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shakespeare - Page 6

  • Usage de Bernanos

    Je n'ai pas été élevé par Bernanos. Pour la bonne raison que je me suis élevé par Léon Bloy, auquel Bernanos n'ajoute pas. La culture est comme les rayons des bibliothèques, où les idéologies les plus contradictoires peuvent voisiner dans la poussière. Qui ne sait que la culture est faite pour habituer et mener progressivement au cimetière, comme un lent corbillard, est métèque en France.

    Le type français est beaucoup trop pragmatique pour accorder de l'importance à la culture ou l'art abstrait, où se complaisent les plus pusillanimes dévotes toute leur vie, quand elles n'y mettent pas un terme brusque avant. - Eh, l'argent ne suffit-il pas en matière d'art abstrait, Sganarelle ? L'argent conditionne la musique, et non l'inverse.

    A rebours de la culture, la spiritualité pousse à se chercher un maître d'armes. Le type cultivé, lui, tourne délibérément le dos au champ de bataille. Très largement, la barbarie de l'Occident moderne tient à ce qu'il est incapable de regarder ses propres crimes en face, contrairement à ce larron que la soldatesque romaine avait crucifié à côté de Jésus. L'Occident moderne évoque la figure de Ponce Pilate. Le crime, d'accord, pourvu qu'on ait l'hygiène.

    Préférant la maîtrise d'arme de Shakespeare, j'ai dû négliger Bernanos, et même Bloy. Tous les stylistes qui passent à sa portée, Shakespeare leur tranche la gorge sans pitié. Nitche n'est pas né et mort dans l'Empire, qu'il crache déjà le poison de Claudius, destiné à Hamlet, par les narines. Shakespeare n'a de pitié que pour le simple lecteur. Les étourdis prennent les révolutionnaires français pour des iconoclastes ou des briseurs d'idoles - des talibans. Tout le travail avait déjà été fait par Shakespeare auparavant, pour le compte du cavalier à la tunique ensanglantée, monté sur un cheval blanc, symbolique pour les chrétiens du triomphe de l'Esprit dans l'histoire, sur la grâce et la providence des nations païennes. La seule façon de renverser les idoles, est de le faire spirituellement.

    Shakespeare ne se retourne jamais sur la civilisation, rêverie qui trahit la faiblesse de Bernanos ou Bloy, leur relâchement spirituel. Il ne s'agit pas de juger le besoin de sommeil ou de repos de tel ou tel guerrier. L'apôtre Pierre lui-même s'est trompé plusieurs fois d'épée et de combat. Il s'agit de ne pas se retourner sur la chimère sentimentale de la civilisation, presque aussi niaise que le futurisme démocratique, car ce relâchement est par où Satan et ses hordes regagnent du terrain.

    Il s'agit de suivre Shakespeare dans sa percée fantastique des lignes des robots humains, leurs prothèses mécaniques. S'il y a bien un trait d'esprit français de la part de Bernanos, c'est de stigmatiser la détermination biologique imbécile de la technocratie et des technocrates, suppôts qui ont tous la formule sanguine tatouée quelque part sur le corps.


  • Arcturus

    L'histoire de l'humanité s'achève à l'Occident, aussi Hamlet s'adresse-t-il à l'Esprit, son père, en direction d'une région bien précise de la voûte étoilée, comprenant Cassiopée, le Bouvier, les Pléiades, non loin des grande et petite Ourses et de la queue du dragon. La mythologie chrétienne selon Shakespeare est reliée au ciel, comme celle des anciens.

    - Chacun sait que la naissance du Messie coïncide avec l'apparition d'une étoile, qui guida des savants arcturus,hamlet,bouvier,shakespeare,job,saint paul,polonius,copernic,mazzarothétrangers au peuple hébreu jusqu'à Bethléem, en Judée. L'avènement du Christ de la fin des temps est lié lui aussi à un astre. Celui-ci est, dans la prophétie chrétienne, le cavalier monté sur un cheval blanc, revêtu d'un manteau teint de sang, qui dans certains contes chrétiens populaires, vient sauver l'Eglise des saints et martyrs fidèles et justes des griffes d'une mauvaise reine. Cette représentation de l'Esprit  divin et de sa parole comme un cavalier armé d'une épée ("Je suis venu apporter le glaive.", dit Jésus), n'a pas un sens moral ; la justice et la morale des hommes est, quant à elle, figurée par un cavalier noir néfaste. Les calamités de l'humanité, dit l'apocalypse, l'humanité s'y expose en s'éloignant de la vérité.

    De la bouche de ce cavalier, dont personne ne connaît le nom, si ce n'est lui-même, sort une épée pointue pour frapper les nations - les confondre, comme Hamlet confondit tous les protagonistes du royaume de Danemark.

    Avant que Polonius-Copernic ne brouille le ciel avec ses calculs de trajectoires, l'apparition d'une nouvelle étoile était un événement considérable dans la communauté des savants chrétiens. Telle la survenue de l'étoile "supernova", dite de Tycho Brahé, dans la constellation de Cassiopée, que l'astronome danois observa du château où Shakespeare a installé son propre conte, puisque les astres sont comme des dieux ou des messagers.

    La bible est émaillée de référence à l'astrologie - les prophètes en particulier. "Est-ce toi, demande dieu à Job, qui fais lever les constellations (mazzaroth) en leur temps, qui conduit Arcturus et ses fils ? Connais-tu les lois du ciel ?"

    "Il y a une gloire pour le soleil, et une autre pour la lune, et encore une autre pour les étoiles ; chaque étoile diffère en gloire d'une autre.", précise saint Paul.

    A celui qui gardera les oeuvres de dieu intactes, et vaincra, le cavalier blanc, agissant au nom de dieu, donnera "l'étoile du matin". "Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux sept Eglises". La précision est ailleurs d'une ressemblance de l'étoile avec l'astre solaire, vénéré par les anciens Egyptiens. D'autres éléments convergent encore vers Arcturus, "chasseur à l'affût de l'ours", l'étoile la plus brillante du ciel boréal (encore appelée Alpha Boötis) ; on la trouve dans le prolongement du timon de la grande ourse (queue de la grande casserole).arcturus,hamlet,bouvier,shakespeare,job,saint paul,polonius,copernic,mazzaroth

    Et ces événements se produiront, la tribulation des chrétiens fidèles prendra fin, quand l'espoir du salut aura été perdu, et que la plupart des hommes auront été séduits par les nations, puisant dans l'énergie solaire toute leur puissance et leurs miracles trompeurs.

