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  • Anges et Démons

     

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    A l'intérieur du christianisme congénital, l'éloge du cinéma non seulement en tant qu'art, alors qu'il n'est qu'un procès politique, mais en tant qu'instrument d'évangélisation (!), alors que le cinéma ne fait qu'exciter les pulsions sexuelle et de mort, indissociables pôles électriques que la religion ou la politique doivent contrôler pour conserver son empire sur l'individu comme sur une marionnette.

    Autant la sagesse grecque véritable, celle qui n'est pas géométrique, vise à se connaître soi-même, par le biais de l'art, autant la cinématique existentialiste est instrument de schizophrénie.

    Mais l'éloge par le pape Pie XII de ce moyen de propagande totalitaire qu'est la télévision, éloge en tant qu'"instrument de paix", un tel degré de criminelle bêtise dont on retrouve la trace dans les encycliques de l'Evêque actuel de Rome, ne doit pas surprendre. L'Eglise romaine a fourni en effet aux nations modernes de nombreux modèles d'organisation politique et schémas de développement. On peut citer par exemple :

    - la franc-maçonnerie chrétienne, non pas seulement celle, tardive et théorique, anachronique de Joseph de Maistre, mais effective du cardinal Wolsey en Angleterre, stigmatisée par Shakespeare, et qui préfigure celle de Richelieu en France ;

    - on peut citer la propagande également, que les publicistes modernes n'ont pas inventée, et qui est la cornue où le message évangélique est subverti au point de devenir : "C'est un devoir chrétien de voter." (Card. Barbarin), slogan parfaitement satanique dans la mesure où son auteur ne s'engage pas seul, mais le Christ avec lui, avec une impudence extraordinaire, au service de ses petites intrigues politiciennes ;

    - le discours physiocratique libéral, simple émanation de l'animisme janséniste (les spéculations de Darwin poussent sur le terrain puritain) ;

    - la mécanique du droit romain, "empruntée" par Hobbes à l'Eglise romaine à l'agonie pour en doter son "Léviathan" moderne. Les traces de politique chrétienne sont encore visibles au stade de la philosophie nationale-socialiste de G.W.F. Hegel. A l'intérieur de cette cathédrale de tessères et de notions (qu'on n'ose plus enseigner en Allemagne, l'élite allemande sachant parfaitement l'accointance de la foi laïque hitlérienne avec les principes hégéliens, à tel point que Marx a décrit l'existentialisme comme la religion de la bourgeoisie libérale - qui de Sartre à Ratzinger ou H. Küng, en passant par T. Adorno, Balibar, Heidegger remportant la palme de l'ésotérisme, s'est développée comme un ténia.)

    *

    Il est donc logique que les derniers pans sclérosés de l'Eglise au sein de laquelle on vit sous l'empire d'une histoire fantasmée, ces derniers bataillons s'accrochent à des "valeurs actuelles" sataniques. La démonstration de J. Duquesne, extérieur au christianisme puisque coupé de toute référence évangélique, que l'Eglise romaine a escamoté le diable, cette démonstration suffit à comprendre que Satan s'est installé dans l'architecture romaine, suivant une lente progression.

  • Totalitarisme médiatique

    Titre-gag d'un débat sur le service public : "Les médiats doivent-ils s'auto-censurer ?" Alors que les médiats ne sont QUE censure politique, morale et religieuse. Le procès des médiats est instruit par les médiats eux-mêmes : même les élus politiques sont plus exposés que les journalistes, Le Pen que Zemmour.

    Les journalistes prennent le public pour un imbécile s'ils croient qu'il ignore complètement que le pouvoir gaulliste a conçu la télévision comme un organe de propagande d'Etat. A la tutelle du pouvoir gaulliste n'a fait que se substituer celle, indirecte, des principaux cartels. Le monopole des médiats n'a pas d'autre explication. Ce sont d'ailleurs presque systématiquement des journalistes (Jacques Julliard, Alain Minc), qui prônent un système bipartite inspiré du modèle US encore plus verrouillé et imperméable à d'autres idées que les idées libérales.

    Dans l'histoire du totalitarisme et des religions, c'est sans doute un fait exceptionnel d'être parvenu pour les médiats atlantistes à faire applaudir par la France entière un président élu... aux Etats-Unis. Si ça n'est pas de l'hystérie religieuse, qu'est-ce qui en est ?

