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science - Page 3

  • Art et Peuple

    Aucune élite n'a jamais eu besoin de la science ou de l'histoire. Ce que l'élite requiert, c'est la religion, pour faire obstacle l'histoire, qui présente le grave défaut aux yeux de l'élite de faire perdre aux institutions leur caractère sacré. Tout ce qui relève du mysticisme ou de l'abstraction pure, ce que les autorités éthiques baptisent aujourd'hui "culture", sent nécessairement la merde pour l'historien. 

    Le républicanisme peut se résumer à un élitisme: par conséquent, le républicanisme comporte un volet religieux. L'usage de la vieille ruine catholique romaine est pour détourner l'attention du fanatisme religieux républicain actif, camouflé derrière l'argument culturel. Pas plus qu'il n'y a d'historien catholique romain, il n'y a d'historien républicain.

    L'historien authentique se doit donc de révéler la double face de la science moderne. Les mathématiques et la mécanique jouent dans la civilisation occidentale en phase terminale, depuis le XVIIe siècle, un rôle décisif. Or on retrouve dans les mathématiques une dimension religieuse. Pratiquement, si l'humanisme ne s'était pas opposé à la polytechnique, on pourrait dire que l'inconscient collectif occidental n'a pas évolué depuis le moyen âge. Il s'est seulement métamorphosé. Shakespeare nous montre des monarques médiévaux sans prise sur les événements, au sommet de la pyramide mais écrasés par le destin lorsque celui-ci s'inverse ; aujourd'hui ce sont des systèmes politiques entiers qui sont dans la même situation de s'agiter ou de tenter de se réformer en vain. Quand on ne progresse pas sur le chemin de la liberté, on régresse.

    La culture élitiste comporte donc un aspect de dénigrement de la science, ou de subversion encore plus dangereuse à laquelle Rabelais fait allusion. Cette subversion consiste à faire passer l'outil scientifique pour l'objet de la science elle-même. De cette confusion, qui est la marque du totalitarisme, plus encore que des régimes tyranniques antiques, découle le propos marqué par le fanatisme religieux d'un Karl Popper, selon lequel la science doit se préoccuper de chercher, et non de trouver (on comprend qu'une formule aussi débile ait du succès dans l'université).

    On observe le même phénomène dans l'art, dont la barbarie technocratique a provoqué la scission de la science. Pour épouser la culture républicaine, il faut abhorrer la science. Pour fabriquer l'utopie démocratique totalitaire, il faut en effet purger la culture de l'histoire. L'attachement de la pensée française à l'histoire, fait d'ailleurs qu'il n'y a pratiquement aucun penseur français à gober l'utopie démocratique, c'est-à-dire à ne pas faire le constat qu'elle est une démagogie extrêmement dangereuse. Les chefs religieux actuels qui tentent d'astreindre les jeunes générations à ce culte, ont bien de la peine à citer des références sérieuses et à occulter que la mystique de la souveraineté populaire est un emprunt à l'élitisme d'Ancien régime.

    L'art dit "abstrait", c'est-à-dire musical ou mathématique est indissociable de la technique. Il ne traduit pas autre chose que la substitution de l'artiste à l'objet de l'étude scientifique. Et cette substitution traduit l'envahissement de l'art par des considérations religieuses. Un artiste qui ne voit pas que Cervantès est un artiste beaucoup plus important que Picasso ou Dali, ne connaît rien à l'art : c'est probablement un conservateur de musée, investi d'une mission religieuse. 

    A l'opposé, la science véritable comporte une incitation à se méfier de l'élite et de son aspiration religieuse. Une religion truquée, reposant sur un "deus ex machina", c'est-à-dire l'homme lui-même, et, selon l'organisation pyramidale, l'élite.

    Le principal et dernier appui de la culture aujourd'hui, malgré l'imposture assez évidente de ses ministres ou acteurs, est dans le confort intellectuel procuré par l'ingéniérie et la technologie. La culture française est désormais sous tutelle de la Chine. C'est-à-dire qu'un bouleversement politique en Chine pourrait contribuer à la débâcle culturelle occidentale, c'est-à-dire à la crise religieuse à laquelle on assiste. C'est un cas typique de dépendance du maître vis-à-vis de son esclave.

    Il ne faut pas chercher ailleurs que dans l'université la responsabilité de l'abaissement de l'art au niveau de la foire aux fétiches ou du cinéma. Non pas l'imputer aux commerçants, aux collectionneurs, ou encore à des vandales imaginaires. Grosso modo, l'université a inventé un "cartésianisme français", qui ne correspond même pas à Descartes, et qui consiste à démontrer, sans jamais le prouver, que tout ce qui n'est pas fonctionnel n'existe pas, et donc à assigner à l'art ou à la science humaine, les limites de l'intelligence artificielle.

  • Science ou Génie ?

    Le génie s'impose par décret, il ne s'explique pas. Pourquoi l'imbécile Wolfgang Mozart est-il génial ? N'exigez pas trop de ses adeptes qu'ils vous expliquent pourquoi ; idem pour les "Beatles", ou je ne sais trop quel autre truc dans le vent. Le génie est reçu et accepté à peu près comme les ordres de mission le sont dans une caserne de Prussiens. 

    Le génie s'impose de la manière dont s'imposent socialement les goûts de l'élite sur le peuple, y compris dans les régimes staliniens ou ceux qui prétendent avoir accompli la démocratie. Marx voit dans l'Etat une preuve de l'oppression élitiste. Le génie artistique traduit exactement la même chose : de l'opacité culturelle, l'élite tire une partie de sa domination.

    - En quoi l'art de Picasso est-il plus accompli que celui de Michel-Ange ? A cette question simple, que posera l'homme du peuple avant de se convertir, il ne peut être répondu qu'à travers l'argument obscur du génie ou du style. Mieux vaut cacher, n'est-ce pas, que la conception de l'art n'a jamais été aussi élitiste que dans le régime dit "démocratique" ; ce n'est pas tant à la connaissance qu'à l'initiation religieuse que les élites culturelles invitent "la France d'en-bas", c'est-à-dire à l'apprentissage des moyens de parvenir. A ce stade, le crime des élites républicaines ou libérales contre l'humanisme est déjà constitué, et la promesse de souveraineté populaire s'avère l'utopie la plus cynique et sanglante de tous les temps.

    - Bien sûr le seul "génie" du christianisme n'est autre que Satan et tous les empêcheurs chrétiens de dire la vérité.

    Au contraire du génie, on attend du savant qu'il apporte la preuve de sa contribution à la connaissance ou au savoir. On ne peut supporter que la science, contrairement au génie, soit cotée en Bourse ou exposée dans un musée. Autrement dit, l'homme du peuple a une idée de la science très proche de celle de dieu pour un chrétien : "Un jour, elle/il nous libèrera." La principale différence est que le chrétien est moins prompt à faire confiance à l'élite pour apprendre la vérité ; étant donné l'assassinat de son Messie par cette sorte de gens, il sait à quel point le mensonge religieux est protecteur des élites.

    - Et pour l'ingénieur, ses solutions finalement catastrophiques, je vous laisse deviner si ce type de cornac relève plus de la science ou du génie.

