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Mon Journal de guerre - Page 18

  • Intellectuel

    Un boulanger confectionne sans cesse du pain. Un intellectuel confectionne sans cesse des idées. Il ne faut pas chercher plus loin le mépris des Français pour les intellectuels.

  • Histoire

    L'Histoire emporte tout sur son passage. Elle a rompu les digues de la Morale ; le Destin n'est plus qu'un tourbillon.

    L'Histoire outrage la Terre elle-même plus sévèrement que Zeus outragea Europe.

    L'Infini est le dernier espoir du Monde, qui rêve de couper au Jugement dernier. Amen, amen, la Messe du Monde est dite, place au Jugement dernier !

    (poème dédié aux gueux de Paris)

  • Transgression

    Il n'y a rien de moins transgressif que l'amour du sexe. Aussi verra-t-on volontiers dans le chimpanzé, réputé érotomane, un modèle de citoyenneté.

    Il n'y a rien de plus transgressif, au contraire, que l'amour de la science, comparable à un aigle dans le ciel, dangereux pour tous les reptiles.

  • Shakespeare & Copernic

    Dans une note récente, je commente la thèse d'un astronome américain (Peter D. Usher) soutenant que la plus fameuse des pièces de Shakespeare, "Hamlet", aurait pour thème la "révolution copernicienne".

    Pour résumer je la commente ainsi : - oui, la théorie de l'univers héliocentrique est bien au centre de cette tragédie ; - non, Shakespeare ne fait pas la promotion de la théorie héliocentrique redécouverte par N. Copernic (dont on peut légitimement supposer que le personnage de Polonius est l'avatar).

    Alan S. Weber (du "Weill Cornell Medical College" au Qatar) prolonge les réflexions de Peter Usher, dans un article intitulé "What did Shakespeare know about copernicanism?"Il y soulève le problème qu'un historien ne peut manquer de soulever à propos de la thèse du thème astronomique de "Hamlet". Du temps où fut publiée la pièce (1601), seul un nombre restreint d'érudits avaient connaissance de la théorie de Copernic, un nombre si petit qu'il est à peine exagéré de dire que l'on aurait pu les compter sur les doigts de la main... dans toute l'Europe.

    "L'époque élisabéthaine est trop précoce pour avoir complètement digéré plusieurs théories et découvertes en physique et cosmologie énoncées plus tôt sur le continent. Plattard (1913) a démontré que les écrivains français de la Renaissance, de la dernière moitié du XVIe siècle -à l'exception de Montaigne, Pontus de Tyard et Jacques Peletier du Mans- ignoraient les thèses de Copernic [encore peut-on préciser ici que le savoir de Montaigne est volontairement superficiel, Montaigne affichant un certain dédain pour la science].

    De la même façon en Angleterre, le copernicianisme est rarement abordé dans la littérature populaire avant 1630. Ainsi que Nicolson le souligne, "Sur l'imaginaire populaire, les théories de Copernic n'ont pas eu d'impact avant les observations faites par Galilée au télescope. Elles restèrent des méthodes de calcul, importantes sur le plan de la technique astronomique et des mathématiques, mais ne bouleversèrent pas l'opinion commune.(...)

    L'astronome et professeur de littérature David Lévy, codécouvreur de la comète de Shoemaker-Lévy 9, fait cette remarque significative : "Du temps où la plupart des écrits de Shakespeare étaient parus, l'impact réel des idées de Copernic ne s'était pas fait sentir." A. S. Weber

    - Sur le dernier point de la croyance populaire, on peut ajouter qu'une enquête d'opinion a montré en 2014 que 30% des Français restent persuadés que le soleil tourne autour de la terre et non l'inverse.

    Ces remarques historiques faites, on peut continuer de nier le thème scientifique de "Hamlet" (les interprétations psychanalytiques de la pièce, bien qu'elles soient incohérentes, sont rarement contestées) ; ou bien on doit admettre l'initiation de Shakespeare au débat scientifique le plus avant-gardiste de son époque. A.S. Weber évoque ainsi l'hypothèse d'un lien entre Shakespeare et Thomas Digges, petit-fils d'astronome et lui-même érudit. Mais, la biographie de l'acteur né à Stratford-sur-Avon tenant en quelques lignes, il n'y a pas moyen d'étayer cette hypothèse.

