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Mon Journal de guerre - Page 101

  • Signes sataniques du temps

    Grotesque BHL qui prétend enseigner la théologie aux lecteurs du 'Point' alors qu'il ne sait pas le b.a.-ba de la religion chrétienne. Ainsi il compare les rapports entre chrétiens et juifs à ceux d'un fils avec son père, malgré la Bible et des paraboles où le juif et le chrétien sont comparés à des frères. Un frère aîné jaloux qui ne veut pas que l'on tue le veau gras pour son cadet, par exemple.

    La conclusion de la thèse de BHL est cousue de fil blanc. Les chrétiens veulent tuer les juifs comme un fils veut tuer son père, afin de s'émanciper. Cette explication psychologique elle-même, issue de la philosophie germanique est complètement étrangère à la pensée chrétienne authentique pour qui les théories de Freud ou Jung relèvent de la superstition laïque.

    Aucun catholique ne peut se dire 'issu de l'Ancien Testament' ou du peuple juif comme du Nouveau Testament, car ce genre d'amalgame n'a pas plus de sens en théologie que dans un autre domaine. Aucun théologien chrétien sérieux ne pourrait prétendre que Jésus est le fils du peuple hébreu. C'est au contraire le peuple hébreu qui dépend de Dieu et des chrétiens désormais. Les Pharisiens ne sont pas aussi retors et intentent un procès à Jésus parce qu'il se dit le fils de Dieu au-dessus de la loi de Moïse.

    Et même sur le judaïsme, BHL répand des tonnes d'inepties. Il n'y a pas UN judaïsme mais des dizaines de judaïsmes différents. Tel rabbin n'acceptera pas le culte de l'Etat d'Israël et y verra une atteinte au culte divin ; tel autre au contraire sera disposé à concilier sa théologie avec cette conjoncture politique. Déjà du vivant de Jésus, le judaïsme n'était plus le même que celui du peuple conduit par Moïse ;  il a subi les influences de la religion grecque ou de l'Empire romain. Il y a autant de judaïsmes que d'islam différents ou de sectes protestantes.

    Malgré l'importance accordée à l'art, à la science, par l'Eglise catholique, elle-même n'est pas à l'abri des divergences.

    Si BHL avait une idée précise du judaïsme, aurait-il conseillé à sa fille d'avorter afin que son 'boyfriend' Raphaël Enthoven puisse préparer le concours de l'agrégation en toute quiétude ? Un tel conseil prouve que BHL appartient à la religion laïque, et non à la religion juive.

    BHL n'a en outre pas hésité à prostituer sa femme dans un cabaret de Pigalle pour impuissants sado-masochistes. La moindre des choses seraient que les autorités juives exigent que BHL la boucle et cesse de s'exprimer au nom du judaïsme.

    Si BHL est un lévite, c'est un lévite laïc qui n'a visiblement d'autre but dans la vie que d'exciter sournoisement la haine entre les religions et les peuples. C'est le genre de prêtre dont l'Eglise ne prospère que sur la division des autres.

     

     

     

     

     

  • Mère-patrie

    Forcément, à cause d'Aristote et d'Ulysse, de Phydias, et bien d'autres encore, les Français ne peuvent rester indifférents à ce qui se passe en Grèce.

    La télévision française d'Etat parle de 'militants anarchistes grecs'. L'anarchie est plutôt le fait de la télévision publique française, ce cyclope qui ignore que les Grecs ont inventé la hiérarchie et les critères. Ce que la population grecque réclame au contraire, c'est la démission du gouvernement grec et l'abolition de l'Etat anarchiste. Après trois mille ans d'Histoire, un peuple n'a pas besoin de mafieux en costards rayés sous escorte policière pour se gouverner !!! Voilà l'Utopie et la grande anarchie.

    La Grèce de par son histoire n'est pas faite pour se vautrer dans le capitalisme et le parasitisme intellectuel qui va avec. La France non plus.

