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Mon Journal de guerre - Page 3

  • Satan dans l'Eglise

    L'antichristianisme, c'est-à-dire l'ultime opposition de Satan à la révélation divine ne doit pas être appelé "satanisme", mais plutôt "judéo-christianisme".

    En effet l'antichristianisme n'est pas une attaque frontale contre la Foi chrétienne, c'est une subversion de la Foi. L'attaque frontale a été subie par le Sauveur Jésus-Christ lui-même, qui a triomphé de Satan.

    L'Eglise, qui est comme l'Epouse du Christ s'apprêtant à le rejoindre, est en proie à cette subversion. Elle ne l'était pas au temps des premiers apôtres, pour qui les avertissements du Messie restaient mystérieux.

    L'arme de la Foi a été donnée à l'Eglise afin de triompher de Satan. La Foi n'est pas un "rapport intime" entre Dieu et le croyant, une sorte de courant électrique comme dans les religions païennes, c'est une arme. Le point commun avec une arme de fer et l'épée de la Foi est qu'il faut de la volonté et de la force pour s'en saisir.

    Le soin mis par certains traducteurs à traduire la parole divine dans toutes les langues de la terre est comparable au soin que mettent certains soldats à ôter de leur lame le plus petit point de rouille.

    Ce que j'énonce ici est conforme aux Evangiles, qui constituent une "religion de la fin des temps", c'est-à-dire une religion privée de toute perspective, contrairement à toutes les autres religions.

    Ce que je viens d'énoncer ici revient à dire que les "schismes", c'est-à-dire les divisions internes à l'Eglise, ont une cause interne et non externe. La volonté de mettre un terme à ces divisions est donc sainte, à condition de se rapprocher de la Foi et non de s'accorder sur l'erreur.

    - Qu'est-ce que le "judéo-christianisme", comment le reconnaître ? De façon simple, on peut dire qu'il consiste à contrecarrer l'enseignement de l'apôtre Paul.

    Il est remarquable que dans les doctrines chrétiennes qui constituent les plus grossières contrefaçons du message évangélique, on n'ose pas s'attaquer directement à Jésus-Christ, dont le nom sert parfois même d'appât, tandis que la Foi est réduite à des slogans à caractère philanthropique.

    Les épîtres de Paul expliquent le dynamisme de la Foi en Jésus-Christ, ce qui est mort dans la religion du peuple élu. C'est donc ce dynamisme que le "judéo-christianisme" s'efforce de contrecarrer, en présentant le message évangélique comme juxtaposé ou superposé à l'ancienne Loi de Moïse.

    On peut dire du "judéo-christianisme" qu'il est une religion à part entière, dans la mesure où il contredit non seulement l'Apôtre, mais les Juifs restés fidèles à la Loi deux mille ans après l'assassinat du Messie par le clergé juif, qui n'ont pas d'une certaine manière "renié cet assassinat".

    L'enseignement de Paul n'est pas arbitraire, il est synthétique et met en perspective les évangiles.

  • Magie de Noël

    Je boycotte symboliquement depuis quelques années cette fête satanique, qui résume bien l’esprit occidental.

    Tel ou tel athée, cultivant la vertu, pourra voir dans la fête de Noël un gaspillage indécent et hypocrite, compte tenu de la manie occidentale de se gargariser des «Droits de l’Homme» ou d’invoquer des principes écologistes.

    L'athée ou le païen peut respirer et sentir «l’odeur de pourriture du Danemark», sensible dès lors que l’on prend un peu de recul sur une culture reposant sur le calcul.

    Au chrétien seul est dévoilée la manœuvre de Satan à travers la culture occidentale, le pourquoi de cet extraordinaire gaspillage, qui défie la raison elle-même.

    La stratégie de Satan consiste à dissimuler la foi chrétienne véritable derrière l’écran de fumée de la culture «judéo-chrétienne».

    L’homme viril, c’est-à-dire vertueux, par opposition à l’homme efféminé (Adam) qui cède à la tentation et court ainsi à sa perte, cet homme verra dans ce Noël pédophile une célébration du vice et rejettera ainsi le christianisme au nom de la vertu.

    Néanmoins la stratégie ou la ruse de Satan a ses limites. Elles ont déjà été atteintes plusieurs fois, dans la mesure où l’on peut tenir les grands charniers du XXe siècle pour le produit de la culture occidentale. Je n’en referai pas la démonstration ici, mais "l’esprit du totalitarisme", qu’il soit soviétique, nazi ou démocrate-chrétien, est similaire à "l’esprit de Noël".

    A vrai dire le boycott exige peu d’efforts, car il n’y a pas de fête plus sinistre que la fête de Noël, qui fait aux gosses les yeux doux comme la mort fait les yeux doux au soldat.

  • Autour du nombre 666

    Cette note est le brouillon d'un chapitre d'un opuscule en cours de rédaction, intitulé : "Satan dans l'Eglise".

