou des équivalents au paradis et à l'enfer, comme la démocratie, promesse de récompense future faite au(x) peuple(s) par les élites politiques.

  • Satan dans l'Eglise

    Si un chrétien ou quelqu'un qui se prétend tel vous fait part de ses opinions politiques, vous pouvez lui lancer, que vous soyez baptisés ou non : - Vade retro Satanas !, comme Jésus-Christ lança à l'apôtre Pierre en pareille circonstance, quand celui-ci oublia que "la chair est faible" (c'était avant de recevoir le baptême de l'Esprit à la Pentecôte).

    D'ailleurs au train où vont les choses, mieux vaut avoir une bonne pomme à croquer dans sa poche que des opinions politiques.

  • L'Apocalypse ou la Mort

    - L'homme qui se laisse conduire par le hasard n'a pas part au Salut de Dieu.

    - Dans la synagogue de Satan retentit un cantique : "On ira tous au paradis !"

  • L'Antéchrist ou la démocratie-chrétienne

    La démocratie-chrétienne représente l'antéchrist tel qu'il est décrit par l'apôtre Paul dans ses épîtres, comme la réplique de Satan à la parole divine.

    Ce phénomène historique est observable par un enfant, dans la mesure où la démocratie-chrétienne assume un pacte apparent avec le veau d'or et les nations.

    La doctrine satanique de Nietzsche, accusant les chrétiens d'être faibles et lâches, impuissants, se heurte à la réalité de nations démocrates-chrétiennes les mieux armées et les plus puissantes au monde, jusqu'à preuve du contraire.

    Un mot de la foi démocrate-chrétienne, à travers le propos de Robert Redeker, philosophe converti au catholicisme : "Je m'aperçois que la structure de ma pensée est catholique [?], comme (toutes proportions gardées) celle de Bossuet ou de Malebranche, deux maîtres. Catholique pratiquant, je suis croyant un jour sur deux, j'alterne entre la croyance et le doute, c'est ce qui s'appelle avoir la foi. Si la foi n'éprouve pas en permanence le doute, si elle ne le vit pas et ne le surmonte pas, si elle n'est pas mystérieusement sauvée de ce doute, relevé de lui, elle n'est rien. (...)"

    Comme je l'ai déjà écrit ici, le secret de la gnose ou de la mystification catholique romaine réside dans l'invention du purgatoire. A cette pure invention antichrétienne correspond une idée de la foi aussi fictive et étrangère à la parole divine - le concept probabiliste énoncé ci-dessus par le philosophe catholique Robert Redeker.

    L'étrange notion de "structure de pensée catholique" évoque une quelconque méthode philosophique ou scientifique ; mais comme notre philosophe évoque immédiatement après l'effet d'une puissance mystérieuse et indéfinie (la providence ?), on peut en déduire que l'absence de structure ou l'instinct définit la pensée catholique ; l'intuition féminine ?

    La foi chrétienne n'est pas alternance du doute et de la foi, car cette alternance est caractéristique de la psychologie et de la volonté humaines, dépendantes d'un concours de circonstances, principalement d'ordre biologique. La foi chrétienne n'est pas d'ordre psychologique ou vital, de même que, pourrait-on dire, l'amour véritable n'est pas une question de sentiments.

    La notion de doute est couplée avec celle la preuve de dieu, dont les chrétiens se dispensent parfaitement. Le doute est au coeur de la culture occidentale moderne, mais non de la foi chrétienne. 

  • Satan dans l'Eglise

    "ON IRA TOUS AU PARADIS" est la religion du bourgeois, derrière laquelle on devine la perfidie du clergé romain, ouvrant grand les portes des paradis artificiels afin de fourvoyer le plus grand nombre d'enfants, de les tenir à l'écart de l'amour.

    "ON IRA TOUS AU PARADIS" : ce qu'un suppôt de Satan ou un païen prendra comme le plus grand attentat jamais perpétré contre la vertu par le christianisme, n'est en réalité que la stratégie de la terre brûlée mise en oeuvre par Satan, afin de creuser entre l'amour de Dieu et l'homme un "no man's land" infranchissable.