    En outre, si ces astronomes américains avancent que "Hamlet" est une pièce d'avant-garde pour son époque, ils sous-estiment à quel point. R. Descartes, plusieurs décennies plus tard, exprime l'intuition que le nouveau dogme copernicien va avoir des conséquences importantes. Cette seule intuition ne lui aurait pas permis d'écrire une pièce métaphorique sur ce thème. Et quel cinéaste aujourd'hui serait capable de faire de la théorie de la relativité d'Einstein le thème d'un film, tout en ayant un recul critique sur cette théorie et en ne se contentant pas de l'illustrer ? Car il faut observer ici que le thème scientifique de "Hamlet" n'enlève pas à la tragédie sa cohérence (qui n'est pas d'ordre psychologique mais mythologique). D'une certaine façon, on peut même se demander si "Hamlet" n'est pas encore d'avant-garde.

    Et d'en revenir encore à l'attribution à Francis Bacon Verulam (1561-1626) de l'oeuvre de Shakespeare. Cet esprit précoce a pu dès l'âge de quinze ans, une fois ses études "classiques" achevées, se familiariser avec les différentes thèses astronomiques opposées. De diverses manières ; par exemple lors d'un voyage effectué en France (1576-1579) où le jeune homme approcha probablement Jacques Peletier du Mans, considéré comme l'un des membres de la "Pléiade", et comptait alors parmi les quelques esprits savants français les plus en vue. Moins célèbre que Ronsard, Jacques Peletier était plus versé dans l'astronomie et la géométrie algébrique. A propos de cette dernière science, F. Bacon émettra ultérieurement d'importantes réserves dans son "Novum Organum", qui ne sont guère éloignées de celles formulées par Aristote.

    *Précisons que si la thèse de "l'argument scientifique de la pièce" était avéré, quantité d'ouvrages critiques portant sur l'oeuvre de Shakespeare seraient désavoués, pour ne pas dire la plus grande partie (les interprétations freudiennes psychanalytiques également). Cette précision est utile pour expliquer qu'il faut s'attendre à une levée de boucliers contre cette thèse dans l'université. Les représentants de la science scolastique ont en effet tendance à ériger en dogme le caractère énigmatique des principales pièces de Shakespeare. D'une certaine façon, il n'est pas étonnant qu'une telle audace émane d'un "astrophysicien" ; celui-ci malmène les idées reçues dans les facultés de lettres, tout en épargnant les idées reçues dans le domaine de l'astrophysique aujourd'hui.

  • Bacon notre Shakespeare

    Peter D. Usher, astronome à l'université de Pennsylvanie, est l'auteur d'une thèse selon laquelle "Hamlet" aurait été rédigé pour célébrer la "révolution copernicienne", c'est-à-dire l'invention par Nicolas Copernic (1473-1543) du système héliocentrique. J'utilise ici volontairement le terme ambigu d'"invention", car l'héliocentrisme n'est pas une idée originale de Copernic, mais fut postulée dès l'Antiquité ; de plus l'héliocentrisme demeure pour certains savants mathématiciens modernes (H. Poincaré) une simple "méthode de calcul".

    La thèse de Peter Usher a le mérite de remarquer ce que beaucoup de soi-disant spécialistes de Shakespeare (quelle université n'a pas le sien ?) ne remarquent pas : l'arrière-plan cosmologique de "Hamlet". Il n'y a rien d'étonnant à cela ; en effet le héros de la pièce, dans une tirade restée célèbre entre toutes, se demande si la vie vaut vraiment d'être vécue ? Or cette question est centrale en philosophie, et la philosophie proche parente de l'astronomie depuis l'Antiquité.