  • Science sans conscience

    Débarrassons-nous d'emblée de l'idée stupide, portant la marque de l'université, que Rabelais met en garde contre une science immorale, ne tenant pas compte de l'éthique. Rabelais n'est pas un de ces crétins républicains athées, dont les valeurs imitent celles de l'Eglise romaine, sans même qu'ils s'en aperçoivent, croyant sans doute avoir inventé la franc-maçonnerie et les ruses modernes pour envoyer le peuple se faire zigouiller en première ligne. BHL avec son judaïsme de foire est l'équivalent d'un Bernard de Clairvaux ou d'un frère dominicain, incitant autrui à l'assassinat d'autrui pour le compte de sa paroisse.

    - L'éthique n'est pas le genre de machin nazi que le Français gobe facilement, notamment grâce à Rabelais. Les valeurs républicaines sont plus éloignées de l'esprit français que les valeurs islamiques (ne serait-ce que parce que les musulmans de France sont plus pauvres, et font donc courir un risque de faillite moins grand que les banquiers qui sponsorisent le PS et sa propagande, ou tel ou tel parti).

    Rabelais dit tout le contraire : la science la plus éthique -l'histoire de France selon un prof républicain, par exemple- est la plus inconsciente et la plus néfaste. L'avertissement de Rabelais est contre la science technique ; de même Francis Bacon mettra en garde ultérieurement contre la "science prométhéenne".

    Tandis qu'on admire outre-Rhin les "techniciens", les Français comprennent mieux pourquoi Einstein fait des grimaces de singe, et pas mal de mathématiciens finissent à l'asile psychiatrique, à force d'essayer de résoudre la quadrature du cercle. Einstein est un moraliste qui se rend à peine compte que ses théorèmes rendent la morale impossible autrement que sous la forme du gangstérisme ou du cinéma.

    Si les neurologues modernes sont des imbéciles, c'est parce que les cordonniers sont les plus mal chaussés. 

  • Einstein l'imposteur

    Les juifs qui découvrent dans l'actualité récente les insultes proférées par Einstein à l'encontre de dieu ou de la bible peuvent être certains que ce renégat ne vaut pas mieux dans le domaine scientifique que dans celui de la foi. La religion d'Einstein est une sorte de millénarisme similaire à celui de Hitler.

    Einstein est égyptien, comme tous les logocrates et les polytechniciens. Moïse ne s'est pas payé la tête du peuple. Einstein et les élites républicaines, si, en particulier quand elles déclarent aimer les juifs, tout en matraquant les esprits de mathématiques égyptiennes et de calculs babyloniens sordides. L'adulation d'Einstein vient des Etats-Unis et leur régime oedipien, leur spiritualité démoniaque, leur culture de vie païenne, leurs cinémas à tous les coins de rue, rendant un culte permanent à Moloch Baal.

    Pour le logocrate, dieu est bon pour maintenir l'ordre social, c'est une marionnette.

  • Dieu et la Science

    Dans la technocratie moderne, la Science s'est substituée à Dieu sur le plan psychologique. C'est ce qui rend les débats scientifiques aussi houleux et difficiles, et justifie que des institutions civiles publiques octroient parfois des sommes considérables à des savants, sans comprendre un traître mot de ce qu'ils racontent, mais sur la seule foi que les travaux seront beaux et bons, voire rentables, flatteurs pour l'espèce humaine en un mot.

    Pour de nombreux scientifiques bornés, il ne serait pas rationnel de mêler Dieu à des considérations scientifiques, bien que la plupart des savants illustres devant lesquels il convient de se prosterner, l'ont fait. Autrement dit, I. Newton était capable de faire de grandes découvertes scientifiques, mais son esprit était trop obstrué pour qu'il ne fut pas athée (je suis loin de croire la science de Newton vraie, mais peu importe en l'occurrence, je prends Newton comme un exemple de savant croyant ; j'aurais pu en prendre un autre encore plus dévot, comme Galilée, qui croyait non seulement en dieu mais aussi au purgatoire).

    Ici, je suis obligé de faire remarquer le lourd déficit en matière d'histoire de la science, comme dans peu d'autres disciplines à ce point, et, un Français comprendra le propos suivant facilement : quand l'histoire fait défaut, ça sent la religion à plein nez ! Ainsi l'histoire est dissuasive de croire dans le motif religieux du progrès social. L'historien comprendra vite, par exemple, que la science et l'éthique ne peuvent s'accorder que dans un régime de type totalitaire ou théocratique, où les savants définissent des règles éthiques, au nom d'une vague transcendance dont la rationnalité n'excède guère celle des nombres irrationnels ou d'un ordinateur.

    Notez que je ne dis pas que Dieu, en tant que but assigné autrefois à la conscience, avant que la science ne nourrisse la conscience de l'homme à son tour de grandes espérances - je ne dis pas que ce dieu-là existait, ou qu'il était un but fiable, mais seulement qu'il était efficace sur le plan psychologique, c'est-à-dire fédérateur des masses, notamment populaires.

    De même il n'est pas prouvé que la science moderne, excluant Dieu, ait une autre valeur que celle de représenter une simple motivation psychologique. Comme un avion de chasse est un produit de la technique et non une pensée scientifique, il se pourrait que la science moderne ne soit elle-même qu'un produit ou un concept de science. C'est ce que certains désignent parfois aujourd'hui sous le nom de "matrice".

     

  • Krach de la science

    Sous le titre "Le savoir scientifique peine à s'imposer dans les cerveaux." (sic), un journaliste spécialisé dans la vulgarisation scientifique (P. Barthélémy) s'offusque que 29% des personnes interrogées dans un sondage persistent à croire dans le géocentrisme, c'est-à-dire se fient plutôt à l'observation de la rotation du soleil qu'aux modèles mathématiques sur lesquels certains mathématiciens s'appuient pour prétendre le contraire.

    - La première lacune de ce journaliste est d'omettre de préciser que de nombreux mathématiciens présentent l'héliocentrisme comme une méthode de calcul plus commode que le géocentrisme, non comme un fait nouveau. Copernic est le premier à le faire. Ou, plus récemment, H. Poincaré.

    L'illusion, en calcul, peut être bénéfique. Pas toujours, comme l'indiquent les résultats de l'application de modèles mathématiques dans le monde de la spéculation financière (Personnellement j'attends toujours que les prix Nobel qui ont été à l'origine de ces initiatives renoncent à leurs médailles.)

    - La seconde lacune est d'omettre la réfutation réitérée de la théorie (égyptienne) héliocentrique au cours de l'histoire de la science. Par exemple celle de Francis Bacon Verulam, opposée aux spéculations mathématiques de Galilée.

    - Galilée n'est évoqué par Pierre Barthélémy que pour énoncer une énième fois la légende dorée (républicaine) de Galilée, "martyr de la science". On n'est pas loin du point où la réfutation de la légende dorée sera qualifiée de "révisionnisme" - un point inquisitorial, en quelque sorte. Dans ces conditions, comme dirait cet imposteur de Platon, c'est le premier qui traite l'autre de révisionniste qui marque un point.