    Mais douze fois le nombre des apôtres peut suffire à vaincre les légions de Satan, vêtues de pourpre et d'écarlate.

  • Satan dans l'Eglise

    Vu les dernières déclarations de l'évêque de Rome, autoproclamé chef d'une Eglise à vocation universelle, le thème de "Satan dans l'Eglise" est plus que jamais d'actualité.

    En effet, le pape François ne paraît plus désormais se soucier de l'apparence chrétienne de ses discours, qu'il convient de qualifier de "propagande" car leur but de séduction (totalitaire) détermine leur contenu. Il est vrai que ses prédécesseurs, par le biais d'une philosophie sophistiquée, procédaient de même, transformant le message évangile en gnose anthropologique athée.

    L'écologie, façon mystique de parler d'économie, est une préoccupation étrangère au chrétien, qui ne partage pas les soucis mondains de ses contemporains. Les évangiles sont sans équivoque sur ce point et PARFAITEMENT DISSUASIFS de vouer à la planète terre un culte. La terre est le socle des mondanités.

    Le discours encyclique récent "Laudato si" se place d'emblée sous le signe de la mystification, en fixant l'objectif de "sauvegarde de la maison commune". Au-delà de la vanité du discours écologiste, que l'on trouve habituellement dans la bouche d'imbéciles (dépourvus de moyens contre l'économie capitaliste) ou d'hypocrites (les actionnaires des nations) : il n'est nulle part fait allusion à une quelconque "maison commune" dans les écritures saintes. Une telle métaphore ne peut se rapporter qu'à l'Eglise du Christ ou la Jérusalem céleste, qui pratiquement est l'antithèse de la terre, tabernacle des ambitions humaines.

    Il ne faut donc pas hésiter à bousculer les catholiques romains, à leur faire régurgiter leurs serpents et argumentaires cauteleux. Tous les hommes sont pécheurs, mais se rangent directement sous les ordres de Satan ceux qui cherchent à justifier la chair ou la terre, ou encore qui cherchent à jeter la confusion sur le sens du message évangélique.

    Sur les quelques citations des apôtres que contient le discours encyclique "Laudato si", le procédé employé pour les détourner au profit d'une préoccupation étrangère à la volonté de dieu, je reviendrai ultérieurement. Disons ici que ce n'est pas un phénomène nouveau ; le pape Benoît XVI précédemment avait assez de machiavélisme pour fonder un césarisme chrétien sur ce qui l'empêche, à savoir l'injonction de rendre à César ce qui relève de César.

  • La grande apostasie

    Je suis passé avant-hier à la nuit tombée par hasard devant la petite "Eglise de Jésus-Christ, roi de France" (Paris) ; vu l'heure tardive, je n'ai pas pu pénétrer à l'intérieur de cette secte satanique, dont la porte d'entrée était barrée d'une croix noire.

    La France n'est qu'une idée humaine et le christianisme est la moins idéologique des religions. Le christianisme révoque toutes les méthodes conçues par l'homme afin d'échapper à sa condition de mortel, dont la France fait partie, avec son parfum de gloire un peu éventé.

    Je suis moi-même Français, et j'ai souvent rendu grâce pour être né et avoir été éduqué dans ce pays où le "savoir-vivre" n'est pas un vain mot, plutôt que dans un pays germanique, de culture féminine, où le "savoir-mourir" est ce qui compte d'abord. Que le Français n'ait foi pas dans la démocratie et l'égalité - je dirais qu'il soit trop viril pour y croire -, est une bonne chose, sachant les foules innombrables qui ont été sacrifiées en vain sur l'autel de la démocratie et de l'égalité... dont le sang n'a pas fini de sécher.

    Mais si toutes les civilisations font semblant d'être immortelles, les chrétiens savent qu'aucune ne l'est. Il n'importe pas que Jésus-Christ soit juif, ce qui compte c'est qu'Il est éternel. Le patriotisme chrétien (ou juif) manifeste une totale incompréhension de la religion chrétienne (ou juive). La boue de la terre sur laquelle le chrétien est né ne colle pas à ses semelles.