     

     

     

     

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  • Terrorisme

    Si les citoyens d'un Etat totalitaire ne sont pas animés par la peur, alors le caractère sacré de cet Etat est menacé.

    Le regret, de la part de Napoléon ou F. Nitche ou G. Steiner, de la mort du dieu païen qui, selon eux (c'est assez largement inexact car circonscrit à l'empire romain), consolidait les élites dirigeantes et nimbait leur pouvoir politique et moral d'une aura mystique, ce regret traduit leur inconscience du totalitarisme, et ce dans le cas de Napoléon, bien qu'il soit le symbole de cette évolution. Il est vrai que quelques pièces de théâtre de Molière ont suffi à résoudre le XVIIe siècle à un carnaval judéo-chrétien répugnant. Et c'est bien sûr dans le culte solaire de Versailles, bien avant Hitler, qu'il faut voir l'accomplissement de la prophétie de Shakespeare d'un Occident instrumentalisé par Satan.

    Shakespeare parle de Satan de façon symbolique, tandis que Francis Bacon Verulam l'aborde sous l'angle "laïc", si on peut dire, de la science physique. Shakespeare fourni d'ailleurs intentionnellement à la Renaissance son trait de caractère : au lieu de craindre Satan et de reculer devant lui comme le moyen âge, l'humanisme de la Renaissance ne craint pas d'affronter Satan. Bien sûr l'Angleterre de Shakespeare est déjà une technocratie, avec tout ce que ça comporte d'assujetissement aux forces naturelles : donc Shakespeare allie, comme Hamlet, la prudence du serpent à la simplicité de la colombe. Mais les rapprochements entre la science technique et Satan, dans l'oeuvre de Shakespeare ou celle de Bacon, sont nombreux. Shakespeare s'abstient lui-même, contrairement à Luther, du jugement moral, sachant celui-ci satanique et fait pour diviser. C'est aussi la raison pour laquelle Shakespeare échappe au drame bourgeois, dans lequel tout est justification ou presque, et reste ainsi au niveau de la culture, c'est-à-dire des pâquerettes.

    L'emprise de la médecine psychanalytique est tel aujourd'hui qu'il permet de maintenir le citoyen dans un état de psychose, sous couvert de lui prodiguer des soins. Ceux qui démentent que la médecine psychanalytique soit d'abord une religion (Carl Jung le suggère lui-même assez nettement), devraient s'efforcer d'abord de démontrer que la religion ne soigne pas elle-même - qu'elle n'est pas un opium bienfaisant pour les lâches, comme disent les athées mal informés de ce que dieu échappe très largement au domaine religieux.

    La psychanalyse n'est pas seule responsable, mais cette religion allemande fait largement obstacle à l'esprit scientifique et à l'humanisme français, plus disposé à se moquer de la médecine qu'à se prosterner devant le sorcier du village et ses formules magiques : à juste titre.

    Les chrétiens et les juifs responsables, non pas comme l'évêque actuel insensé de Rome, possédé par une philosophie qui n'a rien de chrétien, devraient s'interroger sur la pénétration d'une telle médecine, ourdie par un ennemi des prophètes juifs (Freud), et la tentative de fonder un syncrétisme entre le paganisme et le christianisme (C. Jung), sans fondement scientifique, et alors même que ce syncrétisme-là contient la formule de l'extrême violence génocidaire de la technocratie occidentale. A vrai dire il n'est autre qu'un chien, le chrétien qui tente d'adjoindre quelque doctrine romaine élitiste à un christianisme dont le "Seigneur et maître" s'est clairement fait le serviteur des plus faibles, à l'opposé de ce cortège de mitres et de crosses indécent.

    La médecine psychanalytique s'avère incapable, en général, de lutter contre les symptômes de la folie génocidaire d'un type dans le genre d'Anders Breivik, dont le comportement traduit l'effet d'un culte identitaire, c'est-à-dire d'un dévouement extrême à une personnalité morale (des oeuvres d'art abstraits tel que "l'Etat danois", ou encore "L'Occident"). La preuve, c'est que c'est aux Etats-Unis que le  culte identitaire est le plus répandu, en même temps que la considération de la psychanalyse comme une science est la plus grande.

    Bien sûr la psychanalyse dans le clergé romain n'est pas le moyen de réfréner ses abus sexuels ; le décret d'annulation des pouvoirs spirituels du clergé romain serait beaucoup plus efficace, puisque cette notion est mensongère, et que la notion de pouvoir spirituel est empruntée à la magie ou à la médecine, et rend la manipulation plus aisée : l'enseigne. D'avoir fait des clercs romains les médecins de l'âme, c'est cela même qui les a rendus dangereux.

    La peur est l'état d'esprit significatif de l'homme sentimental. Si l'homme moderne est incité à l'impuissance et au sentimentalisme, à l'image de sa congénère, c'est essentiellement pour des raisons économiques et mercantiles. Ce prêche moral revient à tenter de faire de tous les hommes des militaires ou des militants, car c'est à ce niveau de courage que se situe la femme ordinairement, du courage social.

    Contrairement à l'humanisme véritable, qui traduit le penchant érotique de la pensée comme la marque d'une défaillance de celle-ci (tant pis pour les marchands du temple, qui se voient ainsi privés de leur trafic offrandes), la religion psychanalytique rétablit l'érotisme dans ses droits. Jung décrète que la pensée doit être érotique pour être forte, ce qui revient à faire du marquis de Sade un penseur. Shakespeare au contraire montre que l'assimilation de la pensée humaine à la volonté répond seulement au besoin d'un capitaine d'infanterie ou d'un chef de rayon surgelés.

