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Mon Journal de guerre - Page 99

  • Napoléolâtrie

    L'espèce de petit pasteur laïc Eric Zemmour, employé du trafiquant d'armes Dassault et idolâtre de Napoléon, qui se mêle de donner des leçons de morale à Dieudonné parce que celui-ci refuse de gober l'histoire officielle de la seconde guerre mondiale : on peut dire qu'il y en a qui n'ont pas peur du ridicule...

    Zemmour est le genre de gugusse qui se plaint de la décadence de la République et de l'enseignement tout en entretenant lui-même la fiction selon laquelle le régime de Napoléon et celui d'Hitler ne seraient pas de la même nature.

    Mi-révolutionnaire, mi-réactionnaire, Hitler l'est tout autant que Napoléon. Toutes les monarchies européennes à commencer par l'Angleterre ont connu leur révolution chacune à tour de rôle. L'Allemagne, en retard, a connu la sienne dans l'entre-deux guerres. De la même façon que Bonaparte a rendu le pouvoir à la bourgeoisie en France, Hitler (en respectant davantage la légalité), a dissout la République de Weimar pour le compte des industriels et des banques.

    Dieudonné n'est pas un provocateur, il est juste interdit de dire autre chose que des banalités à la télé.

  • L'Essence de la Laïcité

    Les professeurs parlent couramment de MYTHOLOGIE romaine, grecque, égyptienne, voire chrétienne. C'est une façon pour la religion laïque de se situer au-dessus de la foi naïve, dans le domaine des certitudes.

    Voilà toute la MYTHOMANIE laïque, celle de Lévi-Strauss par exemple, qui se teinte logiquement chez ce 'manchot empereur' de la science d'une nuance d'admiration pour les sociétés tribales. Le serpent se mord la queue, puisqu'en réalité le tribalisme présente de nombreux points communs avec la religion laïque ; il n'y a donc aucun exotisme chez Lévi-Strauss, mais une réflexion narcissique, comme si la Vérité grecque avait prévu l'imbécillité de Lévi-Strauss, ou que Lévi-Strauss était un type d'halluciné qui se répète à travers l'Histoire, hors du temps.

    Ainsi, la pratique du tatouage est un signe d'aliénation de l'individu à un groupe et il est caractéristique de petites sociétés qu'on peut qualifier de totalitaires, où le corps a peu d'importance et sert le cas échéant de support à une forme d'artisanat.

    Véritables révélateurs du cercle laïc, Marx et Engels ont d'ailleurs discerné que la musique n'est pas le point d'achèvement de l'art, comme la philosophie bourgeoise le suggère, mais au contraire un signe rétrograde du temps. Hitler, par exemple, est un véritable chef d'orchestre qui soulève les foules en rythme et en mesure. Le métro, avec toutes ces femelles portant un casque diffusant de la musique électrique suggère l'état tribal de la religion laïque où les individus n'ont plus besoin de communiquer puisqu'ils pensent tous la même chose.

    Il est parfaitement logique que l'armée des Etats-Unis totalitaires torture ses prisonniers à l'aide de la musique. La musique est par essence guerrière ou militaire. L'invention de la musique instrumentale au XVIIe siècle est le fait de statisticiens spécialistes de la balistique.

    La superstition comme quoi la terre tourne autour du soleil, qui serait au centre de l'Univers, à laquelle les sujets de la secte laïque adhèrent automatiquement comme à l'évolution darwinienne, cette superstition a été répandue par une bande de théoriciens des cordes, des canons et des archets, grenouilles mondaines avides d'une gloire facile : Pascal, Descartes, Huygens, More, Newton, après Galilée, Bruno, Copernic, tous les chacals jansénistes ou anglicans. AUCUN GRAND SAVANT n'a jamais gobé un tel tour de passe-passe algébrique.

    Si l'on prend dans la liste précédente le moins charlatanesque de ces possédés, à savoir Descartes, celui-ci n'a même pas pigé la physique d'Aristote qu'il prétend critiquer et tente d'en résoudre les paradoxes... comme si c'étaient des problèmes de robinet !

    Alors en définitive quand cette gazelle de Lévi-Strauss qui fuit devant la réalité admire les tribus sauvages d'Amazonie, elle n'a pas complètement tort, car à leurs superstitions ces tribus au moins n'ajoutent pas l'orgueil immense de la secte laïque.

     

  • En finir avec Darwin

    Je reproduis ici de larges extraits d'un éloge du paléontologue Stephen Gould par un certain René Trégouët, "Evolution, Gould avait-il raison ?", puis de ma réponse à cet éloge totalement injustifié et qui relève de la propagande laïque.

