On constate que la matrice se consolide à la fois de la rhétorique sentimentale et des calculs mathématiques.
Je parle ici sous l'autorité scientifique de Shakespeare, caractéristique du matérialisme occidental en raison de son mépris des mathématiques (dans lesquelles les vieux curés persans pédophiles trouvent la ressource pour abuser les gosses).
Si les chrétiens n'aiment pas les mathématiques, c'est d'abord parce que la conscience des suppôts de Satan est ordonnée selon les mathématiques, de façon quasi-pavlovienne. C'est une bonne façon de reconnaître, dans le christianisme, les faux prophètes, que de savoir déceler la pente ou la dérivation mathématique de leur âme. De même que le goût de la musique fait suspecter, chez un soi-disant chrétien, le bouddhisme le plus éloigné du christianisme. Tandis que le Dalaï-Lama ne doit la vérité à personne, tout au plus quelques bonnes paroles sociales ou disciplinaires, le chrétien, lui, la doit autant qu'il peut.
En causant un jour avec un professeur de mathématiques de New Dehli, curieux d'essayer la rencontre entre ce qu'il y a de plus distant dans l'espèce humaine, un Français et un mathématicien indien, quand pour conclure il me félicita pour ma vivacité d'esprit, je m'aperçus dans sa formule qu'il avait traduit mes dires à l'inverse de ce qu'ils signifiaient, à la manière des femmes qui ne prennent dans ce que vous leur dites, que les fleurs, par crainte de l'évanouissement ; si vous n'êtes pas primitivement d'accord avec une femme, la probabilité est très forte que vous ne le soyez jamais ensuite. Où les mathématiques seraient utiles -pour accorder les couples humains-, elles ne sont pas employées, ou peu, suivant la seule puissance de calcul des femmes. Si les femmes sont exclues de certains cercles maçonniques, c'est parce que le sens de la géométrie, chez une femme, est inné. Et c'est pour une raison voisine que, dans l'apostasie catholique romaine, les femmes ne peuvent exercer le ministère du culte ; la cristallisation envers le principe féminin est trop forte, d'une certaine façon, pour qu'une femme puisse endosser l'habit de prêtre sacré d'Isis, ou une femme intégrer la franc-maçonnerie traditionnelle. Même si les différences se sont beaucoup estompées, le luthéranisme est un christianisme moins efféminé que le catholicisme romain, proche de l'islam.
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Les probabilités jouent à la fois en faveur des personnes sentimentales, et contre elles. C'est la raison pour laquelle il m'est difficile de ne pas voir la bobine d'un statisticien, sans imaginer le bicorne de cocu triomphant au-dessus. Cette manie des mères de famille nazies de vouloir que leurs fils fasse l'école polytechnique est largement suffisante pour mettre en doute le préjugé bourgeois selon lequel une mère de famille aime son enfant. C'est la principale raison pour moi de ne pas douter de la virginité de Marie : l'amour d'une mère pour son enfant est une théorie du niveau de celle qui consiste à faire passer l'algèbre pour une science, et le féminisme pour une humanisme ; automatiquement, une mère de famille est beaucoup plus proche d'Eve. Celle-ci est naturelle. Marie ne l'est pas, c'est une antifemme au sens où elle domine le mouvement naturel de sa chair et de son âme, ce que l'idée de "virginité" rend bien, à l'opposé de la prostitution ou de la virginité sacrée des païens, qui est une mystique sexuelle.
En même temps qu'il est le plus facile à traduire, le langage mathématique se soustrait complètement à la nécessité d'une traduction. Dans les mathématiques, la poésie atteint son point d'ineptie le plus élevé.
Si le principe de précaution était efficace, on ne permettrait pas à des types comme Einstein ou tous les tocards qui grouillent dans les universités yankees de se divertir en dehors d'asiles d'aliénés bien gardés par des flics bornés. Même les ingénieurs, dont on sait que la conscience et l'humanisme se limitent au strict minimum, vu le nombre incroyable de machines de destruction massive qu'ils ont inventées, EN TOUTE INNOCENCE, sans compter le fil à couper le beurre, les ingénieurs eux-mêmes se demandent parfois s'il ne manque pas une case à A. Einstein.
Le rapport entre le raisonnement mathématique et le raisonnement sentimental, c'est qu'il part du for intérieur, puis paraît définir ou envelopper quelque chose d'autre, autrui, et se séparer de l'origine, alors qu'il ne cesse en réalité de développer sa toile à partir du for intérieur. Merdre, la science est dite "expérimentale", mais elle part d'une hypothèse, l'origine, dont elle ne se sépare jamais ! Les sentiments visent-ils quelqu'un, ou ne sont-ils pas plutôt arachnéens, un filet jeté sur quelqu'un pour l'attirer à soi ?
La culture de vie satanique est d'ailleurs très proche du sentimentalisme ou du vampirisme, manière de traduire la consanguinité d'une mère et de son enfant.
On peut aussi bien parler de mécanique des sentiments, que du sentimentalisme des mécaniciens ou des mathématiciens. C'est sous le rapport des sentiments que le singe, ou le robot, est le plus près d'intégrer l'espèce humaine, et de lui donner des leçons.
Les savants matérialistes combattent ce type de raisonnement qui a l'inconvénient de substituer le lien social à l'amour véritable, en faisant passer l'attraction entre les personnes, le besoin énergétique qui les lie, non seulement pour un principe régissant l'univers entier, mais en occultant en outre la division qu'il y a dans ces états apparemment unis. Les astres se repoussent-ils comme les amoureux, une fois qu'ils sont sevrés l'un de l'autre ?
Sur le plan scientifique, le raisonnement mécaniste laisse le champ libre à la multiplication des hypothèses religieuses invérifiables, c'est-à-dire à des balivernes scientifiques du niveau de la démocratie dans le domaine politique. Je veux dire par là que cette idéologie est doublement marquée par le sentimentalisme et les mathématiques. Idéalement, la démocratie devrait trouver son point de fusion, si ce n'est déjà fait, avant d'exploser.
Comme la démocratie, derrière le masque égalitaire que son clergé cynique lui fait porter, dissimule un régime concurrentiel, la science polytechnique, animiste et non matérialiste, religieuse plutôt qu'expérimentale, repose sur la concurrence, comme la niaiserie sentimentale trouve son impulsion dans le mercantilisme qu'elle favorise.