    On pourra trouver l'intitulé d'"Eglise de Jésus-Christ, roi de France", délicieusement suranné, ou au contraire ridiculement ringard. En réalité, si le catholicisme romain s'est adapté aux changements économiques et politiques des derniers siècles, il continue de reposer sur la formule apostate que je viens d'évoquer. Il continue de reposer sur une idéologie humaine, baptisée de façon sophistiquée par ses clercs "éthique judéo-chrétienne", mystique identique au patriotisme, mais mieux faite pour méduser les foules, substituant à la franchise démodée l'habileté rhétorique.

    Comprenez ici pourquoi l'Eglise catholique romaine est extrêmement moderne (non l'Eglise luthérienne comme Nietzsche pense). Elle l'est pour la raison que j'énonce plus haut, à savoir que la culture patriotique est TROP MANIFESTEMENT antichrétienne. On peut en dire de même du "sionisme" ou du patriotisme juif : il ne peut tromper qu'un imbécile - un juif qui a lu Moïse et les prophètes ne pourra être abusé par la mystique sioniste et s'y attacher. Satan ne peut se contenter de rallier seulement les imbéciles à sa cause.

    Aucune autre religion que le catholicisme romain ne peut mieux servir de matrice à une religion ou une "culture universelle", miroir fascinant pour l'humanité dans lequel on retrouve la flatterie primitive de Satan à Adam et Eve, la promesse de puissance (ne croyez pas qu'un culte soit rendu par l'Eglise catholique romaine à Marie, mère de Jésus ; il l'est en réalité à Eve, mère de l'humanité).

    Le catholicisme romain est à l'origine de la culture totalitaire ultime, véritable lame de fond contre laquelle la vertu politique ou morale humaine, la philosophie, s'avèrent impuissantes.

    On peut s'opposer à la culture totalitaire moderne suivant deux points de vue opposés. Du point de vue culturel (F. Nitche, A. Arendt), en soulignant que la culture moderne est la plus artificielle ou la plus abstraite de toutes les cultures. Ou bien du point de vue opposé de la liberté (K. Marx), en soulignant que la démocratie n'empêche la domination d'une partie de l'humanité par l'autre, que les "droits de l'homme" se limitent à l'homme égoïste, ou bien que l'Etat tentaculaire moderne est un obstacle à la liberté - ou encore qu'il n'y a dans le "libéralisme" qu'un effort pour anéantir la liberté dans le rêve.

    Or le catholicisme romain est fait pour saper à la fois la raison humaine et la confiance en un dieu surnaturel, en amalgamant les deux, pour créer ainsi un sentiment de toute-puissance chez l'homme, parfaitement illusoire. Le catholicisme romain fait croire que la pensée humaine est en quelque sorte "divine", et en même temps que dieu est quelque chose d'analogue à la pensée humaine. La physique et la métaphysique, que les évangiles ne manquent pas de distinguer (les paraboles du Messie soulignent les limites de la vertu), le catholicisme romain les réunit pour fonder une pataphysique absurde, mais extrêmement fascinante, à la manière d'une drogue puissante.

    On pourra objecter que toutes les religions sont plus ou moins hallucinogènes ; certes, même l'art, la moins hallucinogène des religions, est hallucinogène. Mais le catholicisme romain est hallucinogène à un point qu'aucune religion n'égale avant lui, puisqu'il est destiné à stupéfier toute l'humanité - il en a la capacité.

    Le catholicisme romain est la mécanique, la roue qui fait avancer le monde. A certains l'Eglise romaine présente seulement son apparence de nef en ruine, désertée, comme une femme peut paraître une "faible femme" ; mais son idéologie demeure très puissante, continue d'irriguer de façon moins visible les infrastructures de la culture moderne qui se présente comme une "solution finale".

    Mais Satan, disent les écritures, a posé un piège et il est tombé dedans.

  • KTO est Satan

    Satan dans l'Eglise est représenté par la démocratie-chrétienne, en tant qu'elle est le discours moral ou social dominant. Cette subversion majeure est multiséculaire ; aussi peut-on parler de "la queue de la bête".