    Techniquement et financièrement, il pourrait très bien être mis fin à ce monopole religieux : on verrait alors se multiplier comme au XIXe siècle des médiats défendant des opinions beaucoup plus variées : bien qu'elle vient de subir une déroute historique, la religion libérale a à peine dévié d'un iota.

    Bien que lui-même libéral et prônant des idées esthétiques guère éloignées des idées nazies ultérieurement, le peintre Delacroix dès le milieu du XIXe siècle cernait le tropisme, la pente principale de la modernité-antimodernité capitaliste (pas de mode qui ne soit alternatif), qui "rapproche l'homme de ses désirs".

    Il est totalement faux de croire que le cinéma ou la télévision sont des progrès nécessaires. Tous les artistes majeurs du XIXe siècle ont exprimé leur mépris vis-à-vis de la photographie (sur ce point Delacroix et Baudelaire diffèrent de l'esthétique nazie), photographie qui, de fait, exprime la beauté de la charogne.

    Toutes les religions à travers les âges depuis l'Egypte antique jusqu'au nazisme ou au libéralisme se sont imposées en usant du pouvoir de fascination de la mort, celle-là même que la sexualité pédérastique libérale trahit. L'hérésie janséniste qui a fini par l'emporter définitivement sur les autres courants à l'intérieur de l'Eglise romaine au XIXe siècle à la faveur du mercantilisme, rejoignant ainsi le protestantisme, est elle-même appuyée sur des ressorts sexuels et doloristes sans grand rapport avec le Nouveau Testament.

  • Zemmour & Nolleau

    Le partenaire de scène de Zemmour, Eric Nolleau, se veut rassurant : pas une once de racisme chez son camarade journaliste. C'est la défense classique de Le Pen, Frèche, Dieudonné, lorsqu'ils subissent les foudres de l'Inquisition médiatique : la citation d'un témoin de moralité antiraciste. Moi-même je cite le cas d'un pote juif qui dit pis-que-pendre des Arabes, à côté Zemmour c'est de la rigolade, mais qui dans la vie quotidienne ne fait pas la différence entre ses amis juifs et arabes.

    On n'apprécie jamais quelqu'un en fonction de sa race, ni ne le déteste uniquement pour cette raison. Le racisme comme l'antiracisme sont des idéologies à usage exclusivement politique. Leur caractère politique et superficiel se signale par le fait qu'on bascule très facilement de l'un dans l'autre. Ainsi aux Etats-Unis, au plan général, tout le monde est officiellement antiraciste, hormis quelques ploucs texans ; le cinéma d'Hollywood est antiraciste. Mais, dans la réalité, les noirs vivent dans des ghettos que les blancs ne traversent pas. Seuls les noirs riches peuvent se mélanger aux blancs riches. Le cataclysme en Louisanne a montré que la vraie fracture est toujours entre riches et pauvres, plus que jamais dans la société libérale, même si cette fracture peut recouper des questions de couleur. C'est ce que les propos de Zemmour, comme ceux de ses ennemis libéraux de gauche cherchent à occulter, le caractère religieux néfaste de la politique et des médiats.

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    - L'antiracisme est la vertu du bobo libéral de gauche. Il la porte en sautoir comme un pin's ; c'est le nouveau Tartuffe janséniste. Sous la Ve République, la gauche libérale a endossé les habits de la religion et la droite ceux de l'athéisme. Sans opium, pas de politique ; il est certain que la ruse est beaucoup plus du côté de Nolleau que de Zemmour, qui ne séduit personne en dehors de quelques pucelles du XVIe arrondissement abonnées au "Figaro".

    Pour le reste, Zemmour doit tout à Sarkozy et à son élection, parrain vis-à-vis de qui Zemmour est on ne peut plus ingrat. Comme quoi il y a plus d'honneur dans la mafia que dans la politique. A la place de Sarkozy, si je me prends deux minutes pour Al Pacino, il y a longtemps que j'aurais dégommé un type comme Zemmour.

    - A propos des trafics auxquels les Noirs et les Arabes se livreraient, il serait bon de calculer combien de membres du personnel politique ont été condamnés pour trafic d'influence, financement occulte, délit d'initié et combines en tous genres qui n'empêchent pas les mecs de revenir donner des leçons de morale la gueule enfarinée, et même au pape, tiens, s'agissant de Juppé dans le camp de Zemmour.