    - De façon plus grossière encore, l'article de Pierre Barthélémy est émaillé d'insultes à l'égard de ceux qui, selon les termes du journaliste, ne laissent pas le savoir scientifique s'imposer dans leur cervelle. La localisation du savoir dans le cerveau est une chose assez amusante en soi, qui sent le préjugé mathématique à plein nez. Pourquoi ? Parce que la cervelle est au-dessus de la salle des machines ? Mais passons, ce n'est pas le lieu de contester les travaux de la neuroscience moderne.

    - Le ton arrogant de ce journaliste m'a rappelé une petite phrase, lue il y a un an ou deux dans une gazette de fort tirage à prétention scientifique. Une sorte d'historien de la science improvisé y prétendait que la réticence de l'académie des sciences française à admettre les théories d'Einstein était la conséquence probable de l'antisémitisme invétéré des Français. Là, ce n'est plus de l'arrogance, mais de la connerie en barre vendue sous le label scientifique. D'autant plus que la géométrie d'Einstein est beaucoup plus marquée par l'esprit allemand que par l'esprit israélite (on m'a enseigné dans mon enfance que les prophètes juifs étaient des visionnaires, et non des spéculateurs). Que dirait-on d'un musulman qui refuserait d'admettre l'évolutionnisme, sous prétexte que les Français sont racistes ? Sur un point il n'aurait pas tort : de très mauvaises intentions peuvent présider à la recherche scientifique, et les fausser ; la science est un enjeu moral et politique majeur. C'est aussi une donnée dont on ne peut pas faire abstraction quand on cherche à évaluer le niveau scientifique d'une nation. Un grand savant complet, autant historien que physicien ou métaphysicien, n'a pas inclu par hasard l'honnêté dans la méthode scientifique, sachant la croyance des personnes malhonnêtes dans le hasard.

    - Non seulement la science et l'art sont un enjeu politique majeur, mais dans un régime laïc ou athée, qui prétend substituer la recherche de la vérité scientifique à dieu, pour mieux doter chacun de la raison en lieu et place de la foi ou de la superstition (dans laquelle le hasard joue un rôle majeur). A la religion se substitue la culture dans un régime laïc. A charge pour les acteurs culturels de démontrer que le cinéma vaut mieux que la foi ou la superstition. Idem pour la science : si elle ne progresse pas, et je ne parle pas des divers gadgets du concours Lépine qui sont un peu comme des amulettes (dont les dévots se séparent avec peine), si la science ne progresse pas, alors c'est comme si dieu était passé à la trappe : on tourne en rond. Vu les milliards engagés dans la recherche scientifique, dont une infime partie suffirait à régler le problème de la faim dans le monde, comme dit Claude Allègre, le risque est grand que le public perde confiance dans le personnel chargé de le guider sur les chemins de la vérité. De là l'enquête statistique qui préoccupe notre journaliste. Assez débile sur le plan scientifique, puisqu'elle s'intéresse à "la culture scientifique", qui est une notion religieuse, ce sondage permet surtout de mesurer la confiance du public dans les enseignants. Mais, au fait, qu'est-ce qu'un savoir scientifique dont on est persuadé qu'il est véridique parce qu'on a confiance dans les personnes qui nous l'enseignent ?

    - L'article ci-joint de P. Barthélémy est suivi de très nombreux commentaires, auxquels il ne m'a pas été permis d'ajouter le mien. La cacophonie des commentaires qui suivent répond en partie à la question apparemment scientifique posée par notre expert en communication : pourquoi tout le monde n'est pas convaincu de l'héliocentrisme ? Parce que chaque partisan de l'héliocentrisme a un point de vue et une image du monde différents : les élèves ne sont pas responsables de la confusion des professeurs qui voient chacun midi à leur porte. Si l'univers, objet de la science, est unique, cela n'empêche pas les hommes d'avoir une multiplicité d'avis différents, un peu comme, si dans la nature, c'était l'homme l'erreur. Ah, mais un autre expert m'informe qu'en fait, l'univers ne serait pas unique, mais multiple ! Est-ce que ça ne serait pas un tout petit peu narcissique ?

    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/06/24/le-savoir-scientifique-peine-a-simposer-dans-les-cerveaux/

  • Science et surnaturel

    Lors d'un reportage tv sur l'exorcisme et les exorcistes, un médecin-psychiatre est interrogé en tant qu'expert ; il décrète l'opposition de la science et du "surnaturel". C'est là un spécimen de dévôt républicain, dont la science procède du matraquage, amplifié par des moyens de propagande sans commune mesure.newton.jpg

    - Tout d'abord, il n'est pas démontré sur le plan scientifique que la télé peut contribuer à l'enseignement scientifique plutôt qu'à l'idiotie générale. Cette sorte de scientifique qui cautionne des reportages télévisés est particulièrement suspecte, au moins, d'une grande naïveté.

    - La médecine psychiatrique n'est pas à proprement parler une "science", mais une technique ; les plus illustres savants ont montré par le passé que la médecine a un pouvoir de suggestion sur les foules, analogue à celui de la religion. Le sorcier du village n'était pas par hasard aussi thaumaturge. Pour une raison simple : la culture de vie païenne est, depuis la nuit des temps, le discours religieux le plus banal, sur lequel les grandes théocraties se sont appuyées et s'appuient encore. Au contraire de la méfiance française, on peut remarquer la grande confiance, naguère, du régime nazi dans la médecine, au point de l'ériger en véritable science.

    En principe, sur le plan technique, la fin justifie les moyens. Qui reprochera à un médecin d'employer des moyens ésotériques s'il parvient à soigner efficacement ? Ainsi, l'homéopathie est une science largement "occulte", mais cela n'empêche pas que son usage soit répandu dans les cabinets de médecine et les hôpitaux publics.

    - Galilée, Copernic, Bacon, Descartes, Newton, Leibnitz : il n'y a aucun de ces grands savants ou reconnus tels aujourd'hui qui ne fasse large part au "surnaturel", ainsi que toute la science pendant des milliers d'années avant eux. Et cette liste est très loin d'être exhaustive.

    Galilée, par exemple, qui bénéficie aujourd'hui d'une gloire démesurée, croyait encore au purgatoire plus de trois siècles après Dante (!), et il appartenait au lobby catholique romain le plus archaïque, mélangeant le surnaturel païen avec le surnaturel chrétien de la manière la moins rigoureuse.

    Il y a donc une double inconstance de la part de la science technocratique moderne, dont ce médecin-psychiatre partage l'épistémologie nébuleuse.

    Primo, elle devrait se désolidariser de savants, dont l'imagination fait largement place à des croyances surnaturelles d'origines diverses. D'ailleurs cette science technocratique se livre à une propagande mensongère, à l'aide de moyens dont même l'Eglise romaine n'a jamais disposé, quand elle affirme que la science de ces grands savants qu'elle continue d'honorer, était sans lien logique avec leurs croyances surnaturelles. C'est aussi mensonger que de dire la science technocratique moderne en général, et la médecine psychiatrique en particulier, coupées de la FOI dans le progrès social. Je cite deux menteurs de cette espèce, de stature internationale : le Français Claude Allègre et, plus encore, le Britannique Richard Dawkins, auteurs dans le domaine de l'histoire de la science d'ouvrages sans fondement historique - voire à la limite de la bouffonnerie dans le cas de Dawkins.

