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Lapinos - Page 128

  • Marcher sur la tiare

    Ancien condisciple de Joseph Ratzinger, Hans Küng a tenté dans un bouquin de persuader le pape du progrès théologique que représente Hegel (en vain).
    De fait il serait temps pour l’Eglise catholique d’abandonner les ratiocinages juridiques dépassés, inspirés de Thomas d’Aquin, et à plus forte raison encore l'épistémologie inepte de Kant, de Popper, ou l’existentialisme crétin. Même le ludion Sartre a jugé plus prudent de se convertir peu avant de mourir plutôt que de tout miser sur le néant.
    Si l’Eglise catholique reste paralysée sur son grabat de préjugés démocrates-chrétiens, on peut penser que les catholiques seront balayés en Occident par le fanatisme orthodoxe, allié à la raison communiste. Il ne manque plus qu’un Savonarole, un saint Paul, pour redonner aux Russes entièrement confiance en eux et dans le destin de la Russie.

    *

    Hegel anticipe notamment avec lucidité la métamorphose de l’art en une sorte de prurit philosophique qu'on ne peut éviter aujourd'hui, la moindre réclame aujourd'hui constituant un petit sophisme mesquin.
    N’importe qui est un peu sensible est à même de comprendre le dynamisme spécial de Hegel. Mais les démocrates-chrétiens sont de véritables Philistins.

    À la décharge de Benoît XVI, et comme Marx l’a remarqué, la pensée de Hegel reste marquée par l’idéalisme bourgeois. Hegel "marche sur la tête” et ses efforts louables pour être en prise avec la réalité historique auraient été insuffisants si Marx n’avait pas révolutionné la dialectique de Hegel. Par conséquent les propositions politiques, pratiques, de Hans Küng portent le plus souvent la marque d'un idéalisme idiot, pas très convaincant.
    La vérité finit toujours par s’imposer par sa force au plus grand nombre ; ainsi le christianisme s’est imposé dans l’empire romain comme une traînée de poudre, les vieilles idoles païennes n'ont pas résisté au progrès chrétien.
    D’une certaine façon le nouvel alliage entre christianisme et communisme a déjà pris en Amérique du Sud et en Russie. Quel intérêt le pape peut-il avoir à s’accrocher aux vieux fétiches de l’Occident bourgeois, la laïcité positive, les séries télévisées américaines, le cinéma français, la religion de la Choa, l’existentialisme ? Laissons ça aux abonnés du “Monde” et du “Figaro”, entrés en phase terminale.

  • Un critique sinon rien

    Un lieu commun qui circule dans le milieu douteux des critiques littéraires dotés d’une carte de presse et qui s’en servent pour aller au cinéma le dimanche, c’est que Philippe Sollers, comme romancier, la cause est entendue, ne vaut pas tripette… mais gare à la sagacité du critique Sollers ! Il sait même le latin, figurez-vous. Tiens donc, se pourrait-il qu’un romancier qui cache l’inconsistance de ses intrigues derrière la graisse d’une syntaxe et d’un vocabulaire rococo-bling-bling fasse un bon critique, après tout ? Comme je n’ai jamais entendu Sollers parler de littérature sur un plateau télé, jamais que de Nitche, de gondoles ou du tailleur taillé pour la victoire de Ségolène Royal, je profite de ce que je suis au BHV pour une bricole pour me faire une idée. Sollers a conscience que la littérature “passe mal” à la télé et qu’il vaut mieux causer d’autre chose, d’autant plus si on n’est pas un auteur. Il a moins conscience en revanche que le téléspectateur pourrait fort bien se passer de ses sketches un peu répétitifs. Le rayon “livres” est toujours désert au BHV ; il semblerait que les gays soient plutôt des bricoleurs hors-pair que de grands lecteurs ; à moins qu’ils préfèrent se fournir chez des libraires spécialisés. Dans la case “Sollers”, il y a son dernier titre. Peu mémorable. Derrière Sollers “invente”, outre Nitche, Dante, Confucius et Joseph de Maistre. Seul ce dernier sort un peu de l’ordinaire d’une bibliothèque municipale. Il y a chez Maistre quelques sensations fortes qui, comme chez Nitche, sont de nature à faire frémir à peu près tout ce que la clientèle de la Fnac compte de bas-bleus. D’Eric-Emmanuel Schmitt à Maistre, il y a comme un pic. Face à Maistre, Sollers est comme le bourgeois emmitouflé dans ses après-ski au pied des pentes de la Haute-Savoie. Un peu essoufflé. Hélas Sollers oublie de replacer Maistre dans son intertextualité. Maistre ne fait que ressusciter Machiavel au XIXe siècle, il fait office de camp de base à Baudelaire et à Bloy, avant les sommets. Le sommet de la poésie-critique pour Baudelaire, celui de la théologie-critique pour Bloy. Comme sujet à disserter, j’aurais plutôt proposé à Sollers, si j’avais été son éditeur : “Expliquez-nous pourquoi Baudelaire écrit qu’”il faut battre sa femme”, en évitant toute digression philosophique et les justifications psychanalytiques oiseuses.” Un autre lieu commun qui circule, c’est que Jean-Edern Hallier, lui, n’était pas un bon critique, et même un malappris qui n’hésitait pas à jeter les livres par terre, sans même les avoir lus ! Ici quelques bas-bleus tombent dans les pommes. Dire qu’Edern-Hallier aurait pu flanquer à la poubelle le bouquin de Littell en 2006 ! On l’a échappé belle. Edern-Hallier est mort, vive Sollers ! Il dit parfois des grossièretés, mais dans l’ensemble, jamais un mot de travers, le critique idéal.