    Il est assez stupéfiant de voir que Darwin est associé à la défense de l'environnement, alors que sans la promotion de la science évolutionniste par les régimes capitalistes, il est à peu près certain qu'on n'entendrait plus parler de Darwin aujourd'hui, au lieu que des béotiens et des béotiennes telle la philosophe Sylviane Agacinski continuent de l'honorer automatiquement.

    "Charles Darwin pensait que le processus de sélection naturelle, moteur de l’évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. Malheureusement, l’examen des couches stratigraphiques ne présente pas les étapes intermédiaires de la spéciation. Darwin expliquait cette absence par des lacunes géologiques (...)
    Darwin n’a cependant jamais exclu la possibilité que d’autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme. C’est précisément cette nouvelle perspective conceptuelle qui fut proposée en 1972 par Steven Jay Gould (disparu en 2002) et Nils Eldredge. Pour ces deux grands scientifiques américains, l’évolution procéderait de manière non continue avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces.

    Cette théorie des "équilibres ponctués" pourrait ainsi rendre compte de plusieurs observations paléontologiques. Par exemple, celle de ces espèces fossiles qui varient très peu morphologiquement au cours de leur existence qui a pourtant duré plusieurs millions d’années. Ensuite, l’observation qui lui est souvent associée : celle d’une nouvelle espèce bien différenciée qui la supplantait subitement (en quelques dizaines de milliers d’années). Et surtout, l’absence de formes intermédiaires entre les deux. Cette absence peut alors s’expliquer par le faible effectif des populations intermédiaires qui n’ont pas eu le temps de laisser de traces fossiles considérant les conditions très rares que nécessite la fossilisation.

    (...) Gould, sans remettre en cause sur le principe la sélection naturelle et l’évolution des espèces, est venu profondément modifier et enrichir ce scénario darwinien en posant l’hypothèse de l’évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l’espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d’autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.

    Pour Gould, la sélection naturelle ne peut pas, à elle seule, déterminer toutes les formes prises par les espèces dans le processus de l’évolution. Elle agit en synergie [?] avec deux autres facteurs majeurs : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative [??]. Gould a magistralement forgé et étayé un concept d’une grande richesse qui veut rendre compte de l’extrême diversité et complexité du vivant : la macroévolution.

    Selon ce concept de macroévolution, les espèces forment, à côté des individus, des entités qui obéissent, à leur niveau d’organisation, à des processus propres de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel. Cette macroévolution spécifique se traduit par l’apparition, au niveau des espèces, de "propriétés émergentes" qui ne se réduisent pas à celles des organismes qui les constituent.

    Ce concept de macroévolution vient d’être confirmé de manière éclatant par l’observation scientifique de l’évolution récente d’une espèce de lézards, Podacis Sicula, dont cinq couples ont été déposés en 1970 sur une petite île de l’Adriatique. Il s’agissait de voir comment cette espèce allait se comporter et s’adapter par rapport à l’espèce de lézards déjà présents sur cette île.

    Des observations effectuées récemment ont montré, de manière très étonnante, que l’espèce transplantée comptait à présent plus d’un millier d’individus et qu’elle était devenue majoritairement végétarienne alors qu’elle était insectivore sur son île d’origine. Mais le plus étonnant est que, pour permettre cette mutation rapide vers un régime essentiellement végétarien, ces lézards ont développé, en quelques années, un nouvel organe de digestion leur permettant de dégrader et d’assimiler leurs nouveaux aliments.

    L’intuition géniale de Gould et sa théorie de l’équilibre ponctuel se trouvent donc pleinement vérifiées. Mais comme dans la nature rien n’est simple, cela ne veut pas dire que toute l’évolution des espèces est gouvernée par le "ponctualisme" et fonctionne par "sauts", suivis de longue période de stagnation. Ce que Gould a montré de manière remarquable, élargissant, enrichissant et complexifiant la vision de Darwin, c’est que, dans certaines circonstances, sous l’effet de certaines pressions du milieu, une espèce avait, en tant que telle, la capacité d’évoluer très rapidement pour survivre et s’adapter à son nouvel environnement.

    En fait, l’évolution des espèces semble se faire simultanément au niveau des individus et des espèces et à la fois de manière graduée et ponctuée, selon les périodes les espèces et les contraintes de l’environnement. En outre, l’évolution des espèces n’est pas obligatoirement irréversible et une espèce peut régresser à un stade antérieur si elle y trouve un avantage compétitif.

    Exemple, les épinoches à trois épines du Lac Washington. A l’origine, tous ces poissons étaient recouverts d’une carapace protectrice à épines qui avait progressivement disparu à mesure que les prédateurs de ce poisson se faisaient plus rares. Mais en 50 ans seulement, la moitié de ces poissons (contre 6% en 1960) ont retrouvé leur armure complète car le nettoyage du lac a rendu l’eau beaucoup plus claire et les a rendus plus vulnérables aux prédateurs.

