Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mon Journal de guerre - Page 9

  • De la Pédérastie catholique

    Le lobby gay se prévaut pour réclamer de nouveaux droits pour ses membres (droit d'adopter et/ou concevoir des enfants) d'une invention catholique romaine : l'amour. - On s'aime, donc on doit avoir le droit de se marier/de procréer.

    Le mélange de l'amour et du mariage est un mélange inconcevable dans le monde païen ; la cérémonie de mariage s'apparente plutôt dans ce cas à un viol rituel. Le rituel est conçu, non pour occulter la violence de l'acte sexuel, mais pour, selon la philosophie naturelle, mieux encadrer cet acte afin d'en atténuer la violence (cf. mythe du viol de Perséphone par Hadès).

    Quelques essayistes réactionnaires malveillants ou ignares ont tenté d'imputer au christianisme l'invention de l'amour ; cela revient à assimiler la civilisation occidentale au christianisme, deux choses très différentes.

    Jésus-Christ en son évangile ne manque pas de rappeler plusieurs fois que "la chair est faible", par conséquent que l'union de chair n'a rien de sacré à ses yeux, tandis qu'elle revêt ce caractère dans de nombreuses civilisations ou religions.

    Le mot célèbre de saint Paul "Femmes, soyez soumises à vos maris", dérange parfois le clergé romain, car il est peu conforme à l'idéal moderne amoureux. L'apôtre considère le mariage comme un remède à la faiblesse, de sorte que cette institution est plus nécessaire aux hommes qu'aux femmes. - A quoi bon le mariage ?, répondent les apôtres quand le Messie leur prescrit de ne pas répudier leur femme à la manière brutale ancienne des Juifs.

    Pourquoi le clergé catholique romain contredit-il Jésus-Christ, au point de fournir une explication absurde au sacerdoce des prêtres ? Shakespeare, dans "Roméo & Juliette", fait la toute la lumière sur ce mécanisme institutionnel. Le maintien par le clergé catholique de la chair dans ses droits sacrés est la condition sine qua non pour prendre pied sur le terrain de l'éthique sociale ; de cette façon, on peut dire que l'éthique bourgeoise moderne et le catholicisme romain sont indissociables.

    L'éthique bourgeoise est destinée à provoquer le scandale parmi les nations païennes, dans la mesure où elle repose sur l'arbitraire (déguisé en loi d'amour universelle).

  • Rêveuse bourgeoisie

    On peut résumer le mobile de la culture bourgeoise à l'incitation au rêve ; l'objectivation de la culture bourgeoise est le développement sans fin de la technologie (le progrès tend vers une fin, contrairement au "développement") ; aux gadgets technologiques, il faut ajouter les gadgets intellectuels comme la théorie de la relativité d'Einstein, et de nombreuses théories adjacentes, dont le caractère onirique est remarquable, au point que l'on devrait parle de "science surréaliste".

    Ainsi la culture bourgeoise renferme la recette du totalitarisme, dont la tournure d'esprit est médiévale. Ainsi, lorsque G. Orwell fait observer que les lunettes de l'intellectuel ne lui permettent pas de distinguer les effets du totalitarisme, on peut compléter cette remarque en disant que l'intellectuel est une invention du moyen-âge.

    Tous les détracteurs ou critiques de la culture médiévale, tant sur le plan artistique que scientifique, philosophique ou religieux, ont écrit un chapitre pour fustiger l'intellectualisme.

    Dans la culture médiévale, comme dans la culture bourgeoise ou dans les régimes totalitaires, l'intellectuel joue le rôle crucial qui consiste à entretenir l'illusion du progrès.

  • Religion contre spiritualité

    Rien de plus éloigné de la religion que la spiritualité, ainsi que la vie de Jésus-Christ nous le montre, puisque le mobile de son assassinat est un mobile religieux.

    L'évangile de Jésus-Christ nous enseigne d'ailleurs qu'à la fin des temps, la spiritualité triomphera sur la religion.

    Au coeur de la religion, les questions sexuelles et alimentaires, l'organisation des rapports humains ; de sorte que l'on peut dire qu'il n'y a pas de société possible sans religion - il n'y en a jamais eu, aussi dévastatrice soit-elle, comme le récent nationalisme.

    Au plan social, l'erreur humaine fait loi, à l'exception des sociétés totalitaires qui, visant la perfection, ont convoqué la bestialité. Il s'agit au contraire, quand on poursuit un but spirituel, de surmonter l'erreur humaine. Le point de vue spirituel rabaisse si nécessaire la religion et la société au niveau de ce qu'elles sont, à savoir un mouvement de prédation de l'homme par l'homme.

    On peut tenir Molière et Balzac pour des auteurs spirituels dans la mesure où ils font voir les ressorts véritables de la société.