    "C'est ici la sagesse ! Que celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la bête ; car c'est un nombre d'homme et ce nombre est six cent soixante-six." (Ap. 13,18)

    On ne peut chercher à résoudre cette énigme sans chercher à comprendre l'utilité de la solution.

    Elle représente probablement un indice sûr de l'avènement proche de l'Antéchrist, annoncé par le Christ et les apôtres. De nombreux théologiens des différentes sectes chrétiennes dispersées sur le territoire des Etats-Unis s'efforcent actuellement de résoudre cette énigme. Leurs conclusions diffèrent souvent, mais ne manquent pas d'intérêt.

    - J'observe que les "satanistes" autoproclamés, F. Nietzsche en tête, ne fournissent pas de renseignements intéressants sur cette énigme.

    - Précision utile : la "bête" mentionnée dans ce passage, est la "bête de la mer" et non la "bête de la terre" comme une lecture trop rapide peut faire croire. La mer signifie "les foules", "l'humanité", dans le langage des fables.

    - La principale divergence est à propos de savoir si le nombre 666 désigne une personne ou un principe, une chose, une institution... Je penche plutôt pour le principe, mais ce pourrait être les deux à la fois.

    - Néron a été cité autrefois comme étant la solution de l'énigme ; pour certains exégètes, l'apocalypse de Jean est une révélation qui concernait seulement les Eglises chrétiennes des premiers siècles. Il est vrai que la Rome antique représente symboliquement pour les chrétiens ce que l'Egypte représente pour les Juifs.

    - Le contexte scripturaire de l'énigme du nombre 666 évoque un climat de privation de liberté, de possession généralisée.

    - Certains font remarquer que le 777 est un nombre qui signifie la perfection divine ; par conséquent on pourrait traduire le nombre 666 comme son contraire, ou bien un idéal strictement humain.

    - Le nombre 666, traduit comme le "calcul humain", renvoie aux notions ou idées de : hasard/amour, mort, vanité, monnaie, anthropologie, musique...

  • Culture de Vie ?

    L'affaire Vincent Lambert, du nom de cet homme grabataire, maintenu artificiellement en vie, illustre parfaitement comment la "culture de mort" s'avance sous le masque de la "culture de vie".

    On touche ici au coeur de l'apostasie démocrate-chrétienne.

    Un homme de bon sens, je ne dis pas "un chrétien", fera d'abord cette observation que Vincent Lambert est maintenu artificiellement en vie, selon une machinerie médicale, c'est-à-dire humaine. Parler de "vie" au sens absolu n'a guère de signification. La vie empiète sur la mort et réciproquement.

    L'authentique "culture de vie" païenne, dont la "morale du surfeur" fournit un bon exemple contemporain, s'oppose à la souffrance. F. Nietzsche prône ainsi un art permettant de tenir la souffrance à distance (son erreur est de croire que la tragédie correspond à cette sorte d'art).

    De ma connaissance de l'art, je déduis que l'art du sculpteur est de ceux qui correspondent le mieux au rôle que Nietzsche a voulu réassigner à l'art (en vain).

    La culture de vie païenne autorise à mettre un terme à la vie quand cette dernière comprend trop de souffrances. Bien sûr il s'agit là d'un critère largement soumis à l'appréciation personnelle ; les ressources humaines sont inexplicables par le seul registre de la psychologie ou de la biologie. L'instinct de survie ne permet pas de caractériser l'homme contrairement aux autres espèces.

    Quoi qu'il en soit, la culture de vie païenne ne consiste pas dans la défense fanatique d'un principe abstrait.

    Quelle est donc cette mystérieuse "culture de vie" que des groupes de pression démocrates-chrétiens, voire des prêtres soi-disant chrétiens, invoquent pour s'opposer à ce que les médecins cessent de nourrir l'organisme souffrant de Vincent Lambert ?

    On doit remarquer ici que c'est exactement la même "culture de vie" qui justifie l'opposition de groupes de pression similaires à la peine de mort.

    En langage chrétien authentique : "vie", "royaume", "guerre", ont un sens spirituel ou métaphysique. Il va de soi que la guerre de l'amour prônée par Jésus-Christ ne justifie pas l'emploi d'armes. Pour la même raison, la "vie éternelle" n'est pas la vie biologique. Il n'y a donc pas de "culture de vie chrétienne" - l'expression est entièrement dépourvue de signification.

    Les chrétiens fidèles doivent voir dans le détournement de la Parole une manifestation de Satan, comme elle paraît plus évidente dans les "croisades" ou les guerres dites "de religion", qui opposèrent violemment les chrétiens entre eux.

    La puissance de Satan éclate aux yeux de tous ou presque dans les crimes pédophiles commis contre les plus faibles, mais cela ne doit pas faire oublier que Satan possède presque tout le monde, hormis les chrétiens que le contre-feu de la foi préserve.