    Gould aimait dire que "les bactéries sont les reines de la vie car elles ont vécu pendant trois milliards et demi d’années et sont plus diversifiées par leur biochimie que toutes les autres formes de vie". Pour Gould, l’histoire de la vie et l’évolution des espèces ne doivent pas être ramenées uniquement à la notion de "progrès" mais d’abord examinées à la lumière de la fabuleuse diversification du vivant et de sa prodigieuse capacité d’adaptation et d’homéostasie.

    Loin d’affaiblir ou d’infirmer la théorie de l’évolution de Darwin, comme l’ont prétendu pour des raisons idéologiques certains courants créationnistes, la théorie de Gould, qui n’a jamais contesté les principes d’évolution des espèces et de sélection naturelle, est au contraire venue enrichir, élargir et complexifier de manière remarquable la vision darwinienne en utilisant tous les nouveaux outils scientifiques disponibles et en introduisant les notions clés de contingence et de macroévolution.

    Immense scientifique, esprit libre et ouvert, Gould a révolutionné notre vision et notre approche de la vie en alliant audace conceptuelle et rigueur scientifique et en montrant que le vivant avait développé non pas un mais plusieurs mécanismes fondamentaux d’évolution et d’adaptation qu’il utilisait conjointement ou alternativement au niveau des individus et des espèces, pour assurer sa survie, sa diversification et produire, de manière largement contingente, sa complexification."

    R. Trégouët

    - Votre propos n'est pas très scientifique. D'abord parce que l'illustration qui le précède n'a aucun rapport avec l'article et fait plutôt penser aux délires religieux d'un Pascal Picq. Vous évoquez l'hypothèse d'une évolution des espèces qui pourrait connaître des retours en arrière et vous l'illustrez par une image qui montre le progrès constant du singe vers l'ingénieur ou l'homme 'bionique', une image de propagande qui vise à faire de la science actuelle et de ses acteurs un sommet de l'évolution humaine [L'illustration reproduite est celle, habituelle, où l'on voit un singe et, à l'autre bout de la chaîne, un ingénieur devant son ordinateur.]

    - Ensuite votre histoire de lézards ramène à Lamarck et à sa girafe dont le cou pousse pour lui permettre de brouter les feuilles des arbres, s'adaptant ainsi à une végétation nouvelle. Or, Gould n'a pas inventé Lamarck, et son 'évolution ponctuelle' (sic) ne fait que combler la faille ouverte par les indices paléontologiques infirmant Darwin. Le schéma simpliste de Darwin ne 'colle' plus, alors on le bricole un peu. La force de Darwin était bien de présenter un déterminisme clair et précis. Avec S. Gould la mécanique de Darwin se lézarde bel et bien et devient une intrication sophistiquée de facteurs, une 'synergie' et une 'macroévolution' nébuleuses. 'Synergie' bidon même, puisque Gould ne décrit pas un moteur mais se contente d'entasser des pièces détachées. L'individu engage le groupe, et le groupe engage l'individu : tu parles d'un scoop... Gould veut faire croire à ses lecteurs qu'il a inventé les abeilles.

    - Avant de présenter leurs hypothèses comme des certitudes et de traiter les créationnistes de charlatans, il faudrait au moins que les évolutionnistes s'entendent : les caractères acquis sont-ils héréditaires ou non ? Les nouveaux lézards végétariens vont-ils transmettre leurs nouveaux caractères à leur progéniture ? L'hypothèse évolutionniste n'a cessé depuis l'origine de retourner sa veste sur ce point décisif de l'hérédité des caractères acquis, trahissant là son incapacité à surpasser Lamarck.

    - Il est contraire à la science en outre, à partir d'observations somme toute assez réduites sur une ou plusieurs espèces, d'extrapoler un schéma de développement commun à toutes les espèces. On retrouve là l'empreinte du malthusianisme algébrique, bien que la déficience de Malthus ait été prouvée d'emblée, dès la parution de la thèse de Malthus, par des économistes plus sérieux.
    Si l'on tient l'homme pour une espèce 'animale', -ce n'est pas mon cas, mais admettons-, eh bien l'homme présente assez de différences évidentes avec les autres espèces pour qu'on puisse imaginer qu'il n'évolue pas de la même façon.
    René Trégouët est un soi-disant défenseur de la 'diversité' qui fonce très vite au PPCM à l'instar de Darwin ou Gould. Dans la science évolutionniste, il n'y a pas loin de la diversité au divertissement.