    Il est logique qu'un auteur spirituel soit considéré comme un auteur irréligieux. A l'inverse on peut considérer une littérature dépourvue de but spirituel, tel Proust qui s'adresse plus aux sens qu'à l'esprit, comme une littérature religieuse.

  • Satan dans l'Eglise

    Redisons-le avec autant de force qu'il est possible, et quoi que cette force puisse paraître ridicule : il n'y a pas de "doctrine sociale chrétienne" possible. En effet, aucune société n'est possible a contrario sans exaltation de la chair et de la vie, dont Jésus-Christ fait remarquer la faiblesse. Parce qu'il est de chair, l'homme est faible ; parce qu'il vit, il n'a pas pour autant de part au salut ni à l'amour.

    Parler de "doctrine sociale chrétienne" est donc pécher contre l'Esprit de dieu en infirmant sa parole.

    La religion de la "doctrine sociale chrétienne", qui ne sera jamais mise en vigueur car elle impossible et a pour seule fonction la ruse, mérite d'être qualifiée de "complot de pharisiens et de veuves". Elle en a la puissance et la fonction, se confondant avec l'antichristianisme puisqu'elle vise à empêcher l'apocalypse.

    On impute parfois à tort au seul clergé catholique romain d'avoir rétabli la "culture de vie" païenne ; cependant la morale puritaine, en apparence plus austère, n'a pas moins un mobile érotique. La récompense promise à ceux qui respectent l'éthique puritaine a souvent une connotation sexuelle ; de même l'attitude extatique de certains religieux paraît une satisfaction d'ordre sexuel et non spirituelle.

  • Laïcité, piège à moules

    Rien de plus ridicule que de combattre le prosélytisme religieux au sein d'un monde où la publicité et les publicitaires font la pluie et le beau temps.

    Prenons le satanisme, par exemple : cette religion d'adolescents mal dégrossis (par opposition à la doctrine satanique de Nietzsche, plus élaborée) est presque entièrement un produit marketing, qui n'offusque pas grand monde dans la mesure où il ne semble pas représenter une menace pour l'ordre bourgeois.

  • Odeur de l'intellectualisme (2)

    On peut interpréter l'intellectualisme comme un vieillissement de la pensée ; en effet les vieillards, privés des forces nécessaires à l'expérience, sont acculés à la spéculation, caractéristique du raisonnement intellectuel, que l'on peut qualifier de "rêve éveillé". De même les enfants ont des raisonnements excessivement intellectuels, car leur besoin de théoriser est très grand.

    On mesure que la science moderne n'est qu'un édifice d'hypothèses enchevêtrées à la place grandissante de la science-fiction dans la culture moderne, non seulement tolérée mais encouragée par de nombreux pseudo-savants. Car, si la fiction est l'ennemie du savant, en tant qu'elle s'oppose à l'expérience, en revanche la fiction conforte le raisonnement intellectuel arbitraire.

    Rapprocher le goût pour la fiction de l'intellectualisme, c'est aussi indiquer que le tour d'esprit intellectuel est un tour d'esprit religieux. Les régimes totalitaires (Etats-Unis, Union soviétique, Allemagne nazie) qui ont reçu et reçoivent la caution de nombreux intellectuels, sont des régimes où le fanatisme religieux est sournoisement encouragé. "Sournoisement", car il est souvent exalté au nom de la science, que les citoyens sont incités à idolâtrer, alors même que science et idolâtrie s'opposent.

    C'est probablement le sentiment d'inutilité ou d'illégitimité qui a poussé un certain nombre d'intellectuels à s'opposer avec plus ou moins de force à ce fléau de notre temps qu'est l'intellectualisme (fléau dans la mesure où, comme l'amour, le raisonnement intellectuel rend aveugle), au nombre desquels on peut citer K. Marx, F. Nietzsche, A. Arendt, S. Weil.

    Le remède à l'intellectualisme est l'expérience, qui fonde la science, ou bien ce raccourci que constitue la lecture d'ouvrages chargés d'expérience (et qui pour cette raison n'ont pas le caractère éphémère des ouvrages intellectuels) : la bible, Homère, Shakespeare.

  • Odeur de l'Intellectualisme

    De quoi les intellectuels et l'intellectualisme sont-ils le signe ? Ils sont le signe que la bête est morte, car les intellectuels sont des parasites, qui se nourrissent de bribes de chair morte. Ils mâchonnent de vieilles idées et les régurgitent en les faisant passer pour neuves.

    L'intellectualisme est un signe inquiétant pour ceux qui sont attachés à la civilisation, mais l'odeur nauséabonde des intellectuels et de leurs idéologies ne doivent pas inquiéter le chrétien, qui n'est pas lié à la civilisation mais nage à contre-courant.