    Les allusions à l'astronomie sont en effet nombreuses dans "Hamlet", parmi lesquelles on peut citer cette coïncidence que le château d'Elseneur où est située la tragédie, alors au Danemark, était la propriété du père du célèbre astronome Tycho Brahé, dont la renommée dépassa celle de Copernic. Tycho Brahé étudia à Wittenberg (ville d'Allemagne célèbre grâce au théologien luthérien, mais aussi homme de lettres et astronome, P. Mélanchton). Mais ici il faut préciser que Tycho Brahé fut un ferme défenseur de la conception géocentrique de l'univers (tout comme Luther et Mélanchton). C'est même le conservatisme de Tycho Brahé en cette matière qui lui vaut une moindre renommée aujourd'hui, en comparaison de N. Copernic ou G. Galilée (promoteur ultérieur de l'héliocentrisme).

    Autre élément astronomique significatif de la pièce : le spectre qui apparaît à Hamlet est une étoile (cela n'apparaît pas dans toutes les traductions françaises) ; autrement dit, Shakespeare met en scène une épiphanie. Aucun historien de la science n'ignore les réactions que pouvaient déclencher à l'époque de la Renaissance dans le monde savant la découverte d'une nouvelle étoile.

    Encore faut-il préciser que la tragédie est le "genre littéraire scientifique" par excellence, et diffère en cela du genre dramatique en vogue ultérieurement en Occident. De la même manière que le cinéma transforme en divertissement certaines théories scientifiques modernes, de nombreux mythes antiques illustrent une conception scientifique du monde.

    Volontairement ou non, l'astronome P. Usher ne fait que répéter une thèse "baconienne"* plus ancienne, dont il tire la conclusion inverse. Les Baconiens soulignent aussi les multiples références de "Hamlet" à l'astronomie, aux implications opposées des thèses héliocentrique et géocentrique. Mais les Baconiens ajoutent qu'une caractéristique de la science de Francis Bacon est d'appuyer la thèse géocentrique, d'incliner par conséquent sur ce point du côté de Tycho Brahé. Non seulement F. Bacon dans son "Novum Organum" s'oppose au système héliocentrique, mais fournit une preuve expérimentale dissuadant de se fier à la perception de la lumière des étoiles pour le calcul des distances interplanétaires. Il s'oppose donc non seulement à Copernic, mais dans son ensemble à ce qui sera qualifié bien longtemps après Copernic de "révolution copernicienne".

    On trouve dans le corpus philosophique et scientifique de Francis Bacon bien des raisons d'écrire une pièce sur le thème important de la discorde entre la science et la politique, mais surtout la thèse de P. Usher se heurte à une pierre d'achoppement de taille et qui "saute" aux yeux. Si "Hamlet" est fait pour défendre N. Copernic et son nouveau système héliocentrique, comment se fait-il que le personnage auquel le héros de la pièce se montre le plus hostile se nomme "Polonius". Comment ne pas remarquer que Copernic, d'entre tous les Polonais est le plus fameux ? Comment ne pas le remarquer quand on est persuadé de l'arrière-plan astronomique de la pièce ?

    *Les "Baconiens" prétendent que Shakespeare n'est que le prête-nom de Francis Bacon Verulam.

  • Enfer

    A la fin d'une saison en enfer, Rimbaud appelle sa mère au secours. Cruelle ironie du destin, car l'enfer commence par une mère.

  • Rêve

    La religion du bourgeois est le rêve, son cauchemar d'être rattrapé par la réalité.

    L'astuce de la bourgeoisie consiste à prendre ce qu'il y a de plus bas dans l'homme, et de l'astiquer tant que cela semble l'idéal le plus élevé.

  • Satanisme

    La beauté de la nature est le satanisme ancien. Le charme de la femme est le satanisme nouveau. Heureux qui, comme Ulysse, est guidé par la sagesse.

  • Pacte avec la mort

    Le prophète Isaïe, dans ses prophéties concernant la fin des temps évoque un pacte passé avec la mort et l'enfer (schéol) par les "chefs de ce peuple qui est à Jérusalem" (Isaïe, XXVIII).