    - Une dernière précision, en rapport avec les hypocrites déclarations de Stephen Gould sur la 'neutralité' en science(Noma) : je suis tombé sur le site d'Yves Trégouët alors que je recherchais depuis une heure sur 'Google' un site créationniste en français présentant un argumentaire scientifique ordonné et substantiel, un site sur lequel j'étais tombé il y a une dizaine de jours : en vain. Je n'obtiens qu'un tombereau de liens vers des sites où les créationnistes sont brocardés voire insultés, cela alors même que les créationnistes ont des exigences scientifiques raisonnables, à savoir :

    - Que l'évolutionnisme ne soit pas présenté comme une science tant qu'il n'est qu'une hypothèse ou un conglomérat d'hypothèses contradictoires ; le principe de précaution aurait voulu qu'Yves Coppens, qui a présenté le squelette baptisé 'Lucy' pendant de nombreuses années comme un 'hominidé', théorie qui a fait la fortune de son auteur, s'abstienne d'assener cette idée puisqu'il est contraint de se rétracter aujourd'hui et d'admettre que sa thèse ne tient pas debout.
    - Que soit respecté un principe appliqué par les savants astronomes ou naturalistes dignes de ce nom depuis des millénaires, à savoir qu'on ne saute pas de l'intuition à la conclusion trop vite. Après tout, on pourrait aussi imaginer que ce qui a conduit Darwin à abolir la barrière entre les espèces et à déduire que l'homme descend du singe, c'est le fait que l'homme se rapproche de plus en plus par son orgueil et sa goinfrerie du primate. Peut-être est-ce 'La Planète des Singes' qui dit vrai ? Peut-être est-ce Pierre Boulle le savant humaniste et Darwin l'auteur de science-fiction ?
  • Y'a bon Obama

    Barack Obama comme Sarkozy, en plus crédible, est la mascotte des trafiquants d'armes. L'unanimité autour de son nom est une démonstration de puissance de la propagande capitaliste.

    Naguère on exaltait le tirailleur sénégalais pour mieux l'envoyer à la boucherie nationaliste. Ce qui est le plus insupportable en réalité chez Céline, au regard du bourrage de crâne des journalistes et des instituteurs, ce n'est pas son anticléricalisme, ni même son antisémitisme, c'est son PACIFISME, le pacifisme d'un type qui a été en première ligne et a senti l'odeur de la pourriture dans ses plaies.

    Même attitude vis-à-vis de Raspoutine, dont le pacifisme est tout aussi impardonnable aux yeux des crétins - des crétins de Russes blancs sanguinaires et leur descendance, en particulier. Appliquer la doctrine de Céline ou de Raspoutine reviendrait pour les cartels militaires à fermer boutique. D'où le keynésianisme.

    Dans le sillage d'Obama, Bernard Kouchner est passé de : "Hilter/Saddam Hussein est un monstre qui viole les lois de la guerre et nous ne sommes pas de cette espèce de salauds-là." à :

    "Il n'y a pas que Hitler/Saddam Hussein qui a le droit de violer les lois de la guerre et d'utiliser des armes chimiques. Nous le pouvons aussi."

    Cette inversion de la rhétorique dévoile la tentative d'organiser un nouveau régime national-socialiste en lieu et place de la sociale-démocratie. Pourquoi ? Qu'est-ce qui ne fonctionne plus dans l'hypocrisie sociale-démocrate ? C'est la propagande. Elle demeure très forte mais elle est en train de céder. Le Tiers-monde est en train d'accéder à une conscience politique nouvelle, de percevoir l'impérialisme tel qu'il est. Si l'opposition artificielle entre la personnalité juridique de l'Etat et les personnalités bancaires persiste, malgré l'évidence que le Capital n'est rien sans le Léviathan, et que le Léviathan n'est rien sans le Capital, c'est que cette opposition est un véritable article de foi républicain. Théorisé d'ailleurs il y a une vingtaine d'années sous le nom d''alternance' par le pompiste Jacques Attali, plus à l'aise avec le comburant et la mécanique qu'avec les idées.

    Mais l'élection d'Obama n'est-elle pas la dernière victoire idéologique de l'impérialisme ?

  • Signes sataniques du temps

    L'utilisation de bombes au phosphore et la violation des 'lois de la guerre' justifiées par le chantre des 'droits de l'Homme', Bernard Kouchner.

    Depuis le 'féminisme' de l'académicienne Simone Veil, je n'avais rien entendu d'aussi hypocrite.

    "AUCUN DES PRETENDUS 'DROITS DE L'HOMME' NE S'ETEND AU-DELA DE L'HOMME HYPOCRITE." : Voilà donc le verdict de Charles Marx confirmé. Mais si l'Etat, depuis des lustres déjà est mort, l'odeur de charogne est chaque jour plus forte.