    Polonius est la figure de l'intellectuel, dans le Danemark nauséabond qui représente l'Occident. Si Hamlet met à mort Polonius, c'est pour la raison que cette espèce d'homme répand la fausse science et l'occultisme - elle est mandatée par le dieu du mensonge.

  • Culture de Mort

    Vu un reportage sur des putains mexicaines, qui donnait un aperçu de leur religion ; les nonnes ne sont pas les seules à être dévotes, les putains le sont aussi. L'obsession sexuelle est une caractéristique des personnes immatures, que celles-ci aient des moeurs dépravées ou puritaines.

    Ces putains mexicaines se prosternent et prient ce qu'elles appellent "la sainte mort", figurée par une femme qui ressemble à une déesse païenne, mâtinée d'attributs catholiques.

    Il n'est pas difficile de comprendre à quel mécanisme psychologique cette dévotion correspond ; il s'agit, pour des personnes qui frôlent la mort chaque jour -la prostitution n'est pas aseptisée au Mexique comme elle est dans les pays surdéveloppés-, de tenter d'apprivoiser cette puissance naturelle. On retrouve souvent chez les soldats semblable dévotion, compte tenu du danger qu'ils courent.

    Parfois encouragés par des prêtres chrétiens, de tels rituels relèvent de l'antichristianisme puisqu'il s'agit de présenter sous un jour mensonger une religion qui repose sur la vérité. Les chrétiens ne doivent pas se montrer moins sévères avec de tels travestissements de la vraie foi que le Christ s'est montré sévère avec les pharisiens.

    La culture de mort est donc le propre des personnes faibles et soumises. Elle s'est répandue dans les temps modernes en proportion de l'asservissement croissant des hommes à des systèmes politico-économiques qui les dépassent. La techno-science est un exemple de système auquel l'esprit de l'homme moderne adhère, en même temps qu'il a peu de prise sur lui et que son fonctionnement lui échappe.

    Nietszche a parfaitement raison de voir en l'homme moderne un esclave ; reste à savoir si cela tient aux effets désastreux du christianisme comme N. le prétend, ou bien à une stratégie de Satan.

  • KTO est Satan

    Quelquefois il m'arrive d'allumer la chaîne KTO, dédiée au bavardage à connotation chrétienne. Qui imagine Jésus-Christ en animateur télé ? Personne.

    Cette fois-là des clercs catholiques africains discutent doctement du problème de l'acculturation, c'est-à-dire de l'adaptation aux coutumes locales de la religion catholique.

    Que cela plaise ou non, le Christ méprise ostensiblement la culture, que cette culture soit africaine, égyptienne, juive ou romaine. La culture est le domaine réservé de Satan.

    Qu'un Congolais se plaigne du remplacement de sa religion par des rituels latins, cela peut se comprendre, mais cette question est dénuée de rapport avec l'évangile.

    Le culte des morts et des ancêtres, la religion de la famille, est commune à de nombreuses religions païennes à travers le monde, sur les cinq continents. A cela Jésus-Christ oppose un : "Laissez les morts enterrer les morts." radical.

    La vie est trop courte pour s'adonner à des rituels. Sans doute la société ne peut pas se passer de rituels ni de religions, mais l'amour, lui, en est capable, car il n'est pas faible d'esprit.

    Si l'Eglise romaine est en proie à de tels débats, absolument dénués d'intérêt spirituel, c'est parce qu'elle a inventé l'idée aberrante de culture universelle.

  • Nietzsche ou le Christ ?

    C'est une remarque juste de la part de Nietzsche que l'artiste, en tant qu'il va au-devant du risque, se retrouve isolé dans les Temps modernes où le confort est surtout recherché par le commun des mortels, comme une sorte d'anesthésie ante-mortem, une vie de chat.

    Où courent tous les citoyens des grandes villes modernes au petit matin ? Ils ne courent pas gagner leur vie, ils courent gagner leur confort. S'ils se contentaient de gagner leur vie, ils couraient sans doute moins vite. Où courent-ils le soir ? Jouir du confort qu'ils ont payé de leurs efforts.

    (L'amour n'est pas la seule chose qui rend l'homme stupide - la peur a sa part aussi.)

    Mais l'exhortation de Jésus-Christ à la pauvreté n'effraie pas seulement le jeune homme riche de la parabole, elle fait prendre aussi à l'homme moderne ses jambes à son cou.

    A en croire Nietzsche, Jésus-Christ et son évangile seraient derrière ce mouvement de lâcheté général. A trop prôner le pardon, le Juif Jésus-Christ aurait encouragé le laxisme et la décadence, d'une certaine manière. Ou bien Nietzsche n'a pas lu l'évangile, ou bien il ment, car le Christ a découragé tout mouvement social de s'exprimer en son nom. La meilleure réponse est, je pense : Nietzsche défend l'intérêt de sa caste. Le mensonge est un ingrédient de l'art comme il est un ingrédient de la civilisation.