    - Zemmour a voulu défendre la police, dit-il. Mais la France est un des pays au monde qui emploie le plus de flics, dans le même temps qu'ils se distinguent par leur inefficacité. Les petites mafias urbaines font mieux régner l'ordre, dit-on, que la police elle-même. Le rôle de cette dernière est d'ailleurs surtout cinématographique, si l'on compte le nombre de publireportages diffusés à la télévision et destinés à soutenir le candidat Sarkozy en effrayant les petites mémés alsaciennes à coups de rodéos urbains filmés à la Luc Besson.

  • Mimesis & Monkeys

    The Monkey or the Egyptian Baboon is the symbol of basic Politics -let us say 'Ethics'. At a moral level as say artists like Aristotle or Bacon, there is no difference between the 'animal-animal' and the 'human-animal'. The Cat for example is very Ethical: that is why young Maiden love cats so much.

    Think about 'memory' for example, which is the lowest level of understanding, made entirely with informations: You can check that monkeys, cats, dogs, very old people have a lot memory, or dummies proud of having high IQ (that is measuring people understanding, as people would be monkeys or robots! It is the way to measure little kids understanding in today dictatorship too, and to make them later good matrix-fuckers.) A bee does need acurate memory to find the way back. Babies have very powerful memory, a.s.o...

    It is smart from Bacon to understand that there is something common in little kids understanding and oldest people, close to death. Due to animal behaviour of Politics, you can thus understand why Politics or Civilizations at the end are close to Civilizations at the begining: Roman Orgy at the End, for instance, and Tribe's organization that fascinated stupid French Levi-Strauss as young maid is fascinating old German moralist, at the begining.

    *

    Take the Tree as the symbol of Politics, its Organization and the Generation principle (Nazis took the Oak-tree as the symbol of their Dictatorship, due to Pagan symbol of the Oak): each new branch is similar to former one and seem to be a copy. Generation is poetry and reproducing (You have here the reason why Poetry is so close to Peasantry and Paganism). For Pagan people, including nazism and liberalism, Soul is organic and Soul can survive, be ethernal. Understand the use of music and existentialism in nazism or modern dictatorship? You feel as a note of a big partition that seem 'united' but is nothing real.

    To make the Monkey the Ancestor of men and convince people of this, as fast as it was made by the Propaganda, it was necessary to be in Pagan religion before, that is putting the Politics and the 'imitation' ('mimesis') very high.

    In Artist vision of Aristotle or Bacon which is wider than Politics/Religion understanding, there are two different 'mimesis'; first one is the political or moral one: when you imitate your Parents until you are seven (supposed to be 'age of self-understanding'), or if you learn how to paint with me just as a Monkey which is the faster method at the begining. And then beyond Ethics or beyond 'motion', imitation of the Nature itself, which is the subject of Aristotle's or Bacon's 'induction', that makes artists free from Politics as children are from their parents after seven when not victims of sexual abuse, i.e. free from Time.

  • Pour Sarkozy

    Faut pas exagérer avec le coup de Sarkozy = Hitler, que j'entends trop souvent à mon goût dans les quartiers populaires de Paris, où les immigrés auvergnats et bretons fraternisent encore avec les immigrés africains autour d'un demi ou d'un ballon de rouge.

    Suffit pas de s'agiter devant un micro et de dire "Kärcher" ou même : "La France aux Français !", pour être Hitler ou même Pétain. Sarkozy est beaucoup moins irremplaçable comme maillon que Adolf Hitler ne fut pour les industriels et les banques boches. Villepin, Bayrou, Hollande, Copé, etc., violet foncé, rose clair ou orange pourri, feront aussi bien l'affaire que Sarkozy si celui-ci virait mélancolique.

    D'une certaine façon, Sarkozy est même plus proche de la parodie d'Hitler par Chaplin que de l'original lui-même (même goût de Sarkozy et Chaplin pour les cinq à sept et les petites actrices aux formes enfantines). Je vois plutôt Le Pen en Guignol qui tape sur la tête du flic de la pensée par derrière, pan ! Pas très cinoche Le Pen. Il bouge pas comme Robert de Niro : ça Sarkozy le fait beaucoup mieux.

    L'intérêt capital que représentait Hitler pour la bourgeoisie allemande démocrate-chrétienne, c'était d'être une sorte d'interface entre les milieux populaires et le patronat inquiet. Exactement comme Napoléon III rallia les paysans auparavant pour le compte de la bourgeoisie française, en leur lançant quelques cacahuètes. L'intention de berner le peuple était sans doute moins grande de la part d'Hitler que de Badinguet, avec son christianisme d'opérette.

