Ses muscles protègent l'homme de la modernité, c'est-à-dire du fol espoir.
La littérature française protège les Français de la musique.
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Ses muscles protègent l'homme de la modernité, c'est-à-dire du fol espoir.
La littérature française protège les Français de la musique.
La racaille démocrate-chrétienne souille la parole de Dieu en la mettant au service de ses possessions, alors que la parole de dieu, qui est son esprit, ne justifie aucune possession humaine.
On entend parfois les démocrates-chrétiens parler du "Saint-Esprit" : la "providence" est une façon déguisée de parler de Satan. Le dieu des chrétiens n'est pas "providentiel" : il ne sauve pas ceux qui parient sur lui.
Je souffre chaque fois que j'entends quelqu'un déclamer contre la vérité, surtout quand c'est un homme issu du peuple. Je souffre d'autant plus que c'est un artiste, qui coupe ainsi les ailes de son art, le ramenant ainsi au niveau de la musique.
Si les mathématiques sont élevées au niveau de la science dans les régimes technocratiques, de même que la musique est élevée au rang de l'art, c'est pour une question de pouvoir : afin de mieux diviser. Ainsi la vérité ne subsiste plus qu'en tant qu'elle est religieuse, c'est-à-dire fondée sur la foi et la raison. Quel capital donnera des fruits, sans le doute et sans la foi ? Les déments qu'on voit s'agiter dans les salles de marché, sont sous l'emprise d'un délire de religieux.
La foi de Benoît XVI dans l'avenir trahit que sa théologie est une mystification.
Si l'on ne doit retenir qu'une seule chose de Marx, c'est celle-ci : la vérité est ce qui dérange le plus les élites, et, bien entendu, cela inclut les soviétiques et leurs poètes avides du sang des peuples. Qu'il y ait des "poètes communistes", des fêtes pitoyables "de l'humanité", cette absurdité signifie que le prolétariat a été maintenu dans l'ignorance et l'esprit de sacrifice, exactement comme les paysans furent par le clergé romain.
La masse est assimilable au néant pour Marx, comme elle l'est pour tout chétien. Aucune aspiration à la liberté n'est compatible avec le raisonnement quantitatif.
L'obstacle de la foi religieuse et du doute, n'est pas seulement levé dans le christianisme ; il l'a été bien avant, dès l'Antiquité. Le bénéfice du doute est toujours pour les élites. A cet égard, le jansénisme est la théologie judéo-chrétienne la plus exécrable, dans laquelle on retrouve l'origine de tous les méfaits accomplis par l'Occident moderne. Musique, mathématique, foi et raison, forment le socle d'un culte satanique, dont les symboles sont transparents, et dont le maléfice est accru des oripeaux chrétiens qu'il porte, qui éclabousse l'épouse du Christ du sang versé par la race de fer.
A la suite de Shakespeare, transperçont donc ces chiens, planqués derrière la tenture de l'éthique.
Pape romain, geignant sur les maux de la terre et la possession des propriétaires, ne se prive pas pourtant de bénir les puissances démocrates-chrétiennes, qui dans la zizanie ont trouvé le dernier moyen de faire durer le monde.
Passé la soirée à écouter un mahométan répéter la doctrine de l'Eglise romaine: respect de la mère de famille, honnêteté, juste milieu. Lui explique que j'ai longtemps pensé comme lui. Déterminisme familial. Avant de découvrir, car j'ai aussi appris à lire, que le Messie des chrétiens n'a cure de la famille et de ses obligations. Le type est berbère, donc plus honnête et moins byzantin que la racaille islamique qui fait affaire avec les Yankees, et se moque bien du prophète.
Les païens carburent à l'espoir. Les athées, déments qui font confiance aux derniers gadgets technologiques, carburent encore à l'espoir. Jésus-Christ et ses apôtres s'adressent aux hommes qui ont perdu l'espoir, aux suicidaires, pour qui l'ordre social est insensé. L'homme du peuple ne peut se permettre le luxe de flirter avec la folie. La faiblesse dans l'ordre social est une force au regard de l'Esprit de Dieu. Molière, Shakespeare, vrais chrétiens parmi les traîtres, je répète en boucle, j'argumente comme un de ces satanés avocats en robe noire. Rare l'intelligence, on ne peut pas s'attendre à autre chose. Victoire certaine au bout du compte, des apôtres de Jésus-Christ.
"Martin Luther (1483-1546), moine et prêtre de l'ordre des Augustins, professeur à l'université de Wittenberg en Saxe, poussa jusqu'à l'extrême les conclusions d'Erasme contre le sacrement du mariage. Dès 1518, il abandonne l'affirmation classique du sacrement efficace par lui-même. Puis il affirme que le texte de saint Paul aux Ephésiens (V, 32) : "Ce mystère est grand, je veux parler du Christ et de l'Eglise.", ne désigne pas le sacrement de l'homme et de la femme, mais seulement le mystère qui unit le Christ à l'Eglise. (...)"
Michel Rouche, professeur à la Sorbonne, dans l'hebdomadaire européen et démocrate-chrétien "Famille chrétienne" (19-15 janvier 2013).
Tous les éléments sont là, et pourtant l'éminent professeur de la Sorbonne (il y a peu de professeurs de la Sorbonne parmi les apôtres), à l'aide de quelques arguments spécieux tirés de la vie personnelle de Luther, conclut quelques lignes plus loin que Luther finit par rejoindre la "tradition catholique", synonyme ici de trahison. M. Rouche ajoute même cette parole grotesque : "Il s'agit ici d'un des inconvénients du refus de l'Histoire, au nom de l'adage "Sola Scriptura", l'Ecriture seule."