    - De surcroît, il existe plusieurs sortes de "surnaturel", et la psychiatrie est fondée sur l'un d'entre eux, quoi que cet expert semble l'ignorer. C'est en outre le plus religieux et le moins expérimental. La méthode spéculative ou psychologique implique en effet de croire dans des états abstraits tel que l'infini, sans consistance naturelle ou expérimentale. Cette sorte de surnaturel, qu'on peut dire "théorique" ou "hypothétique", ou encore "transcendental" a été critiqué plusieurs siècles avant notre ère par Aristote, savant matérialiste et astrologue, qui la fustige comme le courant religieux le plus superstitieux.

    L'opposition moderne d'un technocrate tel que C. Allègre entre une science expérimentale, et une autre qui ne le serait pas, est inepte. Les technocrates placent d'ailleurs dans leur panthéon les savants les moins basés sur l'expérience, comme Newton, Descartes ou Galilée. La démonstration de Galilée du mouvement de la terre autour du soleil est en effet hypothétique/mathématique et contraire à l'expérience de sa stabilité.

    L'opposition entre différentes sortes de surnaturel par Aristote est beaucoup plus scientifique. F. Bacon a renouvelé cette critique à la fin du XVIe siècle ("Novum Organum"), afin notamment de souligner chez certains de ses confrères (Gilbert, Copernic, Galilée) le télescopage de ces différentes sortes de surnaturel, et la confusion absurde que ce télescopage engendre.

    - Pour finir, signalons que la caution fournie en outre à ce reportage de TF1 par un "sociologue des religions", Frédéric Lenoir (!), frise le ridicule, puisque la sociologie n'est autre qu'un discours religieux déterminé par le préjugé juridique républicain. De sorte qu'il n'y a pas de chef de parti politique en France qui ne soit aussi un "sociologue", comme son projet l'y oblige, et même si l'on ne doit pas exclure dans le domaine politique le plus radical cynisme, derrière le projet de société.

    (Ill. de W. Blake représentant I. Newton, le front penché sur la terre. Blake suggère que Newton est trop terre-à-terre et manque de spiritualité. Il n'empêche que Newton a écrit des traités de théologie, qui pour manquer de rigueur n'étaient pas insincères pour autant.)

  • Big Soul/No Art

    I do agree with English novelist Evelyn Waugh that sole original USA Art or Poetry is animation movies made with drawings, such as Walt Disney's stories, Looney Tunes a.s.o. (kind of Poetry which is already dead in my opinion). This Poetry is of course far more inspirated than today boring US novelists or stupid photographer David Hockney whose art is entirely made with bad Rethoric and Ignorance of History.

    - Notice that these animation pictures movies are related with US devotion for Time that one can see in its 'Science', a devotion that one can find in Asian or Arabian civilizations too (which is for regular Catholic people not less than praising the devil); Italian Dante for instance mainly thought that Muslim people were Satanic because of their Same devotion for Time; same for Egyptians too, whose Dictatorship under Apollo inspired partly Ancient Greeks (notabily Minoan but religious church of Pythagorea too) before Greek Priests were defeated by Greek Scientists against Time ;

    - Therefore this is typically one Children's Art, which is revealing the women's Power in the USA that slowly drove US men to become paederastic, probably more than German nazis who were depicted by US Novelist Johnatan Littell as Gays (without shocking French opinion, though talking against Gay is as much politically uncorrect in France nowadays than in USA, probably because Littell is of Jewish origin that protected him in the French press of violent attacks anybody else would have had to fight against for that if not Jewish).

    How women get more power than men in this kind of civilization is explained by Marx Economy. Gay people are the best Citizen of whom a State or a Dictatorship can dream about. Their light sado-masochism is precious in case of War for instance, because you cannot become sadistic suddenly, but must be prepared. Suffering you inflict to someone is always after suffering you admitted for your own body, and mad people often complain about the State (not only about their parents or mother), as the Nation betrayed them (which is true, in fact, except the fact that 'USA', 'France' is nothing but a Ghost, corresponding to Roman or Egyptian Gods, just Power drawings.)

    Sparta's Warriors were Gay and this is a good thing until a certain Paradox. Problem of Gay Nazis and Gay Warriors of Sparta is the same: their devotion for Politics was too big, too frank, a blind link with the State as a Matrix: they cannot imagine She will betray them. 'Titanic' is made of brass, isn't it? A Paradox which is in Politics as much as it is in humour.

    *Regular catholic people are those whose religion is not based on Faith/Ratio, like famous French Philosopher Jean-Paul Sartre, explaining he was believing in God and the day after believing in Nothing, a.s.o. or French Jean Guitton, advisor of former Pope Paulus VIth, explaining that Faith is Doubt or Doubt is Faith, the kind of Idea that can let people think that Monkeys were our Ancestors.

  • Allègre, savant ?

    Claude Allègre ne s'en laisse pas conter par les imbéciles écolos ; cela fait-il de lui pour autant un savant ?

    - Ecartons d'emblée l'argument de la médaille (Crawford) et des titres décernés à Allègre. Plusieurs prix Nobel d'économie sont impliqués dans le scandale des mathématiques financières inculquées aux "traders", pour partie responsables de la banqueroute que l'on sait.

    - Relevons une petite imposture rhétorique d'Allègre. Il utilise publiquement la théorie climatique du "battement d'aile de papillon" (pur sophisme) pour invalider les prédictions climatiques à long terme, sachant parfaitement le rôle majeur des statistiques et probabilités dans la mise en équations à laquelle la science physique quantique procède presque systématiquement (la fameuse théorie débile du "chat de Schrödinger").

    - "La défaite de Platon" est le titre d'un ouvrage de Claude Allègre, par quoi il veut signifier le divorce de la science laïque avec le platonisme. Cela indique de sa part l'ignorance que pour ce qui est de la science, Platon s'en remet largement à Pythagore, très loin d'être "défait" aujourd'hui. C'est Aristote qui fait la démonstration serrée que Pythagore est un idéologue. Le théoricien prix Nobel Bertrand Russell est un exemple isolé de rejet (tardif) du pythagorisme.

    - La science laïque passe systématiquement par une critique de la science chrétienne, "catholique" particulièrement, celle-ci étant tenue communément pour moins moderne.

    Sur un point, Allègre est plus sérieux que les autorités catholiques romaines, lorsqu'il associe Thomas d'Aquin à une démarche scientifique. Car de fait, sans cette démarche scientifique, Thomas d'Aquin et le "thomisme" perdent tout sens. C'est un mensonge scientifique grossier de la part de Jean-Paul II d'avoir affirmé les significations distinctes de la science et de la foi. D'une manière générale, très peu de religions vivantes se sont désintéressées de la science au cours de l'histoire, la foi ayant des conséquences sur la science, et la science sur la religion. Karl Marx cite l'épicurisme comme exemple de religion (morale) coupée de la science.

    En revanche Allègre fournit une raison bizarre à la résistance de l'Eglise à l'abandon de la science d'Aristote, anti-atomiste convaincu : l'atomisme démolirait la doctrine de la transsubstantation (transformation du pain en corps du Christ au cours de la messe). C'est bien plutôt le géocentrisme auquel l'Eglise catholique était attachée, hostile à l'éclatement mathématique du monde, même si des moines obtus au moyen âge ressuscitèrent des mondes antiques linéaires et plats, bien avant les frères Bogdanoff et leur univers en forme de soucoupe. Par une lettre adressée à Descartes, la reine Christine de Suède crut même bon d'avertir le mécanicien français des conséquences de la thèse de Galilée (qui sans le soutien actif d'une partie de la curie romaine, n'aurait jamais pu publier ses sophismes).