  • Fast-food

    Plus banal que le mal encore, il y a le prof de philo emmerdant. Et dans le genre, Heidegger et sa suivante Jeanne Arendt sont quasi-imbattables, sauf peut-être Derrida. C'est comme à la cantine, on sert ce qu'il y a de plus insipide pour satisfaire un maximum de clients. Et vous prendrez bien une ration de 'dasein' supplémentaire, M'sieurs-dames ? Une louche de 'banalité du mal' en plus ?

    Sans compter que la 'banalité du mal' -tu parles d'un scoop !- d'Arendt, tous ces baveux diplômés de Sciences-po n'hésitent pas à l'accommoder avec la démonologie nazie. Le mal est banal, en somme, sauf quand il est extraordinaire. Probable que Jeanne Arendt voulait seulement disculper son patron Heidegger du crime d'intelligence avec le diable avec ce truc de la 'banalité du mal'. Sans le savoir, elle a disculpé tous les démocrates-chrétiens et tous les laïcs.

    Une seule chose disculpe en réalité Heidegger ou Jünger, ce genre de crétin ultime, par rapport à Céline ou même Le Pen : ce sont des bourgeois. S'ils ont gaffé, c'est par hasard, jamais ils n'ont eu l'intention de dire quelque chose qui déborde cette fameuse banalité, quelque chose qui compromette leur fameuse carrière universitaire.

    Certes il faut être mal intentionné pour confondre Jeanne Arendt et Simone Weil comme font la presse spécialisée et la dinde en cuissardes Laure Adler.

    Rétablissons cette vérité que Simone Weil a hésité à se convertir au catholicisme uniquement parce que l'Eglise catholique lui est apparue comme une sorte de synagogue de Satan peuplée de Pharisiens.

    Le crétin agricole Gustave Thibon n'a pas hésité non plus avant Laure Adler à donner à un recueil de textes de Simone Weil un titre qui pue le jansénisme à dix kilomètres à la ronde : "La Pesanteur et la Grâce", alors que Simone Weil n'a rien de l'épouse bien rangée d'un pasteur anglican ou luthérien. Non, elle se rapprocherait même par son mépris pour la bourgeoisie gaulliste et son intérêt pour les prostituées, son tempérament sincère, un amour à mes yeux un peu excessif de la France, sans compter son antisémitisme, de Drieu La Rochelle.

     

  • Signes sataniques du temps

    Claude Allègre, dans son petit manuel de science laïque (c'est-à-dire "empirique") fait allusion à une rencontre (surréaliste) entre Jean Guitton et les frères Bogdanoff.

    Déjà qu'on puisse mêler Jean Guitton ou les frères Bogdanoff à la Science en dit assez long sur l'empirisme dont Allègre se veut le héraut sourcilleux. L'ésotérisme n'est pas loin.

    Allègre raconte que Jean Guitton se laisse séduire par cette idiote physique dite 'quantique' (comme si la physique pouvait être du domaine du 'quantifiable'). Aux explications des frères Bogdanoff qui lui décrivent les particules comme étant à la fois matérielles et immatérielles, Guitton répond que ce dualisme, cette capacité à être là tout en étant ailleurs, cette ubiquité, en somme, lui fait penser à... Dieu.

    Je passe sur la débilité en elle-même de la physique dite 'quantique', idéologie d'informaticiens mal élevés comme Houellebecq : mais, bon sang, Guitton prétendait être théologien ; il a même été reçu à ce titre au Vatican. Et il confond Dieu avec le Diable !

    Par ailleurs la science empirique depuis le début, et la physique dite quantique en particulier, multiplient les allusions au diable. Il en est question dans la pseudo-explication de Schrödinger, sans compter les vortex, coniques, ellipses et autres 'spin'.

    Il me semble qu'on a ici un bel exemple de coalition entre le jansénisme (Guitton) et de la religion laïque (Allègre) pour réduire la Science à Néant.

  • L'enfant de choeur athée

    Le prêcheur laïc Philippe Val a déclaré à la télé qu'il n'exclut pas, en dernier ressort, sur son lit de mort, de croire en Dieu. En quelque sorte si j'ai bien compris, la solennité de l'événement pourrait le faire changer d'avis. Mais, car il y a une nuance, il n'aimerait pas dans ce cas-là être filmé (?), afin, tenez-vous bien, qu'on ne sache pas qu'au dernier moment il a renié ce qu'il était auparavant...