    L'histoire de toutes les Eglises chrétiennes sans exception, nous disent les prophéties, est celle d'une résistance à Satan qui se termine par la victoire de ce dernier.

    Toi, catholique romain éclaboussé par les crimes de tes prêtres ; toi, luthérien vautré dans la doctrine sociale chrétienne, que vas-tu faire de la défaite de ton Eglise ?

    Mettre le feu à toutes les cathédrales gothiques de France, symboles du triomphe de Satan, n'aurait aucun effet. Seules les portes du cénacle de la Foi prévalent contre l'enfer.

  • Chrétien dans la Cité (4)

    La "culture moderne" est la manifestation la plus courante de l'athéisme ; elle découle directement de la "culture chrétienne", ennemie de la foi et qui la combat de l'intérieur à la manière d'un poison lent.

    La "culture moderne" compte beaucoup d'avocats ; pourtant il n'est pas difficile de démontrer que la "culture moderne" est impliquée dans la plupart des grands massacres perpétrés au XXe siècle. La "culture moderne" est effrayante comme l'enfer pour quiconque ose la regarder en face (Jérôme Bosch, Shakespeare...) au lieu de se voiler la face comme font les fous.

    Caractéristique commune à la Foi chrétienne et à la "culture moderne", foyer du satanisme : la prétention à l'universalité.

    On note ici que c'est la LA SEULE RAISON qui explique l'importance prise par la géométrie algébrique (mathématiques dites modernes ou "post-euclidiennes") dans la science occidentale, la moins matérialiste et la plus mystique de toutes les sciences. Cette remarque permet de comprendre que la "culture moderne" s'étend non seulement à l'éthique, la politique, l'art, mais aussi la science.

    A la "culture moderne", cette civilisation-mirage, qui incite le chrétien à se poser la question de l'étendue de l'apostasie ou du pouvoir de l'Antéchrist, une petite minorité d'athées (F. Nietzsche) oppose le retour à la "civilisation véritable" ; le dégoût de l'Occident inspire sans doute à beaucoup de jeunes gens le goût de la vertu. Mais l'illusion de la civilisation antichrétienne n'est pas beaucoup moins grande car il n'y a pas de civilisation stable, pas plus qu'il n'y a de bonheur stable, cela n'a jamais existé.

    Nous, chrétiens, ne devons pas nous étonner que les athées, privés de la Foi véritable, se tournent vers le mirage de la "civilisation" ou de "l'art", comme on trempe une épée dans le feu pour la durcir. Mais en aucun cas nous ne devons contribuer à l'illusion humaine contenue dans la civilisation, au risque de basculer dans l'étang de feu comme tous les actionnaires de ce monde.

  • Marx et le 1er Mai

    Il n'y a pas de fête moins marxiste que le 1er Mai.

    La célébration du Travail est commune à tous les régimes totalitaires, du nazisme le moins dangereux, jusqu'à la démocratie-chrétienne le plus dangereux, en passant par le régime soviétique.

    Pourquoi la démocratie-chrétienne est-elle le plus dangereux des régimes totalitaires ? Je l'ai expliqué ailleurs sur ce blogue, plus en détail : la démocratie-chrétienne recèle le mobile pour comprendre le totalitarisme, qui consiste dans l'antichristianisme. Cet antichristianisme est d'autant plus efficace qu'il s'avance masqué derrière un discours chrétien.

    - Chercher à comprendre le totalitarisme à travers le nazisme, c'est chercher à le comprendre à travers le régime le moins cohérent. Quant aux soviets, ils procèdent à la manière d'un clergé laïc, promettant le paradis sur terre en échange du travail. 

    Il est impossible de discerner la logique totalitaire sans cet élément. Dans sa lutte sincère et désintéressée contre le totalitarisme, un athée tel que Georges Orwell finit par butter sur l'absurdité du totalitarisme, autrement dit à le considérer comme une énigme.

    - L'utopie marxiste est en réalité essentiellement une contre-utopie, une entreprise de démolition des valeurs occidentales modernes bien plus qu'une entreprise de construction d'une société nouvelle.

    La critique marxiste dévalue l'éthique totalitaire hégélienne plus radicalement que la critique réactionnaire.

    Marx dévoile également l'entreprise de divinisation de l'Etat moderne menée par le clergé catholique, préliminaire à la démocratie-chrétienne. Dieu n'est pas mort subitement, il a été progressivement remplacé par l'Etat en Occident.

    On peut parler de la démocratie-chrétienne en termes de pharisaïsme d'Etat.

    C'est un devoir pour les chrétiens fidèles, en tant que défenseurs de la Foi, de dénoncer l'apostasie démocrate-chrétienne.

  • Shakespeare et le Diable

    "Dans Shakespeare, le diable est extrêmement discret : c'est en eux-mêmes que Richard III, Macbeth ou Iago vont chercher leur noirceur." Georges Minois, in : "Le Diable", collection Que-Sais-Je ?