    *

    - On pourrait passer cent pages à critiquer les extrapolations historiques de Claude Allègre, dont la prétendue science consiste largement à juger des idées scientifiques du passé à l'aune de celles d'à présent. Mieux vaut se concentrer sur le problème central suivant : comment se fait-il que la science capitaliste joue de l'argument de neutralité, qu'elle prétende être libre de toute influence religieuse, alors même qu'elle repose très largement sur un des corpus scientifique les plus marqués par la religion au cours de l'histoire, à savoir "grosso modo" la science du XVIIe siècle, que je qualifie de science "janséniste".

    Par-delà Claude Allègre, à deux doigts de l'hystérie, il faut mentionner l'évolutionniste Richard Dawkins, qui non content de vouloir faire la démonstration scientifique que "Dieu n'existe pas", ce qu'il est parfaitement libre d'essayer, affirme que l'anglais Newton partageait les mêmes sentiments athées que lui, dans un "best-seller" fourgué à des millions d'exemplaires à grand renfort de publicité ; cela contre l'évidence que les travaux des savants du XVIIe siècle, et Newton n'échappe pas à la règle, ces travaux sont émaillés de controverses sur des points de religion (Newton/Leinbitz, par ex.). Le nombre de "clergymen" impliqués dans cette nouvelle science est en outre remarquable, du cardinal de Cues à Gassendi en passant par Marin Mersenne, etc.

    Religieuse, cette science l'est doublement, puisqu'elle consiste en grande partie à ressusciter le pythagorisme, lui-même indissociable dans l'Antiquité du sectarisme religieux de Pythagore et de ses disciples.

    Voici ce que Voltaire écrit : "Il n'y a point de philosophie qui mette plus l'homme sous la main de Dieu que celle de Newton." Si la science de Voltaire n'est pas toujours exempte de défauts, on doit prendre Voltaire pour plus savant que Dawkins et Allègre, leurs mensonges sur la science "neutre" (un concept de physiocrate capitaliste) ; d'autant que Voltaire qualifie justement ici la mentalité religieuse de Newton (très différente de celle de F. Bacon), proche des conceptions de la secte unitarienne (qui milite aujourd'hui pour la reconnaissance totale par le Vatican du transformisme darwinien). D'ailleurs l'opinion de Voltaire lui-même est de s'en remettre aux saintes écritures lorsque la science peine à élucider tel ou tel point, en cela aussi divergent des philosophes contemporains, que Newton l'est des savants actuels.

    Plus loin et plus intéressant, Voltaire écrit en outre : "On reproche encore à Newton qu'il admet des qualités immatérielles dans la matière. Mais que ceux qui font un tel reproche consultent leurs propres principes, ils verront que beaucoup d'attributs primordiaux de cet être si peu connu qu'on nomme matière sont tous immatériels, c'est-à-dire que ces attributs sont des effets de la volonté libre de l'Etre suprême...")

    Plus intéressant car Voltaire révèle ici l'emprunt direct de la franc-maçonnerie "laïque" dont l'idéal accompagnera la science au XIXe siècle, à une conception maçonnique chrétienne très répandue dès la fin du XVIe siècle (ressuscitée également par le franc-maçon Joseph de Maistre).

    La remarque de V. conduit aussi jusqu'à Marx et à sa démonstration que la théorie atomiste de Démocrite reflète une théorie de l'âme ; et que d'une certaine façon, Aristote comme Marx, est plus "matérialiste" que Démocrite (pour Aristote contrairement à Lucrèce ou Pascal, le néant n'existe pas).

  • Thibon l'Imposteur

    C'est plus ou moins une saloperie que l'introduction de Simone Weil par le paysan Gustave Thibon ("La Pesanteur et la Grâce"). Pour ne pas trop charger la mule Thibon qui a déjà contre lui de ne pas croire en Dieu (c'est là que mène Pascal et aux pirouettes de Jean Guitton, Nitche ou Sartre), je me contenterai de la formule suivante : la Simone Weil marxiste est plus chrétienne que la Simone Weil "convertie au christianisme".

    Car Simone Weil est l'anti-Nitche ou l'anti-Maurras, et c'est déjà beaucoup. Quand ces nostalgiques de la Rome antique, dans laquelle les chrétiens les plus sérieux ont vu qu'il se tramait quelque chose de babylonien, quand ils sacrifient Dieu à la religion, Simone Weil, elle, a la sagesse de préférer tenir la religion pour beaucoup plus suspecte.

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    Dès ses "Causes de l'oppression" Simone fournit en effet la raison générale du paganisme, l'ancien et le nouveau, qui permet de comprendre comment, visant "par-delà bien et mal", Nitche est tombé sous le niveau de la ceinture, bien en-deçà du bien et du mal. Le paganisme est essentiellement politique et moral, démontre Simone Weil. En outre, si Nitche s'était donné la peine de lire les auteurs français au lieu de les piller, il aurait pu voir que même un poète romantique comme Baudelaire souligne l'ambiguïté profonde de la morale. La loi darwinienne de la jungle, mise au service du national-socialisme et du capitalisme (R.P. Bruckberger : "Le capitalisme, c'est la vie."), cette loi n'est que le revers du sophisme chrétien de la "loi naturelle", parfaitement réversible comme toutes les idéologies.

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    Que l'idée "d'éternel retour" plane au-dessus de la tête de Darwin, tout comme l'idée du "struggle for life" plane au-dessus de la tête de Nitche, cela se comprend en effet sous l'angle des mathématiques. Le malthusianisme qui fonde le "struggle for life" est statistique, et la statistique (cf. Descartes) pose le principe de l'éternel retour (que le jour se lèvera demain est le "maximum" de la probabilité comme son "minimum" : c'est ce qui rend la statistique inadéquate à la science pour un savant matérialiste comme Aristote ; et explique aussi pourquoi le risque de perturbations climatiques majeures sème la panique dans le sérail des polytechniciens élevés en batterie, héritiers putatifs de Pascal dont Jacques Attali reproduit à merveille les airs de cartomancienne.) Grâce soit rendue à Simone d'avoir fustigé la grande truanderie intellectuelle de la polytechnique en la personne de Max Planck !

    Par ailleurs où Darwin trahit encore sa "raison" puritaine, morale, c'est dans sa conception mécanique de l'homme, en termes de fonctionnalité (le "bipédisme"). Là encore on est très proche de Descartes et de son animal mécanique. On peut aussi bien comme M. Pastoureau sur la foi des organes (et donc de l'âme) rapprocher l'homme du cochon. L'homme ne se résume pas au fait de déambuler. Tiens, à ce propos, comment se fait-il que je pense tout d'un coup à Oedipe, ce tyran qui fascine tant les "judéo-chrétiens" de toutes confessions ?

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    Dès lors il faut se demander comment le pape Ratzinger peut trancher en faveur de Darwin contre François Bacon (in : "Spes salvi"), son exact contraire ?