  • Extension du domaine de la lutte

    En refusant de partager le même plateau télé que Le Pen, Sophie Marceau a donné un exemple de la résistance dont le milieu du cinéma est capable, au nazisme d'aujourd'hui qui ne dit pas son nom mais dont la vigilance des bobos nous garde. Pour ceux qui doutaient des valeurs morales du show-biz, les voilà édifiés.

    Beau coup de pub en même temps, pour Sophie et Jean-Marie. Quand on peut joindre la promo à la morale, pourquoi se priver ? On ne va pas reprocher à Jean Moulin d'être une célébrité, pas vrai ?

    Résistance aussi admirable à l'usure du temps de Sophie Marceau qui refuse, au prix d'un régime strict, ça se voit, d'être une victime de la mode. Si Sophie Marceau ne cède pas à la boulimie, elle viendra compléter la longue liste des boudins "light" qui, de Catherine Deneuve à Juliette Binoche en passant par Isabelle Huppert, refusent de quitter la toile. Résistance, j'écris ton nom !... au générique des films.

    Dommage que Sophie Marceau ne soit pas avec Yann Moix. Ils formeraient un beau couple de résistants, je trouve, pour succéder à Lucie et Raymond Aubrac.

     

     

     

  • Table rase des "Temps modernes"

    Un lecteur catholique peut trouver étrange que Les Temps modernes, revue dirigée par Claude Lanzmann, “adoube” la théologie de Benoît XVI dans son numéro d’avril-juillet 2007. L'article est signé Jean-Claude Milner et intitulé avec une balourdise qui se veut humoristique "La Science, combien de divisions ?"

    Jean-Claude Milner en quelques pages, sous le prétexte de critiquer l’ouvrage de Benoît XVI Jésus de Nazareth transforme Benoît XVI en une sorte de vicaire de la "religion de la Choa", ni plus ni moins.
    Au deuxième degré, cet article qui se veut tout ce qu’il y a de plus sérieux a donc un côté burlesque. Au premier degré, il devrait, il doit heurter les catholiques - accessoirement les juifs orthodoxes pour qui la bible a une valeur plus grande que les films de Claude Lanzmann.

    Le plus choquant n’est pas que Milner “tire la couverture à soi”, mais bien qu’il puisse trouver dans la théologie de Benoît XVI des arguments pour pouvoir procéder à cette récupération, pour transformer l’universalisme chrétien en particularisme ; la religion de la Choa est en effet une religion très très particulière.

    P. 334, § 2, un extrait qui révèle le mélange de morgue, de préjugés et de burlesque involontaire qui caractérisent les propos de Milner :

    "Le Pape fait preuve de courtoisie à l'égard des grandes religions du monde ; il fait mine de n'en mépriser aucune, mais cela se ramène à de la pure et simple diplomatie. Le judaïsme, lui, ne relève pas de la diplomatie, mais du respect. (...)"

    *


    Hélas si Benoît XVI n'est pas si fumeux que ne l'était Mgr Lustiger, tout de même, il donne prise à ce genre de prose.

    Jean-Paul Sartre n’est pas cité par Jean-Claude Milner, mais le rapprochement s’impose avec Benoît XVI. Leurs philosophies, à l’un comme à l’autre, sont très ambiguës. En dernier ressort, Sartre est apparu comme le prophète de l’égotisme bourgeois, ce n’est pas pour rien qu’il est le pape de la Rive-gauche, mais son idéalisme bourgeois est néanmoins traversé par le mot d’ordre communiste d’”engagement”.
    De son côté Benoît XVI ne fait qu’opposer à ce qu’il appelle le “rationalisme” un autre idéalisme, et non pas une méthode concrète. Il jette le bébé avec l’eau du bain, la science avec le positivisme.
    Et les sources d’inspiration de Benoît XVI et Sartre sont à peu près les mêmes ?
    A son cocktail d'humanisme cartésien et de marxisme, Sartre additionne une dose de gnose médiévale, la muflerie philosophique d’Heidegger. Il refuse de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie, ce qui n’est ni très marxiste ni très humaniste.