    Dans Shakespeare, la présence du diable est celle de la musique ou de l'odeur (du "Danemark").

    En marge d'un opuscule en cours de rédaction sur "Satan dans l'Eglise", quelques observations :

    - L'absence du diable dans Shakespeare est une des nombreuses preuves que le tragédien anglais est l'auteur le moins médiéval, et par conséquent le plus "antimoderne" qui soit ; les tentatives pour démontrer que Shakespeare est un auteur catholique romain sont vouées à l'échec.

    - L'obsession médiévale du diable, on la retrouve dans la société moderne contemporaine, à travers le phénomène de diabolisation systématique. Non seulement la philosophie dominante aujourd'hui est "néogothique" (Hegel), mais son éthique de la diabolisation l'est. Le cas de Hitler est frappant, mais il n'est pas isolé : toutes les idéologies totalitaires/hégéliennes du XXe siècle impliquent un tel mécanisme.

    - Shakespeare s'inscrit dans la lignée de l'apôtre Paul, qui trace la figure de l'Antéchrist et non celle du "diable", c'est-à-dire d'un "principe du mal" commun à toutes les cultures. L'Antéchrist se manifeste principalement à travers la trahison de l'Esprit-Saint. Or plusieurs personnages, rois ou ecclésiastiques catholiques, jouent ce rôle dans les pièces imaginaires comme dans pièces historiques, non seulement le personnage du Juif Shylock dans "Le Marchand de Venise".

    - A propos de la discrétion du diable, on pense à cette remarque de Baudelaire : "Le plus grande ruse du diable est de faire croire qu'il n'existe pas." On imagine la réaction d'un sataniste déclaré tel que Nietzsche lorsqu'il a lu cette remarque, qui relègue son oeuvre à un vain pamphlet.

    L'Antéchrist est en effet à la fois très puissant et discret, bien qu'aux chrétiens comme à Baudelaire, il est révélé par l'exaltation systématique de la chair, dont le puritanisme n'est pas la moindre expression.

  • Chasteté de l'Apôtre

    A chaque fois qu'un prêtre chrétien est pris en flagrant délit d'impudicité, le clergé des journalistes dont la voix porte plus loin que la voix de n'importe quel autre clergé, saute sur l'occasion pour inculper la chasteté.

    Celle-ci serait cause des abus et mauvais traitements dont certains prêtres se rendent coupables à l'encontre de personnes sans défense.

    On doit comprendre ici que dans une société gouvernée par le désir, dont l'économie est largement tributaire, la chasteté voire la sobriété sont presque présentés comme des péchés par les promoteurs de cette société.

    L'impudicité est donc une menace pour les jeunes enfants qui naissent et grandissent dans cette société, bien au-delà de la menace représentée par certains clercs.

    J'ai déjà conseillé sur ce blogue, pour la confronter à la réaction du clergé romain, de lire la réaction de l'apôtre Paul à propos d'un cas d'impudicité dans une communauté qu'il conseille. Tandis que le clergé romain s'inquiète pour son honneur, l'Apôtre s'inquiète pour la Foi. Il recommande l'exclusion "sine die" des personnes alcooliques, dont l'état trahit le désespoir et l'athéisme.

    Néanmoins les journalistes ignorent que la chasteté n'est pas la sobriété. La chasteté n'est pas une sobriété radicale, car précisément être sobre n'est pas s'abstenir de boire en toutes circonstances. Qui boit modérément est sobre.

    La chasteté n'est pas non plus un sacrifice. Dieu ne demande pas de sacrifice ; son fils Jésus l'a rappelé sans ménagement dans le Temple de Jérusalem. On ne bâtit en faisant de tels sacrifices que des temples de pierre et non le Royaume de Dieu. La chasteté de l'Apôtre est une force surnaturelle que lui confère la Foi, une force qui se superpose à la vertu naturelle, ou peut même s'y substituer.

    La règle de stricte chasteté imposée aux membres du clergé romain jusqu'à nouvel ordre est une règle justifiée par l'organisation interne de l'Eglise romaine. Compte tenu des rapports paradoxaux que le clergé romain entretient avec le monde -un pied dedans, un pied à l'extérieur- cette règle est sans doute difficile à faire observer. Les règlements absurdes constituent une menace pour la société.

  • Dieu et la Science

    Dieu existera dans l'esprit des hommes tant que se présenteront devant la science et les savants de vastes territoires à explorer, comme le cerveau humain, "terra incognita" ou presque ; ou encore comme l'univers, "terra incognita" lui aussi.

    Dieu bouche le trou de l'ignorance humaine, car ce trou est une cause de frayeur.

    Certains esprits légers ont cru pouvoir remplacer Dieu par la Science, mais cela revient au même, il n'y a pas de progrès : se prosterner devant Dieu ou la Science revient au même. Le mot "Science" finit par s'user et le mot "Dieu" revient à la mode. 

