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Mon Journal de guerre - Page 52

  • Satan et le Cinéma

    Le plus abject chez Adolf Hitler, c'est son goût du cinéma. Sans cette perversion, le nazisme et les Lumières françaises se confondraient presque, puisque le cinéma n'est autre que l'instrument moderne de manipulation des peuples.

    L'humanisme de l'Occident post-nazi est ainsi entièrement une cinématographie. Pour un Français, reconnaître le cinéma comme un art et non un culte, revient à admettre l'algèbre et les calculs de précision au rang de la science, c'est-à-dire en définitive à céder aux efforts de la bourgeoisie libérale pour faire coïncider la conscience humaine avec celle du robot ou du singe.

    Si la perpétuation de l'Allemagne nazie par les Etats-Unis demeure cachée au plus grand nombre, ce n'est pas quelques philosophes menteurs professionnels qui le permettent seulement, mais l'obstacle majeur à la critique que constitue le cinéma.

    Si les Français sont convertis au culte germanique systématiquement, ce n'est pas tant grâce à des sous-fifres comme François Fillon, mais en vertu du cinéma, artisan majeur de la barbarie moderne et exposé de la méthode totalitaire. Si le mépris du cinéma est demeuré en France (l'assimilation du cinéma à un art pour les grenouilles de bénitier n'est pas de mon seul fait), c'est bien en raison de l'esprit anticlérical français. Une de mes première haines contre le cinéma fut à l'encontre du métèque Louis de Funès et son massacre de Molière, rabaissé au rang de l'art espagnol. Cet acteur minable et manifestement en proie à l'aliénation mentale : c'est la vengeance de Sganarelle contre Molière. Et il y a des imbéciles pour se demander pourquoi on cause encore du jansénisme et de Port-Royal au XXIe siècle ? Tout simplement parce qu'il n'a jamais cessé de nuire, et favorisé dans un pays en principe hostile le mode de raisonnement spéculatif, qui sert désormais à justifier les crimes du libéralisme et à occulter l'histoire.

    Il s'agit exactement dans le jansénisme d'étouffer tout ce qui pourrait venir en aide à l'homme du peuple et lui ouvrir les yeux sur la conduite du clergé, son besoin de cinéma. Il y aura toujours un curé janséniste pour faire croire, par exemple, que le cinéma est un art populaire, alors qu'il véhicule exclusivement des valeurs élitistes.

  • L'Odeur de Noël

    On reconnaît le Français à son dégoût de Noël, fête typiquement nazie, c'est-à-dire représentative de cet odieux mélange de paganisme et de christianisme qui fait de l'Occident moderne la civilisation la moins digne de respect entre toutes : une civilisation à laquelle il ne faut absolument pas faire confiance, exactement comme les gosses doivent se méfier du Père Noël ; une civilisation dont les principes trahissent l'âge avancé et le degré de momification.

    L'apologie libérale de la pédérastie, voilà ce que représente Noël : c'est une fête belge.

    - Je fais observer que le déguisement du bonhomme Noël est exactement le même que celui de l'évêque de Rome : son symbolisme païen est similaire, à ceci près que le Père Noël est l'expression d'un culte lunaire plus féminin et nordique, tandis que le costume de l'évêque de Rome traduit en revanche un culte solaire oriental plus viril.

    Aux Français anticléricaux qui pointent du doigt l'hypocrisie du pape Benoît XVI, je fais remarquer que cette tartufferie est plus grande encore dans les célébrations ploutocratiques du solstice d'hiver. Et, secundo, que cette tartufferie n'a rien à voir avec le christianisme : la première chose à faire afin de combattre une imposture, c'est de lui arracher son masque - l'espèce de barbouillage judéo-chrétien, en l'occurrence - derrière lequel se cachent des principes néo-païens grotesques, dont le cinématographe traduit l'édulcoration. Si les petits architectes modernes au service de Satan ne sont pas capables de reconnaître que le cinéma est indigne de Lucifer, contrairement aux pyramides d'antan, ou que la psychanalyse occulte n'arrive au niveau de l'alchimie, c'est bel et bien que le temps du diable est compté.

