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Mon Journal de guerre - Page 50

  • Homère éternel

    Contrairement à Léopardi, je ne crois pas que l'intérêt persistant pour Homère à travers les millénaires relève du hasard. C'est plutôt l'intérêt pour la plupart des auteurs modernes qui relève d'une coïncidence, au sens strict. Il faut être inconscient pour être un auteur moderne, d'une manière que Homère rejette en l'attribuant aux imbéciles. Difficile de prendre Homère au sérieux ET Edgard Morin, tous les pontifes à deux doigts de la démission. Le connard moderne croit pouvoir voyager dans le temps, et il n'est même pas capable de tirer de l'histoire autre chose qu'un baume rajeunissant.

    Le combat de Platon-le géomètre contre Homère n'est pas fortuit non plus. Ce dernier n'est pas tendre avec celui qui se fie à la puissance naturelle du destin : Achille, et sa gloire infinie.

    Il y a bien chez Homère, comme de la part de Moïse, un renversement de la religion égyptienne. L'athée national-socialiste Freud le dit à sa manière d'athée : Moïse a inventé une religion contre celle des Egyptiens. Chez Homère aussi, le plan social ou anthropologique, décisif dans le culte démoniaque égyptien, est dépourvu de sens spirituel. Qu'est-ce qu'un Juif ? Quelqu'un qui ne peut adhérer spirituellement à l'éthique ou au droit naturel égyptien. Ulysse est guidé par une sagesse surnaturelle, dont on peut vérifier qu'elle a beaucoup de correspondance avec celle du roi Salomon, et aucune avec la psychanalyse.

    "Parmi les nombreuses choses que fut Ulysse, il y a une constante dans la littérature occidentale : la fascination exercée par les humains qui se moquent des limites, qui, au lieu de se soumettre à la servitude de ce qui est possible, entreprennent, contre toute logique, de chercher l'impossible." dixit Mario Vargas Llosa.

    C'est très facile de comprendre pourquoi : les limites sont sociales. Le christianisme est antisocial, au point qu'il n'a pas le respect des morts. Celui-ci n'a d'intérêt que pour les vivants, qui à leur tour mourront, et ainsi de suite, suivant la généalogie païenne. Il n'y a pas d'éthique ou de morale dans le judaïsme et le christianisme ; s'il y en avait une, il y aurait un paradis, un purgatoire et un enfer ; or il n'y en a pas. C'est l'intérêt du clergé, en tous temps, et à toutes les époques, de faire croire qu'il y en a un. Aujourd'hui c'est l'intérêt des psychanalystes de faire croire qu'il y a un "inconscient" ou un "subconscient". Ces limites déterminent à l'action sociale. La conscience du chrétien authentique lui indique au contraire cette vérité, blessante à cause de la chair et de la faiblesse de l'âme humaine, que l'enfer se situe ici-bas.

    La "logique" dont parle Mario Vargas Llosa n'est autre que la foi et la raison païennes qui s'organisent autour de la mort. Dans un tel contexte de déterminisme biologique, dans lequel la psychanalyse nazie s'inscrit elle aussi : amour, liberté et vérité n'existent pas. Ce n'est que de la verroterie lancée par l'élite au peuple ignare, afin de le posséder.

    L'amour est parfaitement incompatible avec le déterminisme biologique. Une personne guidée par le destin ou la providence peut se bercer de l'illusion qu'elle est aimée ou qu'elle aime : mais ce n'est qu'une illusion. Elle prend pour de l'amour ce qui n'est en fait que de l'attachement.

    Mario Vargas Llosa semble ignorer que la conscience scientifique n'envisage pas, elle non plus de limites, contrairement à la conscience religieuse qui nie l'histoire. L'antagonisme entre Ulysse et Achille est aussi celui entre la "science consciente" d'une part, et la puissance et la science technique de l'autre.



  • L'antichrist Benoît XVI

    - Pourquoi Benoît XVI est-il un antichrist, du point de vue évangélique ? Parce qu'il prône la doctrine païenne de Nitche sous l'étiquette chrétienne, et que cela EST SCANDALEUX POUR LES ENFANTS ELEVES DANS CETTE SECTE, non moins que les viols et abus sexuels, mais plus encore.

    - Quelle est cette Eglise où la "tradition" païenne est présentée comme la transmission de l'évangile, si ce n'est une synagogue de Satan ? Qui sont ces pleutres incapables d'assumer leur culte néo-païen ? Ces chiens démocrates-chrétiens et leur plan babylonien au nom de prophètes juifs ou chrétiens qui l'ont combattu avec force ? Pourquoi ne lancent-ils pas un défi au dieu des chrétiens, au lieu de faire croire que celui-ci bénit leur avarice immonde ?

    - Quel est le sens de cette puissance maximale accordée au mensonge maximal de la démocratie-chrétienne, et d'un masque de carnaval aussi grotesque que même l'antichrist Nitche n'a pas voulu le porter ?