Grotesque, car l'Eglise romaine est une spécialiste du négationnisme de l'Histoire, suivant une tradition constante qui consiste notamment à vider l'Apocalypse de son sens (cf. Bossuet), alors même que la vision de Jean est le récit symbolique ou mythologique de l'histoire de l'humanité; grotesque, car Paul ne dit pas "Sola Scriptura", il parle d'un grand mystère, par conséquent à élucider.
On voit que l'Eglise romaine accomplit une double manoeuvre : elle prête à l'acte de chair un sens mystique qu'il a seulement dans les religions païennes les plus archaïques, tout en empêchant l'élucidation eschatologique du grand mystère indiqué par Paul et Martin Luther, pour laquelle l'apocalypse fournit de nombreux indices, pointant sa nature historique. Ce procédé de canoniste romain relève selon E. Swedenborg de la "fornication", au sens véritable qui n'est pas charnel, mais celui de prêter à la chair des vertus qu'elle n'a pas. Le symbolisme chrétien et les métaphores chrétiennes renversent habituellement le symbolisme et l'ordre païens érotiques. Il n'y a de christianisme "érotique" ou "dionysiaque" que dans la cervelle de clercs allemands ou italiens aliénés, dangereux suppôts entraînant les gosses qui leur sont confiés à la perdition démocrate-chrétienne.
Il est sidérant de voir l'Eglise romaine fonder sa défense de la famille païenne (en réalité, c'est surtout la défense du droit de propriété derrière cette manoeuvre) sur le mince argumentaire d'un Sorbonnard.
Sur le plan moral, l'Eglise romaine poursuit l'entreprise de subversion qu'elle mena sur le plan politique, conférant aux puissants de la terre une légitimité chrétienne.
Ces deux mots vont de pair ; ils m'évoquent la nation dont l'âme est la plus étrangère à la France : le Japon.
"Tradition et Modernité" : si ce processus de métamorphose des institutions n'est pas près d'être accepté par un vrai Français, doté de l'esprit critique, comme une description réaliste de l'évolution du monde, cela s'explique par l'influence exercée par l'histoire et les historiens dans ce pays, combattant l'influence opposée du clergé, qui nie l'histoire, ou l'enferme dans une formule elliptique.
L'art français n'est pas seul au monde à peindre le clergé et la magistrature sous l'influence du diable, mais il s'y applique avec plus de constance, depuis Rabelais jusqu'à Céline. L'art français n'a jamais atteint la hauteur de vue prophétique de Shakespeare, mais il a constamment lutté contre la musique et la culture, qui ont pour effet de circonscrire la conscience humaine au plan social.
L'influence de l'histoire explique que les Français ne vivent pas tous entièrement sous la cloche à fromage de l'inconscient religieux, ainsi que les Japonais, qui s'entraînent à penser comme des cadavres, avant même d'être décédés. C'est ce qui explique que le suicide soit la manière de penser la plus noble des hommes japonais. Elle serait la mienne aussi, s'il n'y avait pas d'autre choix possible que la vie sociale ou le suicide, tant la vie sociale est une chose qu'un homme viril ne peut supporter, et qu'il verra toujours comme une chose abjecte et impure : un Yankee. D'ailleurs le suicide viril n'est pas ma façon de penser non plus, car il ne fait que conforter la vie sociale. Les lâches continuent de vivre en encensant des morts, qui ne respireront jamais le parfum de cet encens. Le suicide ne permet donc pas d'échapper à la corruption sociale. Hitler est encore épargné, mais pour combien de temps ? Jusqu'à ce que des banquiers juifs ou démocrates-chrétiens véreux redonnent aux étendards nazis leur dignité ?
Le lecteur japonais me pardonnera mon profond dégoût de la culture japonaise, égal à celui que j'éprouve, proche de la nausée, dans les foires d'art contemporain, où Ubu règne avec le plus grand sérieux, typique de la messe, du clergé et de la magistrature. La plupart des Japonais n'aiment d'ailleurs en France que ce qui n'est pas français : Versailles, aussi japonais que le Japon. Autant dire que les Japonais, à l'instar des femmes, ne savent pas aimer : ils ne savent que se prosterner.
Les femmes sont le plus souvent "modernes", car c'est le courant dominant. L'homme, en revanche, est le plus souvent réactionnaire. Le mouvement actif de la culture, autrement dit le mouvement de "contre-culture", est presque toujours actionné par des hommes.
S'il y a "peu d'élus" selon les saintes écritures chrétiennes, c'est parce que très peu d'hommes échappent au plan social et aux illusions qu'il procure. Il y a certes beaucoup d'amour chez un homme comme Molière, bien plus que chez Rousseau par exemple, parce que Molière incite son prochain à regarder la société comme le néant spirituel. Tandis que, si J.-J. Rousseau n'est pas le béat socialiste que nous peignent les manuels scolaires modernes, il n'a pas conscience que le mouvement social est nécessairement déclinant. Rousseau est sentimental, comme tous les Allemands. Moi qui suis né au milieu des attrape-couillons libéraux, il y avait de grandes chances que je contracte ce sentimentalisme, qui est pire que de perdre un bras ou une jambe. Je sais donc tout l'amour que j'ai reçu de Molière, et qui a mille fois plus de prix que les vagues ondes chaleureuses de ma propre mère dans ma direction.
Il faut dire ici le vice particulier des mères juives ou catholiques, qui explique sans doute l'imbécillité d'une majorité de rabbins et de curés catholiques, leur acharnement à prêcher le faux. Je parle surtout pour les curés catholiques, que je connais mieux. Mais pour que le judaïsme soit exprimé en France comme cette moraline pernicieuse sur la shoah, on peut supposer des rabbins la même stupidité.