    Il ne devrait rien y avoir de plus suspect qu'une civilisation qui prétend se diriger vers la vérité, ou encore se laisser conduire par la science.

  • L'Apocalypse ou la Mort

    "Chaque fois que nous regardons notre montre, nous accomplissons un geste babylonien." selon une spécialiste des civilisations antiques.

    L'apocalypse de Jean (chap. XIII) évoque une deuxième bête, qui a deux cornes "semblables à celles d'un agneau" et qui parle "comme un dragon", ce qui évoque un discours satanique tenu au nom de Jésus-Christ.

    Plus loin : "Cette bête fit qu'à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne pût acheter ou vendre, s'il n'avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom."

    Ce passage est évocateur d'une soumission de la terre entière à la deuxième bête ; on pense d'abord à l'argent, qui est devenue à l'heure de la mondialisation la marque commune, qui s'impose même aux tribus les plus isolées. Puis on pense au temps, décrit par le bon sens commun comme un équivalent de l'argent.

    La conception moderne ou anthropologique de l'histoire, celle qui pour faire court substitue à l'apocalypse chrétienne la notion de "progrès social" (radicalement étrangère à l'esprit évangélique), revient à redonner au temps un rôle positif ; autrement dit, le culte du veau d'or et la religion du progrès social ne forment qu'une seule et même religion.

    Si vous entendez vanter le progrès social et Jésus-Christ dans le même discours, c'est que vous êtes en présence d'un suppôt de la deuxième bête, qui a deux cornes "semblables à celles d'un agneau" et qui parle "comme un dragon".  

  • Le Christ anarchiste

    Contrairement à ce qu'affirment les philosophes catholiques menteurs, il n'y a pas d'anthropologie chrétienne autrement que sous la forme d'une trahison de l'esprit et la lettre de l'Evangile ; le raisonnement anthropologique correspond en effet à ce que l'Evangile nomme "bâtir sur du sable".

    On peut prendre l'architecture comme le raisonnement anthropologique-type. L'architecture ou la géométrie constitue l'essentiel de la pensée païenne antichrétienne, dans la mesure où une géométrie intelligente et raisonnée (ce que n'est pas la géométrie algébrique moderne) est une "philosophie naturelle", c'est-à-dire un art supérieur à ce que l'homme moderne appelle "doctrine sociale", et qui a conduit à de nombreuses catastrophes humanitaires.

    L'architecture catholique romaine trahit le plus visiblement le message évangélique. Les cathédrales gothiques, en particulier, ont toute l'apparence d'un culte rendu au diable.

    Le plus gros écueil sur laquelle le mensonge de la philosophie catholique se heurte, c'est l'apôtre Paul ; c'est pourquoi le clergé romain mène une guerre secrète contre l'apôtre Paul afin de dissoudre son enseignement extrêmement peu compatible avec les thèses des élites judéo-chrétiennes. La démocratie-chrétienne ne peut s'en prendre directement à la figure du Christ - la ruse serait alors trop visible.

     

  • Du Surhomme

    Le plus aristocrate passe toujours pour être le moins moral. Cependant, il n'y a de vraie morale que celle des aristocrates.

    C'est pourquoi il n'y a pas de "morale chrétienne" à proprement parler, tout comme il n'y a pas d'aristocrates chrétiens ; Nietzsche aurait dû voir dans l'extinction de la race des surhommes, c'est-à-dire l'avènement du bourgeois, le cours de l'Histoire défavorable aux Egyptiens et à leurs imitateurs.

  • Note de lecture

    "Je m'en veux parfois d'être si sensible à la musique et de ne pouvoir m'en passer. Ah ! c'est la même séduction et la même nostalgie que l'amour. Trait de jeunesse, sinon d'enfance. J'aime tant la musique, j'y ai tant vécu dès le plus jeune âge, que je ne suis pas suspect d'en médire. Ainsi les plus amoureux sont toujours en querelle avec l'amour."

    André Suarès

    Suarès a étudié Shakespeare. Il n'observe pas assez bien qui, quelle sorte d'homme ou de femme, ne parvient pas à se passer de la musique, dans le théâtre de Shakespeare.

     

  • Culture de mort

    D'un point de vue anthropologique ou social, la vie possède un caractère sacré quasiment absurde ; le suicide est ainsi perçu comme un blasphème contre la société, surtout si le candidat au suicide est jeune et bien portant. L'éthique stoïcienne, qui permettait ou recommandait le suicide afin d'éviter une grande souffrance était une éthique plus individualiste et moins animale.

    - Du point de vue chrétien, la vie n'est pas aussi sacrée, car elle peut mener au néant ; c'est le cas de Judas, dont Jésus-Christ nous dit que la vie fut inutile, car elle ne le mena pas à la foi. Le suicide et la mort sont une forme de jugement que Judas s'est appliqué à lui-même.