    Là où on sent bien le déclin de la religion athée c'est que Pascal ou Diderot étaient capables d'exprimer les mêmes sentiments mais de façon beaucoup plus élégante. Même Céline qui n'est pas vraiment le genre 'grenouille de bénitier' n'a pas une minute à accorder à ce genre d'enfantillages bourgeois, qu'ils soient de signe - ou de signe +.

  • La vie des bobos

    Il semblerait que certains bobos ne trouvent rien de mieux pour se tenir au courant des nouvelles du monde, à part les systèmes Bouygues, Lagardère ou Dassault, que "Courrier international", dirigé par un agent de la CIA autoproclamé : Alexandre Adler.

    Pourtant on devine que Ben Laden est beaucoup mieux informé lorsqu'il dit que Barack Obama n'est qu'une pute de luxe à 250 millions de dollars et que les Yankis possèdent assez d'hypocrisie pour faire blanchir leur sépulcre par un nègre.

     

  • Pour un art communiste

    Les Allemands confondent depuis longtemps l'art de philosopher avec celui de la charcuterie. Kant est un grand saucissonneur devant l'Eternel, un trancheur de lard en deux ou en quatre, mais il n'est pas le seul. L'Ecole de Francfort aussi, à laquelle Joseph Ratzinger est rattaché, compte pas mal d'équarisseurs.

    Dans mon classement international des "Cinquante plus grands Crétins Laïcs", outre Karl Popper et Wittgenstein, Heidegger et Jeanne Arendt, je devrai ajouter au moins trois ou quatre philosophes de l'école de Francfort pour faire bonne mesure.

    Adorno par exemple, est confondant de bêtise. Et quelques pages suffisent à s'en rendre compte, pas besoin d'être exhaustif : Adorno prétend se mêler de questions d'esthétique (de la part d'un Italo-Allemand, il faut s'attendre au pire goût rocaille à faire passer Adolf Hitler pour un peintre classique !) et, alors que l'art baroque peut être résumé en une seule phrase : "l'empoisonnement par la musique" ou encore : "l'instrumentation de l'art", sous prétexte que la poésie et la peinture n'évoluent pas au même rythme, cette andouille conclut que la musique baroque et la peinture baroque n'ont rien à voir ensemble !

    Quant à Hans Küng, l'ex-Kamarade de promo de Benoît XVI, c'est encore pire vu qu'il ne semble même pas s'être aperçu que Hegel, indépassable sommet de la pensée germanique, est aussi l'apôtre le plus complet du totalitarisme, ce qui est un peu ballot de la part d'un théologien soi-disant antinazi.

    (Je ne dis pas qu'on manque en revanche d'imbéciles en France, mais tout du moins Sartre a-t-il le mérite de traiter Heidegger et le "dasein" avec désinvolture, et Céline de n'avoir jamais fait d'affaires avec les nazis, contrairement aux industriels français qui continuent de nous pomper l'air et de philosopher sur cinq colonnes à la Une de leurs journaux de merde, vu que "philosopher" est devenu synonyme de "se payer la tête du peuple".)

  • No logo

    La suppression de la publicité sur les chaînes de Patrick de Carolis signifie-t-elle la suppression de l'émission littéraire de Daniel Picouly ? Ou juste la disparition des spots très courts et de ce fait beaucoup plus supportables ?

    En tout cas c'est un bel hommage rendu au capitalisme par la gauche laïque de dire que la télévision, sans la publicité, c'est plus la même chose.

    Dès que la droite sort de son rôle de flic, étant donné qu'elle ne pige rien à rien, elle fait n'importe quoi. L'oppression du capitalisme doit rester dissimulée derrière l'alternance droite-gauche ! Jacques Attali a théorisé ça il y a plus de vingt ans ! Mais un crétin comme Sarkozy n'est même pas capable de piger les gadgets d'Attali. Le président aurait dû prendre sa carte au PS avant de se faire élire. Un bon vendeur comme lui doit pouvoir fourguer n'importe quelle forme de démagogie, de droite ou de gauche.