    La médecine moderne contribue ainsi à plonger les citoyens des Etats totalitaires plus profondément dans un état d'inconscience dangereux. Sans "inconscient collectif", il n'y a pas de guerres mondiales, il n'y a pas de charniers. Seul l'individualisme est véritablement pacifique. Le mercantilisme libéral est plus dangereux encore que le nazisme, qui requiert à peine moins les sentiments et la musique.


  • Contre la psychanalyse

    Contre la tentative de Carl Jung de concilier psychanalyse et humanisme judéo-chrétien pour fonder une sorte de syncrétisme moderne (essai sur lequel la théologie des derniers évêques de Rome est bêtement recopiée), je voudrais rappeler une évidence chrétienne (à laquelle Jung fait seulement allusion, pour mieux l'enterrer) : la détermination au péché et à la mort est "inconsciente" ou "religieuse" : la Genèse des juifs ne place pas inutilement la force vitale à côté du tentateur, ni les Grecs le feu entre les mains du titan Prométhée.

    Au contraire, selon les apôtres chrétiens véritables, au premier rang desquels saint Paul et Shakespeare, le combat contre la mort et le péché est celui de la "science consciente". Au contraire de ce que prétendent des thaumaturges imbéciles, encore plus néfastes que Freud et Jung : de tout ce que l'homme, sous l'effet de l'inconscience, de la religion ou de l'opium, est capable, l'homme conscient le peut aussi. Simplement comme toute potion ou comme tout remède, tout alcool, au-delà de la dose nécessaire, l'inconscient est un pur poison.

    Ainsi l'inconscient et l'éthique pure, vidés du sens pratique qu'ils possédaient dans les religions païennes, sont d'une valeur spirituelle nulle et non avenue. Heidegger et ses disciples ne sont que de vieilles grenouilles de bénitier qui marmottent des prières pour se rassurer. 

    Damnés seront les hommes qui auront incité leurs semblables à la folie, au seul prétexte de leur propre vanité et faiblesse, et plus encore s'ils se disent chrétiens ou juifs que s'ils avouent, comme Nitche, leur haine de Jésus-Christ ou de ses apôtres. Ils les méprisent encore plus que moi, ceux qui dissimulent que Einstein ou Freud ont renié le dieu des juifs. Ils fabriquent de l'opium pur, et l'injectent directement dans les veines du peuple, ceux-là même qui ont l'audace de se récrier contre la folie du peuple et sa violence sanguinaire, dès lors qu'ils ne sont plus capables de la canaliser. A qui barre la route de l'homme vers la vérité et la sagesse, dieu et ses saints réservent leur colère.

  • Aux captifs...

    ...la libération.

    Encore faut-il éprouver l'enfermement et le poids des chaînes sociales, tel Hamlet au Danemark. Eprouver que dire "le lien social", c'est blanchir l'argent ; éprouver que l'argent est la traduction concrète du "lien social".

    S'il y a un esprit français, divergent de ce que leurs élites ploutocratiques voudraient qu'il soit (allemand), il est bien là, dans le mécontentement de la vie. Les Français sont le peuple le moins existentialiste de la terre, c'est-à-dire le moins socialiste, le moins clérical, puisque la foi est toujours faite pour donner un sens à l'existence, qui en soi en est dépourvue.

    Tous les penseurs existentialistes ont trempé ou trempent dans le crime de l'humanité contre elle-même, et c'est un scandale qu'ils continuent d'être enseignés en France, comparable aux méthodes de séduction des pédophiles. L'Education nationale, humaniste ? C'est un repaire de pharisiens, occupés à araser le plus possible l'esprit de résistance humaniste, dissuasif du civisme, qui n'a jamais engendré que les pires catastrophes.

    Vous voulez des noms ? Rabelais, Molière, Balzac, Bloy, Allais, Céline, Bernanos, Simone Weil... la liste est longue des artistes français dissuasifs de caresser la monstrueuse mécanique sociale dans le sens du poil. Tous empruntent la voie ouverte au milieu des factieux par l'épée de Shakespeare, et le malheur des derniers cités de cette liste vient de ne pas avoir reconnu assez l'appui que Shakespeare fournit à la pensée. Sauver Shakespeare des griffes du Grand Siècle satanique est la meilleure action que les Lumières françaises ont accompli, mais l'effort du clergé n'a pas cessé depuis pour faire en sorte de priver Shakespeare de son sens véritable. 

    Entendu que l'esprit du paganisme le plus terre-à-terre est celui de la médecine, on comprend que les thaumaturges ou les utopistes réformateurs de la société ne comprennent rien à Hamlet ou le vilipendent. Hamlet a la pointe de son épée posée fermement sur le garrot du destin. Il ne reste plus qu'à appuyer.

  • Sagesse et immortalité

    Toute pensée s'élève contre la mort, tout désir s'y plie ; voici ce que dit le grand roi Salomon, que Francis Bacon, alias Shakespeare, prit en exemple :

    "Méditant ces pensées en moi-même, et réfléchissant en mon coeur que l'immortalité est le fruit de l'union avec la sagesse, qu'il y a dans son amitié une noble jouissance, et dans les oeuvres de ses mains des richesses inépuisables, qu'on acquiert la prudence avec elle, et la gloire à prendre part à sa conversation : j'allai de tous côtés, cherchant le moyen de l'avoir avec moi."

    Sagesse, chap. IX, 17.

  • Art et Peuple

    Si même des artistes libéraux comme Delacroix ou Baudelaire, à demi possédés, ont pu discerner le caractère diabolique de la photographie (comme Aristote plus de deux millénaires auparavant), qu'en sera-t-il des chrétiens face au cinéma, "image animée de la bête", selon l'évangile ?

    Les Anglais ont cette vieille expression, qui remonte peut-être à Samuel Johnson ou Shakespeare, du temps où l'art et les artistes n'étaient pas entièrement conçus pour méduser le peuple : "Le diable habite la maison.", pour signifier à quel point le diable est familier de l'homme, prié dans l'ancien culte romain païen à l'intérieur du domicile ; il était naturel que le cinéma s'invite au coeur du foyer, comme le culte prométhéen est au coeur de l'inconscient collectif.

