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Lapinos - Page 94

  • Viande froide

     

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    Claude Lévi-Strauss s'en est allé,

    Cahin-caha et comme prédestiné

    Par son prénom à déraper,

    Sur la banquise des idées

    Nazies.

    (Morgue insidieuse du savant biscornu qui feint de s'attendrir sur des fétiches pygmées avant d'enfiler son costard de sorcier à queue de pie du Quai Conti. Souvenez-vous de Tartuffe et devinez pourquoi Molière, LUI, n'a pas pris une ride.)

    *

    L'Alighieri au Paradis

    Rejoint sa dame qui est au Ciel.

    Mânes d'Hitler se sont changées en glands

    De la Forêt Noire

    Dont les sangliers se régalent.

    Mais où va l'âme du mythomane

    Taillée dans du drap bleu denim ?

    (Toute âme a la forme d'un vêtement, raison pourquoi l'art grec est nu.)

    *

    Par-delà tous les cercles privés de la raison,

    Aristote va se fondre dans la sphère

    De la matière.

    Mais où s'en vont les bourgeois mythomanes,

    Là-dessus j'ai mon idée :

    Il n'est pas exclu qu'ils se métamorphosent en gaz

    D'échappement.

  • Z comme Zemmour

    Pourquoi les idées de Le Pen,

    défendues aujourd'hui par Zemmour,

    n'ont plus la même saveur ?

    Le fruit défendu hier devenu confiserie

    Pour vieille douairière du "Figaro", vieux papy de l'Académie ?

    Tirons au moins leçon du "petit chose" Zemmour :

    De la France il ne reste plus,

    Que des images d'Epinal dans une boîte en fer émaillée,

    Rien de solide à quoi se raccrocher,

    Et c'est bien fait.

    Nique ta mère !

  • France against USA

    Best-seller author Samuel Huntington is too far away from Western idea of history to be considered as a true scientist. But he is although pointing the good reason why French people who are knowing their own history, art, customs, religion(s), do regard USA-culture as a foreign culture, not only for the sole detail that the USA have a theocratic constitution (French constitution is theocratic too, a theocracy in which the State does not let any place for God. The laws that are fighting against muslim or christian religious symbols prove that Marx was true: State religion is a stronger drug due to its mask of neutrality (Marx in his critics against nazi's State and legacy as G.W.F Hegel does define it.)

    USA, says Huntington, never knew catholicism and marxism. Catholic religion is not that much different from other Christian religions in fact nowadays, a theological unity that is starting from English and German Reformation (Best proof is that German Ratzinger does quote Saint Augustine very often, who was for medieval (!) catholic theology old fashioned.)

    As the Christian religion almost died in Europe (only 2% of French people go to the catholic mass) and last popes were coming from Eastern culture, one can even say that there is no big difference between protestantism and catholicism anymore (I mean 'no big' regarding theology). Who is interested in theology can even notice that Luther or Melanchton were closer to Aristotelician principles that grounded catholicism during about four centuries than today pope Benedictus XVIth himself does! But there did exist in catholicism a theological idea against theocracy that of course influenced some French philosophers of the XVIIIth, following Bacon and Shakespeare, English example.

    Let us say that Greek Materialism or criticism that Marx tried to introduce again in Europe in the XIXth century never influenced the USA. Best proof is that Time is almost treated as a god in USA culture.

    And this materialism is what can characterize Western Europe culture from others, even if one has to say that marxist historic science is opposite to mainstream French State devotion too.

    No doubt that the commercial and military alliance of France with the USA has for the moment a bigger influence on French people idea about USA.

    French immigrants from Africa, if they were proud of Obama's 'choice' are nevertheless seeing USA-military invasion of Irak nothing else as a colonial war.

  • Apophtegmes

    "Le fils du ministre Bound enleva la femme d'un gentilhomme dans le Shropshire, qui vécut avec lui séparée de son mari ; quand il fut lassé d'elle, il proposa au mari de la ramener à la maison, offrant cinq cent livres en plus en guise de dommages-intérêts.

    Le gentilhomme se rendit chez Sir H. Sidney pour lui demander conseil à propos de cette offre ; il expliqua que sa femme lui promettait de se conduire différemment, et à vrai dire que cinq cent livres l'accompagneraient ; par-dessus le marché, il lui arrivait de souhaiter avoir une femme dans son lit de temps en temps.