Le grand public, c'est-à-dire le public laïc, entretenu dans l'ignorance laïque de tout ce qui n'est pas le calcul mental le plus débile, pompeusement qualifié de "cartésien", le grand public croit que les curés catholiques expriment des points de vue catholiques, alors qu'il n'en est rien. 99 % des curés catholiques ne font qu'exprimer dans leurs sermons les leitmotivs que leurs mères leur serinaient dans l'enfance, un peu comme si c'était Marthe qui avait enseigné Jésus et non l'inverse. Cette volonté farouche, caractéristique des femmes, de n'accorder dans leur vie aucune place à la vérité, on la retrouve dans le clergé catholique.
C'est ainsi à peu près la seule catégorie d'hommes qui appréciera dans ce pays la littérature apéro-digestive de Proust, qui résume bien à quoi ces fainéants boches sont occupés : la recherche du temps perdu, c'est-à-dire une des seules activités où l'homme se place au-dessous de l'espèce animale : le luxe de la pensée. Voilà à quoi ces chiens sont occupés : à nous présenter le luxe de la pensée comme l'humanisme. Aussi salauds sont-ils que Molière est saint.
"Pourquoi la conception néo-darwinienne de la nature est presque certainement fausse." Thomas Nagel
Le sous-titre de ce bouquin récemment paru aux Etats-Unis donne lieu dans la presse française à des commentaires consternants de... bêtise. Ainsi le webzine Actualitté ; l'antagonisme n'est pas entre "athées", comme T. Nagel, et "croyants". L'antagonisme est entre les tenants d'un déterminisme biologique absolu, et ceux qui estiment que celui-ci n'est que relatif. J'ai beau partager le point de vue anti-évolutionniste de Nagel, je suis le dernier à nier que le coït (nature) obéit à une impulsion biologique, ainsi que les sentiments superficiels (culture), dont l'espèce humaine recouvre la mécanique sexuelle, afin d'en atténuer la cruauté. Non seulement le christianisme ne nie pas le déterminisme social, mais il affirme qu'il ne peut y avoir de progrès sur ce terrain. Un reste de christianisme fait sans doute dire à Nitche (qui n'est pas athée mais païen), que le mouvement culturel accompagne la décadence ou la régression. La culture libérale ou démocratique lui donne raison, tant le constat de l'infantilisme des sociétés libérales est facile à faire (quoi que Nitche soit sans solution pour enrayer le phénomène culturel qui fait de lui un déclassé, ou un spécimen en voie de disparition).
Pour autant la société n'est pas tout. Elle ne l'est que dans les esprits totalitaires ou, selon Rabelais, grégaires, pour qui il n'est pas de salut en dehors de la famille, de l'Etat, de la nation, de la race, du couple, ou du langage, qui est en quelque sorte le "racialisme épuré" des élites intellectuelles.
Des tas de croyants sont d'ailleurs "évolutionnistes", par conviction ou parce qu'ils se tiennent dans l'ignorance des questions scientifiques. Au plus haut niveau de l'Eglise romaine, c'est-à-dire de la curie ou de l'évêque de Rome, la mode fait loi, puisque l'incroyable préjugé y est répandu que la science et la foi sont deux choses distinctes. Peu importe que la plupart des savants modernes du XVIIe siècle soient des hommes d'Eglise, ou des philosophes préoccupés de questions théologiques. Prenons Descartes, par exemple, dont se gobergent la plupart des élites républicaines aujourd'hui. Descartes est sans doute moins préoccupé par la théologie que Galilée, Mersenne, Newton, Leibnitz, etc., mais cependant parfaitement conscient des implications de la religion sur la science, et de la science sur la religion. "Je ne veux pas examiner la question du temps dans le phénomène mécanique de gravitation, écrit Descartes, parce qu'elle est trop liée à celle de dieu." Descartes ouvre droit à la partition technocratique de la science, d'une manière beaucoup plus hasardeuse que F. Bacon, mais pas sur le mode totalitaire de la censure des questions métaphysiques.
Les bouddhistes sont aussi généralement "évolutionnistes". Mais le bouddhisme est, pratiquement, comme la philosophie morale allemande, une religion de la résignation au déterminisme biologique. Autrement dit, à l'opposé du christianisme, le bouddhisme est une religion anthropologique, de l'homme, par l'homme, pour l'homme.
La "culture de vie" bouddhiste ou évolutionniste ne nie pas positivement la liberté, l'amour ou la vérité, ce à quoi le raisonnement biologique déterministe devrait l'entraîner, mais elle les pose comme de simples hypothèses, d'ordre juridique ou génétique. Techniquement, ou bien la liberté est repoussée dans un au-delà fictif, ou bien elle n'a d'existence que relative, entre les hommes, en fonction de leur situation les uns par rapport aux autres. Les personnes les mieux adaptées à la société -"les escrocs", dit un philosophe français athée anti-évolutionniste- sont donc les plus libres. Raisonnement bestial, puisqu'il se mord la queue. Il place certains hommes dans la condition abominable de concevoir l'animal comme un être plus libre de ses mouvements qu'il ne le sont.
Que l'on soit croyant ou pas, il y a de très bonnes raisons de soupçonner le raisonnement évolutionniste d'être adapté au totalitarisme. A cause de son usage par les élites capitalistes et nazies, il n'est pas rare que des athées soient hostiles au "darwinisme social", c'est-à-dire à des solutions morales inspirées de l'évolutionnisme. Il est vrai que leur hostilité va rarement jusqu'à soupçonner la mécanique transformiste d'être défaillante à expliquer comment l'individu peut parfois aller à contre-courant de la culture de vie, des statistiques ou de la vie domestique - ou l'art de l'érotisme. Si l'homme descend du singe ou de l'amibe, il ne devrait pas pouvoir produire autre chose que des objets d'art érotiques. Il ne devrait pas pouvoir prononcer, comme Léopardi, que "le suicide prouve dieu", c'est-à-dire la capacité de se soustraire volontairement au déterminisme naturel, ou au fol espoir que la vie sociale a un autre sens que d'échapper le plus longtemps possible à la mort, en se couvrant les yeux des écailles de la culture ou de la religion. En dehors de servir à se rassurer, on ne voit pas bien l'usage de la culture ou de l'éthique pour un athée ?