    "S'ils ont appelé le maître de la maison Belzébuth, combien plus les gens de sa maison ! Ne les craignez donc point : car il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu. (...)"

    "je suis venu apporter, non la paix, mais le glaive. Car je suis  venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, et la bru de sa belle-mêre ; et on aura pour ennemis les gens de sa propre maison (...)" Matth. X, XI.

  • La Guerre des Sexes

    Je consacre sur mon nouveau blog une note à la guerre des sexes, sans laquelle il n'y a pas de société possible ; je souligne que la fornication est l'enjeu de cette guerre, puis montre le rôle décisif joué par l'Eglise romaine (la prostituée) dans l'assignation de la fornication comme idéal social à l'Occident moderne, et non comme on peut le croire parfois, ou comme ils s'en prévalent avec un orgueil qui confine à la stupidité mercantile absolue, par de petits lobbys "homosexuels" qui n'existent que par le jeu de manoeuvres politiques qui les dépassent. Dans la guerre économique, le truc de l'identité homosexuelle est exactement le même procédé dont il est fait usage pour mettre le troufion au service de la patrie dans la guerre conventionnelle.

    Ainsi je ne fais qu'expliquer Shakespeare, quand l'université s'applique avec constance à le réduire à une énigme, avec l'aide de quelques romanciers porcins férus d'opéra tel Stendhal, afin de maintenir les Français dans un état d'inconscience maximum, et mieux les asservir ainsi à leurs idéaux petit-bourgeois médiocres (les explications françaises de Shakespeare sont parmi les pires, en dehors du fils de Victor Hugo qui a fait un effort pour le traduire correctement - en prose puisque Shakespeare est chrétien).

    - Hommes libres, haïssez la mer où les lâches trouvent la ressource pour se satisfaire de leur veulerie, et chérissez en revanche Shakespeare. Ne renoncez pas au combat avant de l'avoir entamé : c'est précisément là où les vieillards qui composent l'élite tendent un piège aux jeunes gens et font briller tous les avantages du confort intellectuel, jusqu'à l'humeur mélancolique du misanthrope qui a tout raté. Faites comme moi, torchez-vous le cul avec la culture moderne, laissez le cinéma aux nazis.

  • Shakespeare et la démocratie

    Shakespeare ne serait qu'un salaud comme Bertolt Brecht, si, après avoir souligné l'insanité mentale de l'aristocratie, il recommandait pour le peuple le même traitement juridique.

    D'autres aphorismes shakespeariens ici : http://antistyle.overblog.com

  • Comprendre Shakespeare

    Si vous voulez comprendre Shakespeare, et non vous résoudre comme tous les parasites qui remplissent l'université à des "énigmes", comprenez d'abord que, pour un chrétien, la vérité juridique équivaut au mensonge, c'est-à-dire au blanchiment de la fornication.

    La colère de Shakespeare vise le clergé, et derrière le clergé la science juridique ou mathématique des Egyptiens. Voilà pourquoi Satan n'a jamais eu d'ennemi plus redoutable que Shakespeare dans l'Occident. Aucune imagination ne s'est élevée plus haut que la sienne depuis, et les bibliothèque sont pleines de détritus, destinés à la fornication passive des intellectuels.

    Voilà pourquoi la fin de race hyperboréenne, mâtinée des deniers de Shylock, n'en finit pas d'instruire le procès d'Hamlet.

  • Illuminati et subversion du christianisme

    L'essayiste français Jacques Ellul ne parle pas de complot illuminati, mais de "subversion du christianisme" par les Eglises officiellement chrétiennes.

    Un lecteur attentif de Shakespeare constatera que le problème de cette subversion est déjà central dans la mythologie chrétienne de Shakespeare, à la fin du XVIe siècle. Les personnages de traîtres à l'esprit et à la lettre du christianisme abondent en effet dans le théâtre de Shakespeare : Copernic (alias Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, et bien sûr tous les rois "de droit divin" (dont même l'Eglise romaine officielle ne nie pas le satanisme désormais, bien qu'il serait plus utile de dénoncer dans la démocratie le même processus théocratique païen, et un stratagème idéologique plus pernicieux que le nazisme).

    Cette subversion est un phénomène décisif, au point qu'il est pratiquement impossible de comprendre l'histoire de l'Occident moderne sans l'intégrer. La contre-culture du complot illuminati peut donc permettre aux jeunes générations de recouvrir la conscience historique à qui elle a été délibérement ôtée pour le besoin de justification de l'éthique ou de la morale républicaine (voire remplacée par le culte identitaire nazi, instrument du fanatisme et du populisme).

    Complément de cette note sur mon nouveau blog parallèle : http://shakingspirit.overblog.com/complot-illuminati-2

    +

    The French essayist Jacques Ellul is not talking about the 'illuminati conspiracy', but about the "subversion of Christianity" by Christian official churches - Roman catholic first of all, then others.

    A careful reader of Shakespeare will find that this subversion is already the main subject of the Christian mythology of W. Shakespeare, at the end of the XVIth century - that there are many traitors to the spirit and the letter of the Gospels in the theater of Shakespeare: Copernicus (aka Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, and of course all the kings from "divine right" (which even the Roman Church does not deny Satanism now, though it would be more useful to condemn democracy, which is not less made with same theocratic pagan trick, and is more pernicious than nazism was).

    This betrayal must be understood, because it is major point in modern history of the Western world. What is prohibited as Jesus-Christ says -civilization aka Kingdom of God in this World- should be betrayed by clergymen and official Churches (to better cover up the truth at the source). USA are playing this game now, after Roman catholic Church before, of universal lie in the name of Ethics and Civilization. Between science, truth, and power, you must choose says Christian Revelation and Shakespeare, because they cannot go together.

  • Apophtegme

    Lorsque Shakespeare-Bacon était en vie, la Nature redoutait d'être vaincue.

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    When Bacon-Shakespeare was alive, the Nature was afraid to be defeated. 


  • Fin de l'Histoire ?

    C'est parce qu'il n'y a pas de morale ou d'éthique dans le christianisme que les chrétiens sont aussi attachés à l'histoire.