    - Par ma foi, dit Sir Henri Sidney, ramène-la chez toi et prends l'argent ; car si elle cocufiait quelqu'un d'autre, tu devrais t'en sentir coupable."

    François Bacon, "Apophtegmes" (1624)

    Certains des aphorismes de Bacon, inspirés de faits réels, reflètent le même mépris pour le masque des conventions sociales qu'on retrouve dans la plupart des pièces de Shakespeare. De "cul" ou de sentiments il n'est guère question dans le théâtre de Shakespeare que pour en railler le principe puéril. Le ton historique et prophétique de Marx (accusé lui aussi à tort de "socialisme") est déjà celui de la Renaissance ; on peut même dire que l'intérêt pour l'apocalypse est une caractéristique de l'art de la Renaissance qui permet de distinguer celui-ci nettement de l'art baroque.

    La critique historique naît ou renaît bel et bien en Occident dans un contexte où le christianisme se "déjudiciarise". Karl Marx est certainement un humaniste beaucoup trop pointu pour ne pas l'avoir remarqué ("pointu" veut dire qu'il n'est pas un guignol comme F. Nitche, archétype de l'abruti national-socialiste et d'un paganisme de cabinet imbécile).

    La façon dont les peintres substituent la mythologie grecque aux contes païens locaux plus archaïques mélangés au moyen âge avec le christianisme, va dans le même sens. Bacon est un chrétien de la Renaissance qui s'intéresse à la religion des Juifs ou à celle des Grecs dans la mesure où elles sont aussi apocalyptiques. Il va de soi que la Renaissance ne va pas dans le sens théocratique comme le franc-maçon catholique Joseph de Maistre l'avait parfaitement pigé, prenant Bacon pour cible dans son délire nostalgique ; s'il y a un fou qui mérite d'être loué pour sa "raison horlogère", c'est de Maistre (L'histoire est ironique au point de nous montrer aujourd'hui un Tariq Ramadan plus "voltairien" et moins "ottoman" que J. de Maistre n'était au XIXe siècle : comme quoi traduire ainsi que le font les médiats les religions en "idéologies", afin de les mieux circonscrire, n'a guère de sens.)

    Compte tenu au contraire du culte des conventions sociales et de la famille dans les peuples germaniques, on comprend que S. Freud ou F. Nitche aient été mal placés pour comprendre Shakespeare et en donnent parfois une interprétation qui flirte avec le grotesque (Claudius, boiteux et incestueux, est beaucoup plus proche, par exemple, du tyran Oedipe, que Hamlet ne l'est.)

    L'occasion de remarquer aussi le décalage entre la théologie de Luther, tout de même imprégnée d'esprit humaniste, et la religion de la bourgeoisie allemande qu'on a appelée "luthéranisme" mais qui s'avère beaucoup plus proche du christianisme mondain de Port-Royal. Je ne suis pas sûr de pousser le paradoxe trop loin en disant que l'illuminisme et la gnose à la mode chez les derniers cathos français qui subsistent est plus près de Rimbaud que de Luther.

    "Une femme soupçonnée par son mari de le tromper et pressée par lui très durement de questions lui fit une brève réponse, protestant vivement qu'elle ne savait pas plus de quoi il voulait parler que l'homme sur la lune. Il se trouve que le capitaine du navire nommé "La Lune" était son amant."

    "Il y avait un jeune homme à Rome qui ressemblait beaucoup à César-Auguste ; celui-ci l'apprit, et le jeune homme convoqué une fois devant lui, Auguste l'interrogea sur le point de savoir si sa mère avait jamais vécu à Rome ? Il répondit :

    - Non, monsieur, mais mon père oui."

    François Bacon, Ibid.

  • So many questions

    DO I MOVE OR THE EARTH DOES?

    DO I BIRTH AND DIE OR THE WORLD DOES?

    QUESTIONS ABOVE A MIRROR

    AND DO I AM THE MOST BEAUTIFUL?

     

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  • A Prize for what?

    Peace Nobel Prize: this is no gift for a virtual mass-murderer like Obama. What the Hell will he make with all his weapons now?