    Et les Justes sont remis en selle, ils empoignent plus fermement le glaive : il n'y a pas de quartier à la bataille d'Armagédon, ni d'un côté ni de l'autre, seulement de lâches femelles qui traversent l'existence les yeux bandés et le nez bouché, afin de n'être en quelques minutes anéanties par cette odeur.

  • François Hollande et l'apocalypse

    Interrogé par une vedette des médias à propos de l'apocalypse, attendue par certains en la fête paillarde et pédophile du solstice d'hiver 2012, le président français a fait preuve d'une ironie mesurée. Son antichristianisme s'est borné à placer la France au-dessus du culte identitaire personnel qui s'y est développé sous l'effet des politiques capitalistes imbéciles et criminelles depuis la Libération. Il a tenté de blanchir la France du colonialisme, sans lequel, aujourd'hui comme hier, l'exploitation capitaliste ne serait pas. L'évêque de Rome exprime parfois son dégoût de l'argent, cependant il n'a plus qu'un rôle de caution secondaire des ploutocraties occidentales. Le président français est au même point, cependant il est payé pour dire du mal de l'argent. En somme ces types humains sont parfaitement conditionnés à dire ce qu'ils disent, selon la critique de Molière ou de Shakespeare. Ce sont des pianos mécaniques.

    - Plus prudemment, le président français a rappelé l'imminence de la mort pour chaque homme, en quoi il voit naïvement une bonne raison de se prosterner devant l'idole France, confiant -ou plutôt espérant- dans son avenir. Au contraire l'avenir des personnes morales est pour le chrétien la chose la plus hypothétique, et pratiquement le négationnisme de l'histoire. Pour cette raison l'apocalypse se joue au jour le jour ; il n'y a aucun homme qui ne soit pris dans le choc de l'Armagédon, devant choisir entre la vérité surnaturelle ou bien la puissance naturelle.

  • Le Cavalier de l'Apocalypse

    Ci-dessous une petite BD consacrée au symbolisme du Cavalier de l'Apocalypse, afin de faciliter l'étude de la IIIe partie de la vision de l'apôtre (environ chap. XVIII-XXI). L'Esprit de Dieu, qui est sa parole, est comme un glaive affilé ; la spiritualité chrétienne renverse le droit naturel païen et s'oppose au faux prophète allié à la bête de la terre ; arrière-plan astrologique de la vision. Le pacte entre Satan et le monde prend fin alors que la vérité surnaturelle éclate. On reconnaît les faux prophètes chrétiens, principaux alliés de Satan, à leur éthique et science technocratique dérivées du droit naturel.

     
     
  • Pourquoi je crois...

    ...dans l'apocalypse.

    - la concordance des évangiles et de la prophétie de l'apocalypse de Jean est parfaite. L'antichristianisme se dévoile dans les manières plus ou moins habiles d'occulter la prophétie. Les plus sournoises partent bien du coeur de l'Eglise, selon l'avertissement du Messie à ses apôtres, réitéré dans l'apocalypse de Jean qui mentionne un faux prophète, ligué à la bête, comme les juifs furent possédés par un esprit qui n'était pas celui de la loi de Moïse, n'ayant pas entendu leurs propres prophètes. Je demandais, étant gamin, élevé dans le souffle fétide de la démocratie-chrétienne : - Comment s'assurer que nous ne sommes pas nous-mêmes des pharisiens mais des Français ? Il me paraît aujourd'hui que j'ai bien bien fait de passer au crible mon héritage, et d'en refuser toute la partie de dette à une "vertu", dont on ne trouve pas de trace dans l'Evangile. Certainement pour un chrétien comme pour un Français, l'éthique fut et doit rester le confort allemand de l'esprit (merci Molière). 

    Depuis plusieurs lustres, la théologie chrétienne a atteint le stade de l'invention pure. Les chrétiens ne reçoivent plus d'incitation à devenir des justes selon l'Esprit, mais à se justifier selon les oeuvres d'une loi obscure, contrairement au dire de saint Paul, à fournir des gages chrétiens à leurs entreprises essentiellement commerciales. La chrétienté se divise désormais en chrétiens futuristes et passéistes, quand il n'y a, dans le temps, qu'une quête de la vertu païenne inutile. La vertu ne vaut qu'au présent.