    Comment le chrétien comprend-il la civilisation ? Il la comprend comme l'ennemie de l'histoire, les pharisiens traquant le peuple hébreu dans le désert, puis les juifs et les Romains crucifiant Jésus sur la croix ; plus tard, Rome substituant sournoisement à l'Esprit la grâce et la providence, qui font étinceler les épées des soldats dans les batailles, leur donnent confiance, facilitent leur sacrifice sanglant... ce n'est qu'une fois réunis à la terre que ces braves, s'aperçoivent que leurs mères les ont fait cocus, comme Achille. Achille n'est pas brave, il est lâche, car la gloire est une forme d'imbécillité.

    La civilisation, comme une mer rouge, emporte des millions d'hommes. Et quand les chrétiens ou les juifs charnels prétendent "faire la civilisation", la terre dégorge parce qu'elle ne peut pas tout boire d'un seul coup.

    Dieu soustrait le peuple des Hébreux par Moïse au monde. Jésus-Christ parfait la mission en soustrayant l'individu à l'Eglise. N'ai-je pas raison ? Le goût de l'histoire ne vient-il pas toujours du dégoût de la morale et de l'éthique, de l'idée fixe du devoir ?

    (J'ai lu ton article sur A.J. Toynbee, Fodio ; quelles que soient ses intentions, bonnes ou mauvaises, il n'est pas aussi fort et pur que Shakespeare, qui ne trempe jamais, ne serait-ce qu'un doigt, dans le complot macabre de la civilisation : pour lui, pour nous, pour dieu.) 

  • 666 : l'enquête

    "C'est ici la sagesse ! Que celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la bête ; car c'est un nombre d'homme et ce nombre est six cent soixante-six." (Apocalypse de Jean, chap. XIII-18)

    Je recopie ici un dialogue avec Fodio, qui creuse sur son propre blogue le thème de la lumière de Satan-Lucifer, opposée à la lumière divine (l'éthique hégélienne nationale-socialiste, adoptée de façon stupéfiante par la démocratie-chrétienne, tend d'ailleurs vers une lumière, dont la modélisation mathématique indique qu'elle est solaire et fonde un régime de droit analogue à celui des cultes solaires antiques).

    - La lumière luciférienne est associée à l'aurore et au réveil de la création des êtres animés, dont la Genèse raconte qu'elle fut le fruit du péché originel (chute et origine du monde vivant sont associés dans le christianisme, puisque la physique imprime le mode de raisonnement éthique ou moral, dit ("de la connaissance du bien et du mal") ; faut-il le rappeler, contrairement aux persiflages de certains démocrates-chrétiens, la biologie de l'évolution est incompatible avec la science chrétienne, pour la raison que si l'évolution explique "comment" le processus vital se déroule, suivant un déterminisme dont les mathématiciens déduisent le hasard, ou les prêtres païens "la providence" (la main magique d'Adam Smith dans le néo-paganisme capitaliste), elle ne dit jamais "pourquoi" ce processus s'est enclenché, ce qui constitue la vraie question scientifique. D'une façon qui prouve l'effet de l'inconscient, la démocratie-chrétienne, au nom du christianisme, énonce une pseudo-science bouddhiste.

    - à Fodio :

    - Le thème de la confusion entre l'épiphanie de l'esprit et l'aurore du matin (Satan-Lucifer) est au centre du "Hamlet" de Shakespeare. Comme je te l'ai déjà écrit, on lit mieux dans la version anglaise que le père de Hamlet -le spectre-, est une étoile (Chez Shakespeare, les "oiseaux du matin", comme le coq ou l'alouette, ont une connotation satanique : symboles de la culture de vie païenne, ils chantent l'éternel retour du soleil au petit matin.)

    - Le système babylonien dont tu décris la persistance dans les Etats-Unis, ou bien le système égyptien, outre leurs formulations juridiques, sont rattachés à des cultes, lunaire ou solaire. Bien sûr l'apparence chrétienne des Etats-Unis, elle, est plus étrange que le nazisme et le nitchéisme, ou les cultes païens "classiques" (même s'il n'y a pas besoin d'avoir lu et relu les évangiles pour reconnaître la bizarrerie du serment des chefs d'Etats d'Outre-Atlantique sur la Bible.)

    - Donc le 666 ne semble pas désigner un homme en particulier ; il y a plusieurs antéchrists dans l'histoire, mais ils sont animés par une puissance supérieure, d'ordre astrologique comme l'indique Hamlet, qui s'adresse non seulement aux astres, mais à certains astres en particulier. Le 666 désigne-t-il le soleil ? la terre ? la lune ? le système solaire entier ? Le secret de l'histoire de l'humanité est-il contenu dans la voie lactée, comme Dante Alighieri et Shakespeare le pense (bien que l'interprétation de Shakespeare diffère nettement de celle de Dante, puisque Shakespeare est pur de l'éthique) ? J'ai longtemps pensé au soleil, dont les systèmes anthropologiques antagonistes du judaïsme ou du christianisme traduisent le culte, proclamant la lumière "une" sans raison scientifique de le faire, mais bien juridique.

    - J'ajoute que la "meule de pierre" dont il est question dans la vision de l'apôtre Jean se rapporte elle aussi sans doute au système astrologique entier et à la rotation du système solaire (défendue par F. Bacon alias Shakespeare contre le mode de calcul égypto-copernicien). "Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et la lança dans la mer en disant : "Ainsi sera soudain précipitée Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus." (Ap. XVIII, 21). 

    - Le site d'où émane la carte indique à juste titre que la révélation chrétienne fournit le point de départ à l'intelligence des hommes en indiquant le caractère anthropologique du 666. L'homme-microcosme, et non pas inscrit dans la chaînes des espèces vivantes, et le produit d'un macrocosme qu'il reflète, selon l'illustration classique des artistes de la Renaissance qui, disposant le corps humain "en étoile", révèle cette origine marco-cosmique. Dans la sagesse grecque, le combat des titans contre Zeus illustre déjà la mobilisation de l'anthropologie contre dieu.