    L’idéalisme de Benoît XVI vient aussi de la philosophie allemande, de cette philosophie allemande romantique qui n’est pas sortie de l’obscurité du Moyen-âge et qui a donné des philosophes aussi décadents que Kant, Heidegger et Nitche, incapables d’émettre sur des sujets concrets autre chose que des niaiseries ou des préjugés, notamment des préjugés racistes. Les préjugés racistes doivent être condamnés pour ce qu’ils sont, non pas de la méchanceté mais de la bêtise. La bêtise de Kant, celle de Heidegger ou de Nitche ne doivent rien au hasard, pas plus que leur succès public.

    *

    Il ne serait même pas étonnant que Benoît XVI protestât contre l’interprétation de Jean-Claude Milner ; de la même manière on peut être sûr que Sartre aurait protesté contre la métamorphose des Temps modernes en une sorte d’organe de la religion de la Choa, frisant souvent le rocambolesque, comme lorsqu’un universitaire yanki, Francis Kaplan, exécute Simone Weil parce qu’elle refuse l’érection de la Choa en culte et s’oppose à ce qu’on fasse d’elle une juive, parce qu’elle ne croit pas au déterminisme racial et ne veut pas d’autre religion qu’une religion humaniste et universelle.
    Dans le dernier numéro des Temps modernes, un commentaire de la citation de Bernanos : « Hitler a déshonoré l’antisémitisme », est un sommet dans la mauvaise foi, le but étant bien sûr de faire de Bernanos par tous les moyens un crétin comme les autres.
    Les temps modernes en définitive sont donc, au propre comme au figuré, le tombeau de la science humaine, qu’il faut ressusciter, contre des gugusses comme Milner ou Kaplan, contre Sartre, et contre Benoît XVI si c’est nécessaire. Si l’Occident ne le fait pas, ce sont les Russes communistes et orthodoxes qui s’en chargeront à notre place. Ils ont déjà du mal à dissimuler le mépris que nos fétiches leur inspirent.
  • Politique d'intérieur

    On a tort de croire que Ségolène Royal est cocue. En essayant de gagner du temps, en se positionnant comme un conservateur tranquille, préoccupé par l'agitation médiatique de Sarkozy, mais surtout pas au point de vouloir pousser le Président vers la sortie, François Hollande prouve au contraire qu'il n'a qu'un seul désir : baiser son ex. !

    Jean-François Kahn, jamais à court d'idées comme Attali, imagine déjà François Fillon en "putchiste". Il est vrai qu'avec sa tête de fossoyeur, Fillon a tout pour plaire à une France au bord du cercueil, nostalgique des enterrements à l'ancienne.

     Le "pschittt" de Sarkozy, le manque de crédit de ses opposants qui traînent des slogans libéraux usés jusqu'à la corde, tout converge pour que les petits partis politiques, Le Pen et/ou Besancenot, s'ils continuent d'incarner le refus de la politique libérale le plus radical, taillent des croupières à l'UMPS aux prochaines élections. Déjà au cours des dernières années le nombre des Français qui ne se sentent ni représentés par le PS ni par l'UMP n'a cessé de croître.

    La politique libérale continue de creuser, lentement mais sûrement, le fossé entre les générations. La surenchère d'hypocrisie bourgeoise attise la volonté de révolte des victimes morales du capitalisme, et simultanément les plonge dans un état d'abrutissement qui les éloigne d'une conscience politique révolutionnaire, les transforme en militants de groupuscules épars et désordonnés. La zizanie, la haine entre militants islamistes, lepénistes, anarchistes, communistes-révolutionnaires, syndicalistes radicaux, leur enfermement dans des ghettos idéologiques, c'est bien sûr le résultat de la propagande libérale : "Plus belle la vie !" : à la fin l'hypocrisie est tellement épaisse que le bourgeois n'a plus conscience qu'il ment, à la fin l'hypocrisie du bourgeois se change en bêtise et en paralysie sur le plan politique.

     

  • Créationnisme

    Pour un savant ou un homme de Dieu, le hasard n'existe pas. Cependant dès l'instant qu'on commence à y croire, on est soumis à ses lois.

  • Pas de Mai qui tienne

    Merci à Nolleau et Zemmour d'avoir, sur le plateau de Laurent Ruquier, fait table rase du printemps de Mai 68 dès le mois de mars 2008, étalé au grand jour les mobiles bobos d'André Glucksman, pantin qui s'est jeté dans leur ligne de mire.

    Liquidation précoce, et en même temps que de temps perdu !

    Si Glucksman a encaissé pour toute la bande, c'est parce que c'est le plus bête. Une bêtise narcissique, "ontologique" comme on dit à la fac de Nanterre. Les soixante-huitards ont élevé leurs enfants pour en faire leurs propres reflets, sans la moindre ride si possible.