    On peut observer un phénomène de superstition scientifique : untel qui ne connaît la science évolutionniste que par ouï-dire la défendra parfois contre les critiques comme si c'était une vérité divine.

    A contrario, comme buts et non comme cache-misère, Dieu et la Science peuvent perturber la société et les femmes, dans la mesure où ils ne contribuent pas positivement au bonheur, vers quoi tendent la société et les femmes.

    En posant l'équation de Dieu et de la Science (connaissance ultime), Jésus-Christ assigne à l'humanité un terme, une conclusion, tandis que dans la religion païenne, l'humanité se prolonge dans un "au-delà" onirique, situé après la mort, "géolocalisé" parfois afin de lui donner plus de consistance.

    Après l'annonce du Jugement dernier, la civilisation n'a plus cours, suivant l'illustration de Jérôme Bosch.

  • Pour quoi sonne le glas ?

    On a fait sonner le glas dans tout Paris avant-hier à cause de l'accident de la cathédrale de Notre-Dame, dans lequel cette vieille dame froide a perdu sa couverture et son chapeau pointu.

    Cela m'a rappelé que j'ai quitté l'Eglise romaine comme on quitte une nef incendiée - pour sauver sa peau. Je n'ai pas rejoint pour l'instant une autre Eglise, même si j'ai été tenté par l'une ou l'autre où Jésus-Christ prévaut sur la "tradition" et les effets de manche. Peut-être suis-je devenu claustrophobe ?

    Dans la religion des vieilles pierres, qui a des fans dans le monde entier, remarquez comme on s'épanche facilement. La confession n'a pas disparu, elle éclipse tous les autres sacrements.

    Un curé a bien fait cette remarque que l'Eglise est faite de "pierres vivantes", histoire de dire que tout ne se ramène pas, dans le message de Jésus, à l'argent. Mais sa remarque s'est quelque peu perdue dans la cacophonie.

    Non seulement Notre-Dame de Paris, de Reims, d'Amiens et de Laon : c'est le moyen-âge tout entier que Shakespeare a fait cramer ; le moyen-âge ou l'espoir des simples d'esprits.

    Et les ruines encore visibles, toutes ces vieilles pierres entretenues avec un amour humain proche de la folie, ce n'est rien qu'un décors de cinoche.

  • Education chrétienne

    Pas plus qu'il n'y a de politique chrétienne à proprement parler, il n'y a d'éducation chrétienne à proprement parler, c'est-à-dire de programme éducatif qui puisse s'appuyer sur la parole de Dieu.

    Prenons un exemple: les jeunes gens vivant aujourd'hui dans une grande ville occidentale sont particulièrement exposés au vice, compte tenu de l'extraordinaire richesse actuelle, parfois mal acquise, de l'Occident.

    Vivre dans un pays au train de vie plus modeste expose moins au vice. Par "vice" j'entends ici surtout de "divertissement", caractéristique des moeurs occidentales contemporaines.

    Il n'est bien sûr aucun besoin d'être chrétien pour remarquer ce péril et en tirer les conséquences dans le domaine éducatif. Depuis des millénaires, les conséquences funestes de l'excès de richesse ont été soulignées par maints philosophes ou moralistes. - Malheur à une civilisation qui repose sur l'argent ! a dit un moraliste à la fin du XIXe siècle, et celui-ci n'était pas chrétien mais seulement un bon observateur de l'âme humaine.

    Prétendre qu'il y a une "éducation chrétienne" implique de définir la "morale chrétienne" ; si elle ne repose pas sur la nature, comme l'éthique des païens, sur quoi repose-t-elle donc ? Sur la Loi juive ? Celle-ci procure la connaissance du péché, dit l'Apôtre, mais ne mène pas au Salut. On doit comprendre ici que le Salut, priorité chrétienne absolue, ne consiste pas dans l'exercice de la vertu, en quoi de nombreuses religions païennes peuvent être bonnes.

    - Aimez-vous les uns les uns autres, commandement de Jésus à ses disciples qui résume tout, n'est pas un précepte éducatif. On n'enseigne pas à aimer comme on enseigne à être sobre ou à respecter ses voisins. On peut être un homme ou même une femme vertueuse, respectueuse de soi et d'autrui, tout en ignorant l'amour de Dieu.

    Comme l'interdiction de fonder le royaume de Dieu sur la terre interdit de mélanger les questions politiques et la parole de Dieu sous peine d'être damné, le salut accordé par le Christ à un criminel condamné à mort est dissuasif de prôner une quelconque "morale chrétienne", de même que la plupart des paraboles de Jésus.

    Gare, donc, à l'espèce des pédagogues ou des psychologues chrétiens : ils ne savent pas ce qu'ils disent.

  • Satan dans l'Eglise

    De tous les populismes, celui qui consiste à promettre de l'argent au peuple en échange de son suffrage est à la fois la plus typiquement démocrate-chrétien et le plus satanique.