  • L'Essence de la Laïcité

    Nul hasard si le 'Principe de précaution' est promulgué par un régime d'impudicité générale où la prostitution se pratique sous l'étendard du féminisme, le vol sous le nom de l'art, l'ésotérisme pythagoricien sous le certificat de la Science moderne.

    Le comble, comme je l'ai appris récemment, c'est que la Commission qui a pondu ce principe avant-gardiste fut présidée par Yves Coppens, espèce de grand primate breton incrusté dans le fauteuil confortable de la science académique, assez large pour asseoir des collèges entiers de chanoines laïcs subventionnés par le Capital.

    Or, question de précaution, le médiatique énergumène se pose un peu là. Son hypothèse hâtive sur un tas d'os baptisé 'Lucy', comme quoi on était dans la présence sacrée d'un 'hominidé' (sic), non seulement cette hypothèse a été martelée comme une vérité au mépris de la prudence scientifique la plus élémentaire par la légion des enseignants laïcs pendant vingt ans, les bibliothèques pour enfants inondées des petits livres d'images pieuses du Frère Pascal Picq, mais une fois la carrière de Coppens faite, une fois l'hypothèse Lucy déchue, pas une excuse, pas une repentance, que dalle.

    Au nom du principe de liberté minimum, j'aurais mérité en tant que catholique qu'on ne m'impose pas pendant toutes mes années de collège et de lycée les spéculations de la secte laïque.

    Qui peut vouloir vous bourrer le mou avec autant de 'précaution' que des types comme Coppens en mettent, si ce n'est le diable ? Quand je vois Tariq Ramadan espérer le respect minimum pour sa religion de la part du Léviathan et de ses valets, je me dis : quel  naïf, ce Ramadan ! La secte laïque n'aura de cesse de convulser tant qu'elle n'aura changé le Ramadan en Sabbat.

  • Le Parvis de L'Eglise

    L'intention du pape de faire passer des tests psychologiques aux séminaristes fait penser à ces parents qui emmènent leur gosse chez le psychiatre pour mieux dissimuler que c'est eux-mêmes qui sont toqués.

    Le charlatanisme de Freud est pourtant plus frappant encore que celui de Darwin. Le déterminisme de Darwin est totalement artificiel, mais encore faut-il connaître un peu la physique et Darwin pour s'en rendre compte. Ainsi j'ai connu un brave type qui cautionnait Darwin par distraction, et des collégiens faisant aveuglément confiance à leurs profs ; mais l'ésotérique science bourgeoise de Freud, elle, déborde d'insanités. Que Freud commente la mythologie grecque, la peinture de la Renaissance ou le théâtre de Shakespeare, son propos a de quoi faire sourire ou grimacer quiconque a une connaissance même limitée de la mythologie grecque, la Renaissance ou Shakespeare. De fait Freud était prédestiné à épater Hollywood avec ses salades.

    F. n'a fait qu'inventer la morale des fonctionnaires de l'Etat laïc totalitaire : 'Responsable mais pas coupable'. Aussi peut-on dire qu'il n'y a pas d''inconscient', il n'y a que du secret bancaire. Et ce n'est pas hélas parce que les grandes bourgoises qui fréquentent les psychanalystes n'ont rien à dire qu'elles n'exigent pas d'être écoutées.

    Si l'Eglise croit se dédouaner de sa très grande lâcheté en sacrifiant à son tour à la sorcellerie mondaine de Freud...

     

  • New Age

    Le dalaï-lama a récemment déclaré être 'marxiste'. Aveu face aux caméras et à Lech Walesa, vieille figue confite dans la vodka. Du bouddhisme au marxisme, c'est le grand écart ! Vu que le communisme est la religion officielle de la Chine capitaliste alliée des Etats-Unis, les propos du lama sont donc quasi-énigmatiques.

    Quoi qu'il en soit, le pape Benoît XVI devient après cette défection le meilleur représentant du bouddhisme orthodoxe dans le monde.

  • Fin de partie

    La question de l'Infini est fréquemment posée sous l'angle du temps ou de l'espace, sous le rapport de la vitesse... Voire du Néant, qui vient sur le tapis vert en fin de partie, immanquablement, et a le don de méduser tous les Rosencrantz et les Guildenstern.

    Pas assez de mon point de vue sous l'angle de l'Infinie Bêtise humaine. Celle de l'astrophysicien André Brahic, par exemple, entre cent abrutis qui publient chez Odile Jacob.

    Ce taré de Brahic embrasse toutes les superstitions de l'ingéniérie avec une ferveur laïque significative : le 'big-bang' comme les Martiens, la pluralité des mondes, le collisionneur de particules suisse, le chat de Schrödinger, etc. : plus c'est con plus ça sera bel et bon pour ce genre de fanatique.