    On peut penser qu'avec BHL, le règlement de compte aurait été plus "serré". Que les deux exécuteurs testamentaires de Ruquier auraient dû forcer un peu plus leur talent, esquiver un ou deux anathèmes, le genre que BHL sait dégainer plus vite que son ombre. Et puis BHL c'est pas le genre de crétin à sortir à découvert. Narcissique, mais quand même pas sarkozyste ! Et puis un sens aigu du western.

    Mais c'est insuffisant. La génération suivante à laquelle j'appartiens ne peut se passer, après les truands, de liquider aussi les mercenaires Nolleau et Zemmour.

    Si comme l'explique clairement Zemmour, la censure de la FNAC ne fait que prolonger la censure gaulliste, et le puritanisme bobo celui de Tante Yvonne, le corsage généreux de BHL n'est donc que le revers du costard-cravate strict de Zemmour. La logique, un journaliste du "Figaro" ne la pousse jamais très loin. La bourgeoisie gaulliste a engendré les bobos qui partagent avec leurs parents la peur et la haine de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à la Révolution. Ils peuvent bien citer Bernanos, Bloy ou même Marx, au "Figaro", ça ne trompe que les abrutis.

    Nolleau, lui, flingue pour le compte des socialistes. Gonflé de laisser entendre que la gauche libérale ne doit rien à la philosophie vaseuse de Glucksman & Cie. En termes électoral, la gauche doit au contraire tout aux soixante-huitards, qui se sont chargé de son "marketing" et de sa publicité, de faire passer des vessies pour des lanternes. La jeunesse emmerde Mai 68 !

  • Ex-féminin

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    (Ill. de H.)

  • Lévy oblige

    Si on laisse "Arte" allumé en fond sonore et visuel comme je l'ai fait pendant deux ou trois jours, on se rend compte que deux types de programmes dominent sur cette chaîne. D'une part les documentaires sur la choa et tout ce qui tourne autour, d'autre part la diffusion de films classés X japonais, yankis, "vintages", comme disent les futurs ringards pour dire "démodé".

    En outre, quelques docus qui tendent à prouver au public bobo d'Arte que Poutine est une sorte de nouvel Hitler doublé du fantôme de Staline, avec un zeste de monstre des Carpathes, et que par conséquent les valeurs auxquelles les téléspectateurs d'Arte sont profondément attachés, liberté, égalité, laïcité, etc., sont en danger immédiat d'être bafouée par l'ogre de Moscou. Ou encore des docus sur le Tiers-monde, pour dire tous les sentiments de solidarité que la Rive Gauche de Paris éprouve pour les populations affamées d'Afrique, victimes de la famine et des discours du pape.

     Je ne sais pas si cette programmation reflète exactement les goûts personnels de BHL ? Sans doute manque-t-il quelques pages de publicité pour le dernier navet à la mode des éditions Gallimard ou Grasset pour que l'orgasme de notre Beautiful Héraut National soit complet.

    Quel que soit l'état de béatitude de BHL, en regardant "Arte", ne serait-ce que d'un oeil, on pense immédiatement à cette expression de "pornographie mémorielle" dont l'usage avait valu à Dieudonné d'être invité sur tous les plateaux de télé, et puis subitement de se lasser.

    Ce que j'aime particulièrement dans cette expression de "pornographie mémorielle", c'est qu'elle sépare judicieusement la sexualité de la pornographie, deux choses en effet complètement distinctes. Un raisonnement un peu critique et politique, le genre de raisonnement par conséquent particulièrement mal venu dans un régime bourgeois, permet de comprendre que la pornographie est en rapport avec l'image, photographique, cinématographique, télévisée, et pas spécialement avec le sexe. On peut même dire que la pornographie dégrade l'érotisme et donc que c'est la mort du sexe au bout du compte. La pornographie cinématographique et l'érotisme pittoresque sont deux ennemis jurés.

    L'amalgame entre sexe et pornographie est logique dans la pensée bourgeoise, marquée par le puritanisme - de Freud, mais pas seulement. Puritanisme et pornographie cohabitent très bien aux Etats-Unis, et pour cause. Il est faux de dire comme une brochette de neurologues l'a affirmé récemment, dans Le Livre noir de la psychanalyse qu'il n'y a plus qu'en France qu'on gobe encore les bobards de Freud. Tout le cinéma américain ou presque, les séries américaines dont on parle beaucoup en ce moment, est imprégné des superstitions de la psychanalyse.

    D'autre part le raisonnement puritain qui amalgame le sexe et la pornographie permet de "blanchir" le cinéma et la télévision, principaux vecteurs de cette pornographie. Aujourd'hui il y a même de sombres démocrates-crétins qui n'hésitent pas à prétendre que les séries américaines, au prétexte qu'elles sont plus subtiles que le cinéma français, ce qui n'est pas bien difficile, que les séries américaines peuvent être de véritables outils d'évangélisation (!). (Quand est-ce qu'un pape se décidera à mettre des bornes à la bêtise démocrate-chrétienne ?)