    Le point de vue chrétien est moins éloigné du point de vue antique que du point de vue moderne, marqué par l'anthropologie et la considération excessive des questions sociales, en quoi la philosophie moderne est en rupture avec la philosophie antique.

    Dans la culture de mort antichrétienne, la souffrance est exaltée, et par conséquent la vie au-delà même de ses limites et du bonheur. Jésus-Christ dit dans son sermon : "Heureux les affligés", et non pas "Heureux ceux qui s'affligent eux-mêmes".

    Ce ne sont pas les Evangiles qui exaltent la souffrance, mais les régimes socialistes : le communisme, la démocratie-chrétienne, les phalanges de soldats incités à se sacrifier pour un intérêt supérieur ; la ruse de certains clercs vendus à tel ou tel potentat n'est pas à mettre au compte des Evangiles, puisque ceux-ci nous préviennent contre la ruse du clergé.

    D'une certaine façon, dans la culture de mort, on peut dire que la vie perd son sens, bien qu'elle ne soit pas directement décriée.

    La mort est aussi ce qu'il y a, dans la vie ou l'existence, de plus humain, tout comme le hasard. On peut faire le parallèle avec les questions économiques ; les périodes de vaches grasses sont celles qui paraissent le moins le fait de l'activité humaine ; elles semblent un bienfait de la nature. L'or noir, qui façonne l'économie moderne, est un don de la nature ; que le cadeau soit empoisonné ou pas, l'humanité en est tributaire. Tandis que l'activité économique périclite à cause de l'homme ; son action, néfaste, est plus visible dans ce cas-là. Beaucoup de systèmes mis en place par l'homme pour améliorer le rendement de l'économie, ont eu l'effet contraire en définitive.

  • Satan ou la Culture

    Je propose cette définition chrétienne de la "culture" : Ce qui sépare l'homme de Jésus-Christ.

    La culture empêcha ainsi Judas Iscariote de suivre Jésus-Christ jusqu'au bout. La culture peut se résumer à l'argent, comme dans le cas du jeune homme riche mentionné dans l'évangile de Marc, ou encore de la société occidentale judéo-chrétienne, dont on voit que le mobile principal est l'argent, c'est-à-dire le plus anthropologique qui soit.

    Si les "sciences humaines" sont aussi honorées dans la société occidentale, en dépit de l'impasse à laquelle elles conduisent, c'est pour la raison que l'argent est devenu le principal MODE DE JUSTIFICATION. A peu de choses près, est juste l'homme dans nos sociétés à mesure des biens qu'il possède ; quel meilleur exemple que l'abolition du clivage sexuel par l'argent ?

    Notons ce phénomène : à mesure que les contours de la notion de culture se sont estompés, le mot "culture" a pris de l'importance - une importance mystique, pour ne pas dire superstitieuse. On parlera par exemple avec déférence d'un "homme de culture", sans bien savoir ce que recouvre la notion de culture. Cela fait penser au bourgeois gentilhomme de Molière et son ravissement de découvrir qu'il a manié la prose sans le savoir. Entre l'homme cultivé et l'homme inculte, la différence s'est donc estompée.

    Rares sont les philosophes qui, à l'instar de Nietzsche, ont fait un effort pour définir et préciser cette notion de culture, pour la préciser avec un minimum de rigueur. Nietzsche n'est pas seulement un cas isolé, il est aussi censuré comme si sa rigueur était devenue excessive ou impardonnable ; pourtant, c'est Nietzsche qui a raison du point de vue culturel : une culture qui n'a pas de limites équivaut à la barbarie, c'est-à-dire au point où nous sommes parvenus, dont les massacres entre peuples européens du XIXe et XXe siècles sont le témoignage.

    La culture occidentale moderne - mettons le cinéma ou la musique, pour prendre deux éléments promotionnels caractéristiques - a ceci de particulier qu'elle "magnétise" plutôt qu'elle plaît vraiment, opérant comme la lumière des phares sur les papillons.

    On conçoit donc qu'il y a quelque chose de "positif" qui nous sépare de dieu et de sa parole ; c'est le sens caché du récit de la Genèse, et on pourrait prendre le "fruit défendu" (figue ou pomme) comme le symbole de la culture ; la culture est une façon discrète d'exalter ou de faire-valoir le péché. Pourquoi cette discrétion ? Parce que la culture, telle que nous la connaissons, a été inventée par de soi-disant chrétiens, et non par des athées déclarés comme Nietzsche, franchement hostile à Jésus-Christ et ses apôtres.

    Le caractère subversif de la culture occidentale, sa fonction d'exaltation discrète du péché, est d'ailleurs largement ce qui la prive de produire les fruits de la culture païenne, telle que Nietzsche rêva de la restaurer.