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  • Oecuménisme

    Un pote mahométan, plutôt curieux de nature, aimerait bien savoir ce que je trouve à redire à Mahomet ? Puisque Jésus est plus véridique que Moïse selon toi, me dit-il, pourquoi Mahomet qui est postérieur à Jésus ne le serait-il pas plus encore ?

    Pourquoi ? Parce que tous les prophètes sont anticléricaux : ils passent par-dessus le clergé pour s'adresser au peuple, et chaque fois leur intervention se justifie par la restauration de l'iniquité du fait du clergé. Tous, c'est-à-dire Homère, Moïse (dont certains prétendent qu'il a influencé Homère), Ezéchiel, Daniel, Jésus, Paul de Tarse, Shakespeare. Mahomet m'apparaît plutôt comme un réformateur du clergé, ainsi que nous en avons plusieurs exemples en France : les jansénistes de Port-Royal, ainsi que les philosophes des Lumières, qui se présentent largement comme un clergé nouveau.

    Mon oecuménisme s'arrête là. Il n'est qu'une feinte ou une impasse de la part des religions. Une impasse qui débouche dans l'absolu sur le syncrétisme, c'est-à-dire la gastronomie. Les religions recèlent le principe du schisme ou de la division, puisqu'elles imposent la conversion, nécessairement idéologique. L'idée même d'un dialogue oecuménique entre orthodoxes et catholiques paraît pure bouffonnerie, puisqu'ils se réclament du même prophète et de la même prophétie. Calculer le PGCD entre deux religions ? On ne peut calculer que le PGCD du mensonge.

    D'ailleurs la religion républicaine, dominante aujourd'hui, ne propose pas ses valeurs, elle les impose. Et comme l'idéologie libérale est encore plus puissante et sournoise, comme larvée, elle impose ses taux de conversion aux tenants des valeurs laïques républicaines. La conversion est faite pour donner le change.

  • Critique d'Ellul

    La subversion du christianisme dont parle Jacques Ellul, est le principal thème du théâtre de Francis Bacon, alias Shakespeare.

    Si la scolastique n'a jamais réussi à déterminer la confession de ce tragédien qui cite continûment les évangiles et les lettres de Paul - anglican ? luthérien ? catholique ? -, c'est notamment parce que Shakespeare n'ignore pas, pas plus qu'Ellul, que le christianisme n'est pas une question d'étiquette ou de confession, contrairement à la société qui ne peut s'en passer pour le besoin de sa police des moeurs.

    La subversion du christianisme fut aussi le propos de Martin Luther ou de Dante Alighieri, dont Shakespeare a tenu compte pour ne pas répéter leurs erreurs (L'astrologue Hamlet est allé étudier à Wittenberg, mais son chemin se sépare de celui de ses ex-condisciples Rosencrantz et Guildenstern) ; Shakespeare ne s'écarte pas de l'eschatologie ou de l'histoire, c'est-à-dire de l'apocalypse ; cela lui évite comme Jacques Ellul de devoir inventer une "éthique de la liberté" débile et en infraction avec l'explication précédente d'Ellul selon laquelle il n'y a aucune connotation juridique dans la liberté chrétienne.

    Une autre expression traduit l'ignorance d'Ellul de l'apocalypse, c'est celle "d'architecture en mouvement" pour la qualifier. Il ne saurait être question d'architecture du point de vue chrétien ou même juif. La doctrine hégélienne nazie mérite en revanche d'être qualifiée "d'architecture en mouvement", puisqu'elle n'est qu'une théorie du progrès juridique ou biologique vers un but abstrait, dont Karl Marx a montré qu'elle n'était qu'une statistique illusoire.

    On voit mal en quoi l'éthique de la liberté peut consister, en dehors de cette chose la plus inconsistante du monde qu'est la "démocratie" ? Et dans ce cas elle est exactement conçue comme le nazisme. On trouve cette vaine foi et ce vain amour chez Dante Alighieri pour une institution virtuelle qui serait vierge et pure, préservée enfin de l'odieuse fornication du clergé catholique romain par la laïcité. Idem pour Ellul, à cette différence que toute les formules éthiques ayant été essayée depuis Dante, et s'étant avérée plus funestes les unes que les autres, Ellul est obligé de sortir un lapin de son chapeau : "l'éthique de la liberté".

    Si Shakespeare évite d'entamer la construction du moindre édifice éthique ou politique, pour se consacrer entièrement au combat de l'esprit, ici et maintenant, c'est parce que l'histoire ne repasse pas les plats, tout se joue ici et maintenant, et il n'y a que de la pommade à concevoir l'avenir ; penser "éthique", c'est déjà manger les pissenlits par la racine, à l'heure noire où Shakespeare vit.

    Ellul hésita au seuil de l'apocalypse.

  • Gay Savoir Catholique

    Si l'on souhaite connaître Jésus-Christ et son message, on ne tiendra aucun compte des querelles touchant aux moeurs à l'intérieur de la Synagogue de Satan. Que l'on soit "pour" ou "contre" le mariage des gays, cela repose sur des positions économiques et sociales, dans un monde occidental dont les moeurs sont désormais principalement marquées par le mercantilisme et la publicité.

    Ces luttes intestines entre nantis constituent, comme la publicité commerciale, un viol de la conscience des enfants qui sont exposés à ces querelles où la vérité n'a pas de place, mais le mensonge sous la forme démoniaque des spéculations sociologiques. Probablement celui qui se définit par sa sexualité a subi un viol de sa conscience, et celui qui vit dans un monde qui le classifie en fonction de ses moeurs sexuelles, vit dans un monde barbare. Aucune doctrine sociale ne peut se passer du viol ; toutes trouvent un moyen subtil de le faire subir aux enfants. Shakespeare raconte comment dans "Roméo & Juliette".

  • Maths et Sentiments

    On constate que la matrice se consolide à la fois de la rhétorique sentimentale et des calculs mathématiques.

    Je parle ici sous l'autorité scientifique de Shakespeare, caractéristique du matérialisme occidental en raison de son mépris des mathématiques (dans lesquelles les vieux curés persans pédophiles trouvent la ressource pour abuser les gosses).