    - Si la démission de Joseph Ratzinger de sa charge est un événement, c'est parce que l'institution dont il détient les clefs est la matrice de toutes les institutions de l'Occident moderne. La bêtise juridique de l'Occident moderne et son inaptitude économique particulières, sa science technocratique la plus spéculative ou hasardeuse de tous les temps, en un mot cette formule totalitaire, trouve son origine dans l'Eglise catholique romaine, selon l'avertissement net et comme jailli du coeur de l'enfer du prophète Shakespeare. Ce saint ne juge personne, afin de ne pas verser dans la magistrature infernale : sur quoi la puissance de l'Eglise romaine s'appuyait-elle ? Sur le désir d'aliénation ancré dans l'espèce humaine, plus encore que dans sa volonté de puissance. Ce désir d'aliénation, l'Eglise romaine l'a répandu dans le monde, jusqu'à faire du sexe faible le sexe dominant, ce qui présage une solution finale d'une extrême violence pour l'humanité, car la nature est sans pitié.

    - Quel PDG, découvrant l'entreprise à la tête de laquelle il a été nommé, gangrenée par la corruption et le vice, ne démissionnerait-ils pas ? Seul un orgueil démentiel peut animer en revanche celui qui consentira à tenter la mission ténébreuse de relever une institution qui a fourni sa caution à tous les génocides commis pas la technocratie occidentale moderne, et qui porte des emblèmes dont le nouveau testament nous dit qu'ils sont sataniques, proscrivant d'appeler son "père" quiconque, hormis dieu lui-même, de sorte que les chrétiens sont fils de la Vérité et doivent laisser à César la morale et les arts décoratifs abstraits.

  • Marx et la Culture

    Etonnant titre de bouquin. La culture n'est autre que la religion moderne, dont Marx a montré qu'elle repose essentiellement sur la propriété.

    L'agitation culturelle ne fait que refléter celle de la Bourse. Une culture stable répond à un régime de propriété foncière plus stable.

    Bien sûr, on ne peut pas prôner la critique et la culture en même temps, à moins d'être un fonctionnaire de l'université, payé pour dire n'importe quoi. Les cinéastes ont bien raison de repousser la critique : le cinéma n'est pas fait pour ça, puisqu'il relève de la propagande technocratique. Et, du point de vue de la critique, il y a plus de raison de mépriser le cinéma que les Lumières françaises n'en avaient de mépriser le théâtre. Personnellement, je suis le cinéma yankee, non pas en tant que critique, mais en tant qu'il m'informe du national-socialisme larvé de cette nation. Bien des films yankees sont plus odieux que les discours nazis. Les nazis auraient-ils été assez barbares pour présenter le marquis de Sade comme un philosophe... "humaniste" ? On peut en douter, même si l'entraînement militaire, en tous lieux et en tous temps, repose sur l'excitation de l'instinct sexuel ; et la théorie du "soldat de la paix" sur le cynisme absolu. C'est encore un terrain, celui de la culture, où l'on peut voir que l'institution républicaine reprend à son compte toutes les ruses de l'Eglise catholique romaine.

    L'Eglise romaine a forgé une culture contre les évangiles, c'est-à-dire une éthique et une esthétique chrétiennes, alors même que cette subversion est la fornication selon les Ecritures saintes. Shakespeare le signale avec une force extraordinaire : c'est pratiquement comme s'il défiait l'Occident, passé, présent et à venir. La race de fer, Fortinbras, n'en ont pas fini avec Hamlet. La connerie de Roméo et Juliette est devenue dans l'Occident, banalité.

    La République française, quant à elle, a forgé une culture contre la science. Un fantasme contre l'histoire. La théorie de l'humanisme républicain ne résiste pas à l'étude historique. Une mafia blanchit moins vite l'argent que les institution républicaines n'ont blanchi leur prétendues "valeurs éthiques" au cours du demi-siècle écoulé. L'élite républicaine a inculqué aux jeunes générations des idéaux de nature publicitaire, et elle souhaiterait restaurer dans ces générations le respect de ses droits à édicter le catéchisme ?

    Comme tout discours religieux, le discours culturel est soumis au principe de la médiocrité ou de la vertu : il est fait pour plaire au plus grand monde. L'utopie démocratique repose exclusivement sur un sentiment généralisé que, à l'avenir, le monde connaîtra un état de repos. Curieusement, certains esprits forts énoncent que l'on doit s'ennuyer sacrément dans l'au-delà, alors que la "démocratie" est une hypothèse analogue, dont le caractère soporifique est assez palpable. 

  • Leader charismatique

    Le charisme, chez un homme, est aussi ce qu'on peut appeler sa "part de féminité". Les apôtres chrétiens se privent volontairement de cette forme d'ascendant mystique sur autrui, dont la valeur est exclusivement sociale, et d'où les personnes morales tirent une bonne partie de leur puissance.