  • Chrétien et/ou Gilet jaune

    Je répète depuis plusieurs années sur ce blogue ces deux choses :

    - La première est que l'idéologie démocrate-chrétienne et le capitalisme sont étroitement liés, à savoir un machiavélisme politique d'une ampleur sans précédent dans l'Histoire et une "économie" dont K. Marx a élucidé l'impulsion mystique.

    Les soi-disant "économistes" qui tentent de rendre compte de façon rationnelle du capitalisme ne parviennent pas à en rendre compte. Ce qui permet d'ailleurs de tirer un constat d'échec global de toutes les "sciences humaines" modernes, non pas faites pour éveiller la conscience mais pour l'endormir.

    - La seconde est que K. Marx a décrit il y a près d'un siècle et demi la mondialisation et ses conséquences catastrophiques ; tandis que la culture libérale impose de les ignorer. L'ignorance est une condition du capitalisme comme elle est une condition de la dictature.

    En ce qui concerne le mouvement des Gilets jaunes, de soulèvement contre les conditions de la vie moderne dans un pays relativement riche (endetté auprès de nations où règne un esclavage plus dur), il présente un avantage et un risque.

    Ce soulèvement a le mérite de mettre à jour le machiavélisme extraordinaire des élites dirigeantes, tout l'arsenal rhétorique qu'il requiert, où les journalistes et l'enseignement scolaire ont une part prépondérante dans une France en principe sécularisée. Une part de ceux qui ne distinguaient pas dans la démocratie libérale une dictature molle a sans doute été déniaisée.

    Le risque du mouvement des Gilets jaunes est d'inciter à une nouvelle rêverie politique. A cet égard, il faut dire que les chrétiens sont parfaitement dissuadés d'espérer dans la politique autre chose que ce que la nature nous permet d'attendre. Les oeuvres ne mènent pas au Salut chrétien promis par le Christ explique l'Apôtre, mettant ainsi un terme définitif à la démocratie-chrétienne, imputable à des chrétiens félons ou orgueilleux.

    Ce n'est pas l'enrichissement que font miroiter les édiles démocrates-chrétiens qui est désirable, mais au contraire la pauvreté qui est une porte ouverte sur les choses de l'Esprit.

  • Père Noël et Nicolaïtes

    La secte et la doctrine sataniques des "Nicolaïtes" sont condamnées dans l'évangile de Jean, dans le passage de l'apocalypse où sont admonestées tour à tour sept Eglises se réclamant de Jésus-Christ afin qu'elles s'amendent.

    Ce passage comme d'autres passages des Evangiles indique la persistance du mensonge revêtu des habits de la vérité chrétienne jusqu'au Jugement dernier.

    La secte des "Nicolaïtes" demeure assez mystérieuse comme d'autres passages de l'apocalypse touchant à l'expression de la puissance de Satan, dont on sait qu'il gouverne le monde à travers les personnes vaniteuses.

    Le prénom "Nicolas" n'a peut-être aucun rapport avec la secte des Nicolaïtes, caractérisée par l'impudicité et la propagation de la doctrine du faux prophète Balaam parmi les chrétiens.

    Il reste que le personnage de Saint-Nicolas, laïcisé en Père Noël, se superpose aujourd'hui à la figure de Jésus représenté comme un enfançon dans une crèche. Noël devient ainsi une fête "oecuménique", à la fois chrétienne, païenne (car elle coïncide avec le solstice d'hiver), et parfaitement mondaine compte tenu de sa connotation mercantile.

    Le meilleur moyen de reconnaître une doctrine satanique déguisée en doctrine chrétienne, c'est-à-dire une doctrine qui indique l'amour là où il n'est pas, est de reconnaître le principe païen sous le déguisement.

    La doctrine démocrate-chrétienne simplifie grandement le travail car les apôtres de la démocratie-chrétienne nient tout bonnement l'existence de Satan, pour ne désigner qu'un "principe du mal" (= tout ce qui nuit aux élites démocrates-chrétiennes). On est ici en présence d'une "tradition" qui a complètement rompu les amarres avec la parole de Dieu qu'elle prétend véhiculer.

    On peut définir le paganisme de façon sommaire comme une "culture de vie". Il n'y a pas de "culture chrétienne", il y a une exigence de pauvreté. Quant à la vie, elle n'est pas sacrée en soi pour les chrétiens comme elle l'est pour les païens qui la voient renaître au printemps. Les chrétiens visent la "vie éternelle" et sont prêts pour l'atteindre à ne pas vivre comme le reste des hommes, qui s'accommodent de la condition humaine marquée par le péché.

  • Dans la Matrice

    Quelques moralistes athées décrivent bien le totalitarisme ; expliquant, par exemple, qu'il procède de la ruse plutôt que de la violence, contrairement à la tyrannie antique.