Quelle est la place de l'oeuvre de Shakespeare, celle de Karl Marx, entièrement soutenues par l'énergie du désespoir, c'est-à-dire le contraire de la fureur de vivre des imbéciles et des lâches, qui ne se connaissent pas et ne veulent pas se connaître en dehors des images sociales flatteuses ?
Pourquoi le judaïsme et le christianisme (non pas l'Eglise romaine) sont-ils misogynes ? Simplement parce que la femme est une puissante incitation à la guerre. Derrière le soldat, comme derrière le capitaine d'industrie, ou même le polémiste, on retrouve la détermination féminine ou sexuelle, qui confirme la justesse des mythologies de Moïse ou d'Homère, à travers les siècles. Achille est entièrement actionné par le principe féminin.
Le voile catholique médiéval, ou le voile islamique, ne sont pas des instruments spirituels, ce sont des instruments de protection sociale. Dans l'Eglise romaine les femmes dominent des hommes soumis au principe de l'éternel féminin ; nombre d'entre elles en sont, d'ailleurs, relativement conscientes. L'art chrétien authentique souligne au contraire la connivence des femmes et de la mort, ce lien que Jésus tente de dénouer dans la conscience de Marthe, soeur du ressuscité Lazare. L'homme meurt de se conformer à sa volonté ou son rêve de puissance, c'est-à-dire concrètement de se conformer au plan social.
Sur ce point, l'antichrist Nitche ne se trompe pas : le judaïsme, puis le christianisme, ont irrémédiablement altéré l'ordre social : il n'y a plus après Moïse d'autre choix pour un homme d'élite ou de rang supérieur que de rompre avec son milieu, ou d'adopter la fourberie comme le mode de pensée principal, dont la démocratie est le témoignage éclatant, fondé non plus sur la domination mais le désir d'asservissement, inculqué dès le plus jeune âge aux enfants, à l'aide de moyens de propagande extraordinaires. Le dieu des élites est mort avec Moïse et les prophètes. Les nations ont enflé jusqu'à l'échelle totalitaire de ne plus pouvoir se maintenir à l'équilibre. La vitesse moderne est une fuite de l'Etat en avant, caractéristique de la barbarie de nos élites, qui n'ont pas trouvé d'autre moyen que ce train d'enfer pour se maintenir en selle.
Si la foi dans l'immortalité est plus répandue dans le monde antique qu'elle n'est désormais, c'est parce que la rêverie, les fantasmes juridiques et la projection vers une cible abstraite, sur quoi repose tout l'art moderne, n'y ont pas de place. Le cinéma est destiné aux peuples guidés par la frustration, non à ceux qui parviennent à jouir normalement. Jamais l'aliénation ne fut mise en valeur dans l'antiquité. Le fait qu'elle le soit aujourd'hui prouve le cynisme superlatif des élites en place.
La société, incarnation véritable de l'éternel féminin, n'est plus qu'une vieille sorcière retapée à la chirurgie esthétique, dont le lait s'est tari depuis longtemps.
On entend parfois tel ou tel confier qu'au moment de mourir, il a vu défiler devant ses yeux "le film de sa vie". Ce type de personne apprend ainsi qu'il mène sa vie comme une marionnette ou un acteur de cinéma, c'est-à-dire un de ces objets utiles sur le plan social à la décoration.
Rescapé, il peut rendre grâce à la mort de lui avoir donné une leçon plus utile que toutes celles que les mères donnent en général à leurs enfants, dont les traités de pédagogie grouillent comme autant de serpents. Un enfant averti contre sa mère et les pédagogues a deux fois moins de chances de se faire violer qu'un autre.
Je ne vois pas grand-chose à redire du nazisme, par rapport à bien des mères de famille. Les nazis aussi pensent que l'origine du monde est un con de femme. Et ils le pensent au premier degré, non avec l'ironie que Courbet a placée dans le titre et le découpage de son tableau, prédestiné à faire l'extase des collectionneurs d'art. La poésie nazie se limite à peu près à la galipette généalogique, empruntée aux barbares romains. Dès qu'un type fait l'éloge de la Rome antique, on sait : 1/Qu'il n'a pas assez de couilles pour faire l'éloge du fachisme ; 2/Que sa relation amoureuse avec sa mère déterminera tous ses faits et gestes jusqu'à ce qu'on cloue son cercueil. Montaigne accouche d'une souris.
Ce que le christianisme propose, c'est de ne pas être aussi con qu'un acteur de cinéma, aussi sournois qu'un metteur en scène de cinéma ou de théâtre, aussi vain qu'un critique de cinéma. Bestialité et ennui sont les deux vocables qui permettent le mieux de cerner le cinéma, comme la musique. La bestialité est ce qui rend le cinéma séduisant, en particulier pour les femmes et les enfants, et l'ennui est ce qui incite ceux qui ne sont pas des fainéants à s'en détourner. Les actes de barbarie qui se produisent aux Etats-Unis, qui témoignent d'une barbarie plus grande que celle qui régnait dans l'Allemagne nazie, sont la conséquence de la cinéphilie des citoyens américains. La preuve ? Les psychanalystes le nieront toujours, dans la mesure où ils sont les acolytes d'une justice destinée à disculper les élites et leurs méthodes cyniques et abjectes - éthiques.