    Si un saint, par décret du droit catholique romain, est un personnage charismatique, l'imposture est avérée. Le cas de Jeanne d'Arc est assez flagrant, mais il en existe bien d'autres. Le christ Jésus est le plus dissuasif de se fier à quelqu'un, pour le seul prétexte qu'il invoque son nom. "Prudence du serpent, simplicité de la colombe." est un des plus belles devises chrétiennes. Comment un coeur pur ne se méfierait-il pas du marécage des questions sociales et de leurs solutions ? Jean-Jacques Rousseau a tort de se méfier seulement de l'argent et de son effet corrupteur sur la société. Il n'y a pas d'institution pure, elles sont toutes corruptibles. Seul l'individu peut accéder à la pureté : c'est ce qui explique que la porte vers le salut, dans le christianisme, est étroite, et non un large portail. C'est une extraordinaire perte de temps que le combat pour tenter de réformer la société ; un combat aussi dépourvu de spiritualité que l'exercice de la médecine. Il ne faut avoir de cesse, lorsqu'on croise un homme ou une femme doté d'une certaine force et de la volonté d'aimer, de les dissuader d'user cette force dans un combat inutile et perdu d'avance. Ici se situe selon moi l'amertume de Simone Weil : d'avoir cru que l'amour peut se situer sur le plan social, en même temps que le discernement suffisant pour comprendre que la pourriture sociale est irrémédiable. Elle s'est condamnée ainsi à exposer son effort spirituel à des hommes et des femmes d'élite -l'hypocrite Gustave Thibon-, qui n'en ont cure, et qui sont dotés de l'instinct que l'amour est destructeur des plans de l'élite. Sauf Judas il n'y a pas d'homme d'élite parmi les apôtres chrétiens. Ni aucune personnalité charismatique. La société trahit son ignominie par son culte systématique des assassins, des grands fauves politiques, dont le charisme est indiscutable. L'ignoble éthique des connards allemands dispense même l'élite de l'honnêteté.

    En dehors du christianisme, certains penseurs sont même parfois contraints d'admettre, par esprit de logique, que la confiance persistante dans le charisme, constitue le déni de démocratie le plus radical. Si on pousse la logique un peu plus loin, on verra même qu'en démocratie, tout est affaire de magnétisme, plus encore que dans des régimes politiques plus structurés. Le néant est sous les pieds des hommes d'élite qui ont fabriqué pour eux et leur descendance ce piège de cristal. Satan est mort, n'en déplaise à ceux qui ont cru bon de s'inspirer de lui. Mitres, crosses, au tapis.

  • Dans la Matrice

    L'absence d'amour-propre protège l'individu des tentatives de séduction des femmes ou de la société. Les poètes modernes, eux, se sont fait baiser comme des cons ; Rimbaud ? Un enfant de choeur.

    L'amour véritable est à l'opposé du respect humain.

  • Musique et nazisme

    A moins d'être pétri de préjugés sur l'histoire, on se doute bien que le nazisme n'a pas surgi par hasard, d'un seul coup, au début des années 30. La culture nationale-socialiste n'est pas sui-generis, pas plus qu'aucune autre. La culture ou la rhétorique nazie ne fut qu'une manière de remobiliser l'Allemagne.

    La comparaison entre la musique et le nazisme permet de comprendre en quoi ce régime fut satanique.

    En général, intimidés par le discours religieux, la plupart des citoyens français reconnaissent que Hitler était un personnage satanique. De même, de très nombreux groupes musicaux mettent en avant le culte satanique ou identitaire, qui est presque devenu un argument de vente, un label "rebelle". Pourtant ces groupes de musiciens ne sont pas inquiétés par les représentants de l'ordre éthique. Paradoxalement, puisque le parti nazi n'est plus actif.

    L'autorité chargée du maintien et du respect de l'éthique républicaine et qui lutte contre les religions alternatives, s'étonne un peu naïvement de la multiplication des sectes sataniques en France. On peut dire que cette multiplication est corrélative au développement de la musique. En quoi les valeurs de la République française diffèrent-elles des valeurs nazies ? On aimerait en avoir une démonstration historique, plutôt qu'entendre les slogans des éducateurs civiques.

    Pourquoi la multiplication des sectes sataniques ne serait-elle pas seulement la traduction artistique des valeurs éthiques républicaines ? Dans une société dite de "service", selon un cynisme extraordinaire, qui dissimule les méthodes d'exploitation républicaines, l'art abstrait ou existentialiste prend la place qu'occupait l'artisanat ou la production industrielle auparavant. Pour ce qui est du commerce, les meilleurs physiciens ou spécialistes de Satan, ont toujours dit qu'il était directement lié au diable, qu'il s'agisse du "commerce amoureux", comme du commerce de détail.

    Si la rhétorique nazie n'est autre, comme la musique, que l'opium du peuple ou des imbéciles qui se croient des "hommes d'élite", cela signifie que, très loin d'être un courant mort, le nazisme n'a fait qu'enfler. D'une certaine façon, on peut même dire que la vacuité intellectuelle du nazisme, à l'instar de la musique, facilite sa propagation.