    Jurymen (and women) of Stockholm usually give their prizes to crazy economists, worst novelists (I was almost disgusted of reading when I was seventeen by French Le Clezio who got the Nobel recently), without forgetting engineers who do not doubt that dynamite is essential in human progress (Hitler's engineer Fritz Haber who got the Prize for a gas-explosion detector in 1918 is in fact the more 'human' of them.) That is why one can guess they did not give their Prize to White House Resident on purpose. Best meaning to check it is to wait until next year to know if they give the Peace Prize to Ben Laden and his Al-Qaida party for same reason: helping Ben Laden to be a peace and love guy.

  • Envoi

    J'ai croisé le président Chirac une fois, il allait voir des bouddhas,

    Pas moi.

    Marrant comme les dictateurs, du plus dur au plus mou, aiment la poésie ;

    Et comme les dictateurs inspirent les poètes :

    Ode à Staline, ode à Pétain, de Gaulle s'est chanté lui-même

    en un long poème, pour plus de sécurité.

    (Paraît que Philippe Delerm en pince pour Jospin.)

    Comme à l'UMP on fait plutôt dans les cabinets :

    notaire, architecte, assureur, gastro-entérologue, etc.

    Qui va chanter Chirac ?

    Le petit garçon modèle qu'il fut, qu'il est et qu'il restera ?

    Sans presque rien à se reprocher, hors une ou deux putes de la Casbah,

    Et même écolo par-dessus le marché !

    (Villepin est démissionné)

    Je n'ai trouvé que ça, pour l'évoquer :

    "Dans son beau salon de la rue

    Bleue où crève un anthocéras

    madame cause : une verrue

    fleurit son doigt bagué d'un strass ;


    elle parle de ses menstrues,

    du temps, du Pape et de Maurras,

    dit comment on cuit la morue

    chez ses cousins de Carpentras,


    à tous, d'ailleurs, faisant notoire

    qu'elle mit un suppositoire

    laxatif vendredi dernier !


    Elle PARLE !!! et devant sa bouche

    sans cesse un cadavre de mouche

    accroît un immonde charnier."

     

    de Georges Fourest ; bien qu'on pense plutôt à Bernadette à vrai dire.


  • Vert de gris

    Comme chacun voit midi à sa porte, le grand art pour Eric Orsenna n'est autre que

    le léchage du cul des puissants ;

    petite moustache brosse bien taillée pour ce radoub.

    Exemple donné par Orsenna : Le Nôtre ; ou plutôt : Le Sien.

    Rois, présidents, papes, généraux…

    Jamais cul n'est assez large pour l'académichien vert-de-gris.

    Naguère Edern-Hallier nous a ému, en chien errant délaissé par son Maître.

  • Beware

    BEWARE OF THE MONK, MASTER, TEACHER,

    WHO HAS SOMETHING TO HIDE IN THE CHIAROSCURO OF HIS CELL.

     

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  • Humour anglais

    Le plateau de Franz-Olivier Giesbert, plancton de Sarkozy prêt à se rallier à n'importe quel autre poulpe au premier pet contraire, ce plateau-TV est sans doute le seul endroit de France où Charles Pasqua peut se pointer, dire qu'il est un humaniste admirateur d'Henri IV, et repartir sans avoir déclenché l'hilarité du public. Humour au deuxième degré de la part de Pasqua ? Sans doute. Et Marie-France Garaud c'est Marguerite de Navarre.

    Pasqua, on le connaît depuis longtemps avec sa gouaille de VRP gaulliste inspirée du Fernandel des "Tontons flingueurs", mais de quelle officine de l'UMP sort ce public de jeunes gastéropodes que Giesbert a recruté pour faire la claque ? De Sciences-po. ou bien de Sup. de co. Reims ? (celle qui a formé le lèche-cul professionnel Yann Moix).

  • Ode à Xavier Mathieu

    Invité sur le plateau de Franz-Olivier Giesbert, entre Charles Pasqua, matamore Corse sans couilles qui s'abstiendra pour sa défense de dire le tribut payé par les médiats AUSSI au trafic légal d'armes, et Jacques Attali, inventeur du RMI-remboursable pour Indiens crève-la-dalle ; bref, entre Charybde et Scylla, le jeune chômeur Xavier Mathieu :

    "AUJOURD'HUI CE SONT LES PAUVRES QUI ONT PEUR, DEMAIN CE SERA AU TOUR DES PUISSANTS."

    Paroles conformes à l'apocalypse, même si ce n'est sans doute pas fait exprès.