Mon expérience est que les blogueurs d'obédience catholique romaine sont parmi ceux qui pratiquent le plus fréquemment la censure des propos contradictoires tenus sur leurs blogs. Cela va de la censure la plus stricte: Dominique Letourneau de "l'Opus Dei", par exemple, ou le crétin Patrice de Plunkett, plumitif pour secrétaires de direction démocrate-chrétiennes, à une censure plus timide, reconnue comme telle. Plus ces "catholiques" sont proches du pouvoir démocrate-chrétien, dont le caractère babylonien est assez facile à discerner, plus leur censure est stricte.
Cette censure a une explication facile à comprendre : le catholicisme romain est, en 2013, un point de vue absolument dépourvu de fondement : il n'a ni fondement évangélique, ni fondement historique, ni fondement artistique, ni fondement politique, ni même de fondement moral ou juridique.
On remarque d'ailleurs que les écrivains catholiques romains depuis le XIXe siècle, qui veulent participer à la restauration de la foi chrétienne, ou simplement un effort de sincérité (inutile de regarder en direction de Mauriac ou Claudel), ont rapidement été entraînés à s'interroger sur l'activité du clergé catholique romain, exactement à l'inverse des bonnes femmes qui lui font systématiquement confiance. Léon Bloy, par exemple, a une manière très française de respecter le clergé, qui consiste à lui botter le cul, du plus petit séminariste jusqu'au pape. Ne manque à Bloy que la démonstration stricte que le prêtre romain joue le rôle du pharisien dans l'histoire. C'est la raison pour laquelle je recommande surtout Shakespeare, à qui on peut se fier entièrement pour reconnaître le diable partout où il se cache, en raison d'une connaissance approfondie de la science physique. Shakespeare n'a pas attendu les feux d'artifice de la science polytechnique et du cinéma pour en dénoncer la bestialité. Puisque l'expérience du dieu de Nitche, c'est-à-dire Satan, est celle de la folie, on peut dire que Shakespeare vient en aide aux aliénés qui veulent devenir des hommes libres, en dépit du monde.
(Les seuls sites où se manifeste une mentalité aussi étroite que celles des catholiques romains sont les sites à vocation pseudo-scientifique, tenus généralement par des ingénieurs à demi-analphabètes qui croient que l'informatique ou la médecine sont des sciences, et ne supportent pas que les dogmes scientifiques modernes, enseignés et reçus comme tels, soient critiqués.)
J'en profite pour coller ici ma réponse à la citation d'un cardinal romain hongrois, Peter Erdö, sur le site du magazine "La Vie" : "Beaucoup de mass-médias divulguent une présentation de la foi chrétienne parfois débordante de calomnie, désinformant le public (...)"
On pourrait en dire autant du judaïsme, mis au service de la propagande de puissants Etats militaires, ce qui constitue une mise en danger des juifs authentiques. Les mensonges des mass-médias sont donc relatifs à l'exercice de la puissance impérialiste par des Etats qui se revendiquent du judéo-christianisme. La curie romaine lutte-t-elle contre ce phénomène ? Absolument pas. Les pamphlets communistes de la fin du XIXe siècle contre la complicité des Eglises protestante et catholique et du système d'exploitation impérialiste sont-ils toujours valables ? Oui.
Par ailleurs, la plupart des mensonges sur la foi chrétienne ont été et restent répandus par l'Eglise catholique romaine, véhicule d'un culte manifestement païen sous l'apparence chrétienne. D'un culte plus proche du néo-paganisme que du paganisme antique, en raison de sa propension à l'insanité. Shakespeare accuse à juste titre les ordres monastiques, artisans d'une subversion extrême. La conversion d'une nation arriérée comme l'Allemagne au bouddhisme n'a pas d'autre explication que le monachisme, "gay savoir dionysiaque". Le monachisme médiéval s'est avéré aussi désastreux pour la spiritualité chrétienne qu'il a été efficace sur le plan social. Le chrétien qui n'a pas conscience que la préoccupation de l'organisation ou de l'ordre social est la plus éloignée du Christ, est plus ignorant du christianisme que ne le furent Hitler ou Nitche. Le catholicisme nie absolument que l'éthique puisse être universelle.
C'est donc le plus parfait cynisme ou la plus parfaite imbécillité d'accuser les médias lorsqu'on est catholique romain. Pour ce qui est de la propagande, si elle est dépassée aujourd'hui par des institutions plus modernes, on peut dire que l'Eglise romaine en a pratiquement inventé la formule occidentale, la plus meurtrière et catastrophique.
Contrairement à Léopardi, je ne crois pas que l'intérêt persistant pour Homère à travers les millénaires relève du hasard. C'est plutôt l'intérêt pour la plupart des auteurs modernes qui relève d'une coïncidence, au sens strict. Il faut être inconscient pour être un auteur moderne, d'une manière que Homère rejette en l'attribuant aux imbéciles. Difficile de prendre Homère au sérieux ET Edgard Morin, tous les pontifes à deux doigts de la démission. Le connard moderne croit pouvoir voyager dans le temps, et il n'est même pas capable de tirer de l'histoire autre chose qu'un baume rajeunissant.
Le combat de Platon-le géomètre contre Homère n'est pas fortuit non plus. Ce dernier n'est pas tendre avec celui qui se fie à la puissance naturelle du destin : Achille, et sa gloire infinie.