    Dans un contexte de frustration généralisée, du fait de l'organisation capitaliste, et de la nécessité de remobilisation incessante du citoyen lambda au service de la matrice nationale, le nazisme s'impose, comme la musique, en raison du confort qu'il procure. On note que dans des civilisations plus stables, l'intérêt pour la musique est limité, tandis que le garde-fou de la musique est essentiel dans certaines nations au bord de la folie. Le fait de diffuser de la musique classique à des bovins avant de les abattre nous éclaire sur le rôle social de la musique.

    Les juifs et les chrétiens de dénoncer cet art païen ou fachiste. D'amener à comprendre que le fachisme n'est qu'un paganisme qui ne veut pas avouer que, loin d'aller vers le progrès, il est entré dans une phase de décomposition. Comme les vieillards s'accommodent plus facilement du pourrissement - ils ne le sentent pas, puisque son odeur est la même que la leur, c'est vers les jeunes gens qu'il faut se tourner, pour leur dire que la musique est le réconfort des lâches. La musique est comme la volonté : sans but spirituel. Laissez les philosophes adeptes de la musique finir à l'asile. Ne vous pliez pas à leur désir, qui implique de vous soumettre au leur.

  • Modernité 2.1

    La modernité est une berceuse rassurante. Presque une mère. La même indulgence feinte, la même cruauté véritable.

    D'un homme qui se dit "moderne" ou "gay", je sais que sa mère a abusé de lui ; c'est le type de viol le plus courant.

  • Cauchemar

    Le plus vieux cauchemar de l'humanité, l'invention du bien et du mal, je l'ai vécu moi-même deux fois.

    La dernière fois, j'avais un peu plus d'une vingtaine d'années, et une fiancée catholique. La vie m'inspirait alors déjà pas mal de méfiance ; donc ma propre mère, et les femmes en général, tous les systèmes qui, à la base, se déclarent irresponsables et pratiquent la repentance "a posteriori". Avant de découvrir le rapprochement opéré par la mythologie juive ou grecque entre les femmes et la folie, j'étais prédisposé à en comprendre le sens divin.

    Bref, cette fiancée me dit, sans doute à cause de cette méfiance qu'elle avait détectée chez moi, et suivant l'instinct des femmes de vouloir tordre tout ce qui est droit chez les personnes du sexe opposé : -Tu sais, dieu, il suffit de lui faire confiance... (et là, dans ces points de suspension, est enfermé tout l'art abstrait, y compris le pognon). Un ange est passé : c'était le discours tenu par Eve à ce connard d'Adam, que ma fiancée scélérate me reservait-là, et moi scélérat aussi de ne pas lui flanquer une volée en échange.

    Cela explique pourquoi les femmes, tout comme les poètes modernes pédérastiques, ne peuvent imaginer l'origine du monde autrement que comme leur mère, et persister souvent jusqu'à leur fin dans cette vision délirante que le monde n'existe pas en dehors de leur objectif. De là l'absence de pitié des femmes, auxquelles seul un imbécile tel que Nitche accorde cette force.

  • Culture et droit du sang

    Sans doute il n'y a guère d'intérêt à converser du droit du sang avec quelqu'un qui n'a pas eu l'occasion de tuer son prochain à l'arme blanche (les armes modernes, ça ne compte pas, c'est des trucs de "gays"). Voyez le mépris du Christ pour Pilate, et tout ce qui tue par procuration. Tandis qu'il adresse la parole à un condamné à mort.

    Pas de culture chrétienne, bien sûr. C'est à travers la culture que le goût de l'assassinat est inculqué au peuple par son élite, avec une fourberie redoublée dans les cas de démocratie. Le "bien culturel" le plus vendu au monde ? "Call of Duty" : le petit manuel de l'assassin en herbe. Curés, collez-vous bien votre antinazisme où je pense.

  • Marx et Shakespeare

    Marx est l'écuyer qui a remis Shakespeare en selle. La vérité n'est pas la bienvenue dans le monde : mieux vaut encore Barrabas ou Andres Breivik, hurlent les pharisiens. Pourtant c'est la vérité qui, à la fin, triomphe du monde, et non l'inverse.

  • Satan dans l'Eglise romaine

    On reconnaît le possédé à ce qu'il est sûr de son droit. Nitche, par exemple, renia Jésus-Christ en faveur de la folie et du droit, attitude typiquement féminine. On retrouve souvent le nitchéisme chez les hommes manipulés par leur mère, et quasiment l'inversion sexuelle qui consiste, comme Nitche, à prêter aux femmes des vertus masculines, et aux hommes des vertus féminines. C'est aussi pourquoi les femmes ont plus souvent foi dans la biologie et sa loi de détermination universelle. Comment ne l'auraient-elles pas ? Je ne crois pas avoir rencontré, de mon vivant, une femme dont l'existence et la culture ne soit déterminées par celle de ses parents, qu'elle se conforme à leurs voeux, ou parfois même encore quand elle agit contre son éducation. Peu de femmes suivent Jésus, proportionnellement aux femmes, car celui-ci est indifférent aux liens du sang.