    Quiconque est un tant soit peu familier de la science, sans même être persuadé comme je le suis que François Bacon et Shakespeare ne forment qu'un seul et même dessein, peut voir en effet que la science de Bacon, fondée sur la sagesse des Anciens, sa théorie de la dérive des continents en particulier, mais pas seulement, est RADICALEMENT incompatible avec la science de Darwin, imprégnée de cartésianisme et de science physiocratique (l'éparpillement de la science est opposé au rapprochement que les analogies de l'induction vraie selon Aristote ou Bacon permettent).

    Et non seulement commettre une telle erreur, mais la préfacer du mensonge historique éhonté selon lequel la foi et la science seraient deux savoirs bien distincts, quand la science mathématique dominante est, a été, et ne peut être que la science la plus religieuse qui soit ? Quand par exemple Leibnitz et les acolytes de Newton se perdent en ratiocinages interminables pour savoir lequel des deux est le plus conforme à la Genèse ? (mensonge de la neutralité propagé aussi par Claude Allègre et qui suffit à le discréditer en tant que savant, et sans doute avec l'aplomb le plus formidable par le britannique R. Dawkins, équivalent des frères Bogdanoff dans le domaine du transformisme, sans que cela excuse en rien le(s) pape(s) - Jean-Paul II a trempé dans les mêmes balivernes).

    Mensonge doublé de l'hypocrisie qui consiste à poser un verdict dans le domaine scientifique juste après avoir exclu -chose impossible en réalité- la science du domaine de l'espérance, de la foi et de la charité.

  • Le vrai François Bacon

    L'hypothèse selon laquelle François Bacon pourrait avoir écrit les pièces signées Shakespeare est écartée avec dédain par Michèle Le Doeuff, spécialiste française officielle de F. Bacon (fac de Toulouse). Mais les commentaires sur Bacon de Mme Le Doeuff s'avèrent sur de nombreux points parfaitement baroques et grotesques ; par exemple :

    - Etant féministe, Mme Le Doeuff transpose sur l'objet de son étude sa fantaisie féministe alors même que le féminisme est une variété de sexisme qui n'a de sens que dans un contexte politique récent, la plupart des "droits" acquis par les femmes occidentales ou nord-américaines l'ayant été du fait de l'industrialisation massive et de la généralisation du salariat. Le seul intérêt du féminisme de Mme Le Doeuff est qu'il la conduit à dénoncer le pillage par le "misogyne" Gaston Bachelard d'une partie de l'oeuvre de Bacon. Il faut ajouter que ce pillage est d'autant plus contestable que les délires scientifiques de Bachelard s'écartent complètement de la rigueur scientifique souhaitée par Bacon (dont Marx peut plus légitimement revendiquer la paternité).

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    - Plus grave, dans la mesure où cette assertion est devenue un lieu commun sur Bacon (dont J. Ratzinger s'inspire probablement pour s'en prendre de façon inepte et inique à François Bacon dans une encyclique récente), M. Le Doeuff propage l'idée selon laquelle François Bacon serait un des pères fondateurs de la science moderne. Il n'est pourtant pas difficile de prouver que la science de François Bacon est beaucoup plus proche de celle de son homonyme Roger Bacon, moine franciscain du XIIIe siècle, que de la science de Descartes ou d'Isaac Newton, bien peu expérimentales contrairement à la légende dorée de ces deux rhétoriciens (tels sont-ils qualifiables du point de vue de la science matérialiste ; la science d'Einstein ou de Bergson aurait d'ailleurs certainement fait beaucoup rire François Bacon). Descartes prétend il est vrai s'inspirer en partie de Bacon ; mais il prétend aussi s'inspirer d'Aristote qu'il n'a pas vraiment compris, pas plus que le savant nazi Heidegger plus récemment. L'expression de "science expérimentale" est destinée à faire avaler le mythe de la neutralité de la science laïque, bien qu'il ne soit pas difficile de constater qu'Aristote ou Ptolémée font beaucoup plus appel à l'expérimentation que Freud ou Bachelard.

    Son propre statut entraîne Mme Le Doeuff à occulter elle-même deux faits concernant la science actuelle : primo celle-ci est dans une large mesure une science de fonctionnaires financée par de grands groupes industriels et donc complètement étrangère aux voeux formulés par François Bacon ; secundo la science a pris la place que la théologie occupait au moyen âge et remplit un rôle religieux désormais en contradiction complète avec l'intention de Bacon. La meilleure preuve ce sont les cris d'orfraie que déclenche à la télévision la simple affirmation que le darwinisme est une pièce essentielle de l'idéologie nationale-socialiste, comme du capitalisme désormais.

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    - On peut supposer -même si elle n'en fait pas état-, que Mme Le Doeuff est athée étant donné la légèreté avec laquelle elle interprète ou relègue le christianisme de François Bacon qui est au contraire un axe essentiel de la science de Bacon, si ce n'est l'axe principal.

    C'est un point particulièrement intéressant ; il permet de comprendre mieux la dimension religieuse qu'occupe la polytechnique aujourd'hui. Si des savants aussi différents que Bacon, Newton ou Galilée doivent être purgés de leur christianisme au prix de mensonges grossiers (Newton est sans doute un des savants les plus "religieux", dans le mauvais sens, de tous les temps, et cela bien que ses connaissances en théologie sont déficientes), c'est pour mieux les intégrer à un corpus scientifique laïc prétendument neutre.

    Comment comprendre que l'université laïque et le pape s'entendent aussi bien, l'une pour déformer, l'autre pour dénigrer François Bacon ? L'explication en est très intéressante. Si la théologie de Bacon est minimaliste dans la forme c'est parce que, précisément, selon le savant anglais, la scolastique a pour effet de dénaturer le sens des Saintes Ecritures dans une très large mesure, de les enfouir sous des tombereaux d'explications plus ou moins gnostiques, non de les mettre en valeur. Les circonvolutions de l'histoire font que l'anticléricalisme de Bacon, désormais que l'Eglise n'est plus qu'un grand cadavre tout à fait froid, transposables à la science universitaire laïque. Typique l'exemple de la biologie quand on observe ne serait-ce que la phraséologie d'un Stephen Gould dans le domaine du transformisme. L'observation de Marx à propos de la scolastique de Duns Scot, selon laquelle ce genre de science fait autorité par son seul poids d'encre et de papier vaut pour les massifs traités de Gould qui empile des considérations quasiment juridiques sans jamais fournir d'explication univoque aux mutations ne serait-ce que légères observées dans certaines espèces animales.

    La science universitaire, on le constate, renouvelle l'attentat de la scolastique contre les Saintes Ecritures en général et l'apocalypse en particulier en enterrant la science physique sous des tombereaux de commentaires frappés au coin des préjugés de leurs auteurs. Karl Marx et Simone Weil se voient confirmés dans leur affirmation que la religion de l'Etat qui est inévitablement celle de ses fonctionnaires, mais pas seulement, est un opium plus fort encore que celle de Rome.

