Nul hasard si le 'Principe de précaution' est promulgué par un régime d'impudicité générale où la prostitution se pratique sous l'étendard du féminisme, le vol sous le nom de l'art, l'ésotérisme pythagoricien sous le certificat de la Science moderne.
Le comble, comme je l'ai appris récemment, c'est que la Commission qui a pondu ce principe avant-gardiste fut présidée par Yves Coppens, espèce de grand primate breton incrusté dans le fauteuil confortable de la science académique, assez large pour asseoir des collèges entiers de chanoines laïcs subventionnés par le Capital.
Or, question de précaution, le médiatique énergumène se pose un peu là. Son hypothèse hâtive sur un tas d'os baptisé 'Lucy', comme quoi on était dans la présence sacrée d'un 'hominidé' (sic), non seulement cette hypothèse a été martelée comme une vérité au mépris de la prudence scientifique la plus élémentaire par la légion des enseignants laïcs pendant vingt ans, les bibliothèques pour enfants inondées des petits livres d'images pieuses du Frère Pascal Picq, mais une fois la carrière de Coppens faite, une fois l'hypothèse Lucy déchue, pas une excuse, pas une repentance, que dalle.
Au nom du principe de liberté minimum, j'aurais mérité en tant que catholique qu'on ne m'impose pas pendant toutes mes années de collège et de lycée les spéculations de la secte laïque.
Qui peut vouloir vous bourrer le mou avec autant de 'précaution' que des types comme Coppens en mettent, si ce n'est le diable ? Quand je vois Tariq Ramadan espérer le respect minimum pour sa religion de la part du Léviathan et de ses valets, je me dis : quel naïf, ce Ramadan ! La secte laïque n'aura de cesse de convulser tant qu'elle n'aura changé le Ramadan en Sabbat.