    Le principe du satanisme dans l'Eglise romaine consiste dans le rétablissement des liens du sang et leur justification. "Il ne faut pas voir le diable partout." : propos typique du clerc catholique romain ; et pour cause, la conscience du diable est quasiment nulle dans l'Eglise romaine. Théoriquement, un catholique romain, s'il a lu le nouveau testament au moins une fois, sait que le diable existe et qu'il ne peut le nier ; mais il ne sait pas clairement ce qui oppose Satan à Jésus-Christ. Il ne sait pas, par exemple, que la science juridique est une science démoniaque, et que tous les juristes éminents, à partir d'un certain degré d'érudition, rendent hommage à l'Egypte et à son culte satanique.

    Largement, l'ignorance des catholiques romains est entretenue par son clergé, globalement un ramassis d'imbéciles qui ingurgite Kant et le kantisme dans les séminaires sans sourciller, comme les oies se laissent gaver. L'épistémologie de Jésus-Christ tient dans une phrase : "Le langage de l'homme souille l'homme." S'il y a bien une science qui s'appuie sur la rhétorique, c'est la science juridique, qui démontre que la propriété, fruit d'une conquête violente, n'est pas le vol. Ou que le mariage, fruit d'une contrainte sociale ou naturelle, est "librement consenti" ou nul. Je cite le dernier cas, car il est significatif du gauchissement de la science juridique, du fait de l'ineptie du clergé romain. L'aberration juridique de l'Occident moderne est largement imputable aux Eglises chrétiennes. Les Etats-Unis, par exemple, qui sont une sorte d'erreur judiciaire géante, ou de pyramide inversée, découlent du droit romain. Leur culte antichrétien de "Dieu, la Famille et la Nation", vient de là.

    Ce gauchissement ou cette aberration, jusqu'à institutionnaliser sans raison valable la sodomie (contrairement aux hoplites spartiates qui en avaient une plus valable, ou bien les prisons où c'est la coutume) nous instruit sur la durée du pouvoir de Satan sur le monde, puisque le pouvoir de celui-ci s'étend entre l'ordre et le chaos.

    La conscience de Satan est atténuée dans le catholicisme romain, au point d'être inférieure à celle des musulmans qui perçoivent plus facilement, par exemple, en quoi le cinéma est diabolique. Au point aussi que Baudelaire, dont la poésie est entièrement fondée sur cette dialectique, est le dernier catholique romain à tenir un propos cohérent sur Satan et sa grande familiarité avec les hommes - en particulier les curés. Je m'étonne toujours de l'intérêt pour Rimbaud, qui revient à un monothéisme solaire strict. L'imperméabilité de Rimbaud à l'histoire, pour se concentrer sur sa propre rêverie d'écolier, en fait pratiquement un auteur étranger à la France.

    Baudelaire a conscience qu'il y a deux sortes d'art divergents. Grosso modo, l'art religieux satanique d'une part (architecture et musique), par lequel l'homme signe une sorte de pacte avec la nature, et la science d'autre part, chrétienne et apostolique, motivée par l'appel de l'Esprit de Dieu à surmonter la condition humaine.

    En ce qui me concerne, fondu d'abord dans le moule du catholicisme romain, à peine moins étriqué que celui des valeurs républicaines, dont l'indexation directe aux cours de la Bourse se devine aisément aux airs d'épiciers des députés et sénateurs français, j'ai acquis peu à peu la conscience de Satan par l'apprentissage de l'art. L'art fait gagner un temps considérable sur la religion. Ainsi, pratiquement, "être moderne ou ne pas l'être" est une question qui ne se pose pratiquement pas au niveau artistique, tandis qu'elle peut devenir une obsession chez certains dévots. Si le cinéma, par exemple, n'a d'intérêt que pour les personnes religieuses et non les artistes irréligieux, c'est qu'il est un pur stylisme, attaché à une époque particulière. Le cinéma est surtout fait pour maintenir en enfance les citoyens de régime totalitaires. Peu d'artistes souhaiteront aller dans un sens où le gâtisme mène naturellement, c'est-à-dire une euthanasie lente de l'esprit.


  • Gay Pride et fornication

    Ce qui constitue le grave péché de fornication selon les Evangiles, faute contre l'Esprit de Dieu, ce ne sont pas les pratiques sexuelles sodomites, mais la "gay pride", c'est-à-dire la revendication ou la fierté d'un type de sexualité.

    La faiblesse de la chair humaine ne rejaillit pas sur l'Esprit, mais sur l'homme lui-même, quelle que soit son orientation sexuelle. Autrement dit, pour bien comprendre l'Esprit du christianisme, opposé au génie païen, on peut bien être abstinent sexuel de la naissance à la mort, et n'en commettre pas moins le péché de fornication. Contrairement aux religions païennes où le péché est contre l'éthique du moment, variable en fonction de l'intérêt commun, dans le christianisme, pur de l'éthique, les graves péchés sont commis contre le salut, c'est-à-dire contre l'amour de Dieu.