    Cette qualité, Sarkozy ne l'a pas, ou elle ne joue que sur une portion de l'électorat beaucoup trop faible. Le Pen ou Besancenot, un peu à l'écart de la machinerie politique, ne peuvent même pas rêver d'un soutien populaire étant donné que la classe ouvrière a disparu. L'interface en quelque sorte est devenue naturelle, syndicale, entre le patronat et les quelques ouvriers qui restent en France. De là l'usure assez rapide de VRP comme Sarkozy - Giscard et de Gaulle ayant battu le record. Usure du type de la publicité ou de la mode, des sentiments. Le devoir des conseillers de Sarkozy en 2010, c'est de renouveler sa garde-robe pour 2012, de trouver une nouvelle tournure sentimentale. Moi j'arrête pas de le dire et le répéter, le minimum de l'intelligence politique en l'occurrence est que Carla Bruni lui fasse un gosse en 2011-2012. Les médiats n'attendent que ça pour relancer le train-train et faire oublier la banqueroute le plus vite possible. Il manquerait plus que Sarkozy soit cocu...

    C'est tout l'intérêt cynique et stratégique des médiats de focaliser l'attention, de personnaliser la chose. De Gaulle a imaginé l'élection du Président de la République française au suffrage universel avec son sbire Debré, tous les barons, ducs, vidames et vidamesses gaullistes entièrement dépourvus de distinction et prédisposés depuis le collège à s'entretrahir (qu'on songe à Marie-Antoinette en comparaison) derrière... mais ce sont les médiats français qui en ont fait leur beurre et exploité le système présidentiel à fond, avec des dizaines de milliers d'emplois à la clé. Canal +, la chaîne des beaufs "porno+foot", est même née pour la seule raison des présidentielles. Les médiats français sont structurés en fonction d'elle.

    La comparaison ne doit pas être entre Sarkozy et Hitler, mais entre le nazisme et le libéralisme, de droite comme de gauche, car c'est là tout l'intérêt historique de la comparaison, c'est là le pot-aux-roses, l'objectif principal de la censure institutionnelle ou médiatique et pourquoi elle se focalise sur les problèmes de cul de tel ou tel candidat, la seule race d'Obama étant même devenue aux Etats-Unis un motif métaphysique de voter pour lui au plan médiatique, le meilleur moyen au plan politique de blanchir les Etats-Unis de ses crimes encore frais. Les Yankees sont allés aux urnes comme une grenouille de bénitier va à confesse.

    La formule de l'élection d'Obama aux Etats-Unis est plus "pure" qu'en France, dont la tradition n'est pas aussi orientale et politique que celle des Etats-Unis. Cette mécanique binaire, accordée au projet mercantile, n'existe en France qu'à l'état théorique, chez des juristes ou des matheux comme Jacques Julliard ou Jacques Attali, Alain Minc, qui jouent le rôle servile que juristes et polytechniciens ont d'ailleurs toujours joué depuis des siècles, ennemis traditionnels de l'art et de la science, acharnés à les transformer en martingales miraculeuses.

    La tactique ou le tic-tac de l'alternance ne fait d'ailleurs jamais que répéter le bon vieux coup de la veste que le bourgeois sait retourner le moment opportun, tactique que Marx a isolée comme l'axe essentiel de la pensée bourgeoise.

    Vous vous demandez comment servir deux maîtres à la fois alors qu'un sentiment d'honnêteté minimum vous fait hésiter dans cette voie ? Demandez à un juriste, un polytechnicien ou un chrétien libéral de vous l'enseigner.

  • Etre misogyne à Paris

     

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    Le rappeur et poète urbain Kool Shen a rappelé récemment que le fameux "Nique ta Mère !" qui fait frissonner les lecteurs de "Télérama" et pousser des cris d'indignation aux abonnés du "Figaro", ce cri de révolte n'est pas d'abord dirigé contre la mère de tel ou tel, pâle complice de l'oppression politique, mais contre le Système Sécuritaire tout entier (Schütz Staffeln/Safe Sex/Sécurité Sociale... mais qui sont ces serpents ?) Système qui comme tous les systèmes passe par la matrice, moyen sophistiqué d'hypnose des masses.