    Brahic s'en prend à un philosophe, Paul Virilio, un truc comme ça, effrayé, lui, par la perspective d'être avalé par un 'trou noir' creusé par ce satané LHC. C'est complètement absurde, à peu près comme de craindre d'être dévoré dans son sommeil par son ordinateur portable. Mais le mérite de ce qui est absurde, c'est de révéler l'hiatus entre la physique et la superstition laïque. De ce point de vue Virilio est plus utile que Brahic.

    En fait de 'trou noir', il y a une 'faille' dans le tissu ésotérique d'équations baptisé 'modèle-standard' de ces béotiens. Une faille telle qu'on peut en trouver déjà chez Pythagore ou, plus récemment, chez les pères-fondateurs de la géométrie algébrique. Pour se faire mousser auprès du grand public et traduire CE QU'ILS NE PIGENT MEME PAS EUX-MEMES, les mecs maintenant disent 'trou noir'.

    Un risque plus sérieux que le collisionneur de particules fait courir, vient du magnétisme qu'il engendre, énergie qui peut être fatale. Mais les Suisses qui sont au-dessus ne semblent pas s'en inquiéter. Il est vrai que les banquiers et horlogers suisses ont déjà tous plus ou moins vocation à finir au fin fond de l'enfer de Dante.

    Ah, surtout ne confondez pas Brahic avec Brahé.

  • Le goût janséniste

    Assez malin d'exposer Jeff Koons à Versailles. D'une certaine façon Versailles est le point de départ de ce jeu de masques et la matrice de l'art totalitaire naissant dans un jardin 'à la française'. Artifice absolu aussi que la 'ferme de Marie-Antoinette'. Des mondanités on passe vite à la torture des sens. Pascal n'est pas le seul exemple, hélas, de ce change à taux réduit.

    Pour faire l'eau de boudin Koons, il faut d'abord du sang. Les soubassements de Versailles en sont plein.

  • Signes sataniques du temps

    Un trait caractéristique du théologien laïc, c'est sa haine spéciale de l'apocalypse. Par conséquent de saint Jean et de saint Paul. Des athéologiens aussi célèbres que Nitche, Gilles Deleuze, D.H. Lawrence, etc., s'en sont pris frontalement ou sournoisement à l'apocalypse, le texte même de la révélation ou ses auteurs.

    Les angles d'attaques sont assez variés, qui vont de la diffamation pure et simple, comme lorsque l'incendie de Rome est imputé aux chrétiens plutôt qu'à Néron, voire carrément la chute de l'Empire romain tout entier, jusqu'au sketch de Yann Moix à la télé, accusant saint Paul d'être un usurpateur et chantant les louanges de la gourdasse Edith Stein pour avoir néanmoins son article dans les gazettes démocrates-chrétiennes BCBG.

    Plus intéressante est l'accusation lancée par Gilles Deleuze à saint Jean de n'avoir aucun talent poétique. Cette remarque prouve que la confusion entre l'Ancien Testament et le Nouveau est le fait de la théologie laïque et pas seulement presbytérienne.

    Récemment la chaîne 'Arte' a diffusé dans la même veine une émission où une bande de clampins bardés de diplômes s'évertuait à démontrer que l'Apocalypse de Jean n'était autre qu''un pamphlet dirigé contre saint Paul', ce qui, je l'avoue, m'a fait peu chrétiennement tordre de rire pendant cinq bonnes minutes devant mon poste de télé. Différents théologiens de mes deux, catholiques comme protestants, avaient consenti à tremper dans cette escroquerie, sans doute contre salaire.

    Pire il faut le dire est le travail de sape du clergé démocrate-chrétien qui s'acharne à NE PAS parler de l'apocalypse et continue de bassiner ses ouailles, après les sermons sur la monarchie de droit divin, avec des sermons sur le mariage de droit divin, le coïtus interruptus à l'américaine, les syllogismes de Benoît XVI, la messe en latin... ou pas, etc. Amen.

  • Le furet du bois joli

    A chaque nouvelle exhibition de Sarkozy à la télé, j'ai l'impression qu'il porte un nouveau masque. Je suis plutôt physionomiste, pourtant je ne le remets pas, il me semble que c'est un autre ; ça doit être le fait de son embaumeur et de son préparateur physique... Pourtant, si j'apprenais que l'Elysée emploie une bonne demi-douzaine de sosies pour permettre à Sarkozy de s'échapper plus souvent en amoureux avec Carla à Disneyland ou Brégançon, je ne serais pas plus étonné que ça. 

  • Le Procès Céline

    Formule bancale de l'expert P. Alméras à propos de Louis-Ferdinand Céline dans son dernier recueil d'articles : "Ce qui fait l'écrivain Céline, c'est moins l'importance de ce qu'il dit que la façon dont il le dit, et beaucoup moins ce qu'il dit que ce qu'il a extirpé du non-dit." Qu'est-ce que c'est que ce charabia proustien ? D'autant qu'Alméras s'échine par ailleurs à prouver que Céline est un thésard raciste...