    - quant à la science technocratique, qui oppose ses spéculations dérisoires à la prophétie de l'avènement de l'Esprit de vérité dans le monde, elle est bien faible si elle ignore que ses fantasmes de voyage dans le temps, d'évolution vers le surhomme bionique ou autres calembredaines démocratiques, dureront aussi longtemps qu'une technocratie peut durer, c'est-à-dire tant que ses systèmes d'exploitation sont efficaces. Le mysticisme technocratique enjoliveur n'est pas à l'abri d'une panne mécanique.

    Incapable de vérifier la précision de calendriers conçus pour le besoin du culte solaire maya, en revanche je crois que la science du conditionnement de l'homme par le système solaire des mayas excède celle de mes contemporains, qui partagent sans le savoir un culte similaire (Ecoutez le pharaon des Etats-Unis promettre l'enrichissement à son peuple, et prêter serment sur la bible avec l'assurance de quelqu'un qui ne l'a jamais lu, et la prend pour le code d'Hammourabi). Au passage, je signale que c'est le système solaire qui est désigné dans la prophétie par le code 666 ; l'assurance que le soleil vivra encore "des milliards d'années", chaque fois que je l'entends dans la bouche d'un de ces dignes savants dont notre siècle s'enorgueillit, me semble surtout lié à une foi profonde et un espoir fou ; ah, que les milliards sont rassurants ! Mais comme les grands nombres vagues trouvent peu de répondant dans la nature. Les Mayas semblent mieux conscients de leurs limites.

  • Armagédon

    Il faut voir Hamlet à la bataille, comme son épée s'enfonce profond dans la jugulaire de la bête. Quelle science de la guerre sainte, mes amis ! Tâchons de soulever le glaive d'Hamlet -il est lourd, je sais, mais quand même-, pour couper les derniers tendons, tac, tac.

  • Un rêve

    Il y a deux nuits de ça, j'ai rêvé au milieu de la nuit que Satan était assassiné d'une balle en plein coeur. Et tous ses fidèles perdaient subitement leurs points de repère spatio-temporels. Une mort somme toute assez banale, aussi banale que le bien et le mal, le bien dans le mal, et le mal dans le bien.

  • Obamaniac

    I wonder if Obama is really stupid or if he is just acting? Teaching Law when Business rules: this is looser Adolf Hitler one more Time.

  • Exégèse à deux balles

    - Il est impossible de connaître la date de la fin du monde : Jésus a dit qu'elle arriverait quand les hommes s'y attendront le moins.

    - Quand les hommes s'y attendront le moins, ou bien quand ils y seront le moins prêts ? La vérité ne prend pas l'humanité en traître. Jésus-Christ dit que l'apocalypse vient bientôt. Elle ne vient jamais plus tard pour un homme que l'heure de sa mort. Le jugement dernier se passe sous les yeux des hommes, qui feignent de n'y voir qu'une chose banale.

  • L'Armagédon

    Pendant l'Armagédon, soyons prudent comme le serpent et simple comme la colombe, à l'image d'Hamlet,  vaillant combattant dans le sillage des étoiles sacrées, contre les chevaliers en armures de l'ordre du destin.

  • Apocalypse chrétienne

    Les suppôts de Satan veulent-ils l'apocalypse ? Non, ils la repoussent sans cesse, parce que leur vie est censée avoir un sens. Le culte des choses absurdes est celui de la fin des temps.

  • Apocalypses

    - Chrétienne : à la fin la vérité triomphe de l'injustice sociale, et c'est la paix, non pas celle des braves essouflés par leur propre ardeur, mais celle des justes qui ont leur place dans le ciel.

    - Maya : au bout de quelques millénaires, le système solaire a du plomb dans l'aile.

  • Apocalypse chrétienne

    Ne peuvent regretter cette terre que les esclaves qui y sont attachés. L'apocalypse chrétienne délie de la terre ; c'est comme si l'on coupait le cordon une deuxième fois pour renaître.

  • Chrétienne ou anarchiste ?

    "Le social est irréductiblement le domaine du diable." Simone Weil

    Cette parole évangélique de Simone Weil dévoile par quel truc le clergé, malgré son abolition officielle, continue de mener le peuple par le bout du nez.