    Un exemple pour bien me faire comprendre. Même s'il ne présente pas sa femme dans des situations sexuelles explicites dans son film, mais se contente de la montrer à poil pour aguicher, BHL a produit un film beaucoup plus "pornographique" que la plupart des films classés X, notamment que les films démodés à petits budgets qui ne visaient pas une exploitation commerciale la plus intensive possible. Je citerais aussi parmi les pornographes David Lynch, ou Catherine Breillat, Stanley Kubrick, ce porno-chic "bridé" qui permet l'exploitation commerciale dans le plus grand nombre de salles.

    Les petits producteurs indépendants de films X ont souvent des motifs beaucoup plus naïfs et moins immoraux que ces sortes de maquereaux des temps modernes que sont Lynch et Breillat, au nom de la liberté et du féminisme, ça va de soi.

    Certains petits cinéastes de films X veulent lutter par exemple avec leurs films contre le puritanisme de la bourgeoisie, qui est une réalité, ou ils veulent simplement "tirer leur coup" avec des gonzesses plus canons, il ne s'agit là que du bon vieux maquereautage ordinaire qui ne vise pas d'abord cyniquement la gloire ou les royalties. J'ai plus de respect pour la pute à l'angle de ma rue, jetée bon gré mal gré dans le ruisseau des relations et des sentiments humains, que pour Arielle Dombasle, Juliette Binoche, Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, ou je ne sais quelle femme-objet de ce genre. Ce qui est appréciable chez un acteur de cinéma, c'est son reniement du cinéma, comme B. Poolevorde qui dénonce comme Brigitte Bardot la médiocrité de ce milieu, Yann Moix en tête, ou un acteur de cinéma qui se reconvertit dans le théâtre, bel acte d'amour.

    Mais on peut très bien aussi qualifier des films ou des photos de "pornographiques", uniquement en raison de leur exploitation putassière de tel ou tel penchant humain, sans qu'il y ait aucune scène de nu ou de sexe. Le goût de la violence et la cupidité constituent d'autres angles d'attaque pour les pornocrates contemporains.

  • Misère de la bourgeoisie

    Les deux mamelles de la bourgeoisie sont la bêtise et l’hypocrisie ; l’hypocrisie fut plutôt l’apanage de la gauche, sous la Ve République, et la bêtise ce qui distingua la droite. Ça me conduit à requalifier deux présidents, Chirac et Pompidou, plus hypocrites que bêtes, en présidents “de gauche” ; et Michel Rocard, dont la bêtise est d’ordre quasiment “syntaxique”, en Premier ministre “de droite”.

    Nicolas Sarkozy, lui, sans qu'il y ait vraiment "calcul" de sa part, tète aux deux mamelles de la bourgeoisie simultanément, la bêtise (d'où sa sincérité) et l'hypocrisie (d'où son double langage et son double gouvernement). Tout l’intérêt de ce “type”, au sens critique, réside dans ce phénomène, qu'on a sans doute pas tort de comparer à l'élection de Napoléon III, qui a bénéficié à peu près des mêmes appuis que Sarkozy, notamment la démocratie-chrétienne.

    Sarkozy est à la fois un enfant de la réaction gaulliste aux non-événements de Mai 68, une réaction bête et aveugle, et le parangon des nouvelles valeurs bourgeoises qu’on dit “bobo” pour mieux indiquer leur mièvrerie, qui reposent sur une hypocrisie, une fausse révolution, et plus profondément sur un mépris "libéral" de la science, de l'histoire, de l'art et de la politique. L'"existentialisme", qui fait office de "pensée" à la bourgeoisie, est en réalité un système de justification de l'hypocrisie et de la bêtise bourgeoise.

    Sarkozy n’a donc pas beaucoup à forcer son talent pour mobiliser son électorat de vieillards ou de vieillards-nés à coups de slogans idiots, et à priver parallèlement la gauche libérale d’arguments solides contre lui, en la renvoyant à sa démagogie, son hypocrisie, domaine où elle décrochait jusque-là le premier prix.

    *

    J’écrivais récemment à un pote yanki que seule la fréquentation de milieux marginaux, en France, rappeurs fils d’immigrés africains, militants du FN, moines bénédictins, militants de la Ligue communiste révolutionnaire, gothiques, altermondialistes, SDF, putes, délinquants incarcérés, militants anti-IVG, seuls les discours anticonformistes sont intéressants dans la France de 2007.

    Tous ces marginaux qui pour la plupart ne sont pas représentés politiquement détiennent la vérité politique, de façon morcellée, ce sont les victimes de décennies d’hypocrisie et de bêtise, de mensonges bourgeois.