    Est-ce à dire que la littérature d'entre deux guerres est raciste mais que seul Céline ose avouer et son penchant et le mettre en équation ? Non, le vrai fossé est entre pauvres et riches, pas entre noirs et blancs, et ça Céline le sait bien, il a assez poussé sa charette et celle de sa mère pour le savoir. Céline n'est pas si différent de Marx : contre les banques juives aussi bien que les hommes d'Eglises au service des cartels, et toute la valetaille en uniforme.

    Au vrai c'est le caractère apocalyptique de la littérature moderne, quel que soit son registre, qui fait sa valeur. Et cet extrait de Céline cité par Alméras prouve que Céline comme Balzac ou Marx est apocalyptique :

    "L'Amérique, c'est Carthage en beaucoup plus brut, plus arrogant, plus pourri."

    Les points d'exclamation, les signes de ponctuation en veux-tu-en-voilà, c'est le côté maniaque de Céline, son côté Homais. Nul n'est parfait.

  • Demain la Révolution

    Les étudiants sociaux-démocrates qui défendent l'Education nationale sont des imbéciles. C'est le galérien qui ne veut pas qu'on brûle le banc de nage auquel il est enchaîné tous les jours.

    L'éducation laïque a pour but premier d'inculquer à tous les gosses de France un Raisonnement Minimum d'Insertion dans la société capitaliste.

    Ce sont des imbéciles mais ils sont moins stupides que Darcos ou Fillon qui croient efficacement servir le Capital en réduisant le nombre des instituteurs et des professeurs. Ceux-ci sont des soldats plus efficaces que les officiers de Saint-Cyr ou des Renseignements généraux, les Compagnies républicaines de sécurité. La principale force de l'armée des enseignants, outre le nombre de bataillons, c'est qu'elle a le soutien de l'opinion publique.

    Si par miracle l'Education nationale laïque devait exploser, faute de budget pour payer les professeurs, dans le même temps qu'il en résulterait un grand progrès pour la science, la menace qui pèserait alors sur le capitalisme serait nettement aggravée, le principal lien entre les citoyens et l'Etat capitaliste dénoué. Déjà Marx observait que la pléthore de fonctionnaires entretenus par le régime de Napoléon III était la meilleure protection des capitalistes français contre une révolution. 

  • Au Danemark

    L'aveu de Charles Aznavour sur 'France Télévision' que si on ne l'a pas entendu sur 'Radio Paris' pendant l'Occupation, c'est d'abord parce qu'il n'y a pas été invité. Autrement dit, à côté de 'France Télévision', 'Radio Paris' c'était de la balle !

  • Mgr Onfray

    - Europe 1 : Michel Onfray, la révolution est-elle la solution à la crise ?

    - M. Onfray : Non, le capitalisme est indépassable.

    Suit un blabla par lequel Mgr Onfray, archevêque de Saint-Germain-des-Prés, démontre que Sarkozy n'est qu'un agité du bocal, ce que même le plus grossier des journalistes du 'Figaro' a fini par remarquer.

    En fait, Onfray est 'keynésien'. C'est le docte ignorant qui ignore que Keynes, c'est la guerre. Une politique keynésienne est un signe de durcissement de la concurrence entre nations capitalistes. Le plus célèbre keynésien de l'histoire du capitalisme est sans nul doute Adolf Hitler, avant Barack Obama, François Fillon ou Michel Onfray.

    - Europe 1 : Mais la révolution, quand même ??

    - M. Onfray : Surtout pas, la révolution donne la parole au ressentiment...

    Traduire : donner la parole au ressentiment reviendrait à couper le siffler à Michel Onfray. Suit un blabla pour dissuader les auditeurs d'Europe 1 de faire la révolution en agitant l'épouvantail Robespierre. La vérité est que Napoléon-le-Sanguinaire a commis en France et en Europe un nombre de crimes sans commune mesure avec celui de la Terreur et qu'il n'en est pas moins honoré et célébré comme un modèle par les trois-quarts de l'Université française.

    Mgr Onfray termine par un conseil de lecture : Proudhon. Proudhon possède une qualité essentielle pour séduire les capitalistes cyniques qui financent Europe 1 : c'est un abruti.

     

     

  • Nuit de la Saint-Sylvestre

    Brûler plus de voitures au cours de la Nuit de la Saint-Sylvestre, c'est la seule idée efficace pour relancer l'industrie automobile et le capitalisme. La seule bonne idée que Jacques Attali n'a pas eue.

  • Uber die Propaganda

    En cette période de fêtes laïques et chrétiennes, comme il est d’usage la propagande redouble d’intensité à la télé.