    Les évangiles et les épîtres de Paul décrivent une montée en puissance de l'Antéchrist au cours du temps, son meilleur allié. L'aspect de l'écoulement du temps est important, car il permet de reconnaître derrière la démocratie-chrétienne un culte solaire (voyez ainsi ce qu'un ancien évêque de Rome, Jean-Paul II, disait du Temps).

    On peut dire que l'Eglise catholique romaine s'est métamorphosée en démocratie-chrétienne ; l'évolution du monde a rendu caduc le cadre juridique et la hiérarchie anciennes. La doctrine du pape actuel est une doctrine plus "démocrate-chrétienne" que "catholique romaine" ; contrairement à une idée répandue, la doctrine catholique romaine n'est pas la plus dogmatique, mais la plus évolutive qui soit ; pour une raison facile à comprendre : elle n'a pas de référence fixe. Elle ne peut se référer à la nature (Th. d'Aquin a conscience que le droit naturel est la "loi païenne"), et la parole divine (évangiles) proscrit absolument toute forme de doctrine sociale chrétienne. De mauvais historiens attribuent au protestantisme l'esprit du capitalisme ou de la démocratie-chrétienne. En réalité la subversion anthropologique est bien plus ancienne.

    Preuve que la consécration de l'argent comme une espèce sacrée n'est pas l'apanage exclusif du protestantisme, ledit Pierre de Lauzun, dans une gazette démocrate-chrétienne, s'efforçait dernièrement de porter le veau d'or sur les fonds baptismaux de l'Eglise romaine. Son article s'intitule : "Il est possible de moraliser la finance."

    Sur un plan purement intellectuel et économique, n'importe quel imbécile est capable de comprendre que le succès de la finance repose sur son immoralité. Un financier qui ne le comprendrait pas donnerait un avantage considérable aux financiers du Royaume-Uni qui l'ont compris depuis longtemps. Ledit Pierre de Lauzun est donc un tocard.

    Mais le sujet n'est pas là. On peut couper court toute tentative démocrate-chrétienne de "doctrine chrétienne économique", en disant ceci : rien dans les évangiles ne permet de fonder le droit de propriété. Autrement dit, celui-ci relève d'une mystique étrangère à l'esprit du christianisme. Je dis "mystique", car aucun historien ne peut concevoir le droit de propriété autrement que comme ce qu'il est, sur un plan pragmatique : l'enregistrement d'un rapport de forces naturel.

    Or on ne peut définir de règles économiques sans poser le principe du droit de propriété. Par conséquent la thèse d'une éthique économique chrétienne (ou juive) est pure fantaisie. Disons plutôt, pour faire deviner la stratégie de Satan dans cette "fantaisie", qu'il s'agit ici de faire diversion. C'est la stratégie globale des élites démocrates-chrétiennes : non pas faire passer directement les évangiles à la trappe, mais multiplier les diversions ou les divertissements afin d'empêcher ceux qui seraient tenter de suivre Jésus-Christ que son message est entièrement dépourvu de bénéfice sur le plan social.

    Concluons en disant que le principe de la démocratie-chrétienne a déjà été divulgué par Shakespeare dans "Le Marchand de Venise". Shylock ne règne pas aujourd'hui sur le monde par hasard (même si c'est selon la loi du hasard).

  • Satan dans l'Eglise

    Les médias font actuellement de la publicité à une affaire de moeurs impliquant un haut dignitaire de l'Eglise romaine. Le nonce apostolique Mgr Wesolowski, représentant de l'évêque de Rome en République dominicaine, est en effet soupçonné d'avoir séduit (avec de l'argent) et abusé sexuellement de jeunes garçons à maintes reprises. Dénoncé en République dominicaine, il était retourné à Rome. Le scandale public oblige la police et les juges du Vatican à la juger prochainement.

    Quelques remarques à propos de ce fait divers s'imposent ; mais d'abord notons l'attitude ambiguë des médias, qui condamnent officiellement la violence et les débordements sexuels, en même temps qu'ils tirent des profits gigantesques du spectacle qu'ils offrent et de la fascination du grand public pour ce type de spectacle, sans doute moins sanglants que les jeux du cirque, mais qui jouent néanmoins un rôle politique de sidération des masses.