    Plusieurs remarques sur ce pacte : disons d'abord que l'Hadès (domaine de Pluton chez les Romains) symbolise non seulement la mort, mais aussi l'argent et la terre. L'argent a donc une connotation macabre ; il est représentatif du pacte passé avec la mort, marqué par la même fatalité négative (= hasard). Deuxième remarque : le nombre énigmatique de la bête (de la terre), 666, "qui est un nombre d'homme" (Ap. XIII,18) a probablement un rapport étroit avec la mort, plutôt qu'il ne désigne un individu précis. Citons aussi le Messie : "Laissez les morts enterrer les morts !", exhortation contre le tropisme de la mort (typiquement féminin).

    Citons maintenant le livre de la Sagesse (I,16) :

    "Mais les impies appellent la mort du geste et de la voix;

    la regardant comme une amie, ils se passionnent pour elle,

    ils font alliance avec elle,

    et ils sont dignes, en effet, de lui appartenir.

    Ils se sont dit, raisonnant de travers :

    "Il est court et triste le temps de notre vie,

    et, quand vient la fin d'un homme, il n'y a point de remède;

    on ne connaît personne qui délivre du séjour des morts.

    Le hasard nous a amenés à l'existence,

    et, après cette vie, nous serons comme si nous n'avions jamais été;

    le souffle, dans nos narines, est une fumée,

    et la pensée une étincelle qui jaillit au battement de notre coeur.

    Qu'elle s'éteigne, notre corps tombera en cendres,

    et l'esprit se dissipera comme l'air léger.

    Notre nom tombera dans l'oubli avec le temps,

    et personne ne se souviendra de nos oeuvres (...)"

    Salomon fait ici une description exacte de la psychologie de l'impie et de la réflexion qui le pousse à pactiser avec la mort. Il ajoute un peu plus loin :

    "Telles sont leurs pensées, mais ils [les impies] se trompent;

    leur malice les a aveuglés.

    Ignorants les desseins secrets de Dieu,

    ils n'espèrent pas de rémunération pour la sainteté,

    et ils ne croient pas à la rémunération des âmes pures.

    Car Dieu a créé l'homme pour l'immortalité,

    et il l'a fait à l'image de sa propre nature.

    C'est par l'envie du diable que la mort est venue dans le monde;

    ils en feront l'expérience, ceux qui lui appartiennent."

     

  • Tragédie

    Tandis que le personnage principal de la tragédie antique est la bêtise, le personnage principal des tragédies de Shakespeare est l'antéchrist, c'est-à-dire une forme renouvelée de la bêtise.

  • Intellectuels

    Les intellectuels n'aiment guère que l'on dise du mal de leur corporation, qui a dû parfois affronter des mutineries.

    Ah, Sartre a quand même osé dire que "les intellectuels prennent moins de risque que les couvreurs" ; mais bon, c'était justement pour s'assurer une couverture.

  • Philosophie

    Depuis l'aube des temps, le philosophe a toujours pensé que sa place se situe au-dessus de celle des hommes et des femmes politiques en charge des affaires publiques, un peu comme la vigie se situe au-dessus du capitaine du navire.

    Ce rôle a pris fin avec le "philosophe engagé", au service de tel ou tel régime totalitaire. Le mélange de la foi chrétienne et de la philosophie joue un rôle majeur dans cette évolution funeste de la philosophie occidentale jusqu'à devenir la casuistique médiocre que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de "philosophie".

    Quel philosophe en Occident est capable, comme Hamlet, de faire la part de la philosophie et de la prophétie ? 

     

  • Vertu

    Si la lecture des évangiles déçoit ordinairement les femmes et les enfants, tandis qu'ils ont du sentiment pour l'office religieux ou la kermesse, c'est parce qu'il n'est nulle part question de vertu dans les évangiles, et que rien n'est plus désirable aux yeux des femmes et des enfants que la vertu, comme l'eau pour les assoiffés.

    Si les évangiles parlaient de vertu, alors le Messie ne serait pas un prophète.

    Aux femmes et aux enfants, l'apôtre Paul dit cette parole difficile à comprendre pour eux : - Vous ne ferez pas votre salut par vos oeuvres (sous-entendu : elles vous conduiront seulement à la vertu) ; et il dit aussi : "Femmes, soyez soumises à vos maris", répondant au besoin de vertu des femmes, sachant que les hommes sont ordinairement plus vertueux que les femmes selon les lois de la physique.