    Les djihadistes mahométans nous semblent révoltés contre la culture occidentale moderne, bien plus que par un autre mobile. A cet égard, ils ressemblent beaucoup aux milices communistes issues du prolétariat, et leur erreur est sans doute la même : comme la nature, la culture a horreur du vide, de sorte que l'on ne peut détruire une culture sans y mettre autre chose à la place. A la place de la culture bourgeoise inique qu'elles ont détruite, les milices communistes ont instauré une culture bureaucratique et égalitaire qui ne valait guère mieux. Par quoi les milices mahométanes veulent-elles remplacer le veau d'or qui règne sur les nations occidentales judéo-chrétiennes ?

    La même erreur consiste, de la part de certains chrétiens, à vouloir anéantir le pouvoir de Satan sur leurs actions, d'un seul geste ou à l'aide de quelques exercices. C'est sans doute sous-estimer le maître de la destinée humaine, mal le connaître, et s'exposer à l'échec. Prenons la musique, par exemple, en qui les femmes trouvent souvent le réconfort et un remède à leur inquiétude native : on aura tort de s'en priver complètement, presque autant que de se priver d'une nourriture véritablement spirituelle. Il faut, comme le héros grec Ulysse, ne jamais perdre à l'esprit le but et ne pas se laisser entamer par les échecs ou les détours.

    Ce que Jésus-Christ propose, c'est la vérité, face à laquelle toute forme de culture fond comme neige au soleil - voyez comme la culture se nourrit du rêve, ne peut se résoudre à y renoncer, tandis que la science réduit le rêve au bête murmure des organes. De même la mort fait office d'argument culturel : on augmente ses mérites, tandis que du point de la vérité et des évangiles, la mort est la sanction des erreurs humaines.

  • L'enjeu de l'oecuménisme

    Au mois d'octobre prochain, l'actuel évêque de Rome (François) et les représentants des fédérations luthériennes feront une déclaration conjointe afin de mettre symboliquement un terme à un schisme multiséculaire ; l'antagonisme entre luthériens et catholiques romains est une cause de scandale ancienne parmi les chrétiens, consécutive à la rébellion de Luther contre la doctrine catholique romaine.

    L'accord est symbolique, car ses termes demeurent confus ; il y a fort à parier qu'ils le resteront.

    Au préalable il faut dire que l'Eglise est théoriquement indivisible, car elle repose sur dieu et la parole divine (les évangiles), non les interprétations divergentes que les hommes peuvent en faire, à cause de la chair (l'humaine faiblesse est résumée par Jésus-Christ dans ce mot : la chair) ; sont chrétiens et unis ceux qui demeurent fidèles à la parole divine et ne détournent pas son usage à des fins que Jésus-Christ a proscrites.

    Ce ne sont pas les désaccords sur l'interprétation de tel ou tel dit de Jésus-Christ, ni encore moins sur telle ou telle pratique religieuse qui sont la plus grande cause de scandale, mais le prétexte qu'ils ont fourni à des querelles, le plus souvent sanglantes et qui contredisent l'ordonnance principale de Jésus : - Aimez-vous les uns les autres.

    Le grand schisme qui opposa luthériens et catholiques romains peut n'avoir aucun effet sur un coeur pur et simple, obéissant à Jésus. La mission assignée par Jésus aux apôtres, ses frères, est de répandre l'évangile et non de contraindre à adhérer à une institution en usant de la force ou de méthodes violentes plus modernes comme la propagande, où entre une part de séduction.

    - Qu'en est-il aujourd'hui des différences entre le culte luthérien et le culte catholique romain ? Certaines ont été abolies par l'effet du temps, qui a privé l'Eglise romaine du pouvoir de coercition dont elle disposa autrefois ; pour autant, l'Eglise romaine a-t-elle renoncé à l'exercice du pouvoir temporel ? On le croira difficilement dans la mesure où bon nombre de catholiques véhiculent une idéologie séculière... sans même paraître se rendre compte qu'ils le font, confondant ainsi la guerre sainte spirituelle menée par les apôtres contre Satan avec une sorte de folklore païen, de culture nationaliste assez grossière.

    La nation américaine, qui ne relève pas en principe de l'autorité romaine, illustre semblable aliénation nationaliste. Le rêve ou la fantasmagorie est le but poursuivi par la nation américaine, non la vérité.

    Nous vivons une période de trouble, dans la mesure où les choses les plus simples demandent à être éclaircies ; dans la mesure aussi où le christianisme est présenté parfois comme un folklore nationaliste, alors qu'il est le contraire.