    Nulle part il n'est écrit dans le "Nouveau Testament" que la famille peut protéger l'homme de la mort ou de la faiblesse. Bien au contraire, Jésus-Christ proclame que son message dissoudra la famille. Son glaive séparera ceux qui craignent de s'éloigner des choses naturelles, de ceux qui s'en affranchissent pour s'élever vers l'Esprit de Dieu.

    Pourquoi ? Parce que la famille est une chose naturelle, et que seul les esprits faibles placent leur espoir dans les choses naturelles. Même les philosophes païens romains n'étaient pas aussi dupes de la fable du prolongement de l'âme après la mort.

    Enfants, ne confondez pas les évangiles avec le complot de pharisiens et de bonnes femmes catholiques romains, soudés par l'ignorance que la colère de l'Esprit de dieu et de ses saints frappe d'abord les traîtres.

    Les partisans du mariage pour tous, comme ses détracteurs, sont deux partis imbéciles, appuyés l'un sur l'autre, comme les cartes d'un château de cartes, défendant des causes aussi obscures l'une que l'autre.

    Le fait de justifier le mariage par des raisons absurdes, extrêmement dangereux sur le plan social et stigmatisé par Shakespeare ("Roméo et Juliette"), est une spécialité du clergé catholique romain ; elle tient largement à l'absence de justification chrétienne authentique à l'appui de toutes les questions civiles. Or la rhétorique du parti gay n'est que le produit dérivé du folklore catholique romain ; c'est cette dernière qui, dans l'Occident moderne, a opéré le rapprochement de l'érotisme et de l'amour, sous prétexte du commerce et des affaires.

    La famille est une institution païenne dont les prêtres et les rituels, eux, ne dissimulaient pas qu'elle reposait sur la violence. A défaut de remédier à la brutalité de la condition humaine et des rapports humains, au moins le paganisme ne dissimule-t-il pas cette violence. Lorsque l'aspiration aux choses surnaturelles est détournée vers un mysticisme psychologique totalement creux comme la musique, c'est là le péché de fornication.

  • Gay Savoir

    Comment les antichrists de tous poils, du pape au président des Etats-Unis, en passant par Lady Gaga, tous les petits suppôts qui pullulent dans le cinéma, pensent-ils restaurer un culte de Satan digne de ce nom, quand ils n'ont même pas les couilles, pour la plupart, de reconnaître Adolf Hitler comme l'un des leurs ?

  • Le Gay Savoir

    Je parie que l'humour sera le dernier domaine de la morale où on parviendra à la parité sexuelle, suivant la répartition suivante : 50% de Français d'un côté, 50% d'Allemands de l'autre.

    Malgré toutes les avanies qu'elle leur a fait subir, les Allemands continuent d'avoir confiance dans la science politique et morale, ou disons au moins la partie néo-nazie des derniers Boches (pour ce qui est de l'élite démocrate-chrétienne, c'est plus une question d'intérêt que de foi).

    Un tel masochisme vaut bien sûr aux Allemands les railleries des Français. Au moins, confronté à la défaite et à la mort de son dieu, Hitler en franc-maçon digne de ce nom n'a pas craint de se suicider. Quand on cherche la rectitude féminine, c'est encore chez un homme qu'on la trouve.

  • L'Immortalité

    Comprenez Shakespeare : il n'y a rien dans le nouveau testament pour étayer la théorie égyptienne de l'immortalité de l'âme humaine, sur laquelle l'Occident "judéo-chrétien" a décidé de fonder une petite civilisation oedipienne de bas-étage.

  • Culture et Evolutionnisme

    Une personne cultivée s'inscrit dans la continuité du singe ou de l'amibe. N'ayant pas foi dans la culture, produit dopant de l'âme humaine, je ne peux pas croire dans l'idéologie évolutionniste. Il faut avoir foi dans l'homme pour le placer au sommet de la pyramide des espèces.

  • Anthropologie

    Derrière chaque anthropologue se cache un antichrist plus ou moins sournois. On peut dire aussi que l'anthropologie est un masque qui permet à des ignares de faire croire qu'ils sont savants. L'anthropologue n'a pas le sens de l'histoire, il a seulement celui de ses intérêts.

    C'est en tant qu'anthropologue que Polonius-Copernic est exécuté par Hamlet. Ce sont toujours des anthropologues qui jugent et condamnent Shakespeare.

    Qu'est-ce que l'anthropologie ? C'est une façon d'expliquer l'homme autrement que par la mythologie de Moïse.


  • Athéisme

    Il est très difficile de distinguer l'athée du croyant, d'abord parce que l'homme a la langue fourchue et qu'on ne peut se fier à ses déclarations. Entre le croyant qui doute, et l'athée qui espère, pas ou peu de différence. 