    Si l'alternance, qui suppose une télévision étiquettée à droite, et une autre étiquettée à gauche, si ce processus est mis à mal, c'est la porte ouverte à toutes les formes de sincérité, à l'extrême-droite ou à l'extrême-gauche, à Dieudonné. Le péril est soudain accru pour la bourgeoisie et les cartels industriels, le masque bobo tombe.

    Si Dieudonné serre la main de Le Pen, c'est à cause de ça : parce que tout d'un coup la gauche ne fait plus semblant d'être différente et la sociale-démocratie en général n'apparaît plus que comme le rempart du capitalisme elle aussi. Les 35 heures de Martine Aubry furent une excellente astuce capitaliste comme Fillon ou Devedjian sont incapables d'en inventer, crétins cupides qui pensent qu'on peut avoir le beurre et l'argent du beurre et qu'un peu de vaseline ne sert à rien. En un sens des idiots de cette encâblure sont les meilleurs alliés de la Révolution.

  • La vie des bobos

    Je passe devant une librairie bobo spécialisée dans la philosophie : "L'Eternel retour". Une idée de boutiquier. Je me demande en effet quel philosophe est plus consensuel que Nitche, de mon curé en passant par les baveux de "Libé" jusqu'aux plateaux de télé -à part Eric-Emmanuel Schmitt bien sûr.

  • Branle-bas et haut

    En poésie ne valent que les empêcheurs de tourner en rond, Baudelaire, Céline. Tout le reste n'est que branle-bas : Nitche, Cioran, Valéry, j'en passe et des pires. Sans Homère attaché à la Vérité et à la Science, Nitche n'aurait même jamais existé qui n'est qu'une parodie.

    A quoi s'attaque Céline directement, c'est à la trigonométrie de Descartes. Ca permet de situer Sartre, dont la carrière ne connaît qu'un bref instant de lucidité, vers la fin de "Les Mots", lorsqu'il se rend compte que toute sa vie se résume à une pirouette et que le cartésianisme qu'il croyait avoir laissé derrière lui est en réalité juste devant, et que ses grands calculs prétentieux ne l'ont conduit qu'à un tout petit décalage.

    Je me suis toujours demandé ce que les adolescentes de mon lycée pouvaient bien trouver à "Les Mots" ? Maintenant je le sais, "Les Mots" c'était pour elles quelque chose comme l'aventure, du Rimbaud "light".

     

  • Pour un art communiste

    Les artistes détestent la poésie comme les pauvres détestent les politiciens. A cause du voeu de puissance des politiciens et des poètes qui mène tout droit à la misère et au "big-bang". Churchill et Hitler étaient tous les deux des poètes. Que les hommes politiques actuels soient plus impressionnistes encore, au niveau du sudoku, du haiku ou du calembour, n'augure rien de bon.

    Si Delacroix avait été plus indépendant, il aurait strictement défendu à Baudelaire de causer peinture, comme Degas l'interdit à Paul Valéry en sa présence.

    Impuissant, Delacroix n'a pu que conseiller Baudelaire. Lui déconseiller certaines analogies par exemple, même si la comparaison de Rembrandt avec un hôpital n'est pas mal trouvée. Car il n'est pas rare que l'Hôpital se moque de la Charité.

  • Signes sataniques du Temps

    La "synagogue de Satan" de l'évangéliste Jean n'est pas seulement remplie de faux juifs mais aussi d'une foule de renégats démocrates-chrétiens qui circonscrivent Dieu au cercle des "affaires privées", d'abord, pour mieux le soumettre à la religion laïque ensuite, c'est-à-dire à César.
    Il ne convient pas de parler de "sphère" privée mais de cercles concentriques, car cette géométrie est dans les Temps modernes réservée au seul Dieu. Seul un imbécile pascalien peut commettre une telle erreur mathématique.