  • Créationnisme

    Selon l'historien Michel Pastoureau, l'homme ne serait pas cousin du singe mais plutôt du cochon, avec lequel nous possédons d'étranges affinités (pas le quadrupédisme). Menace de crise de fous rires sur les plateaux télé lorsque Pastoureau paraît et énonce sa thèse, vu le faciès porcin et nettement couperosé du thésard. Mais les caricaturistes ne relevèrent-ils pas eux aussi en leur temps la grimace simiesque de Darwin ?

    Ce fils prodigue de science ne manque pas pour autant d'arguments. Selon des témoignages récents de rugbymen anthropophages, le goût de la chair serait exactement le même que celui du cochon. Et les organes du porc identiques à ceux de son prédateur, utilisés pour les cours de médecine. Ajoutons l'omnivoracité légendaire de l'homme.

    Expliquer l'interdit alimentaire des Juifs par le tabou de l'anthropophagie est un peu téméraire de la part de Pastoureau cependant, vu que les pourceaux sont dans la Bible (comme chez Rabelais ou Léon Bloy) des bêtes diaboliques, tout comme le singe au demeurant, l'ours, le léopard, les insectes et de nombreux félins.

    Cela dit dans l'ensemble la thèse de Pastoureau est plutôt plus cohérente que celle de Darwin et repose sur un nombre d'analogies physiques plus important.

  • La Mère morte

    Le cas des infanticides perpétrés par Véronique Courjault permet, comme l'exemple précédent du tueur en série, de mieux comprendre le tribalisme laïc. Pourquoi l'infanticide et l'eugénisme sont-ils désormais unaniment admis par la société civile ? Les cris d'orfraie devant le crime de la Courjault ne sont qu'une feinte, comme le féminisme en plein trafic pornographique.

    Animisme et croyance dans la métempsycose sont caractéristiques du tribalisme ; et la foi superstitieuse dans la thèse freudienne témoigne de l'ampleur de l'hystérie laïque ; autrement dit, lorsque Lévi-Strauss se penche sur le tribalisme, c'est mû par le même tropisme que Narcisse vers son reflet dans la mare froide de la "psyché". L'image reflétée de la barbarie primitive fascine le sorcier laïc Lévi-Strauss. Avec ce bémol : le miroir dit que la sauvagerie était plus belle et envoûtante lorsqu'elle était jeune, plus directe et brutale que le masque d'hypocrisie du sorcier laïc, son bicorne de vieillard académicien. Il est vrai qu'entre un masque vaudou et l'art stalinien de Kandinsky, l'hésitation est permise. L'artifice de l'animisme primitif est directement lié aux phénomènes naturels ; de là vient la séduction de sa sauvagerie. De l'animisme tribal à l'animisme laïc, il y a du phénix au corbeau.


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    Qu'est-ce qu'une société qui juge Véronique Courjault ? C'est une société d'insectes aveugles. La métempsycose, la transmission de l'âme se fait désormais dans la progéniture. On peut d'ailleurs bien saisir ici sur quel type d'anthropomorphisme repose l'idéologie darwinienne, en quoi le darwinisme fait partie du dogme laïc : à la voie du Ciel qui est fermée, Darwin et ses disciples substituent une issue génétique, qui permet à la société laïque de se projeter dans l'avenir (au darwinisme nazi, on n'a fait depuis qu'ajouter une dose d'hypocrisie et des comités d'éthiques fantoches). Descendance contre transcendance. De la même façon l'astronomie contemporaine n'est plus une cosmologie mais une généalogie.

    Aussi le pacte d'un chrétien avec le darwinisme signale-t-il sa possession par des principes étrangers à la parole de Dieu. Le piège du diable est particulièrement bien paré de raison et de grammaire, à défaut de logique et de force.

    Bien que d'un conformisme intellectuel rare, la littérature évolutionniste de Pascal Picq renseigne parfaitement sur la formule religieuse temporelle du darwinisme. Le curé Picq traque d'ailleurs l'hérésie créationniste avec une rage qui rappelle celle d'un inquisiteur dominicain, toute science flanquée avec mépris aux oubliettes.


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    L'affaire Courjault est significative de ce que le corps n'est plus considéré avec mépris que comme le contenant de l'âme, sa banale enveloppe ; l'âme a désormais investi le moindre objet : photographie, vêtement, automobile, téléphone portable, maison de famille, ordinateur personnel - le fétichisme est partout ; pire, l'âme hante désormais par le biais de langages puritains (tels l'algèbre et le droit), jusque les meubles incorporels : nation, état, club de football, cinéma, entreprise, copulation, musique ; plus raisonnable et mieux fondé était le moyen âge en regard, de prêter l'âme d'abord aux bêtes domestiques ou sauvages.

    Deux comportements dynastiques sont possibles : ou bien la famille sera nombreuse, parant ainsi la mort par la quantité ; ou bien le choix sera fait d'un eugénisme légal, choix de la qualité, qu'on peut interpréter comme une idée de la métempsycose plus raffinée, "existentialiste". Quoi qu'on puisse penser superficiellement, ce n'est pas sur une base morale que se fait le choix entre ces deux comportements dynastiques, mais sur une base patrimoniale. L'effet du patrimoine n'est pas moins grand aujourd'hui qu'il n'était dans la famille au XIXe siècle ; ce qui s'est considérablement accru, c'est l'hypocrisie.

    Le comportement de Véronique Courjault traduit surtout une hésitation. Si j'étais capable d'endosser l'ignoble robe noire de l'avocat laïc pour défendre cette femme, bouc émissaire commode, je serais tenté de dire : "Que le couple qui n'a jamais pratiqué la régulation des naissances lui jette la première pierre." D'autant plus que la conservation des corps de ses victimes plaide plutôt en faveur de Mme Courjault. La négation du corps n'est pas totale comme dans l'avortement par injection de produit chimique ou curetage mécanisé. Le païen qui enterre ses morts et entretient leur culte, celui-là sait que la terre est une chambre froide. Le stade qui consiste à enfouir les corps plutôt qu'à les brûler est un stade politique plus avancé, qui marque une progression par rapport à l'animisme radical, où les âmes circulent partout où bon leur semble comme des fantômes, et le corps est complètement dissout. Le besoin d'être confronté au cadavre vient de la peur des fantômes.


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    Qui place ses billes dans sa progéniture peut se préparer à un avenir de plomb et non d'or, comme il l'espère. Si comme Karl Marx on traduit Aristote sans le trahir*, on comprend à quel point, de Nitche à Freud en passant par Lévi-Strauss, on comprend comme l'hiatus animiste ultime est le produit du tour totalitaire que prend forcément la politique. Il est terrible pour un chrétien de constater à quel point le christianisme a fourbi les armes d'une telle subversion, notamment des canailles incestueuses comme Blaise Pascal, Nicolas -le crabe- de Cues, Isaac Newton, Hobbes (le plus intelligent donc le plus coupable), Descartes, Huygens, Leibniz, et leurs idéologies de mort.

    Descartes est bien capable de voir la dimension ésotérique flagrante de la théorie d'attraction de Newton, mais s'avère cependant incapable de discerner sa propre fascination pour la religion animiste des Milésiens, Pythagore au premier chef, dont le nom propre sonne pourtant comme un avertissement pour un chrétien, fût-il superficiel.