  • Le Chat de Schrödinger

    La mystification scientifique est de toutes les époques. Ne pas la soupçonner dans le temps où nous sommes est faire preuve d'une grande arrogance, ou bien d'une grande faiblesse, celle-là même que l'arrogance dissimule, comme on voit tel chef d'Etat à la voix de fausset s'entraîner à parler caverneux.

    Une certitude scientifique: la science moderne est entièrement coupée de l'humaniste occidental, dans la mesure où celui-ci n'accorde aux applications pratiques de la science qu'une faible signification scientifique.

    Le propos de l'humanisme est de souligner qu'il n'y a pas de science sans métaphysique ou conscience. La culture technologique moderne ne dérive pas de l'humanisme, mais de la science la plus cléricale du XVIIe siècle, contrairement aux dires des médiocres manuels scolaires républicains, à peu près au niveau de la légende dorée des saints catholiques romains en ce qui concerne les figures emblématiques du XVIIe siècle, où, nous disent ensemble tous les propagandistes de la foi moderniste, le monde est passé des ténèbres à la lumière.

    Il faut bien relier cette question avec celle de Dieu. Suivant la déploration de Nitche : "Dieu est mort.", bien mal traduite par les disciples aussi disparates que loufoques de cet antiprophète, puisqu'elle exprime le regret que le dieu des élites soit mort, c'est-à-dire que le monde moderne l'ait tué, faisant perdre ainsi aux élites le suprême moyen de légitimation. Napoléon exprime le regret similaire de ne pouvoir persuader le peuple qu'il descend de Vénus comme César, et non d'une bonne femme corse, nonobstant la dévotion oedipienne de tout tyran pour sa mère.

    En effet le prolongement de dieu, son nouveau nom, c'est la science technologique. L'homme bionique n'est pas un futurisme, c'est l'effet du conditionnement technologique passé ou présent sur l'homme moderne. Bien des produits de la technologie moderne ne visent pas un rôle de satisfaction des besoins vitaux primaires, mais vous attachent, à supposer que vous en soyez l'esclave, en tant que porteurs d'espoir, ainsi que le vase de Pandore, symbole de toutes les productions humaines débiles ou insignifiantes. L'espoir, que d'autres païens nomment encore "culture de vie", est l'effet thérapeutique principal du discours religieux. Si Satan a lieu de se réjouir d'être ainsi transposé dans des gadgets technologiques, j'incline à penser comme Nitche que ce n'est pas le cas, mais ce n'est pas la question ici.

    J'ai trouvé ça dans une gazette, la "Quinzaine littéraire" (n°1076), à propos d'un récent bouquin intitulé "Le Chat de Schrödinger", par Philippe Forest.

    "Ce scientifique autrichien [Schrödinger] a mis au point un exemple pour tenter d'exprimer ses réserves vis-à-vis de la physique quantique (qui s'intéresse aux particules et à l'infiniment petit]. Il envisage une expérience où un chat enfermé dans une boîte serait mis à mort par un procédé radio-actif produisant la désintégration d'un atome, si bien que, selon la physique quantique, pendant quelques instants l'atome doit être considéré en même temps comme étant et n'étant pas désintégré, et l'animal comme à la fois mort et vivant. Les conditions de réalisation d'une telle expérience sont si délicates que c'est surtout une expérience de pensée.

    Pour S., il ne fait aucun doute qu'un chat ne peut pas être en même temps mort et vivant. Cela signifie que le calcul probabiliste sur les particules, s'il a bien une vertu prédictive, n'infirme pas toute conception raisonnable d'une réalité à l'intérieur de laquelle aucune chose ne peut être à la fois elle-même et son contraire."

    Et le plumitif de la "Quinzaine" d'ajouter : "Sans remettre en cause la validité et le sérieux des recherches scientifiques, Philippe Forest constate que la pensée humaine, dans tous les domaines, fabrique de petites fictions pour mieux tenter d'approcher ou d'expliciter le réel."

    On peut constater ici jusqu'où va le scepticisme du savant moderne, puisqu'il doute qu'un chat puisse être mort et vivant en même temps. Il néglige l'hypothèse du fantôme ou de la réincarnation, que la physique quantique entraîne plus audacieusement à concevoir. Et si nous allions tous au paradis, comme les particules élémentaires ?

    Plus sérieusement, je relève quelques points : l'expression "expérience de pensée" est à la fois judicieuse et nous ramène ne même temps à la métempsycose. Bon nombre d'expériences scientifiques modernes peuvent être qualifiées "d'expériences de pensée", et non seulement le fait d'agiter vivement des particules pour chercher le boson de machin-bidule-truc-chouette aux frais du contribuable. Un cas typique : l'attraction de Newton. Les moyens n'existant pas de sonder le coeur de la terre au-delà de son épiderme pour en extraire la matière attractive, Newton doit bien en passer largement par une "expérience de pensée". Ajoutons que bien des hypothèses religieuses relèvent de ce qu'on peut appeler "l'expérience de pensée". Si la science moderne, qui se veut "expérimentale" d'abord et surtout, est fondée principalement sur des expériences qui sont des démonstrations déductives, alors cette science est religieuse. L'idée de "vertu prédictive" vient renforcer cette présomption, car ce qui est prédictif sans être historique, ou annoncer comme Cassandre une mort certaine, c'est l'espoir infini, qui a lui aussi une signification religieuse.