    Au premier rang des renégats, il y a bien sûr les journalistes démocrates-chrétiens du "Figaro" ou de "Valeurs actuelles", retranchés derrière Bernanos ou Bloy pour mieux dissimuler leur empressement à servir les robots et la balistique du système Dassault.

    Et que dire du bègue Bayrou ? C'est à croire qu'il le fait exprès avec sa bannière orange. Si l'azur est la couleur de Dieu le Père, le sang celle du Fils martyrisé par les soldats et les prêtres, l'or celle de l'Esprit descendu parmi nous, alors l'écarlate est la couleur du diable. D'où la défiance du Moyen âge rompu au déchiffrage des symboles à l'égard des roux, des renards, et même des citrouilles oranges, ce légume quantique sans saveur qui se résorbe à rien sur le feu.
    Plus récemment c'est le pyralène, l'agent orange répandu par les Rhodaniens dans leur propre fleuve ; beau symbole, puisque chimiquement il ne se mêle pas à l'eau bleue.
    La bête de l'ancien Testament est de couleur pourpre ; elle revêt dans les Temps modernes la couleur écarlate qui s'insinue entre le sang et l'or.

  • Marx pour les Nuls

    Le "keynésianisme" du Président Sarkozy n'est pas une trahison du libéralisme. Pas plus que la gauche ne trahit la social-démocratie par des slogans nationalistes.

    D'abord parce que le capitalisme est historiquement un modèle de développement qui s'appuie sur un Etat fort. Les institutions capitalistes sont à l'échelle de l'Etat laïc absolutiste (XVIIe et XIXe siècles).

    Ensuite, comme Marx le démontre dans sa critique de l'Etat de Hegel, cadastre du totalitarisme, le capitalisme est en quelque sorte une bête à deux têtes. "Gog et Magog". "Sein et dasein" : l'expression ésotérique de Hegel seule permet de scinder ce qui ne fait qu'un système afin que, lorsque le Capital est attaqué, l'Etat vienne à sa rescousse, et lorsque l'Etat coule, le Capital s'efforce de le renflouer.

    C'est précisément ce qui fait que la gauche libérale se retrouve privée d'arguments par Sarkozy qui lui a coupé l'herbe sous les pieds : le fait que la gauche libérale ne peut s'en prendre à l'Etat et ses institutions "de droit divin" dans la religion laïque.

    La gauche n'a pas le monopole de l'hypocrisie : tel est le message de Sarkozy. La droite n'a pas le monopole de la bêtise : tel est le message du parti des sociaux-traîtres.

    La bonne nouvelle c'est que l'Etat est mort et que la Révolution s'est remise en marche.

  • Signes sataniques du temps

    Les signes que Frédéric Engels qualifie de "rétrogrades", un catholique ne peut que les qualifier de "sataniques". Que penser par exemple de l'engagement d'un chrétien dans une armée au service des cartels de l'armement, en Irak ou en Afghanistan par exemple, chrétien qui pourra être un jour ou l'autre amené à tirer sur un civil innocent ? Par quels sophismes sataniques faudra-t-il que ce chrétien passe pour se justifier ? Comment le clergé peut-il s'abstenir de condamner ces crimes et ces mensonges ? De quoi le pape a-t-il peur ?

    C'est sans nul doute ce qu'Engels et Marx ont découvert en lisant Balzac. Que les guerres et les charniers, au-delà de la bêtise et du mensonge bourgeois, ont une cause plus profonde : la volonté de puissance excitée par Satan.

    D'ailleurs le principe que Marx définit comme le principe bourgeois essentiel : "Autem, autem", fait référence à la réplique de Jésus au "jeune homme riche", à qui il n'est laissé d'autre choix que de distribuer ses richesses. "Autem, autem" : c'est aussi le principe du diable, contenant son principe d'ubiquité, son caractère binaire c'est-à-dire désincarné, et sa langue fourchue.

    Les deux principaux obstacles au progrès de la Révolution communiste depuis un siècle sont : la manne pétrolière issue du sous-sol et l'électricité produite par le magnétisme ou les forces centrifuges, ou encore par scission de la matière.