    Dans un film grossier, ’téléphoné’ comme on dit, sur Charlie Chaplin et son film le ‘Grand Dictateur’, la voix subliminale dit à un moment : ‘Adolf Hitler, peintre médiocre AU DIRE DES EXPERTS’.

     

    Etant donné le sérieux de la profession d’expert et sa rigueur morale, on peut penser que si un spécialiste avait jugé que la peinture d’Hitler était prometteuse, le refus de l’Académie de Vienne de compter le jeune rapin au nombre de ses élèves une preuve de l’anticonformisme de l’artiste, et le goût d’Hitler pour l’innovation architecturale plus spirituel que le goût de Monet pour les nénuphars, si un tel expert indépendant avait estimé Hitler tel, la voix off n’aurait sans doute pas hésité à s’en faire l’écho.

    Les experts n’hésitent d’ailleurs pas à dire que les dessins d’Astérix et Obélix valent qu’on se penche dessus désormais avec la même attention qu’on prêtait naguère à Miro ou Soulages.

     

    Un peu plus avant dans le documentaire, un cinéaste officiel dont le nom m’échappe compare Chaplin rien moins qu’à un archange en lutte contre le diable Hitler. Cette soudaine irruption d’une métaphore religieuse dans le vocabulaire d’un cinéphile me fait penser à ces escrocs milliardaires de Wall Street qui retrouvent le sens de la morale quand il s’agit de dénoncer au flic le voyou qui leur a chapardé leur porte-monnaie ou leur voiture.

  • La mort qu'on voit danser

    Sans la bibliothèque de mon hôte, je ne sais pas si j’aurais pu tenir aussi longtemps éloigné de Paris. Il faut dire que je soupçonne la moindre boulangère de province de lire Pascal, Cioran ou une niaiserie de ce genre pour se justifier de vendre un pain aussi dégueulasse à ses clients.

    Et dans le moindre plaisancier qui escalade prudemment un promontoire rocheux pour mieux humer les embruns, je vois un petit-fils de Chateaubriand que je me réfrène de pousser au gouffre.

     

    Je parviens à convaincre mon hôte de se débarrasser des ouvrages de Jean Guitton, ce Proust catholique, qui traînent dans ses rayons, avant que ses enfants ne soient en âge de s’en saisir et de se laisser séduire par les attermoiements de ce suppôt.

     Me souviens que j’ai été moi-même ‘guittonien’, autour de dix-huit ans et pendant une semaine, avant de voir que le lac n’était qu’un miroir, le 'style' une jonglerie que le chimpanzé Guitton sait parfaitement contrefaire. La seule originalité de poètes comme Proust ou Guitton, c'est que ce sont des pasticheurs sérieux.

     

    Avant de livrer cette poésie aux flammes de la cheminée, je feuillette encore quelques pages, pour mieux éteindre toute nostalgie. Je ne suis pas surpris d’apprendre l’amitié de Guitton avec Althusser, étant donné les efforts déployé par ce dernier, hystérique femelle, pour convertir le communisme en jansénisme, c'est-à-dire les militants révolutionnaires en fonctionnaires de l'Education nationale.

  • Retour d'exil

    Retour d’un exil de quelques jours en province, au bord de la mer. L’obscurantisme, mélange d’informations approximatives répandues par les médias et d’éducation nationale, y est encore plus épais qu’à Paris.

    Et pour ce qui est de la sauvagerie, les autochtones sont loin d'être à la hauteur des paysages. Balzac relève déjà le caractère profondément réactionnaire de la province. Une réaction molle, voilà tout ce qu’il reste, un mélange de 'ruraux' désormais à demi-citadins et de citadins restés à demi-ruraux.

     

    Dans une église humide mais néanmoins pleine de touristes, un prêtre dans la force de l’âge nous sermonne comme si le peuple chrétien était le peuple hébreu ( !). Eloge de l’obéissance, à la veille de l’Epiphanie, comme si la naissance du Sauveur parmi les hommes n’était pas une Révolution d’ordre cosmique. Comme si les chrétiens n’avaient pas VU ce que les Juifs aveugles, éduqués tant bien que mal par les prophètes, ne faisaient qu’entendre. 

    De nombreux crânes rasés dans l’assistance indiquent la présence dans l'assemblée de bidasses 'en permission' dans leurs familles, flattés par ce genre de sermon claironnant. Probablement estiment-ils que c’est Dieu lui-même qui leur ordonne de prendre des fusils d’assaut et d’aller les décharger à l’aveuglette sur des populations étrangères ? Si l'on pense que les croisades ont été une erreur tragique, que penser aujourd'hui de ces ridicules croisés en treillis dévoués au bon transit de l'or noir vers le Nord ?