    - Une revue luthérienne, à propos de cette future déclaration commune d'unité, fait état d'un relatif scepticisme, notamment en ce qui concerne la question de la pratique religieuse ; le culte catholique romain est en effet organisé autour de la célébration de l'eucharistie par le prêtre catholique ; or cet office, du point de vue luthérien, est le lieu et le moyen d'un détournement de pouvoir au profit du clergé. Le rituel de l'eucharistie se substitue à la découverte de la parole divine. Sans conteste, la hiérarchie catholique romaine est tributaire du rituel de la messe.

    La volonté oecuménique commune des chefs des Eglise catholique et luthériennes paraît donc, elle aussi, assez trouble. On comprend la volonté de mettre un terme à une ancienne querelle ; cependant, en l'occurrence, la querelle est forclose, d'une part, comme une vieille plaie que le temps a refermée ; d'autre part, en revanche, elle demeure ouverte sur certains points cruciaux comme la signification véritable du rituel catholique - points cruciaux qu'il n'est pas question ici de trancher.

    Par ailleurs, les chefs des Eglises chrétiennes institutionnelles ne semblent pas décidés à vouloir prendre des mesures beaucoup plus simples, significatives et symboliques, comme la rupture des liens qu'elles entretiennent avec les élites politiques à travers le monde, entretenant ainsi l'idée antichrétienne que l'on peut servir deux maîtres à la fois, et refusant de "rendre à César ce qui est à César". C'est pourtant le mélange d'une querelle religieuse avec une querelle politique qui rendit le schisme entre l'Eglise catholique et l'Eglise luthérienne aussi violent et néfaste.

    Le christianisme n'est un aspect majeur de la culture occidentale que par l'effet d'un tour de passe-passe et d'un mensonge éhonté auquel les chefs de Eglises autoproclamées chrétiennes ne semblent pas vouloir renoncer.

    Le chef de l'Eglise romaine se présente comme "l'homme de la situation", le plus capable d'amener le processus de mondialisation à une fin heureuse. Il est troublant de constater à quel point ce mobile contredit l'Evangile, sa description réaliste de l'affrontement et de la division des nations sous l'emprise de Satan.

  • Preuve de Dieu

    "Le suicide prouve Dieu." Léopardi

    J'ai déjà écrit sur ce blog comment la pensée de Léopardi réduit à néant la doctrine athée de Nietzsche, qui doit être comprise comme un néo-paganisme, c'est-à-dire comme une "culture de vie" (le mot "culture" ne fait pas partie du vocabulaire chrétien) différente du nihilisme athée contemporain (qui repose surtout sur l'argent, et que l'on peut définir sommairement comme une "culture du hasard").

    Il importe de comprendre pourquoi Léopardi a tenté de se suicider, ce qui n'était pas seulement un moyen de mettre fin à la souffrance inhérente à la condition humaine ; les amis de ce poète italien ont écrit que cette volonté n'était pas teintée d'amertume, ni de misanthropie - en quoi elle était d'autant plus surprenante.

    Bien qu'il fût malade et difforme (à l'inverse de sa poésie), la mélancolie de Léopardi ne venait pas tant de sa maladie, qu'il avait apprivoisée, que de sa difficulté à se résoudre à l'absurdité de la vie, qui est comme une blessure ouverte pour un homme de science, bien que la parole divine contribue largement à refermer cette blessure ; contrairement à l'estomac d'un imbécile, celui d'un homme de science ne se rassasie pas avec des paradoxes.

    Face à cette absurdité, que les religions superstitieuses ou absurdes ne font qu'accroître, resserrant encore plus l'étau de la condition humaine, Nietzsche propose une forme de conciliation, un moyen terme, à savoir l'Art ; un art qui, contrairement à la tendance moderne, vise avant tout la jouissance (l'art moderne est plus religieux, qui vise la démonstration). C'est pourquoi Nietzsche a proclamé l'art supérieur à la science, sachant ou devinant que celle-ci n'ouvre pas droit à un compromis. Pour Nietzsche il n'importe pas tant de triompher de l'absurdité de la condition humaine (suivant l'invitation de Jésus-Christ), que de s'en accommoder de la meilleure manière, en quoi l'art pur consiste.

    D'une certaine façon, on peut dire que Léopardi a moins craint de s'exposer à la métaphysique que son homologue allemand Nietzsche, pour qui la vertu et la jouissance qui en découle furent d'abord une question de survie, avant de devenir un système et une doctrine utopiques (le nazisme a prouvé qu'ils l'étaient), dans la mesure où il ne suffit pas de nier les choses métaphysiques pour qu'elles soient privées d'effet.

    A l'inverse, Léopardi a démontré l'absurdité et le paradoxe de la quête de jouissance, sans pour autant nier que l'homme ne soit contraint de se soumettre à cette quête.

    Cela n'a pas empêché Léopardi, paradoxalement, de produire une poésie plus belle et limpide que celle de Nietzsche, et de se raffermir grâce à elle.