    G. Orwell caricature ainsi la tendance du discours totalitaire à vider complètement les mots de leur sens : "La guerre c'est la paix, l'esclavage c'est la liberté, l'ignorance c'est la force." On peut ajouter à la liste : "La censure, c'est la liberté d'expression."

    La ruse est une "douce violence" : en sont particulièrement victimes et la répandent autour d'eux les agents du capitalisme dont l'existence ressemble à un long étouffement entrecoupé d'orgasmes, traversée de rares éclairs de conscience.

    Le procédé totalitaire a donc assez bien été décrit et analysé ; mais le propos des moralistes athées est descriptif et se heurte comme à une énigme à la motivation profonde de cette nouvelle manière de tyrannie plus pénétrante.

    Seuls les chrétiens comprennent ce qui se trame vraiment, et c'est probablement Shakespeare qui l'a le mieux exposé. En effet la culture totalitaire opère le renversement le plus radical que l'on puisse concevoir du commandement évangélique d'obéir à l'Amour.

    J'énumère sur ce blog plusieurs exemples, mais il n'est que d'examiner la culture au sujet de l'amour, justement, pour le constater.

    Tandis que la culture antique ignore l'amour ou presque -on pourrait dire qu'elle ne le connaît que sous la forme du lien le moins social qui soit, c'est-à-dire l'amitié-, a contrario il n'y a presque rien dans la culture totalitaire qui ne soit justifié par le désir, déguisé en amour.

    Cet amour-là, parfaitement contrefait - l'amour de Juliette pour Roméo, et de Roméo pour Juliette, l'amour d'Ophélie pour Hamlet, l'amour de Laërte pour sa soeur, l'amour d'Othello, etc., Shakespeare n'en a pas souligné la contrefaçon par hasard, mais parce qu'il permet de déceler l'antichristianisme.

    Un autre indice qui ne trompe pas, c'est le rôle subversif de premier plan joué par de soi-disant chrétiens dans la culture totalitaire. Quiconque affrontera la démocratie-chrétienne se rendra vite compte que cela revient à affronter Satan en personne - dont les démocrates-chrétiens affirment (on les reconnaît notamment à ce signe) qu'il n'existe pas.

    En effet les évangiles et l'Apôtre -Shakespeare dans ses pas- ont prévenu les chrétiens que l'Antéchrist vient de l'intérieur de l'Eglise.

     

  • Satan et la Vérité

    J'ai déjà croisé plusieurs fois, dans les livres et dans la vie, des esprits cyniques affectant de mépriser la vérité, ou même la méprisant sincèrement.

    - La raison est bien suffisante, disent-ils, pour ne pas tomber hors du chemin qui mène d'un point A à un point B et errer à la manière des femmes (qui se connaissent rarement elles-mêmes).

    Comment leur donner tort ? La vérité n'est pas une boussole, ce n'est pas un GPS. L'homme est capable de forger des tas d'instruments utiles ou agréables, dont la plupart se contentent. Mais l'homme est incapable de forger la Vérité.

    Cependant la Vérité est la seule chose qui protège le chrétien contre Satan. Celui-là n'a pas d'autre ressource pour ne pas appartenir à Satan que se forger en hâte (la vie est courte) une armure faite de lambeaux de Vérité.

    Non pas que la Vérité soit en lambeaux, mais l'esprit humain est si faible qu'il ne peut saisir les choses que par lambeaux.

    Le chrétien ne peut refuser le combat, bien que la victoire contre Satan soit théoriquement impossible.

    Les esprits cyniques ont horreur de se justifier : ils sont leurs propres juges.

  • Chrétien dans la cité (3)

    Souvent citée en référence à propos des questions de politique, l'épître de Paul aux Romains l'est souvent mal à propos.

    Le chrétien ne trouvera aucun encouragement chez l'Apôtre à se mêler des "questions de société", pour la simple et bonne raison que ces questions peuvent être dites "mondaines".

    Le chrétien ne peut se comporter en actionnaire du monde. De surcroît, il n'est pas évident que les débats et l'agitation autour des questions de société aient une quelconque fonction pratique. Leur fonction première et essentielle n'est-elle pas de divertir la foule, et de la scinder en plusieurs groupes ? (car un peuple uni est pratiquement ingouvernable par une petite minorité).

    Croit-on vraiment que le choix par la société du divorce fut un véritable choix ? N'est-ce pas plutôt l'industrialisation qui a fait perdre au mariage la valeur qu'il a dans le monde paysan ?

    A propos de la Procréation médicalement assistée (PMA) et du débat autour de celle-ci -qui donne du grain à moudre aux journalistes-, on peut observer qu'elle se présente avant tout comme un progrès technologique. A cet égard un tel procédé représente un symbole pour une culture qui s'appuie essentiellement sur le progrès technique et juridique, et pour cette raison évite systématiquement de faire un bilan sérieux de ce dit "progrès".