    Certainement la France est le pays le moins socialiste au monde, je veux dire où l'on trouve facilement maints artistes ou penseurs qui expriment leur mépris du socialisme, ancien ou nouveau, sachant bien sûr que le premier geste d'une Eglise constituée est de chasser Dieu, ou de s'accommoder du moins encombrant pour son clergé.

    Certainement sans le parti socialiste et sa manière subtile de manipuler le peuple, Versailles ou Neuilly auraient été rasés depuis longtemps, et toutes les valeurs de droite avec. Il est parfaitement légitime pour un homme "de gauche" de recevoir à la fin du milieu des affaires quelque récompense : une cure, comme on disait autrefois.

    Y a-t-il des socialistes sincères ? Bien sûr, mais on les appelle des "cocus" en France, et leur ignorance est volontaire. Ils ont soin de se tenir informé les derniers que le socialisme est une escroquerie intellectuelle.

    (Marx est le penseur le moins socialiste du XIXe siècle. Et donc le plus mal traduit du XXe.)

     

  • Le peuple

    L'intelligence du peuple, supérieure à celle des élites, vient d'abord de son mépris de la civilisation : le peuple n'a pas le temps de s'occuper de cette chose-là. C'est aussi pourquoi les prophètes parlent toujours au peuple par-dessus les élites.

    C'est un bon réflexe de la part de l'homme du peuple de se protéger contre la culture, et surtout contre l'argent, qui est la quintessence de la civilisation, à tel point qu'on peut dire que la planche à billets sert aussi à fabriquer des preuves de la civilisation et de ses bienfaits.

    La plus brillante élite d'Angleterre, sous le commandement d'Elisabeth, femme-homme tel que le féminisme après elle est rarement parvenu à fabriquer, n'a jamais offert de mieux à l'homme du peuple Wolsey, nous dit Shakespeare, que le moyen de parvenir, c'est-à-dire de tourner en rond. L'échec permet à Wolsey de recouvrer l'esprit.

  • Histoire contre Culture

    L'histoire ne repasse pas les plats, tandis que la culture est l'art d'accommoder les restes. L'apocalypse ou la mort, on vous dit !

  • Art et peuple

    Le besoin de mensonge croît à mesure que les sociétés croissent. Kafka éprouve bien que la démocratie rapproche l'homme de l'insecte. La culture, toujours au niveau du cliché, traduit strictement cet avilissement.

  • Freud et la France

    Les Français, grâce à Molière, ne peuvent pas croire que la psychanalyse est une science, car ils savent que la médecine se nourrit de pieux mensonges, dont les personnes affaiblies ont besoin pour se sentir mieux.

    De même, plus une société est affaiblie, plus elle requiert de ses édiles qu'ils tiennent des discours religieux rassurants. La promesse de démocratie répond à un besoin psychiatrique.

  • Marx et les Etats-Unis

    «Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche K. Marx

    Architectes et cinématographes haïssent Karl Marx qui déclare leur art abstrait nullissimme.




  • Société et musique

    Réduit à la musique ou au problème éthique, il n'y a aucun progrès à attendre de l'art. Dans ce cas, A. Gide a raison : tout a déjà été dit depuis le début, et le reste n'est plus qu'une question d'angle sans intérêt, ou de calcul du nombre d'or à l'infini. L'art moderne, c'est-à-dire religieux, est essentiellement fait pour tenter de dissiper l'ennui des élites.

    J'expérimente chaque jour que la société est invariable depuis la fable racontée par Moïse d'une femme tentant de convaincre un homme de s'appuyer sur la vertu, l'arbre de la connaissance du bien et du mal où loge le serpent. A quoi bon se perdre dans les thèses socialistes, quand une fable les résume en quelques lignes, et fournit la moitié du sens de l'histoire ? Si ce n'est pour se divertir et lutter contre l'ennui. La masse du peuple est continuellement victime à travers les âges de l'inaptitude de ceux qui la commandent à s'occuper l'esprit autrement que par l'hypothèse religieuse. Les prophètes parlent aux peuples en savants, avec toute l'humilité requise pour recevoir les dons de l'esprit. Orgueil et religion sont liés depuis le début jusqu'à la fin du temps.