    - De la même façon nous pouvons dire que "le suicide de la civilisation occidentale prouve Dieu", car l'Occident est écartelé entre des aspirations aussi contradictoires que la jouissance et la liberté, dieu et l'humanité, etc.

    Au chrétien les preuves de dieu ne manquent pas plus qu'au païen, en raison de l'histoire qui se déroule sous ses yeux.

     

  • Des vicissitudes des choses

    Extrait des "Essais" du très chrétien savant Francis Bacon Verulam :

    Quand la religion antérieurement reçue est déchirée de discordes, et quand la sainteté des docteurs de la religion est déchue et scandaleuse, quand de surcroît les temps sont stupides, ignorants et barbares, on peut prévoir l'apparition d'une secte nouvelle, pour peu qu'il surgisse également alors quelque esprit extravagant et bizarre pour en être le fauteur.

    (...) Dans la jeunesse d'un Etat, les armes florissent ; dans son âge mûr, c'est le savoir ; puis tous les deux ensemble pendant quelque temps ; dans son déclin, les arts mécaniques et le commerce.

     

  • Sur la religion

    Quelques maximes sur la religion extraites des "Essais" du très chrétien savant Francis Bacon Verulam (1561-1626) :

    Athéisme

    - Il est exact que peu de philosophie incline les esprits vers l'athéisme, mais la profondeur philosophique ramène à la religion.

    - On lit dans l'Ecriture : "L'insensé a dit dans son coeur : Il n'y a point de Dieu.", et non "L'insensé a pensé dans son coeur" ; si bien qu'il se le répète par coeur en lui-même plutôt comme une chose qu'il souhaite qu'une chose qu'il puisse croire pleinement et dont il soit persuadé ; car nul ne nie l'existence d'un Dieu hors ceux qui ont intérêt qu'il n'y en ait point.

    - On verra même des athées s'évertuer à faire des disciples comme les autres sectes, et, qui plus est, on en verra qui se font supplicier pour leur athéisme sans se rétracter ; alors que s'ils pensaient vraiment qu'il n'y a point de Dieu, pourquoi s'en inquiéteraient-ils ?

    - Ceux qui nient Dieu ruinent la noblesse de l'homme, car sans contredit l'homme s'apparente aux animaux par le corps, et s'il ne s'apparente à Dieu par son esprit, c'est un être vil et misérable.

    Impiété

    - L'impiété n'est pas de nier le dieu du vulgaire, mais de prêter à Dieu les sentiments du vulgaire.

    Schisme

    - Les causes de l'athéisme sont les schismes, s'ils sont nombreux, car un seul schisme important ajoute à l'ardeur des deux partis, mais des schismes multiples introduisent l'athéisme. Une autre cause est le scandale causé par les prêtres. Une troisième cause est l'habitude impie de se gausser des choses saintes, qui viennent petit à petit souiller le respect dû à la religion. Et en dernier lieu la culture, surtout quand elle coïncide avec la paix et la prospérité ; car les troubles et les calamités inclinent davantage les esprits vers la religion.

    Scolastique

    Au concile de Trente, où la doctrine scolastique fut prépondérante, certains prélats eurent une sentence profonde : "Que les scolastiques ressemblaient aux astronomes, qui imaginaient des excentriques et des épicycles et des mécaniques similaires de cercles, pour sauvegarder les phénomènes, tout en sachant fort bien qu'ils n'existaient pas", et que de même pour sauvegarder l'unité de l'Eglise, ils avaient imaginé quantité d'axiomes compliqués et subtils.

    Superstition

    - Mieux vaut n'avoir aucune idée de Dieu qu'une idée indigne de lui ; car si l'une est incroyance, l'autre est insolence ; et la superstition sans nul doute est un blâme à la divinité. Et plus l'insolence est grande à l'égard de Dieu, plus elle est grande à l'égard des hommes.

    - L'athéisme vaut mieux que la superstition, car l'athéisme laisse à l'homme le bon sens, la philosophie, la charité naturelle, les lois et l'honneur, qui peuvent tous, à défaut de religion, lui servir de guides vers une moralité extérieure ; mais la superstition les détrône tous pour ériger dans l'esprit des hommes une monarchie absolue.

    - Les causes de la superstition sont les rites et cérémonies qui flattent agréablement les sens : l'abus de la piété extérieure est pharisaïque ; le respect excessif des traditions qui ne peuvent qu'accabler l'Eglise ; les manèges des prélats en vue de leurs ambitions et de leurs profits ; l'indulgence aux intentions, qui ouvre la porte aux rêveries et aux nouveautés ; l'accès aux choses divines par l'assimilation aux choses humaines qui engendre forcément des confusions et des fantaisies ; enfin la barbarie des temps, notamment quand les calamités et les désastres viennent s'y ajouter.