    Si les chrétiens n'aiment pas les mathématiques, c'est d'abord parce que la conscience des suppôts de Satan est ordonnée selon les mathématiques, de façon quasi-pavlovienne. C'est une bonne façon de reconnaître, dans le christianisme, les faux prophètes, que de savoir déceler la pente ou la dérivation mathématique de leur âme. De même que le goût de la musique fait suspecter, chez un soi-disant chrétien, le bouddhisme le plus éloigné du christianisme. Tandis que le Dalaï-Lama ne doit la vérité à personne, tout au plus quelques bonnes paroles sociales ou disciplinaires, le chrétien, lui, la doit autant qu'il peut.

    En causant un jour avec un professeur de mathématiques de New Dehli, curieux d'essayer la rencontre entre ce qu'il y a de plus distant dans l'espèce humaine, un Français et un mathématicien indien, quand pour conclure il me félicita pour ma vivacité d'esprit, je m'aperçus dans sa formule qu'il avait traduit mes dires à l'inverse de ce qu'ils signifiaient, à la manière des femmes qui ne prennent dans ce que vous leur dites, que les fleurs, par crainte de l'évanouissement ; si vous n'êtes pas primitivement d'accord avec une femme, la probabilité est très forte que vous ne le soyez jamais ensuite. Où les mathématiques seraient utiles -pour accorder les couples humains-, elles ne sont pas employées, ou peu, suivant la seule puissance de calcul des femmes. Si les femmes sont exclues de certains cercles maçonniques, c'est parce que le sens de la géométrie, chez une femme, est inné. Et c'est pour une raison voisine que, dans l'apostasie catholique romaine, les femmes ne peuvent exercer le ministère du culte ; la cristallisation envers le principe féminin est trop forte, d'une certaine façon, pour qu'une femme puisse endosser l'habit de prêtre sacré d'Isis, ou une femme intégrer la franc-maçonnerie traditionnelle. Même si les différences se sont beaucoup estompées, le luthéranisme est un christianisme moins efféminé que le catholicisme romain, proche de l'islam.

    +

    Les probabilités jouent à la fois en faveur des personnes sentimentales, et contre elles. C'est la raison pour laquelle il m'est difficile de ne pas voir la bobine d'un statisticien, sans imaginer le bicorne de cocu triomphant au-dessus. Cette manie des mères de famille nazies de vouloir que leurs fils fasse l'école polytechnique est largement suffisante pour mettre en doute le préjugé bourgeois selon lequel une mère de famille aime son enfant. C'est la principale raison pour moi de ne pas douter de la virginité de Marie : l'amour d'une mère pour son enfant est une théorie du niveau de celle qui consiste à faire passer l'algèbre pour une science, et le féminisme pour une humanisme ; automatiquement, une mère de famille est beaucoup plus proche d'Eve. Celle-ci est naturelle. Marie ne l'est pas, c'est une antifemme au sens où elle domine le mouvement naturel de sa chair et de son âme, ce que l'idée de "virginité" rend bien, à l'opposé de la prostitution ou de la virginité sacrée des païens, qui est une mystique sexuelle. 

    En même temps qu'il est le plus facile à traduire, le langage mathématique se soustrait complètement à la nécessité d'une traduction. Dans les mathématiques, la poésie atteint son point d'ineptie le plus élevé.

    Si le principe de précaution était efficace, on ne permettrait pas à des types comme Einstein ou tous les tocards qui grouillent dans les universités yankees de se divertir en dehors d'asiles d'aliénés bien gardés par des flics bornés. Même les ingénieurs, dont on sait que la conscience et l'humanisme se limitent au strict minimum, vu le nombre incroyable de machines de destruction massive qu'ils ont inventées, EN TOUTE INNOCENCE, sans compter le fil à couper le beurre, les ingénieurs eux-mêmes se demandent parfois s'il ne manque pas une case à A. Einstein.

    Le rapport entre le raisonnement mathématique et le raisonnement sentimental, c'est qu'il part du for intérieur, puis paraît définir ou envelopper quelque chose d'autre, autrui, et se séparer de l'origine, alors qu'il ne cesse en réalité de développer sa toile à partir du for intérieur. Merdre, la science est dite "expérimentale", mais elle part d'une hypothèse, l'origine, dont elle ne se sépare jamais ! Les sentiments visent-ils quelqu'un, ou ne sont-ils pas plutôt arachnéens, un filet jeté sur quelqu'un pour l'attirer à soi ?

    La culture de vie satanique est d'ailleurs très proche du sentimentalisme ou du vampirisme, manière de traduire la consanguinité d'une mère et de son enfant.

    On peut aussi bien parler de mécanique des sentiments, que du sentimentalisme des mécaniciens ou des mathématiciens. C'est sous le rapport des sentiments que le singe, ou le robot, est le plus près d'intégrer l'espèce humaine, et de lui donner des leçons.

    Les savants matérialistes combattent ce type de raisonnement qui a l'inconvénient de substituer le lien social à l'amour véritable, en faisant passer l'attraction entre les personnes, le besoin énergétique qui les lie, non seulement pour un principe régissant l'univers entier, mais en occultant en outre la division qu'il y a dans ces états apparemment unis. Les astres se repoussent-ils comme les amoureux, une fois qu'ils sont sevrés l'un de l'autre ?

    Sur le plan scientifique, le raisonnement mécaniste laisse le champ libre à la multiplication des hypothèses religieuses invérifiables, c'est-à-dire à des balivernes scientifiques du niveau de la démocratie dans le domaine politique. Je veux dire par là que cette idéologie est doublement marquée par le sentimentalisme et les mathématiques. Idéalement, la démocratie devrait trouver son point de fusion, si ce n'est déjà fait, avant d'exploser.

    Comme la démocratie, derrière le masque égalitaire que son clergé cynique lui fait porter, dissimule un régime concurrentiel, la science polytechnique, animiste et non matérialiste, religieuse plutôt qu'expérimentale, repose sur la concurrence, comme la niaiserie sentimentale trouve son impulsion dans le mercantilisme qu'elle favorise.