    A Xavier Mathieu je dédie ce petit poème de mon cru :


    "Grande absente au procès de Nuremberg : la polytechnique.

    Trop occupée à réparer l'avenir,

    La grande horloge des rentiers,

    Dont le "tic-tac", "tic-tac",

    Et les "cocu !", "cocu !",

    Egrennent à chaque Glorieuse qui passe,

    Le destin des petits malins

    Qui vivent à crédit."

     

    PS : Je cherche la vidéo de l'émission. Pas sûr que Xavier Mathieu sera réinvité de sitôt. La manière dont il a fait bouffer son diplôme bac+7 à l'expert-comptable Baverez en cinq sec, c'est exactement le genre de truc que le club de l'horloge ne supporte pas.


  • Matter of Umber

    GRIFF, GRIP, GRID OF TIME,

    MAKES YOU A SILHOUETTE:

    UMBER MADE OF SOIL,

    SHADOW MADE OF BLOOD:

    JOY OF LUCIFER-THE-PHOTOGRAPHER.

     

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  • Marx pour les Nuls

    Y compris pour les dirigeants de ligues communistes ou de syndicats d'extrême-gauche, les noms de Marx et Engels sont presque tabous aujourd'hui et quasiment jamais prononcés sur les plateaux de télé sauf par des journalistes ignorants (Marx est un peu comme la "statue du commandeur" pour des politiciens et des syndicalistes convertis au clientélisme libéral).

    S'ils mélangent eux aussi républicanisme et marxisme de façon inepte et démagogique, la prétention d'Alain Soral et Dieudonné à être "communistes" n'est pas moins sérieuse que celle de Besancenot. L'idée de réconciliation d'Alain Soral est la meilleure idée politique, la plus française depuis la Libération. La zizanie entre Français, excitée par des partis politiques qui bouffent quasiment tous au même râtelier, est la meilleure alliée du pouvoir des cartels médiatico-militaires. Diviser pour mieux régner était déjà la méthode machiavélique des monarques absolus. Le sinistre bouffon Jacques Attali, théoricien du centralisme, c'est-à-dire du totalitarisme à l'échelle mondiale, a même schématisé il y a quinze ans ce moteur libéral à deux temps -alternance du parti libéral socialiste, puis du parti libéral-Dassault-, dont on devine aisément qu'il vise à assurer la pérennité du pouvoir des cartels.

    La haine des médiats vis-à-vis de Soral et Dieudonné, bien que la menace révolutionnaire qu'ils représentent soit nulle, cette haine est significative de la grande peur des bien-pensants que le pouvoir leur échappe.

    Elle prouve que ceux qui ne voient la censure et les privilèges nulle part sont les privilégiés qui n'ont rien à dire.

    On entend plus souvent parler de "lutte des classes", une conception qui n'est pas spécifiquement communiste, et cela bien que Marx, anticipant la division du travail à l'échelle internationale, soit le premier à "enterrer" la lutte des classes et dater sa fin en France de l'élection par la paysannerie française manipulée (notamment par le clergé) d'un représentant d'une classe étrangère à la paysannerie : Louis-Napoléon Bonaparte (Sarkozy a renouvelé avec l'aide de Fillon et Christine Boutin, à une échelle beaucoup plus modeste, la manoeuvre de Napoléon-le-petit et procédé d'une façon similaire avec l'électorat populaire de Le Pen).

    On voit d'ailleurs que les bobos aujourd'hui, en particulier leur représentant Daniel Cohn-Bendit, savent parfaitement jouer du vague sentiment d'appartenance à une classe sociale qui subsiste, bien que la lutte des classes elle-même au sens marxiste n'a plus de véritable sens aujourd'hui qu'à l'échelle mondiale où la guerre économique se joue. Il est d'ailleurs difficile de faire plus hypocrite en effet, ni plus misérable sur le plan intellectuel que la religion écolo de Daniel Cohn-Bendit, pur produit de la révolution sexuelle petite-bourgeoise.

    On discerne ici deux causes à l'échec du parti de Besancenot :

    - l'idéologie à peine moins débile que celle de Cohn-Bendit qu'il développe (Pour mémoire, Cohn-Bendit rend responsable des guerres mondiales les PEUPLES allemand et français et voit dans le NATIONALISME européen le meilleur remède à des guerres dont seul un abonné au "Figaro" pourrait nier le mobile industriel déterminant ; l'hypocrisie de Cohn-Bendit va même jusqu'à occulter que la principale cause de l'échec du nationalisme européen est la guerre que se livrent entre eux les cartels industriels.)