    C'est la nation yankee tout entière qui pue l'inceste à plein nez, la tête dans le piège de cristal hollywoodien ; on voit des familles entières possédées, où l'art de tripoter un colt ou une carabine, objet phallique s'il en est, est enseigné aux gosses dès le plus jeune âge. Ce tribalisme est extrêmement dangereux, compte tenu de la proximité de ces pervers paranoïaques avec des armes de destruction massives, et le goût prononcé des gangsters pour une justice expéditive (Les Etats-Unis sont une nation où l'absence de différence, hormis la question d'échelle, entre la mafia et la politique, est le plus sensible.)

    Psychologues, anthropologues ou sociologues n'ont eu de cesse dans cette nation titanesque de propager l'inceste dont la fable d'Oedipe dit pourtant qu'elle mène droit à la tyrannie, et la tyrannie à la catastrophe.
    On oublie souvent qu'avant d'entraîner l'Europe dans une guerre polytechnique, chimique et industrielle atroce, Hitler était parvenu à créer un Etat modèle socialiste qui faisait l'admiration des élites britanniques. On oublie aussi que le nazisme qui fait l'apologie du travail de l'esclave est une religion de fainéants qui ne diffère en rien du libéralisme ; le dernier à se soucier de la race de l'esclave qu'il emploie, c'est l'esclavagiste...
    Autant de raisons, donc, pour ouvrir le "Club misogyne Paris" et penser différemment tant qu'il est encore temps.




     

  • Beware the Gorilla!

     

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    Formerly people from French Britanny used to think that Monkeys were the Devil's Creatures. Because the Devil was envying the Art of God who made the Man, he wanted his own poetry and made himself a Monkey.

    Due to special ability of the Monkey for imitation ('mimesis' say snobs), it is true that one could give to the God of Music or Socialism a Monkey face. Maybe Aegyptian monkey-face God was close to Greek Dionysos, who is not far away from the Monkey too?

    Darwin's Theory was important in new religious feelings of nazism inspirated by Roman paganism, and it is still important in today Liberalism to draw a kind of Scientific Futurist Edena.

    We have 'Scientists'-as they say in France, such as Yves Coppens or almost hysteric Pascal Picq, who are closer to Religion than Science and never apologized because of their lies about 'Lucy', that was officialy declared to be their grand-grand-mother to young children during decades! Not to mention unbelievable lies of English R. Dawkins of the same Church, trying to hide that Isaac Newton is one of the most religious Scientist in European History, whose Science cannot be splitted from his Christian free-masonic ideas.

    Great success of Darwin's theory in nazism and liberalism must be understood as very reasonable, due to its moral and political components. Religion and Politics are closer (not to say the same), although Science is very different from faith (closer to Charity, in Francis Bacon's idea).

    THERE IS NO MATERALISTIC SCIENCE THAT CAN FIT WITH DARWIN'S IDEA; FROM ARISTOTLE OR DEMOCRITUS TO FRANCIS BACON AND KARL MARX, DUE TO STATISTIC REFLEXION OF DARWIN. Therefore one can say that there is no materialistic Science that can fit with physiocratic principles of nazism or liberalism. Organ is the domain of Satan and his clerks, and materialistic Scientists are studying it as the domain of Corruption, especially when they are Christian as Francis Bacon, but Aristotle too.

     

  • Z comme Zemmour

    Le problème n'est pas la teneur des propos d'Eric Zemmour du "Figaro" (Dassault) sur "les Noirs et les Arabes". Comme on se moque des bons sentiments contraires de Frédéric Bonnot "Europe 1" (Lagardère) en faveur des mêmes catégories. Le scandale est dans le pouvoir offert à des types comme Zemmour et Bonnot de matraquer des idées simplistes, dans cette propagande binaire droite-gauche au niveau de l'intellect d'un supporteur de football. Si le nazisme est quelque part, c'est dans le monopole des outils de propagande par l'Etat et les industriels qui le soutiennent.

    Le problème de savoir "ce qu'il est permis de dire ou pas en public" est une question exclusivement du domaine religieux, ce qui permet de mesurer l'imbécillité du mot de Malraux sur le XXIe siècle, qui sera religieux ou ne sera pas. La propagande, à un tel niveau, indique une religiosité extrêmement élevée en France, même si les Etats-Unis nous devancent là encore.