    Sinon autant rester aux Etats-Unis, mon pote, où la bêtise et l’hypocrisie se confondent déjà depuis un moment.
  • Certifié non conforme

    Tant que l'Internet ne met pas en danger le pouvoir libéral démocratique, le pouvoir libéral démocratique n'a pas intérêt à le censurer.
    L’Internet est même au service de la propagande bobo. Si les régimes bourgeois occidentaux ne s’autolégitimaient pas, c’est pas les pays du tiers-monde qui le feraient à leur place !
    De temps en temps, un bobo bénin vient rappeler au bon peuple des téléspectateurs que la censure n’existe pas ou presque sous nos latitudes évoluées, et qu’au moins, de ce point de vue-là, c’est un monde meilleur que le nôtre, en toute objectivité.
    Comme par hasard ce sont toujours des gens qui n’ont rien à dire qui prétendent que l'autocensure n’existe pas.

    Le fait que Michel Houellebecq soit passé au travers de la censure, comme Le Pen avant lui, n’implique pas que la censure n’existe pas mais au contraire la prouve. On se trompe si on prend Houellebecq pour un écrivain, un poète ; c'est un acteur politique qui est parvenu à soulever le couvercle de la censure et à narguer le système pendant quelques années.
    On se souvient du tollé qu'il déclencha en racontant que le patron puritain de “Nouvelles Frontières”, Jacques Maillot, jamais avare d’un petit prêchi-prêcha, comme tout bon démocrate-chrétien qui se respecte, Jacques Maillot trempait dans dans le business du sexe en Asie.
    Même "bronka" lorsque Houellebecq prétendit que les Allemands étaient des gens plus sympathiques que les Français, ce qui n’est anodin que pour un crétin.
    Apparemment Houellebecq est retombé sous les fourches caudines de la censure démocratique depuis, même si son "pavé dans la mare", "Plateforme", est toujours d'actualité. C'est curieux, H. a l'air de douter que le prix Goncourt n'est qu'une garantie de finir dans les oubliettes de l'histoire, à brève échéance. D'une certaine façon, les provocations de Le Pen et de Houellebecq sont involontaires, spontanées. D'ailleurs aucun des deux ne remet vraiment en cause les fondements de la bourgeoisie, puisqu’on peut résumer Le Pen et Houellebecq à deux nostalgiques de la IIIe République, des anti-soixante huitards qui n’ont pas compris ou font semblant de ne pas comprendre que “Mai 68” n’était qu’un mouvement antirévolutionnaire conservateur. Seule la mode vestimentaire a changé. On comprend que Sarkozy ait pu séduire Le Pen et Houellebecq, qui ne font qu'exprimer un "désir de sincérité" presque enfantin. Ce sont des victimes de l'hyperhypocrisie qui se rebellent contre elle. Un peu comme Nitche.

    *

    La censure démocratique n'est pas "positive", elle ne répond pas à des principes moraux, comme sous Louis XV ou dans un régime communiste, en Iran ; la censure ne se réveille dans un régime démocratique que pour protéger le pouvoir bourgeois de critiques radicales qui pourraient saper ses fondements économiques et politiques.
    La traque de Marx à travers l’Europe à une époque où les pamphlets, les ouvrages politiques avaient un impact certain, cette traque n’est plus d’actualité depuis que la télévision et le cinéma ont pris le dessus. Rien n’est plus facile que de contrôler des lopettes décérébrées comme PPDA, Pujadas, Claire Chazal, toute la clique des animateurs télé. Pas besoin d’une conscience politique très développée pour comprendre ça.

    La police de Louis XV ne décida pas d’arrêter Diderot et de le mettre au vert pendant quelques semaines parce que sa prose "libertine" menaçait le pouvoir royal, solidement établi, mais parce que le pouvoir estimait qu’il avait publié un ouvrage licencieux, immoral. Le pouvoir de Louis XV ne voulait pas se protéger mais punir un contrevenant.

    *


    Sans même parler de la loi Fabius-Gayssot, dont on ne peut parler dans le détail sans tomber sous le coup de la loi et qui revient à promulguer l'histoire par décret (avec la complicité de la communauté "scientifique" européenne toute entière !) : la censure des ouvrages et sites pédophiles, qui a d'ailleurs elle aussi un aspect juridique délirant, cette censure a été mise en place sous la pression populaire, les manifestations gigantesques en Belgique qui ont déstabilisé le pouvoir belge, par exemple, et qu’on veut éviter de voir se produire en France. Le pouvoir politique bourgeois ne s'est pas avisé que la promotion de la pédophilie par le canal de l'Internet pouvait avoir des effets moraux désastreux, mais il redoute les manifestations populaires de protestation contre l'inefficacité de la Justice qui peuvent être dangereuses.