    - Mgr Wesolowski est un représentant de l'évêque de Rome et non de Jésus-Christ. Un fait simple l'indique : il n'y a pas de "monsignore" ni de haut dignitaire dans l'Eglise de Jésus-Christ, qui a demandé à ses apôtres de ne pas l'appeler "maître" mais "frère", et exigé d'eux qu'ils n'appellent "père" que dieu seul. L'exigence évangélique diffère radicalement de l'exigence sociale dont dérive l'Eglise romaine. Dans cette affaire, l'Eglise catholique s'est comportée comme une institution. En effet, TOUTES LES INSTITUTIONS s'efforcent de dissimuler leurs infractions et leurs crimes quand elles en commettent, au nom de la préservation de l'institution. Aucune institution n'est transparente, de même qu'aucune élite ne l'est.

    - Le prochain procès de ce Mgr Wesolowski par les autorités judiciaires du Vatican est une parodie de procès : aucun tribunal humain ne peut se prévaloir de Jésus-Christ ou de Dieu qui, seul, sonde les coeurs. L'origine du scandale est dans cette officialité chrétienne, et c'est exactement là que se loge le satanisme, opérant son oeuvre de division des hommes et d'occultation de la vérité. De surcroît, il est impossible sur la foi des évangiles de définir une sexualité "normale", et par conséquent d'autoriser ou de prohiber tel ou tel comportement sexuel.

    C'est là le point de départ de l'aliénation mentale du clergé catholique. En effet, pourquoi Jésus-Christ est-il chaste ? Parce que c'est un homme libre, et c'est cette liberté qui en fait un être divin. La chasteté du Messie est la conséquence de son immortalité, et non sa cause. Le principe de la chasteté du clergé romain est par conséquent irrationnel et non évangélique.

    - Il semble utile de remarquer que la doctrine catholique, en fait de christianisme, véhicule une philosophie platonicienne dont le clergé catholique est largement imprégné depuis le moyen-âge. Or Platon, non seulement est pédéraste, mais justifie le bienfait de la pédérastie sur le plan de sa vocation philosophique. La pédérastie, explique-t-il, le "libère" des obligations familiales qui sont le lot de beaucoup d'hommes, le rendant ainsi plus disponible pour les oeuvres civiques. Au regard de la culture grecque, le propos de Platon n'est pas indécent. Mais l'on peut redouter l'influence de la philosophie platonicienne sur les moeurs du clergé catholique, dans un contexte où le commerce sexuel pédérastique n'est pas organisé, comme il fut du temps de Platon.

    Les évangiles, quant à eux, n'ont AUCUNE VOCATION CIVIQUE OU SOCIALE. La porte est fermée dans le nouveau testament à toutes les tentatives de réduire le message du Messie au plan social, avec une fermeté et une intransigeance éternelles.

    - S'en remettre à la psychologie et à l'art psychanalytique pour choisir de retenir ou d'éliminer tel candidat au sacerdoce catholique romain, suivant la proposition de l'ex-évêque de Rome J. Ratzinger est une suggestion parfaitement inepte. La psychanalyse n'est pas plus scientifique que les probabilités économiques ne le sont. Il faut beaucoup de superstition pour faire confiance à la psychanalyse, et cette superstition-là n'est pas chrétienne. Elle est allemande. Où sont les preuves de l'efficacité de la psychanalyse en termes de prédiction ? Beaucoup plus nombreuses sont les preuves de son inefficacité. L'aliénation mentale recule-t-elle aux Etats-Unis, nation superstitieuse où les médecins psychiatres sont tenus pour des savants et la psychanalyse pour une science ? Aux Etats-Unis, dont la population vit très largement sous une camisole chimique ?

    En somme, pour avoir confiance dans la psychanalyse, il faut être platonicien.

