En décidant de subventionner un peu plus la recherche contre la maladie d'Alzheimer, à la veille des municipales, Nicolas Sarkozy "soigne" son électorat le plus fidèle. En même temps il faut qu'il fasse gaffe : sorti complètement du gâtisme, le quatrième âge risquerait de ne plus voter UMP.
Au lieu de contrecarrer cette politique par un appel à la jeunesse et à la vie, Ségolène Royal répond en faisant de la lèche aux vieillards à son tour. Ah, démocratie de proximité quand tu nous tiens...
Le dernier des communistes, votre serviteur, ne peut s'empêcher de remarquer tout ce que cette décision politique en faveur de la recherche contre la maladie d'Alzheimer a de malthusien, d'évolutionniste, d'anti-économique, bref, en un mot : d'imbécile. Acteurs passifs, faisant seulement office de "caution morale", les démocrates-chrétiens François Fillon et Xavier Darcos sont là, loin, bien loin de la dissidence prônée par Benoît XVI. Quel usage Darcos et Fillon font-ils de leur bagage intellectuel et spirituel ? Bourgeois avant tout ils sont. On ne peut servir deux maîtres.
Je dois ceci quand même à Sarko, c'est qu'il a précipité ma conversion au communisme (retardée par le spectacle affligeant du Parti communiste français, Patrick Besson et Beigbeder y compris, qui ne songent plus qu'à une chose désormais : rejoindre le gâteux d'Ormesson à l'Académie.)