    Si le bourgeois a une hygiène, voire deux hygiènes par jour, histoire de récurer sa crasse virtuelle, il n'a pas de morale en revanche.

    Si l'internet devait pour une raison ou une autre menacer les fondements du pouvoir oligarchique en place, si la propagande télévisée perdait de son influence au profit d'autres médias, c'est évidemment très loin d'être le cas aujourd'hui, y compris aux Etats-Unis, alors les avocats de la liberté d'expression se transformeraient immédiatement en censeurs zélés ; aucun doute n'est permis là-dessus. A titre préventif, un certain nombre de penseurs bourgeois aussi différents que Jacques Julliard, Bernard Stiegler, Emma Drucker, Maurice Dantec, dénoncent déjà l'expression d'une pensée "différente" sur le ouaibe, "négationniste", "anti-américaine", "pro-nazie", "révolutionnaire" ou "islamiste". Ces cochons exigent la censure de ceux qui ne peuvent pas s'exprimer publiquement ou très peu.
    Et la probité, la déontologie du journaliste, rouage essentiel du système, n'est pas la règle : on ne rencontre cette probité et cette déontologie dans le journalisme que de façon exceptionnelle, à gauche comme à droite.
    Ni les bobos de gauche de “Libération”, ni les ringards de droite de “Valeurs actuelles” ou du “Figaro” ne peuvent prétendre sérieusement à un autre titre que celui de valets du capitalisme, des grandes banques d’affaires douteuses ou des marchands d’armes cyniques.

  • Portrait idéal de François Pinault

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    (Ill. de H.)

    UN BOURGEOIS, ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT.
    UN BOURGEOIS, ÇA SE TROMPE ÉNORMÉMENT.

  • Table rase de la critique

    Une seule façon pour mesurer la censure objectivement, d’une époque en dentelles à une époque bottée, jusqu’à notre “cyber-époque” libérée : tâter la force de la critique.

    Je ne vais pas vous assommer avec une thèse mais juste un exemple. Voyez Zemmour et Nolleau chez Ruquier ; on leur a dit qu’ils allaient jouer le rôle de critiques, disques, bouquins et dévédés, tout en vrac.
    Eh bien il ne s’est pas passé beaucoup de temps avant qu’ils endossent le costume de baltringues, hués par le public au moindre pet de travers, dès qu’ils débordent le cadre strict du “politiquement correct”.
    Puisqu’il n’est plus permis de dire du mal du physique des gens, c’est ce qu’on appelle la “censure positive”, je n’insiste pas sur les bobines de Zemmour et Nolleau, très pratiques pour tourner en dérision la critique, il suffit d’allumer la télé en pleine nuit pour le constater, entre Laurel et Hardy et une paire de têtes à claques (ça m’a échappé.)

    Quand ils ne sont pas tournés en dérision et parviennent à distiller un peu d’acide - genre jus de citron plutôt que vitriol -, sur le petit Moix qui sait plus quel filon exploiter, à quel rabbin se vouer, sur la vieille maquerelle Breillat ou le vieux Chancel déphasé, c’est le tollé général et nos duettistes finissent par bredouiller des excuses et se laisser tirer les oreilles.
    On imagine le barouf si Nolleau dénonçait sans périphrase les motifs putassiers de Moix ou de Breillat, ou montrait l’encéphalogramme plat de Chancel.

    Bref, les critiques aujourd’hui, ce sont des marionnettes. Quant à la censure, elle, elle est carrément interdite. C’est bien le sens du certif de non-conformité délivré par la Fnac, non ?

  • Silhouette démodée

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    (Ill. de H.)

  • Un sketch par jour

    Ce que les dernières péripéties de l’actualité démontrent, c’est la bêtise profonde, la lobotomie de la bourgeoisie libérale dont Nicolas Sarkozy n’est que la caricature.

    Si on examine une par une toutes les idéologies qui, en se mélangeant de façon anarchique forment le credo religieux de la bourgeoisie aux "affaires", l'idéologie démocrate-chrétienne, le républicanisme, le laïcisme, la social-démocratie, le capitalisme, l’évolutionnisme, toutes ces philosophies se résument à des slogans idiots coupés de la réalité, de la science, de l’histoire et de la poésie.
    Nicolas Sarkozy n’a aucun recul ni capacité d’anticipation. Ce qui le caractérise par rapport à ses prédécesseurs, Chirac, Jospin, c’est une sincérité, une bêtise plus grande.