    On comprend aussi la dimension prophétique de la science de François Bacon, théologien sous le nom de Shakespeare, dont les sonnets spécialement disent, mieux que Baudelaire encore, ô combien le phénix est proche de la colombe, ou bien encore que la maîtresse à la chevelure de jais éloigne du blond combattant qui brandit la lance de l'Esprit. Afin de frapper plus juste et garder le sang-froid, Shakespeare pose contre Dante qu'il vaut mieux ne pas s'encombrer d'une Béatrice.

    *Pour Aristote l'homme n'est porté à la copulation et à la politique, second sentiment plus élaboré qui dérive du coït, qu'au stade animal. Le grand savant naturaliste n'a pas manqué d'observer que la meute de loups est aussi une société politiquement organisée. La science d'Aristote est subvertie par les barbares romains, puis par les savants judéo-boches qui lui font dire son contraire et traduisent la pensée d'Aristote en éloge de la politique ! En germe dans sa pensée politique, plus développée dans sa science physique, la critique de la musique, instrument d'asservissement social, est déjà présente chez Aristote. Athéna détruit l'aulos, la flûte à deux tuyaux, après l'avoir inventé.

  • L'Esprit du christianisme ?

    Ayant affirmé le caractère satanique de la philosophie ou de l'esprit de Jean Guitton, je me dois maintenant d'étayer cette accusation grave. D'emblée l'assimilation de l'éternité au temps à laquelle Guitton procède scandalise ; je cite : "(...) il m'est venu à l'idée que la plus haute traduction possible de l'éternité, au fond, c'est le temps." (1993)

    Saint Augustin lui-même, guère "matérialiste" pourtant et assez inapte à démêler la question épineuse du temps, Augustin ne commet pas une telle erreur ; citons-le à son tour : "Qui est celui qui arrêtera cet esprit volage, afin qu'il demeure un peu dans un état ferme, et qu'il contemple un peu la splendeur de cette éternité toujours immuable, pour la comparer avec les temps qui ne s'arrêtent jamais, ET VOIR COMME IL N'Y A POINT DU TOUT DE COMPARAISON (...)" (In : "La Création du Monde et le temps").

    - En outre, Jean Guitton ne cesse de se montrer idolâtre vis-à-vis de théories scientifiques qui, si elles ont parfois été émises par des chrétiens, n'ont rien de théologiques. Les exemples sont nombreux de révérences gratuites à l'égard de L. de Broglie, J. Perrin, Max Planck, Einstein, etc. Une chose est d'admettre des théories dont on ignore le procès en détail, comme celles de Kopernik ou Darwin, simplement parce qu'on les a apprises à l'école, de façon automatique ; mais lorsqu'on se prosterne comme Guitton devant ce qu'on ignore, commence alors l'idolâtrie.

    S'agissant de sciences qui au demeurant sont indissociables de mécaniques diverses et variées ayant semé la mort et provoqué d'effroyables tueries à travers le monde, il semble qu'un minimum de précaution s'impose avant de les bénir comme Guitton fait, se conformant ainsi à l'esprit du siècle.

    - Le philosophe laïc Claude Allègre (il y a plus de spéculation que de science dans ses propos) a relevé d'ailleurs cette anecdote qu'après s'être fait présenter le dualisme de l'onde et de la particule (sic) par les frères Bogdanoff (?), théorie fumeuse en vogue aujourd'hui, Guitton aurait déclaré que ce dualisme lui évoquait... Dieu. Sans savoir apparemment que l'ambiguïté est bien plutôt le propre de Lucifer que celui de Dieu, partout présent au milieu de nous, non pas "ici et/ou là".

    Avant de donner un extrait de Guitton qui paraît tout à fait étrange au christianisme, je voudrais répondre à la question "Pourquoi Guitton ?" Pourquoi Guitton et pas mon curé de paroisse, qui n'hésitait pas à déclarer l'autre jour, dans son sermon, que l'or porté par les rois mages est le symbole de... l'argent ? (Pour célébrer une "messe noire", il est recommandé d'utiliser de l'argent ou un quelconque métal et SURTOUT PAS de l'or - on sait apparemment mieux dans les sectes sataniques que dans ma paroisse que l'or est le symbole de la foi en Jésus-Christ.)

    Pourquoi Guitton ? Parce qu'on lui prête généralement un statut de penseur chrétien ; il n'est pas difficile de voir qu'il n'est en réalité qu'un "produit", une métastase du cancer janséniste ; on raconte même que Guitton a exercé une certaine influence sur le pape Paul VI, prédécesseur de Jean-Paul II. C'est donc une "tête" de la démocratie-chrétienne en quelque sorte. Et on tue les serpents en leur écrasant la tête.

    *

    Voici maintenant l'étrange extrait :

    Lettre à Marthe Robin [personnage de mutilée également plus que douteux, comme l'extrait le prouve]

    "(...) Plus de cent mille personnes, en provenance de toutes les classes de la société - des évêques, des théologiens, des philosophes, des médecins, des jeunes, des malades, toute la salade humaine - ont défilé dans votre petite chambre [Rien à signaler ici hormis la conception plutôt curieuse et involontairement comique qu'a Guitton des "classes de la société".]

    "Le fond de votre pensée, en réalité, c'était que l'extraordinaire n'est pas important. (...) Que la plus haute manière de traduire le surnaturel, c'est le naturel, le naturel devenu charnel, comme il est apparu dans le Christ, et en particulier dans sa Passion. [Ici est suggérée l'idée qui n'est pas chrétienne mais sado-masochiste selon laquelle c'est dans la douleur ou la torture que le corps, l'humanité se révèle le plus : aucun passage de l'Evangile ne permet de fonder une telle théorie, et le sado-masochisme est au contraire une caractéristique des sectes qui se réclament de tel ou tel démon.]

    "Il y avait en vous un abîme entre ce que vous paraissiez, une personne qui ne mangeait pas, qui ne buvait pas, qui souffrait tous les huit jours de souffrances épouvantables, qui se croyait damnée, rejetée par Celui qu'elle aimait entre tous, - et ce que vous étiez chaque jour (...) [passage assez "parlant" en lui-même auquel on peut ajouter que le chiffre huit est le nombre de Babylone.]

    "Marthe, Marthe, je ne vous ai jamais vue puisque vous viviez dans les ténèbres. Et pendant les vingt-cinq ans où je vous ai visitée, vous n'avez été pour moi qu'une voix. Une voix dans la nuit. [!]

    "Paradoxe invraisemblable : celui qui m'introduisit auprès de vous, le Dr Couchoud, fut l'esprit le plus négateur de ce siècle. Couchoud niait l'existence historique de Jésus : il ne retenait du Credo que les mots 'sous Ponce-Pilate' (...) [Le paradoxe est la religion des aveugles ; je rappelle que Michel Onfray ne va pas jusqu'à nier l'existence de Jésus mais parle de son "hypothétique existence". Que penser d'un négateur qui se rend en toute quiétude au domicile d'une hystérique recouverte de plaies ? Et de son pote Guitton ? Pour terminer, Guitton met dans la bouche de cette Marthe Robin certaines assertions sur l'Enfer et le Paradis qui prouvent qu'elle n'avait sans doute jamais mis le nez dans les Evangiles tant ces assertions sont idiotes. Il faut dire que dans l'obscurité, il n'est pas aisé de lire.]