     

  • Un peu de science pour tous

    "Un peu de Science éloigne de Dieu, beaucoup de Science en rapproche." Francis Bacon

    Lévi-Strauss prétend avoir lu Rousseau, et même Marx et Engels. Comme quoi faire semblant de lire est largement suffisant pour entrer à l'Académie française.

    Certains comparent même les chiantissimes spéculations de Lévi-Strauss à la prose de Jean-Jacques ?! Celà alors même qu'Engels a expliqué en long et en large que le bon sauvage de Rousseau n'a rien à voir avec une quelconque nostalgie d'un paradis perdu sous les Tropiques. Loin de Rousseau l'idée du retour à la terre, à la sauvagerie ou une quelconque crétinerie nitchéenne dans ce goût-là.

    Non, Rousseau IMAGINE une société qui évolue vers l'abolition des castes et des rapports de pouvoir. Rien à voir avec un écologiste qui pense que l'homme descend du singe ou autres bondieuseries laïques.

    De même je me pince quand j'entends dire par ce quantique crétin de L.S. que "la société commence avec l'interdit de l'inceste". Il a l'air d'ignorer que dans la société juive primitive, non seulement les rapports incestueux n'étaient pas prohibés mais ils étaient encouragés entre une père et ses très jeunes enfants. Et ce n'est que depuis peu que le code Napoléon (qui régit la République laïque) s'est décidé à réprimer directement l'inceste.

    En dehors des lois et des coutumes, ce mec ne pense pas qu'on puisse éprouver le besoin de coucher avec quelqu'un d'autre que sa propre fille ou sa propre soeur ?

  • Mythomane

    Pour l'idéologue Lévi-Strauss, 'L'Iliade' et 'L'Odyssée' sont des récits mythologiques. Pour un communiste ou un catholique, c'est au contraire Homère qui incarne la Science et Lévi-Strauss le mythomane laïc.

    La détresse intellectuelle du régime laïc est telle qu'on n'attend même pas que le biscornu Lévi-Strauss ait passé l'arme à droite ou à gauche pour décharger des monceaux de couronnes de fleurs sur sa dépouille étique. Gageons que le bonhomme d'Ormesson aura droit au même charivari, et toute l'absurdie capitaliste à sa suite, qui mange déjà les pissenlits par la racine.

    La Science s'arrête là où la mystification laïque commence. Les portraits de Monsieur Lévi-Strauss père présentent un certain intérêt ; les spéculations de son fils aucun. La fameuse et pompeuse 'structure' de Lévi-Strauss a pour effet de tout aplanir.

     

  • Mea culpa

    J'ai recommandé ici le bouquin de vulgarisation scientifique de Claude Allègre ("Un peu de science pour tous", T.I et II) pour les raisons suivantes :

    - c'est tellement rare qu'un laïc s'intéresse à la science et à sa diffusion dans la population, que l'initiative m'a parue devoir être saluée. A côté de ça, de l'autre côté de la Manche, un type comme Richard Dawkins répand dans le monde entier avec ses bouquins des sornettes invraisemblables sur Isaac Newton ; ajoutées aux mièvreries du Yanki Stephen J. Gould, ça commence à faire beaucoup !

    - Allègre ne sacrifie pas non plus à l'idolâtrie du théoricien raciste R. Darwin ; et ça aussi c'est méritoire vu le rôle de "saint protecteur" de l'industrie pharmaceutique joué par Darwin (Une industrie qui va s'efforcer en 2009 au prétexte de son anniversaire de redorer le blason de Darwin, dont l'auréole ne brille plus autant au sein de la communauté scientifique laïque elle-même.) Allègre souligne le plagiat de Lamarck par Darwin, plagiat complété par des principes malthusiens débiles. A l'époque même où Darwin s'inspire des grands nombres de Malthus, les vrais savants savaient déjà que ces calculs binaires étaient ineptes.

    - Le mythe (laïc) d'un Moyen-âge qui croyait que la terre était plate est également battu en brèche honnêtement par C. Allègre, même s'il eût été plus courageux encore d'avouer la raison d'une mystification historique qui perdure dans l'enseignement capitaliste.