     

     

  • Democracy

    Since Shakespeare, the Civilization does have a smelling of shit. From 'Democracy' as they say, it is a smelling of bullshit, due to it's green flood.

  • La Prostituée

    Retour sur ma précédente note dédiée à Marx et la prostitution : cette note permet de comprendre pourquoi l'institution ecclésiastique est figurée dans l'apocalypse sous les traits d'une prostituée, au point de stupéfier l'apôtre Jean. C'est donc à cause de la triple 1/idéalisation de la sexualité ; 2/idéalisation du travail ; 3/idéalisation du droit, opérée par l'institution ecclésiastique contre l'Esprit de Dieu.

    (Porteuse des mêmes valeurs, la République n'est qu'une petite putain secondaire.)

    - Attribuée mensongèrement au christianisme (l'essayiste Pascal Bruckner), l'idéalisation de la sexualité est une des fonctions principales du sacerdoce païen dans l'Antiquité. S'il n'est pas le seul, Shakespeare est le meilleur témoin de cette idéalisation démoniaque, dont il nous livre toutes les clefs, en particulier dans "Roméo et Juliette", pièce totalement énigmatique si l'on se place sur le terrain culturel où le christianisme n'est pas enraciné. A la subversion du christianisme, Shakespeare oppose la subversion de la culture dans toutes ses pièces.

    Bien sûr, on trouvera une logique proche de la part de tous les théologiens chrétiens qui font l'effort minimum de rapporter leur propos aux Saintes Ecritures. Si l'on prend le cas d'Augustin d'Hippone, pourtant assez largement ésotérique, et dont la théologie est la plus éloignée des paraboles de Shakespeare, bien sûr il ne saurait être question pour Augustin, en aucune manière, d'"érotisme chrétien", faute de quoi Augustin ne serait qu'un rigolo de kermesse démocrate-chrétien, un abolitionniste du péché originel, et l'ésotérisme d'Augustin ne va pas jusque-là*.

    - L'exemplarité de Shakespeare tient à ce qu'il ne verse jamais dans la psychologie ou l'éthique, pour se situer toujours au niveau de l'histoire, suivant la recommandation de l'apôtre Paul, en quoi nous pouvons aussi voir dans Shakespeare un ange, qui n'a bien sûr rien de "docte". "Roméo et Juliette" est donc une pièce historique, qui à travers l'histoire de deux petits crétins enamourés (on pourrait fort bien placer le mariage gay sous le patronnage de "saint Roméo"), décrit le destin tragique de l'Occident, et donne la raison de celui-ci pour sublimer la bêtise avec une constance inoxydable, sous le vocable de la culture, trépanation de l'âme de l'homme du peuple. Shakespeare dévoile le mysticisme complètement truqué de la culture médiévale. Comme la culture, dans des décors et des costumes différents, n'est que recyclage des viles passions humaines, Shakespeare sait que sa mythologie résistera à l'outrage des siècles.

    - Arrêtons-nous ensuite sur Emmanuel Swedenborg. Son explication de la figure de la prostituée est analogue de celle de Shakespeare. De façon plus générale et complémentaire, Swedenborg précise le sens du mot "fornication" dans le vocabulaire chrétien. Il diffère du sens que lui donne la culture païenne ou l'éthique, ainsi que les pharisiens qui ont condamné à mort Jésus. Pour les pharisiens, Jésus est un fornicateur, tandis que pour Jésus, ce sont les pharisiens qui le sont. Pour les pharisiens, la fornication est la sexualité illégale, qui justifie à leurs yeux qu'une femme adultère soit lapidée. Jésus, lui, ne condamne pas la sexualité ou la chair directement, car cela reviendrait à anéantir l'homme et le priver du jugement dernier, que les justes n'ont pas à redouter.

    - C'est l'éthique sexuelle qui, dans le christianisme, est condamnée sous le vocable de la fornication, c'est-à-dire le péché véhiculé par la prostituée - autrement dit, l'idée qu'il y a une bonne et une mauvaise sexualité, idée qui constitue l'axe du droit et évolue au gré de l'intérêt de telle ou telle société. C'est cette sacralisation, ce sacrement-là que le christianisme ne tolère pas et qu'il désigne comme la fornication, parce qu'il opère la scission de l'humanité avec dieu, en le réduisant à une idole domestique. Sodome et Gomorrhe sont moins éloignées de dieu que Jérusalem, si celle-ci ourdit contre dieu un idéal social plus pur que celui des païens. A cet égard, les musulmans qui croient que la démocratie libérale est immorale commettent une lourde erreur (la même erreur que l'antichrist Nitche) ; l'effacement de dieu est le résultat même du processus moral, d'une part, et le libre-échangisme sexuel, plus ou moins organisé, a un caractère sacramentel dans le droit libéral. On peut dire que l'attrait religieux du libéralisme excède celui de toutes les autres religions. On ne peut s'opposer au cannibalisme libéral par où il a triomphé : l'idéalisation de la sexualité, du travail et du droit.

    - Et Jésus d'expliquer -déjà- aux pharisiens comment ils ont perverti la loi de Moïse en restaurant le plan de la morale pure égyptienne, s'asseyant ainsi sans vergogne sur la conscience historique conférée aux hommes par dieu par l'intermédiaire de Moïse. Le faux juif S. Freud, pour s'en démarquer, définit le judaïsme comme "l'invention de Moïse" ; en dépit de son athéisme, cette définition est assez juste ; on peut la préciser encore en disant que l'essentiel de l'ancien testament est dans la conscience historique (opposée à l'inconscient freudien totalitaire), conscience confirmée par l'apôtre Paul, qui fait définitivement table rase de la morale, privant toute spéculation sur l'éthique ou l'identité juive de fondement (pour ne pas dire qu'il la relègue dans les limbes du ridicule, puisque le paganisme de Freud est moins illogique). L'antisémitisme, lorsqu'il est cohérent, ce qui est assez rare, vise bel et bien la conscience historique. Le judaïsme est insoluble dans la culture ; le christianisme, encore plus.

    *Plus marqué que celui de Thomas d'Aquin, l'ésotérisme d'Augustin réside dans son néo-platonisme.