Il y a bien chez Homère, comme de la part de Moïse, un renversement de la religion égyptienne. L'athée national-socialiste Freud le dit à sa manière d'athée : Moïse a inventé une religion contre celle des Egyptiens. Chez Homère aussi, le plan social ou anthropologique, décisif dans le culte démoniaque égyptien, est dépourvu de sens spirituel. Qu'est-ce qu'un Juif ? Quelqu'un qui ne peut adhérer spirituellement à l'éthique ou au droit naturel égyptien. Ulysse est guidé par une sagesse surnaturelle, dont on peut vérifier qu'elle a beaucoup de correspondance avec celle du roi Salomon, et aucune avec la psychanalyse.
"Parmi les nombreuses choses que fut Ulysse, il y a une constante dans la littérature occidentale : la fascination exercée par les humains qui se moquent des limites, qui, au lieu de se soumettre à la servitude de ce qui est possible, entreprennent, contre toute logique, de chercher l'impossible." dixit Mario Vargas Llosa.
C'est très facile de comprendre pourquoi : les limites sont sociales. Le christianisme est antisocial, au point qu'il n'a pas le respect des morts. Celui-ci n'a d'intérêt que pour les vivants, qui à leur tour mourront, et ainsi de suite, suivant la généalogie païenne. Il n'y a pas d'éthique ou de morale dans le judaïsme et le christianisme ; s'il y en avait une, il y aurait un paradis, un purgatoire et un enfer ; or il n'y en a pas. C'est l'intérêt du clergé, en tous temps, et à toutes les époques, de faire croire qu'il y en a un. Aujourd'hui c'est l'intérêt des psychanalystes de faire croire qu'il y a un "inconscient" ou un "subconscient". Ces limites déterminent à l'action sociale. La conscience du chrétien authentique lui indique au contraire cette vérité, blessante à cause de la chair et de la faiblesse de l'âme humaine, que l'enfer se situe ici-bas.
La "logique" dont parle Mario Vargas Llosa n'est autre que la foi et la raison païennes qui s'organisent autour de la mort. Dans un tel contexte de déterminisme biologique, dans lequel la psychanalyse nazie s'inscrit elle aussi : amour, liberté et vérité n'existent pas. Ce n'est que de la verroterie lancée par l'élite au peuple ignare, afin de le posséder.
L'amour est parfaitement incompatible avec le déterminisme biologique. Une personne guidée par le destin ou la providence peut se bercer de l'illusion qu'elle est aimée ou qu'elle aime : mais ce n'est qu'une illusion. Elle prend pour de l'amour ce qui n'est en fait que de l'attachement.
Mario Vargas Llosa semble ignorer que la conscience scientifique n'envisage pas, elle non plus de limites, contrairement à la conscience religieuse qui nie l'histoire. L'antagonisme entre Ulysse et Achille est aussi celui entre la "science consciente" d'une part, et la puissance et la science technique de l'autre.
- Pourquoi Benoît XVI est-il un antichrist, du point de vue évangélique ? Parce qu'il prône la doctrine païenne de Nitche sous l'étiquette chrétienne, et que cela EST SCANDALEUX POUR LES ENFANTS ELEVES DANS CETTE SECTE, non moins que les viols et abus sexuels, mais plus encore.
- Quelle est cette Eglise où la "tradition" païenne est présentée comme la transmission de l'évangile, si ce n'est une synagogue de Satan ? Qui sont ces pleutres incapables d'assumer leur culte néo-païen ? Ces chiens démocrates-chrétiens et leur plan babylonien au nom de prophètes juifs ou chrétiens qui l'ont combattu avec force ? Pourquoi ne lancent-ils pas un défi au dieu des chrétiens, au lieu de faire croire que celui-ci bénit leur avarice immonde ?
- Quel est le sens de cette puissance maximale accordée au mensonge maximal de la démocratie-chrétienne, et d'un masque de carnaval aussi grotesque que même l'antichrist Nitche n'a pas voulu le porter ?
- Si la démission de Joseph Ratzinger de sa charge est un événement, c'est parce que l'institution dont il détient les clefs est la matrice de toutes les institutions de l'Occident moderne. La bêtise juridique de l'Occident moderne et son inaptitude économique particulières, sa science technocratique la plus spéculative ou hasardeuse de tous les temps, en un mot cette formule totalitaire, trouve son origine dans l'Eglise catholique romaine, selon l'avertissement net et comme jailli du coeur de l'enfer du prophète Shakespeare. Ce saint ne juge personne, afin de ne pas verser dans la magistrature infernale : sur quoi la puissance de l'Eglise romaine s'appuyait-elle ? Sur le désir d'aliénation ancré dans l'espèce humaine, plus encore que dans sa volonté de puissance. Ce désir d'aliénation, l'Eglise romaine l'a répandu dans le monde, jusqu'à faire du sexe faible le sexe dominant, ce qui présage une solution finale d'une extrême violence pour l'humanité, car la nature est sans pitié.
- Quel PDG, découvrant l'entreprise à la tête de laquelle il a été nommé, gangrenée par la corruption et le vice, ne démissionnerait-ils pas ? Seul un orgueil démentiel peut animer en revanche celui qui consentira à tenter la mission ténébreuse de relever une institution qui a fourni sa caution à tous les génocides commis pas la technocratie occidentale moderne, et qui porte des emblèmes dont le nouveau testament nous dit qu'ils sont sataniques, proscrivant d'appeler son "père" quiconque, hormis dieu lui-même, de sorte que les chrétiens sont fils de la Vérité et doivent laisser à César la morale et les arts décoratifs abstraits.
Etonnant titre de bouquin. La culture n'est autre que la religion moderne, dont Marx a montré qu'elle repose essentiellement sur la propriété.
L'agitation culturelle ne fait que refléter celle de la Bourse. Une culture stable répond à un régime de propriété foncière plus stable.