    Sarkozy me fait penser à Frédéric Nitche, penseur bourgeois décadent qui a des adeptes de l’extrême-gauche à l’extrême-droite de la bourgeoisie libérale. Parce qu'il est ridicule avec ses tics, ses sursauts et ses "girl-friends", comme Nitche avec ses bacchantes et sa fiancée, mais pas seulement.
    Plus Nitche agite fiévreusement sa volonté de puissance, plus il fait ressortir sa propre impuissance et l’impasse philosophique dans laquelle il se fourvoie pour des petits motifs personnels ; deux motifs sont assez nets : le sentimentalisme et la sincérité. Nitche et Sarkozy sont deux philosophes qui éprouvent le besoin pressant de se vider les couilles mais qui ont été trop bien élevés par leurs mamans pour s'avouer que ce sentiment dicte leur conduite.
    Plus Nicolas Sarkozy agite sa volonté d’action, plus il apparaît clairement qu’il est incapable d’infléchir le cours de la décadence capitaliste. Au moins ses prédécesseurs avaient compris que le système démocratique implique de procéder par la ruse si l’on veut changer les choses.
    On objectera l’opportunisme de Sarkozy, sa victoire aux élections. Elle est bien plutôt le fruit d’une coïncidence, comme celle de Giscard d’Estaing.
    Sarkozy n’a pas conquis l’UMP de haute lutte, comme Mitterrand s’était emparé machiavéliquement du PS ; l’UMP, composé surtout d’abrutis gaullistes, s’est donnée à lui spontanément.

    *

    Le manque de respect du quidam vis-à-vis du chef de l’Etat en campagne électorale n’est pas étonnant ni choquant. Cette audace et cette familiarité de la part de la foule n’est que le reflet de sa propre audace et de sa propre familiarité, de sa vulgarité. Le comportement public du chef de l’Etat est une porte ouverte à l’assassinat politique.

    Ce qui est choquant en revanche, c’est l’audace et la familiarité des oligarques, de leur représentante Laurence Parisot lorsqu’elle intime l'ordre au chef de l’Etat de ne pas se mêler des affaires de la "Société générale" et de Daniel Bouton. Le scandale politique, il est là. Ça serait faire preuve d’un minimum d’intelligence politique de la part de Sarkozy que de dissoudre la "Société générale" et d’expédier son patron à l’ombre méditer sur des sujets plus sérieux que le CAC 40 et les taux de profit en compagnie de Laurence Parisot.
    Et afin de redorer le blason de la France dans le monde. Car s’il y a bien une chose que le reste du monde envie à la France, ce ne sont pas les “Droits de l’Homme”, cette hypocrisie bourgeoise caractérisée, ce prurit démocrate-chrétien, mais c’est le bel ORDONNANCEMENT de la France, les fables de La Fontaine, les jardins de Louis XIV, les poètes de la marquise de Pompadour…

  • Table rase de la propagande

    Cette semaine la chaîne de propagande "Arte" se propose de faire le bilan des années Poutine, de "dix années d'autoritarisme, de corruption et d'assassinats". Le moins qu'on puisse dire c'est que la télé de BHL ne fait pas dans le détail et sait faire fructifier les conseils de Goebbels en matière de marketing politique.

    Ceux qui comptent sur le courage de types comme BHL ou Redeker pour faire rempart de leurs corps aux attentats de terroristes arabes ou à la colère des Russes ne sont pas naïfs, ils sont carrément crétins. Ils ont déjà oublié comme BHL, lorsqu'il faisait la promotion de sa littérature de troisième zone dans la septième ligne du front serbe, savait se planquer à la moindre alerte, le moindre craquement de branche imitant le bruit d'une balle égarée.

    Le temps n'est pas si lointain où le peu d'empressement des troupes françaises à se porter au-devant des troupes allemandes succédait aux invectives de la presse et de la classe politique française à l'encontre de l'Allemagne nazie. Il doit être écrit quelque part dans le catéchisme libéral qu'il est interdit de tirer des leçons de l'histoire, et que la meilleure manière d'accomplir ce précepte est de d'ignorer et de mépriser l'histoire avec l'arrogance invincible d'un Redeker ou d'un BHL.

  • En couverture

    Je feuillette et je retourne déjà un pamphlet signé Patrick Rambaud. Si ce truc-là est un pamphlet, alors c'est le Waterloo du pamphlet ! A moins que ce ne soit la Bérézina. Rien n'est plus éloigné de moi que le fétichisme napoléonien ; lorsque je vois un polytechnicien ou un saint-cyrien en uniforme, je ne peux pas m'empêcher de pouffer.

    "Patrick Rambaud est l'auteur d'une oeuvre romanesque importante" dit la Quatrième. Bien entendu, sous le directoire de Sarkozy, l'importance se mesure en volume.

    D'où ma conclusion : Patrick Rambaud est aux lettres françaises ce que Dominique de Villepin est à la politique française, un pastiche de pastiche, un Talleyrand de carnaval. Ils se tirent une balle dans le pied. Lisez plutôt Reboux.

    Avec une telle opposition, on peut penser que Nicolas Sarkozy et ses "girl-friends" continueront de nous distraire encore pendant des lustres. Nicolas Sarkozy est son seul véritable ennemi.