    - Un dernier point. La condamnation de l'abus sexuel commis sur des enfants, comme un crime d'une gravité extrême, par les représentants d'une société dont la culture concourt largement à l'infantilisme, revêt le caractère d'extrême tartuferie. Les enfants sont en effet les premiers sacrifiés sur l'autel de la vanité de l'Occident.

     

  • Satan dans l'Eglise

    S'il n'opérait pas à l'intérieur de l'institution ecclésiastique, l'antéchrist serait impuissant à subjuguer le monde. Les disciples de Jésus-Christ ont été avertis par les évangiles et les épîtres de Paul de cette manifestation occulte de Satan, non pas sous la forme du paganisme traditionnel, c'est-à-dire de la religion du "droit naturel", mais s'avançant masquée derrière la rhétorique chrétienne.

    Même un catholique romain, même le pape ne pourra pas nier que le ou les schismes constituent une preuve de l'activité de l'antéchrist à l'intérieur de l'Eglise - car il justifie le raisonnement de l'athée ou du païen qui dit : - Il n'y a pas de message évangélique, mais trente-six interprétations de ce message propices à justifier trente-six partis différents. Et le païen ajoutera : - La nature, elle, suggère une doctrine bien plus univoque et constante - le droit naturel est dur, mais cette dureté est celle de la vie elle-même, qui ne présente pas de trace d'amour, de liberté ou d'une vérité supérieure au droit naturel. L'abstraction elle-même, où l'homme croit parfois trouver un mode de raisonnement autonome, n'est qu'un référent naturel. Le cosmos est insondable pour l'homme, qui ne peut que le réduire à des schémas, "big-bang" où autres spéculations, pour le confort de son esprit. Les limites naturelles - la mort - sont infranchissables. Il n'y a pas de progrès, seule la jouissance est pour l'homme une perspective raisonnable, et la jouissance est nécessairement inégalitaire." (je résume ici plus ou moins le propos de Nietzsche).

    Mais la vérité est bien plutôt que les doctrines sociales offrent aux chrétiens, comme aux païens ou aux athées, un refuge et une sécurité que la vérité ne procure pas. Traduire le message évangélique en "doctrine sociale" est donc une tentation permanente, la tentation décrite par le Messie lui-même comme la volonté de faire le royaume de dieu sur la terre - en effet, quelle doctrine sociale chrétienne pourrait s'assigner un autre objectif ? La quête de la vertu elle-même répond à un besoin anthropologique et non métaphysique. Nietzsche a parfaitement raison de qualifier la doctrine sociale chrétienne d'irrationnelle, voire démentielle, en tant qu'elle s'abstient de faire l'apologie de la beauté contre la laideur, de la force contre la faiblesse, de l'élitisme contre l'égalité. Mais les chrétiens fidèles n'ont pas plus de raison de croire cette transposition du message évangélique dans l'ordre social, ni l'abaissement de la métaphysique au plan de l'anthropologie pour une volonté divine.

    La faiblesse de la chair est décrite dans l'évangile comme le principal obstacle à la spiritualité chrétienne. Ce n'est pas une innovation ou un parti-pris exclusivement chrétien, puisque plusieurs philosophes antiques, grecs notamment, contrairement aux assertions erronées de Nietzsche sur ce sujet, ont pu concevoir la force de l'instinct comme une limite à l'accomplissement plein et entier de l'homme, le maintenant au stade nécessairement bestial de l'animal politique. C'est un dialogue de sourds entre le Messie et Ponce Pilate, c'est-à-dire en la métaphysique et l'organisation politique.

    La mythologie chrétienne de Shakespeare est la seule mythologie qui prenne en compte la ruse de l'antéchrist et sa manière de subjuguer le monde à l'aide de discours chrétiens. Certain critique a pu reprocher à Shakespeare son manque de simplicité en comparaison de Homère (L. Tolstoï), mais c'est ignorer que la complexité, la soumission au paradoxe présentée comme un progrès de la conscience par le clergé moderne, qui témoigne en réalité de l'arbitraire des lois modernes et non de leur rationalité, cette complexité est généralement le verre d'eau dans lequel se noie l'homme moderne. Autrement dit l'existence se présente comme un labyrinthe bien plus inextricable à l'homme moderne qu'elle se présentait dans l'antiquité. L'intellectuel est une espèce d'homme nouvelle, plus féminin que viril, particulièrement adaptée à l'assignation du néant par la culture moderne. Shakespeare ne pouvait pas ne pas tenir compte de ces circonstances nouvelles, et du progrès de la ruse dans la manière de gouverner les hommes. Cependant ses traits contre les "éminences grises", qui bien plus encore que les tyrans tirent les ficelles du monde, sont sans équivoque. 