Bien sûr, on ne peut pas prôner la critique et la culture en même temps, à moins d'être un fonctionnaire de l'université, payé pour dire n'importe quoi. Les cinéastes ont bien raison de repousser la critique : le cinéma n'est pas fait pour ça, puisqu'il relève de la propagande technocratique. Et, du point de vue de la critique, il y a plus de raison de mépriser le cinéma que les Lumières françaises n'en avaient de mépriser le théâtre. Personnellement, je suis le cinéma yankee, non pas en tant que critique, mais en tant qu'il m'informe du national-socialisme larvé de cette nation. Bien des films yankees sont plus odieux que les discours nazis. Les nazis auraient-ils été assez barbares pour présenter le marquis de Sade comme un philosophe... "humaniste" ? On peut en douter, même si l'entraînement militaire, en tous lieux et en tous temps, repose sur l'excitation de l'instinct sexuel ; et la théorie du "soldat de la paix" sur le cynisme absolu. C'est encore un terrain, celui de la culture, où l'on peut voir que l'institution républicaine reprend à son compte toutes les ruses de l'Eglise catholique romaine.
L'Eglise romaine a forgé une culture contre les évangiles, c'est-à-dire une éthique et une esthétique chrétiennes, alors même que cette subversion est la fornication selon les Ecritures saintes. Shakespeare le signale avec une force extraordinaire : c'est pratiquement comme s'il défiait l'Occident, passé, présent et à venir. La race de fer, Fortinbras, n'en ont pas fini avec Hamlet. La connerie de Roméo et Juliette est devenue dans l'Occident, banalité.
La République française, quant à elle, a forgé une culture contre la science. Un fantasme contre l'histoire. La théorie de l'humanisme républicain ne résiste pas à l'étude historique. Une mafia blanchit moins vite l'argent que les institution républicaines n'ont blanchi leur prétendues "valeurs éthiques" au cours du demi-siècle écoulé. L'élite républicaine a inculqué aux jeunes générations des idéaux de nature publicitaire, et elle souhaiterait restaurer dans ces générations le respect de ses droits à édicter le catéchisme ?
Comme tout discours religieux, le discours culturel est soumis au principe de la médiocrité ou de la vertu : il est fait pour plaire au plus grand monde. L'utopie démocratique repose exclusivement sur un sentiment généralisé que, à l'avenir, le monde connaîtra un état de repos. Curieusement, certains esprits forts énoncent que l'on doit s'ennuyer sacrément dans l'au-delà, alors que la "démocratie" est une hypothèse analogue, dont le caractère soporifique est assez palpable.
Le charisme, chez un homme, est aussi ce qu'on peut appeler sa "part de féminité". Les apôtres chrétiens se privent volontairement de cette forme d'ascendant mystique sur autrui, dont la valeur est exclusivement sociale, et d'où les personnes morales tirent une bonne partie de leur puissance.
Si un saint, par décret du droit catholique romain, est un personnage charismatique, l'imposture est avérée. Le cas de Jeanne d'Arc est assez flagrant, mais il en existe bien d'autres. Le christ Jésus est le plus dissuasif de se fier à quelqu'un, pour le seul prétexte qu'il invoque son nom. "Prudence du serpent, simplicité de la colombe." est un des plus belles devises chrétiennes. Comment un coeur pur ne se méfierait-il pas du marécage des questions sociales et de leurs solutions ? Jean-Jacques Rousseau a tort de se méfier seulement de l'argent et de son effet corrupteur sur la société. Il n'y a pas d'institution pure, elles sont toutes corruptibles. Seul l'individu peut accéder à la pureté : c'est ce qui explique que la porte vers le salut, dans le christianisme, est étroite, et non un large portail. C'est une extraordinaire perte de temps que le combat pour tenter de réformer la société ; un combat aussi dépourvu de spiritualité que l'exercice de la médecine. Il ne faut avoir de cesse, lorsqu'on croise un homme ou une femme doté d'une certaine force et de la volonté d'aimer, de les dissuader d'user cette force dans un combat inutile et perdu d'avance. Ici se situe selon moi l'amertume de Simone Weil : d'avoir cru que l'amour peut se situer sur le plan social, en même temps que le discernement suffisant pour comprendre que la pourriture sociale est irrémédiable. Elle s'est condamnée ainsi à exposer son effort spirituel à des hommes et des femmes d'élite -l'hypocrite Gustave Thibon-, qui n'en ont cure, et qui sont dotés de l'instinct que l'amour est destructeur des plans de l'élite. Sauf Judas il n'y a pas d'homme d'élite parmi les apôtres chrétiens. Ni aucune personnalité charismatique. La société trahit son ignominie par son culte systématique des assassins, des grands fauves politiques, dont le charisme est indiscutable. L'ignoble éthique des connards allemands dispense même l'élite de l'honnêteté.
En dehors du christianisme, certains penseurs sont même parfois contraints d'admettre, par esprit de logique, que la confiance persistante dans le charisme, constitue le déni de démocratie le plus radical. Si on pousse la logique un peu plus loin, on verra même qu'en démocratie, tout est affaire de magnétisme, plus encore que dans des régimes politiques plus structurés. Le néant est sous les pieds des hommes d'élite qui ont fabriqué pour eux et leur descendance ce piège de cristal. Satan est mort, n'en déplaise à ceux qui ont cru bon de s'inspirer de lui. Mitres, crosses, au tapis.
L'absence d'amour-propre protège l'individu des tentatives de séduction des femmes ou de la société. Les poètes modernes, eux, se sont fait baiser comme des cons ; Rimbaud ? Un enfant de choeur.
L'amour véritable est à l'opposé du respect humain.
A moins d'être pétri de préjugés sur l'histoire, on se doute bien que le nazisme n'a pas surgi par hasard, d'un seul coup, au début des années 30. La culture nationale-socialiste n'est pas sui-generis, pas plus qu'aucune autre. La culture ou la rhétorique nazie ne fut qu'une manière de remobiliser l'Allemagne.