    Et ce n'est pas comme si la technologie faisait soudain irruption dans les moeurs des Occidentaux, où elle a pénétré depuis longtemps déjà.

    J'ai ouï-dire de certains démocrates-chrétiens qui forment des groupes de pression opposés à la PMA ; comme ils sont moins nombreux à s'opposer à la vente d'armes ultra-modernes et ultra-destructrices à des dictateurs, on peut les suspecter d'hypocrisie.

    S'opposer au progrès technologique tout en faisant usage de celui-ci est comme vouloir le feu sans la brûlure.

    Le chrétien s'abstiendra de céder aux sirènes du progrès technique autant qu'il est possible en comprenant que, de façon générale, il donne une impulsion supplémentaire à la vanité naturelle de l'homme - c'est particulièrement net en ce qui concerne la démocratie, qui a pour effet de rendre immodeste l'homme du peuple, ouvrant ainsi droit à un régime où la flatterie devient l'essentiel du discours politique.

  • Vers la cime

    L'homme est éloigné de la Vérité comme le troupeau de la cime de la montagne.

    Lorsque l'homme ordinaire parle de "vérité", il ne fait le plus souvent que parler de son désir que la cime de la montagne descende jusqu'à lui.

    Les intellectuels ou les philosophes demeurent souvent éloignés de la Vérité car ils n'ont ni jambes ni bras pour gravir la montagne.

    Les riches ont l'impression de voler au-dessus de la terre, mais les pauvres voient les chaînes de la nécessité qui enchaînent le riche à la terre et le condamnent à mort.

  • Un cas de pharisaïsme

    Une gazette démocrate-chrétienne, particulièrement néfaste car elle vise les jeunes gens, consacrait récemment sa "Une" à la "mondanité" et les moyens de la combattre.

    Or la démocratie-chrétienne est constituée de différents "courants chrétiens" que le prétexte mondain rassemble, non la foi.

    Pour montrer que la démocratie-chrétienne et ses propagandistes représentent l'apostasie, il suffit de montrer que la démocratie-chrétienne est une religion mondaine.

    Bien entendu aucun chrétien, même insincère, n'approuvera la "mondanité" ; le "monde" est en effet décrit par le Messie et les apôtres comme étant sous l'emprise de Satan jusqu'à la fin des temps. Plusieurs philosophes avisés ont fait observer que jamais le monde n'a été plus dévalué qu'il n'est par les Evangiles.

    Mais le terme de "société" en usage dans les discours, gazettes et traités contemporains, est exactement synonyme du "monde" et a remplacé ce vocable dans le langage courant.

    Le but du "socialisme", étant donné son échec pratique, est probablement surtout de redorer l'image du monde.

    Par conséquent une "doctrine sociale" est une "doctrine mondaine", et comme la démocratie-chrétienne consiste à substituer telle ou telle doctrine sociale à la foi véritable, la démocratie-chrétienne a une vocation essentiellement mondaine. 

  • Chrétien dans la Cité (2)

    A propos de l'exhortation d'un prélat catholique français : - C'est un devoir chrétien de voter.

    Celle-ci a été prononcée il y a quelques années, mais il est à craindre que ce prélat ne la renierait pas aujourd'hui.

    Il s'agit là d'un péché contre l'Esprit, autrement qualifié de "fornication" dans la théologie chrétienne, car c'est le péché le plus grave que l'on puisse commettre - sa gravité excède celle de l'impudicité.

    L'Apôtre prône dans son épître aux Romains la soumission aux autorités civiles. Il faut comprendre que Paul prône la soumission dans le domaine des affaires civiles, non dans le domaine spirituel (cela peut sembler une évidence, mais dans les temps modernes la politique a pris une coloration mystico-religieuse dans de nombreux pays).

    Le vote n'est pas une obligation légale en France; bien que les pouvoirs publics incitent fortement les citoyens à voter, aucune sanction n'est prévue en cas d'abstention. Le chrétien n'a aucune raison d'aller au-delà de ce que la loi civile exige - ce prélat est donc un menteur ; or c'est le devoir du chrétien de combattre le mensonge.

    - Si l'on se place dans un contexte où l'abstention est sanctionnée, comme c'est le cas au royaume voisin de Belgique, dans ce cas le chrétien assujetti au roi des Belges doit voter, ou tout du moins s'acquitter de l'amende prévue en cas de défaut, comme les autres sujets. Mais ce n'est pas là son devoir "en tant que chrétien", mais en tant que sujet du roi des Belges.

    En tant que chrétiens nous devons conserver à l'esprit que, selon l'Apôtre, "les oeuvres ne sauvent pas", mais seulement la foi en Jésus-Christ ; l'action politique ne contribue pas au salut, car il s'agit d'une oeuvre de chair. En se mêlant trop de questions sociales ou politiques, le chrétien risque d'oublier l'avertissement du Messie selon lequel son royaume n'est pas de ce monde - c'est là le plan de Satan : faire prêcher un faux christianisme.