    Mais la science laïque de Claude Allègre me semble par ailleurs souffrir d'assez graves lacunes pour que son bouquin ne soit pas laissé entre toutes les mains, contrairement à ce que le titre suggère, et en particulier entre les mains d'adolescents.

    - L'ignorance d'Allègre dans le domaine religieux fait notamment qu'il fournit à la condamnation du sombre crétin Giordano Bruno par les autorités religieuses une explication rocambolesque. C'est tout un tas de bonnes raisons qui ont entraîné la condamnation de Bruno, y compris des raisons scientifiques car on fait difficilement plus arriéré que G. Bruno en matière scientifique, sauf les insignes crétins qui aujourd'hui, en 2008, se réclament de Pythagore ou d'Anaximandre.

    - Le simple fait d'honorer Einstein comme un scientifique de génie, alors que celui-ci n'est qu'un vulgaire sophiste monté en épingle, ce réflexe trahit le fait qu'Allègre est un prêcheur laïc plutôt qu'un savant. H. Poincaré, à peine plus sérieux qu'Einstein, avait tout de même fini par admettre que la conclusion de la théorie de la relativité (générale) d'Einstein était en contradiction avec son postulat, ce qui même pour un sophisme est plutôt gênant. Les savants grecs faisaient parfois usage de sophismes, mais qu'ils maîtrisaient.

    Il faut ajouter que, comme celui de Darwin, le sort d'Einstein est lié à celui de l'industrie capitaliste et laïque. Car Einstein est avant tout "le visage souriant de l'atomisme" qui compense la propagande antinazie. Alors que sur le vil plan de la technique lui-même, Einstein n'a joué aucun rôle.

    - L'hommage à Blaise Pascal est également complètement injustifié. Au XVIIe siècle ce demi-mondain arriéré en est encore à essayer de quadraturer le cercle et ce genre d'électron libre aurait été mieux inspiré de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de répandre ses petites superstitions et sa petite morale bourgeoises. Madame Bovary, c'est d'abord Pascal avant d'être Flaubert ou Nitche.

  • Pour un art communiste

    Plus l'Etat est puissant, plus l'art est faible et la poésie envahissante.

    La Fontaine et Molière parce que le pouvoir absolu de Louis XIV n'est pas encore le totalitarisme actuel.

    L'armée yankie il y a quelques années, pour contraindre un ennemi sud-américain à sortir de son repaire et à se rendre, diffusa de la musique des 'Beatles' et des 'Rolling Stone'. Goebbels n'aurait pas trouvé mieux, et les 'orgues' de Staline sont bien nommées. Entre la menace de dix coups de bâtons ou celle de devoir subir la lecture à voix haute d'un chapitre de, mettons Dominique de Villepin ou Heidegger, je crois que j'aimerais encore mieux les coups de bâtons.

    Et plus je fais de progrès en art et en science, plus le cinéma me donne la nausée. 'Vitesse moderne' mon cul, cette vitesse-là est la pourriture dont parle Hamlet. Et il vaut mieux tomber entre les mains de Ben Laden qu'entre celles d'un Danois.

     

  • Signes sataniques du temps

    J'observe que les jeunes enfants purs et forts n'aiment guère qu'on les prenne en photo, rituel laïc s'il en est. Face à cette lentille circulaire ouverte sur une spirale entraînant dans une chambre noire, face à cette mécanique de mort braquée sur lui il dit : "Vade retro !".

    Le reflet dévore l'image comme Chronos dévore ses enfants.

  • Signes sataniques du temps

    La tour de Babel bruisse des reptations de la philologie et des philologues.

    Les Nitche, les Wittgenstein, les Walter Benjamin, les Steiner, les Kierkegaard, toute cette vermine universitaire lovée n'attend comme le noeud gordien que le glaive pour la trancher. Et que ce sifflement cesse.

    Et l'étymologie de Voltaire ? Elle ne se mord pas complètement la queue. C'est sans doute ce qui le sauve de l'Enfer.