    Ainsi il n'y a pas de prêtre moins moderne que l'apôtre Paul, et plus éloigné du type du curé catholique.

  • Science politique

    La science politique moderne est l'art de dissimuler le complot politique derrière la philanthropie.

  • Ecologie

    J'ai visité le musée Picasso. Je ne connais pas de meilleur écolo - il recycle tout. Picasso sait ainsi qu'on ne peut tordre que la forme - tordre une chose déjà tordue serait de nul effet.

    Pour continuer Picasso, avoir l'air neuf ou faire "de l'art durable", il faudrait ramener ce qui chez Picasso paraît "tordu" à la forme antérieure, faire de la chirurgie esthétique comme Ingres avec ses clientes.

  • Le scandale arrive...

    Avant de parler du scandale et de la catastrophe qu'il entraîne selon les évangiles, il faut dire qu'à chaque mot, deux sens opposés sont attachés.

    Ainsi de la FOLIE. Il est fou, pour une majorité, de s'exclure du monde, quand pour d'autres, au contraire, c'est folie d'en faire partie. Et nul ne trouvera jamais de remède à LA folie, car il en est deux sortes opposées.

    On voit de même qu'il y a deux espèces de scandale, puisque le Messie est motif de scandale pour les Juifs, en même temps qu'il accuse le monde d'être scandaleux, à cause du péché.

    "Malheur au monde à cause des scandales ! C'est une nécessité qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive !" (Matth. XVIII,7-8)

    Ici il s'agit du scandale représenté par l'iniquité du monde et la fornication. On doit comprendre que le monde est nécessairement inique, c'est-à-dire qu'il a été conçu ainsi et le restera jusqu'à la fin des temps. Tenter de changer le monde est vain, mais ce qui ne l'est pas c'est d'échapper à cet engrenage.

    La fornication quant à elle, dont j'ai déjà parlé longuement, est le pire des péchés, puisqu'il consiste à faire dire à la parole divine ce qu'elle ne dit pas. Par exemple : le scandale du monde n'est pas nécessaire ou inéluctable, ce que l'on entend parfois de faux chrétiens dire, sincèrement ou parce qu'ils portent un masque. La fornication est le pire des péchés, et donc la meilleure arme de Satan.

    "Il [Israël] s'est heurté contre la pierre d'achoppement, selon qu'il est écrit : "Voici que je mets en Sion une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, mais quiconque croit en lui ne sera pas confondu." (Rom. IX-33)

    Ici l'apôtre Paul aux Romains, citant le prophète Isaïe, explique comment le Messie a été confondu par Israël avec le scandale. Paul explique qu'Israël, le peuple de dieu, tout en conservant la loi a erré en voulant se justifier par ses oeuvres et mettant en place sa propre justice sans chercher la justice de dieu, que le Messie a révélée au monde au prix de son assassinat.

    "La fin de la Loi, c'est le Christ", ajoute Paul, de sorte que par la loi de Moïse fut mise en place, non une loi sociale, mais une loi de justice, pour indiquer le chemin aux justes et non servir aux justiciables. Et c'est ce que les Juifs ne comprirent pas ou feignirent de ne pas comprendre.

    Paul exhorte les chrétiens qui causent scandales et schismes en s'écartant de l'enseignement du Messie : "De tels hommes ne servent point le Christ Notre-Seigneur, mais leur propre ventre, et avec leurs paroles douces et leur langage flatteur, ils séduisent les coeurs des simples. (...) Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds."

    Ainsi on peut dire de la doctrine sociale démocrate-chrétienne qu'elle tient un discours doucereux et séducteur en tentant de faire croire qu'elle peut remédier à l'iniquité du monde.

  • Musique

    La mystique de la musique et celle du vin sont identiques ; celle du vin est juste un peu plus franche.

    C'est pourquoi il est préférable de consommer la musique avec modération.

  • Harmonie

    Le type de l'homme sans méfiance vis-à-vis des femmes : le soldat, le gendarme, le policier, le militaire.

  • Trahison

    L'aumônier de l'Assemblée nationale : - Ne condamnons pas trop vite Judas !