    - le dégoût croissant vis-à-vis de la politique, devant laquelle la femelle boche Maurras fut à peu près naguère le seul en France à se prosterner comme un prêtre de Bel devant le veau d'or, politique que la démocratie n'a pas plus dissoute dans le peuple que la monarchie absolue, c'est désormais une évidence. Il faut être à peu près un gosse comme Maurras, d'ailleurs, pour vomir l'argent et adorer la politique, c'est-à-dire nier cette vérité historique universelle que pouvoir et argent ne font qu'un.

  • Bigard & Kassowitz

    Avec Bigard et Kassowitz, difficile de faire plus crétins comme dissidents, c'est vraiment du pain béni pour les médiats ! On entend d'ici Frédéric Bonnot ou Frédéric Taddéi du Team Lagardère, si c'est pas leur frère Zemmour du Team Dassault, se poser en garants de la liberté d'expression en excipant du cas Bigard & Kassowitz, autorisés à dire n'importe quoi à peu près quand et où ils veulent.

    A croire que Bigard et Kassowitz le font exprès... Qu'on se creuse cinq minutes la tête et on arrivera facilement à imaginer un mobile valable, ne serait-ce que pour un éventuel bidonnage du voyage sur la lune par la NASA. Tandis qu'à l'appui de la théorie du bidonnage des attentats sur le sol yanki, Bigard et Kassowitz n'ont même pas un mobile sérieux à avancer.

    Les Etats-Unis ont-ils jamais vraiment eu besoin d'un mobile sérieux pour larguer leurs bombes atomiques sur le Japon ? Plus récemment sur l'Irak ? Menacer l'Iran ? Financer la révolution orange en Ukraine ? Installer des miradors et faire patrouiller des hélicos le long de la frontière mexicaine pour canaliser l'entrée de la main-d'oeuvre bon marché ?

    Les médiats yankis viennent de faire applaudir Barack Obama par les médiats du monde entier juste parce qu'il est noir et a décroché comme un blanc son diplôme de faux-cul de Harvard ! Les médiats yankis ont réussi à faire passer dans le monde entier Ben Laden pour un danger plus grand que le Pacte atlantique et la Russie réunis, non seulement aux yeux des rentiers occidentaux -ça n'était pas difficile-, mais même aux yeux de victimes du colonialisme yanki -c'est plus fort.

    Lorsque les Etats-Unis décident de bombarder les populations civiles irakiennes, en violation de toutes les lois de la guerre, c'est le directeur du "Monde" en personne (J.-M. Colombani) qui se déplace à la télévision pour tenter de justifier l'attaque terroriste aux yeux de l'opinion publique française.

    Kassowitz et Bigard postulent à la fois que le gouvernement yanki est extrêmement machiavélique et en même temps qu'il est un ramassis de crétins. En réalité le Yanki moyen lui-même sait bien au fond de son coeur que ce qui fonde les raids de l'aviation yankie, c'est pas tant la lutte contre le terrorisme que la guerre économique que les cartels des différentes nations se livrent. S'il ne le sait pas, c'est qu'il ne VEUX PAS le savoir. L'inconscient collectif a même spécialement été inventé pour ça par la science puritaine, pour couvrir les crimes des Etats puritains.


  • The Cube

    EITHER YOU SIT ON YOUR CUBIC SOUL

    OR YOU ARE SMASHED BY IT.

     

     

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  • Bacon notre Shakespeare

    "Le conseil adressa une remontrance à la reine Elisabeth relative aux complots ourdis en permanence contre sa personne ; notamment un homme venait d'être appréhendé le soir même, apparemment très dangereux et suspecté de projeter un assassinat ; on lui montra l'arme supposée du crime. Et par conséquent on conseillait à la reine de moins sortir prendre l'air, ainsi exposée, comme elle en avait l'habitude. Mais la reine répondit qu'elle préférait mourir plutôt qu'être mise en prison."

    F. Bacon, "Apophtegmes", 1624.

    Le totalitarisme est bien sûr indissociable de cette haine récurrente dans le peuple vis-à-vis de la personne censée le représenter. La solution qui consistait autrefois à prêter des pouvoirs divins au monarque, au prix du blasphème dans les royaumes chrétiens, cette solution a été remplacée peu à peu par des escouades de gardes du corps dans les régimes dits "démocratiques", où l'on fait logiquement plus confiance au rempart humain qu'au rempart divin.