    L'expérimentation de certains savants, matérialistes notamment, est conçue à l'inverse de ce type "d'expérience de pensée". Il s'agit de ne pas examiner la matière sous l'angle exclusif de son potentiel physique, afin de ne pas s'empêcher de répondre à la question du début de la matière et de sa disparition éventuelle autrement que par un théorie impossible à vérifier expérimentalement. L'expérience de pensée n'infirme pas la métaphysique, c'est-à-dire l'idée que tout n'est pas exploitable et soumis à l'exploitation en raison du potentiel, par l'expérience ; elle l'exclut théoriquement. C'est-à-dire qu'un telle méthode revient à placer la culture au même niveau que la nature physique, puis progressivement au-dessus de la nature elle-même, pour atteindre le paradoxe que Schrödinger soupçonne d'être entièrement casuistique.

    En ce qui concerne "les petites fictions pour mieux approcher le réel", c'est une lourde erreur de la part d'un critique littéraire de penser ça. Nombre de philosophes, tragédiens, voire romanciers, ont conscience du décalage entre le réel et le langage humain, de la difficulté ou la faiblesse de l'homme à rendre compte de la réalité. Si ce n'était pas le cas, l'humanité n'aurait produit que des ouvrages de pure stylistique, habiles seulement à traduire l'odeur des madeleines ou les sentiments féminins - des ouvrages en principe faits pour échapper à la réalité, comme la tapisserie que Pénélope fait et défait indéfiniment. S'il y a une équivalence possible entre la réalité et la fiction, comme si elles pouvaient coïncider, c'est dans la géométrie qu'on la retrouve. La géométrie égyptienne est une philosophie naturelle raisonnable, de concordance entre les éléments supérieurs et la fiction humaine, relative. Raisonnable, c'est-à-dire écologique, parce qu'il n'est pas très sérieux d'envisager la culture comme étant supérieure à la nature, ou la nature relative à l'homme. Les mathématiques modernes basculent dans cette absurdité, pour des raisons d'efficacité circonstancielles.

    Suivant mon propos sur le lien entre la religion et la science, d'une manière ou d'une autre, selon qu'on accorde à la mort des droits comme dans les cultes païens, ou qu'on les lui retire comme dans le christianisme authentique (de saint Paul, par exemple, qui traduit la mort comme la somme des erreurs), on peut prendre la précaution vis-à-vis du sérieux et de la validité de la recherche scientifique moderne, alors même que Schrödinger ouvre une piste vers la critique, comme la peur du blasphème.

    Une fois les fétiches modernes démystifiés -et selon moi ce n'est qu'une question de temps-, à quel dieu l'homme moderne pourra-t-il encore s'accrocher ?

     

     

  • Les deux maîtres

    On ne peut pas servir deux maîtres, la science juridique et le dieu des chrétiens. De sorte que la devise "Dieu et mon droit" est une des pires abominations, contenant la formule de l'iniquité occidentale. Elle conduit par exemple à s'opposer aux mahométans sur la base d'un syncrétisme, d'une culture commune.

    La tentative de légitimer le mariage au cours de l'ère chrétienne, à laquelle une revue d'histoire consacrait récemment quelques chapitres techniques (à vrai dire sans grand intérêt), cette tentative se traduit par une casuistique des plus retorses. Je conseille d'ailleurs de considérer la casuistique comme un phénomène diabolique, et ses principaux acteurs comme des possédés.

    Le droit est tel qu'il se dévalue au fur et à mesure de l'évolution des sociétés ; les démocrates-chrétiens qui manifestent contre le mariage gay sont donc basés uniquement sur des slogans et des poses, comme leurs adversaires. Les lois du commerce trancheront entre ces deux rhétoriques marchandes.

    La rapide évolution du droit moderne, autrement dit la détérioration accélérée de la norme juridique, résulte du mariage impossible entre la science juridique et le christianisme. C'est ce phénomène qui entraîne l'introduction dans le code civil de lois qui relèvent de la morale pure et sont dépourvues de rôle pratique. De lois totalitaires. Est bien fondamental dans le totalitarisme le fait de faire passer pour chrétiennes des choses en réalité païennes, créant ainsi des aberrations juridiques de l'ampleur des Etats-Unis.

    La trahison démocrate-chrétienne, semblable à celle de la monarchie de droit divin, consiste à ne pas rendre à César ce qui est à César, et le mariage à Adam et Eve.