  • Satan dans l'Eglise

    Si les chrétiens fidèles à la parole divine doivent s'abstenir de se mêler de politique, au contraire de nombreux catholiques infidèles qui ne craignent pas la damnation, c'est pour la raison que l'ordre politique ne permet pas de se rapprocher de la vérité divine, mais seulement de Satan qui préside au destin du monde.

    Ceux-là qui consolident leurs ambitions morales et politiques à l'aide de slogans chrétiens ne valent pas mieux que les pharisiens qui ont cru pouvoir assassiner le Christ Jésus pour le faire taire.

    Face au principe de vertu et au droit naturel des païens, un chrétien doit se comporter ainsi : - ne jamais christianiser la vertu ou le droit : il n'y a pas de pire abomination qu'un tribunal civil ou pénal qui prétend rendre la justice au nom du dieu des chrétiens. Par ailleurs un chrétien doit souligner que le monde moderne n'est pas vertueux, notamment en raison de la fausse science évolutionniste qui traduit une anthropologie débile. Toutes les idées politiques modernes ont la couleur et l'apparence d'idées chrétiennes, mais leur finalité éthique et politique est suffisante pour indiquer qu'elles ne le sont pas, mais une ruse de Satan afin de diviser les hommes afin qu'ils se désintéressent de la vérité universelle.

    Satan applique une stratégie de la terre brûlée, et il le fait à l'aide de pyromanes soi-disant chrétiens.

     

  • Satan dans l'Eglise

    "Ne voyons pas le diable partout !", dixit un curé catholique romain à des enfants qui l'interrogent sur le sujet du diable, qui fascine à juste titre les enfants.

    Le catholicisme romain est la religion (ou pour être plus précis le culte, puisque le Messie a interdit aux juifs de faire des commandements un objet ou un motif de culte), qui mène à la confusion de Dieu et de Satan.

    Impossible de savoir à quelle divinité les cathédrales gothiques rendent hommage. Difficile à première vue de dire si Dante répand le culte du christ Jésus ou bien celui d'Apollon.

    On prête à tort à la réforme de Luther d'inaugurer une version plus moderne du christianisme. La "modernité" prend en réalité sa source dans le moyen-âge et l'Eglise romaine. D'autre part la critique du catholicisme romain par Luther est beaucoup moins radicale que celle contenue dans la mythologie renversante de Shakespeare. Celui-ci fait table rase de la doctrine sociale médiévale dans lequel le message divin avait été noyé, de sorte que l'ivraie de la doctrine sociale ne puisse jamais repousser.

    On objectera que le diable est omniprésent dans la culture médiévale catholique. En réalité il ne s'agit que d'une figure inventée par l'Eglise catholique, dépourvue de fondement scripturaire. De même l'enfer, chez les "illuminati" Dante ou Galilée, n'a rien de juif ou de chrétien.

    Le diable, dans l'Eglise catholique, est dépourvu de la dimension historique qu'il a chez Paul de Tarse ou Shakespeare. Ce dernier indique un monarque catholique, contredisant au nom du bien la défense faite par le Messie de fonder son royaume sur la terre.

  • Le plan de Satan

    L'Eglise (L.-F. Céline) ou la démocratie judéo-chrétienne détestée, en tant que discours religieux dominant, il ne fait aucun doute pour un chrétien que c'est là le plan de Satan, car c'est en tant que doctrine sociale que le christianisme est le plus haï ; or c'est à cause de son anarchisme que les pharisiens et les veuves ont comploté contre le christ Jésus et l'ont mis à mort.