    J'avoue avoir sursauté l'autre jour en apprenant la libération après sept ans de prison ferme, sans aucune grâce présidentielle, de Maxime Brunerie, le jeune nationaliste qui avait tenté de descendre Chirac avec une carabine de foire. Sept ans ! Autant dire que si la conception du pouvoir a quelque peu changé depuis Bacon et Elisabeth, il n'en est pas moins sacré aujourd'hui qu'hier. La réponse d'Elisabeth fait de Chirac une vraie fiotte, soit dit en passant. Mais Delanoë paya d'un coup de couteau son courage de monarque "élisabéthain".

    "Le Sieur Nicolas Bacon, alors Garde du Sceau d'Angleterre, reçut la visite de la reine Elisabeth en sa demeure de Gorhambury ; elle dit :

    - Milord, comme votre maison est petite ! Sa réponse :

    - Madame, ma  maison est comme il faut, c'est vous qui m'avez fait trop grand pour quelque maison que ce soit.

    F. Bacon (Ibidem)

    Nicolas Bacon fut Garde des Sceaux avant que son fils François ne le devienne à son tour plus tard. Ceux qui ont émis l'hypothèse d'une filiation entre la reine Elisabeth et François Bacon, fait baron Verulam puis vicomte de Saint-Alban, insistent notamment sur le fait que ce dernier, bien que peu doué pour les affaires publiques, dont ses écrits traduisent même le dédain, fut néanmoins appelé au service du régime par la reine Elisabeth, avant d'être écarté par de plus roués que lui. Ce qui est certain, c'est que le théâtre de Shakespeare comme les écrits scientifiques et historiques de Bacon révèlent une très bonne connaissance de l'histoire d'Angleterre, particulièrement riche en troubles religieux et politiques.

    "Les représentants de la religion réformée, après le massacre qui eut lieu à Paris le jour de la Saint Barthélémy, négocièrent la paix avec le roi, la reine-mère, et quelques autres membres du conseil.

    De chaque côté on s'entendit sur les différentes clauses du traité. Le contentieux persistait à propos de la sécurité, la manière de l'assurer. Après le rejet de plusieurs motions, la reine-mère dit :

    - Est-ce que la parole d'un roi n'est pas une sécurité suffisante ? A quoi l'un des députés répondit :

    - Non pas, madame, par Saint Barthélémy !"

    F. Bacon (Ibidem)

    Le commentaire scolastique de Michèle Le Doeuff, qui n'hésite pas à faire de Bacon un adepte du continuisme judéo-chrétien sous prétexte que celui-ci a lu l'Ancien Testament est parfaitement grotesque. D'une manière générale, le fait de ranger Bacon ou Shakespeare comme cela est fait régulièrement dans tel ou tel parti religieux "catholique", "anglican", etc., n'a de sens qu'au plan de la religion laïque actuelle elle-même, qui ignore à peu près tout du christianisme comme en témoignent les gaffes répétées des représentants de la religion de l'Etat, dont le souci n'est pas d'abord scientifique, mais d'établir leur propre religion réactionnaire (par rapport au christianisme). On peut citer l'exemple des préjugés de Claude Allègre, plus clergyman que savant, dans ses bouquins, à peu près aussi grossiers que ceux du "biologiste" anglais Richard Dawkins.

    L'adéquation entre les différentes théologies chrétiennes et les différents partis chrétiens n'existe pas dans les faits, mais seulement dans l'idéologie laïque consolidée en religion de l'Etat au XIXe siècle. Autrement dit, le catholicisme aujourd'hui, qui n'est plus qu'une sorte de syncrétisme, de mélange de folklore chrétien et de principes laïcs, n'a rien de commun ou presque avec le catholicisme de Dante, celui de Thomas d'Aquin, pas plus que les luthériens n'envisagent de prendre encore au sérieux les malédictions de Luther à l'encontre des commerçants allemands qui osent sacrifier aux lois du marché plutôt qu'à Dieu, qui perturberaient bien trop de plans si elles étaient entendues.

     

  • French attacks

    Why is that easier to recognize Luciferian principles in US-Theocracy from France? Because France was under the same bloody religion with king Louis XIVth yesterday.