La comparaison entre la musique et le nazisme permet de comprendre en quoi ce régime fut satanique.
En général, intimidés par le discours religieux, la plupart des citoyens français reconnaissent que Hitler était un personnage satanique. De même, de très nombreux groupes musicaux mettent en avant le culte satanique ou identitaire, qui est presque devenu un argument de vente, un label "rebelle". Pourtant ces groupes de musiciens ne sont pas inquiétés par les représentants de l'ordre éthique. Paradoxalement, puisque le parti nazi n'est plus actif.
L'autorité chargée du maintien et du respect de l'éthique républicaine et qui lutte contre les religions alternatives, s'étonne un peu naïvement de la multiplication des sectes sataniques en France. On peut dire que cette multiplication est corrélative au développement de la musique. En quoi les valeurs de la République française diffèrent-elles des valeurs nazies ? On aimerait en avoir une démonstration historique, plutôt qu'entendre les slogans des éducateurs civiques.
Pourquoi la multiplication des sectes sataniques ne serait-elle pas seulement la traduction artistique des valeurs éthiques républicaines ? Dans une société dite de "service", selon un cynisme extraordinaire, qui dissimule les méthodes d'exploitation républicaines, l'art abstrait ou existentialiste prend la place qu'occupait l'artisanat ou la production industrielle auparavant. Pour ce qui est du commerce, les meilleurs physiciens ou spécialistes de Satan, ont toujours dit qu'il était directement lié au diable, qu'il s'agisse du "commerce amoureux", comme du commerce de détail.
Si la rhétorique nazie n'est autre, comme la musique, que l'opium du peuple ou des imbéciles qui se croient des "hommes d'élite", cela signifie que, très loin d'être un courant mort, le nazisme n'a fait qu'enfler. D'une certaine façon, on peut même dire que la vacuité intellectuelle du nazisme, à l'instar de la musique, facilite sa propagation.
Dans un contexte de frustration généralisée, du fait de l'organisation capitaliste, et de la nécessité de remobilisation incessante du citoyen lambda au service de la matrice nationale, le nazisme s'impose, comme la musique, en raison du confort qu'il procure. On note que dans des civilisations plus stables, l'intérêt pour la musique est limité, tandis que le garde-fou de la musique est essentiel dans certaines nations au bord de la folie. Le fait de diffuser de la musique classique à des bovins avant de les abattre nous éclaire sur le rôle social de la musique.
Les juifs et les chrétiens de dénoncer cet art païen ou fachiste. D'amener à comprendre que le fachisme n'est qu'un paganisme qui ne veut pas avouer que, loin d'aller vers le progrès, il est entré dans une phase de décomposition. Comme les vieillards s'accommodent plus facilement du pourrissement - ils ne le sentent pas, puisque son odeur est la même que la leur, c'est vers les jeunes gens qu'il faut se tourner, pour leur dire que la musique est le réconfort des lâches. La musique est comme la volonté : sans but spirituel. Laissez les philosophes adeptes de la musique finir à l'asile. Ne vous pliez pas à leur désir, qui implique de vous soumettre au leur.
La modernité est une berceuse rassurante. Presque une mère. La même indulgence feinte, la même cruauté véritable.
D'un homme qui se dit "moderne" ou "gay", je sais que sa mère a abusé de lui ; c'est le type de viol le plus courant.
Le plus vieux cauchemar de l'humanité, l'invention du bien et du mal, je l'ai vécu moi-même deux fois.
La dernière fois, j'avais un peu plus d'une vingtaine d'années, et une fiancée catholique. La vie m'inspirait alors déjà pas mal de méfiance ; donc ma propre mère, et les femmes en général, tous les systèmes qui, à la base, se déclarent irresponsables et pratiquent la repentance "a posteriori". Avant de découvrir le rapprochement opéré par la mythologie juive ou grecque entre les femmes et la folie, j'étais prédisposé à en comprendre le sens divin.
Bref, cette fiancée me dit, sans doute à cause de cette méfiance qu'elle avait détectée chez moi, et suivant l'instinct des femmes de vouloir tordre tout ce qui est droit chez les personnes du sexe opposé : -Tu sais, dieu, il suffit de lui faire confiance... (et là, dans ces points de suspension, est enfermé tout l'art abstrait, y compris le pognon). Un ange est passé : c'était le discours tenu par Eve à ce connard d'Adam, que ma fiancée scélérate me reservait-là, et moi scélérat aussi de ne pas lui flanquer une volée en échange.
Cela explique pourquoi les femmes, tout comme les poètes modernes pédérastiques, ne peuvent imaginer l'origine du monde autrement que comme leur mère, et persister souvent jusqu'à leur fin dans cette vision délirante que le monde n'existe pas en dehors de leur objectif. De là l'absence de pitié des femmes, auxquelles seul un imbécile tel que Nitche accorde cette force.
Sans doute il n'y a guère d'intérêt à converser du droit du sang avec quelqu'un qui n'a pas eu l'occasion de tuer son prochain à l'arme blanche (les armes modernes, ça ne compte pas, c'est des trucs de "gays"). Voyez le mépris du Christ pour Pilate, et tout ce qui tue par procuration. Tandis qu'il adresse la parole à un condamné à mort.
Pas de culture chrétienne, bien sûr. C'est à travers la culture que le goût de l'assassinat est inculqué au peuple par son élite, avec une fourberie redoublée dans les cas de démocratie. Le "bien culturel" le plus vendu au monde ? "Call of Duty" : le petit manuel de l'assassin en herbe. Curés, collez-vous bien votre antinazisme où je pense.