    Believe there are less satanic symbols in Versailles Baroque art than in the Empire State Building or Mickaël Jackson's music, German's svastika? Water element, symmetry of the cemetery, gallery of glasses, tritons and Neptune's water music, babylonian gardens, ditches full of dead bodies, fascination of today US-millionnaires or Japanese little kids ready to go to the Inferno, following Hamelin's pipe player... nothing is lacking to the stuff.

    Entirely devoted to Apollyon's divine worship is Versailles Palace. XVIIth century is the century of mass-murderers in scarlet or purple dresses: Mazarin, Richelieu, disciples of Wolsey-the-butcher whose destiny is to be devoured by the king their puppet at the end. Elisabeth, Napoleon: they do not need a traitor anymore to translate Apollyon's orders. Traitor is always bad treated by his master as Sganarelle does.

    French history teaches it. Or borrow Shakespeare's Perspicacity, best weapon against British perfidy.

  • De Marx à Shakespeare

    En démolissant le discours sur le "sein" et le "dasein" de G.W.F. Hegel, discours qui est la recette de base de la béchamel existentialiste (réduisible à néant ou un petit bout de carbone, une goutte de pétrole pour figurer le miroitement de l'âme nazie), K. Marx isole le principe de la mutation. L'idée de mutation, dit-il, est ésotérique. Or la science bourgeoise, qui n'en est pas une, pas plus que l'existentialisme n'a de fondement dans la réalité, cette spéculation repose presque exclusivement sur ce principe de mutation, ce que Simone Weil comprendra elle-même plus tard, dénonçant l'insanité de Max Planck, monument de connerie bourgeoise boche, aussi solidement fondé sur les jongleries de Helmholtz que la science économique capitaliste sur le jeu de bonneteau ou le "Black Jack". Le sable du temps, dont Shakespeare démontre tout le noir projet qu'il implique.

    L'historien (Michel Winock) qui appuie sa "science" sur le principe de mutation ne fait ainsi que sacrifier à la religion nationale-socialiste en fonctionnaire exemplaire, c'est-à-dire fournir une explication ésotérique au changement historique, interpréter l'histoire comme le destin collectif. Difficile d'être plus sectaire béotien. La mort est le grand projet capitaliste, et tous les efforts du clergé capitaliste tendent à le dissimuler. L'existentialisme, que la grenouille de bénitier laïque appelle aussi "fin de l'histoire", est plus étriqué encore que l'idée nazie ou romaine de destin. A chacun son petit carré de cimetière et les vaches seront bien gardées. Pas étonnant que la grandeur d'âme d'Hitler fascine autant à côté du cinoche à petit buget de Sartre.

    D'ici que le capitalisme canonise Judas Iscariote et son évangile avec l'aide de Joseph Ratzinger... ce projet semble tellement proche !

    Le grand Volontaire Shakespeare, lui, c'est en Ajax, le vertueux Ajax qu'il voit le principe satanique, sachant bien que l'idée de potentiel et celle de destin sont identiques. Ajax c'est Hegel, mais aussi Einstein ou Planck : des aliénés ou des zombis, comme on voudra. On peut vivre en restant mort, et mourir en restant vif comme Shakespeare. Le sang versé d'Ajax dans le sol qui se change en narcisse. La métaphore d'Homère est plus forte que la métamorphose d'Ovide. Bacon notre Shakespeare nous dit que le sort du suppôt est d'aller engraisser la terre-mère.

     

     

     

     

     

  • Pour un art communiste

    Il y a six mois un musée allemand consacrait une exposition rien qu'au clair-obscur (?). Lorsqu'on sait tout ce que la culture bourgeoisie italo-boche emprunte au pianissime Lucifer et à ses tonalités, rien d'étonnant à une telle exposition qui prouve que le national-socialisme de Hegel n'est pas mort - c'est juste un des fusibles du lampadaire qui a grillé.

    Banalité des méfaits bourgeois absouts par la petite dinde Arendt et son grotesque professeur Heidegger. Immonde saloperie de la démocratie-chrétienne et de sa métastase laïque.

  • Hidden Mask

    ART IS MASK FOR KIDS (OR POETS LIKE BAUDELAIRE).

    WONDER WHY LITTLE KIDS GO TO HELL LISTENING TO THE KINEMATICS?

     

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