    Si le scandale religieux à propos d'une petite phrase d'un sbire assez insignifiant de Sarkozy prend une telle ampleur, c'est en raison du monopole des médiats et de l'extrême force de la censure. Un tel scandale n'aurait pu avoir lieu au XIXe siècle grâce au morcellement plus grand de la presse. Les industriels se paient aujourd'hui des types comme Zemmour et Bonnot pour faire oublier derrière des querelles de sacristains, l'extraordinaire gabegie de l'industrie et de ses VRP, qui ont transformé en peu de temps un pays de cocagne en asile de vieillards et de chômeurs.

    En France les propos les plus "racistes" qu'il m'a été donné d'entendre, tenus en public, l'ont été de la part d'un pote juif à propos des "Arabes". Mais je dois dire que plus de la moitié des amis de mon pote qui vit en banlieue sont d'origine africaine, et qu'il est capable de se déposséder d'une partie de ses biens pour l'un d'entre eux dans le besoin.

    Ce pote en apprenant que j'étais catholique m'a interrogé : "Dans ce cas-là, tu dois être antisémite ?"

    Bref, tout ça pour dire que les idées idiotes de ce brave type sur les Arabes qui menacent la sécurité d'Israël ou les catholiques français de sou, c'est le catéchisme de la presse et de la télévision. Ce qui compte ce n'est pas bien sûr ce que dit pour ou contre les Arabes et les Noirs tel ou tel mais ce qu'il FAIT pour ou contre.

    Il faut le dire et le répéter, la seule légitimité morale et intellectuelle de types comme Zemmour et Bonnot est une légitimité COMMERCIALE. La concentration des médiats reflète celle de l'industrie. Les communistes qui ont oeuvré avec la dictature gaulliste après guerre à l'uniformisation de la presse étaient des staliniens. Ils ont facilité le travail de Dassault et Lagardère.

    L'adjectif "poujadiste" généralement réservé à Le Pen devrait être accolé aussi au blaze de chaque journaliste. On peut parler de "nazisme" dans la mesure où la concentration de la propagande est un outil indispensable pour manipuler les foules, les retourner dans un sens ou l'autre. Les médiats, dans les massacres sanglants au Rwanda, ont joué un rôle décisif, couplés à la bêtise des soldats et des politiciens européens.

  • Big Soul/No Art

    I do agree with English novelist Evelyn Waugh that sole original USA Art or Poetry is animation movies made with drawings, such as Walt Disney's stories, Looney Tunes a.s.o. (kind of Poetry which is already dead in my opinion). This Poetry is of course far more inspirated than today boring US novelists or stupid photographer David Hockney whose art is entirely made with bad Rethoric and Ignorance of History.

    - Notice that these animation pictures movies are related with US devotion for Time that one can see in its 'Science', a devotion that one can find in Asian or Arabian civilizations too (which is for regular Catholic people not less than praising the devil); Italian Dante for instance mainly thought that Muslim people were Satanic because of their Same devotion for Time; same for Egyptians too, whose Dictatorship under Apollo inspired partly Ancient Greeks (notabily Minoan but religious church of Pythagorea too) before Greek Priests were defeated by Greek Scientists against Time ;

    - Therefore this is typically one Children's Art, which is revealing the women's Power in the USA that slowly drove US men to become paederastic, probably more than German nazis who were depicted by US Novelist Johnatan Littell as Gays (without shocking French opinion, though talking against Gay is as much politically uncorrect in France nowadays than in USA, probably because Littell is of Jewish origin that protected him in the French press of violent attacks anybody else would have had to fight against for that if not Jewish).

    How women get more power than men in this kind of civilization is explained by Marx Economy. Gay people are the best Citizen of whom a State or a Dictatorship can dream about. Their light sado-masochism is precious in case of War for instance, because you cannot become sadistic suddenly, but must be prepared. Suffering you inflict to someone is always after suffering you admitted for your own body, and mad people often complain about the State (not only about their parents or mother), as the Nation betrayed them (which is true, in fact, except the fact that 'USA', 'France' is nothing but a Ghost, corresponding to Roman or Egyptian Gods, just Power drawings.)

    Sparta's Warriors were Gay and this is a good thing until a certain Paradox. Problem of Gay Nazis and Gay Warriors of Sparta is the same: their devotion for Politics was too big, too frank, a blind link with the State as a Matrix: they cannot imagine She will betray them. 'Titanic' is made of brass, isn't it? A Paradox which is in Politics as much as it is in humour.

    *Regular catholic people are those whose religion is not based on Faith/Ratio, like famous French Philosopher Jean-Paul Sartre, explaining he was believing in God and the day after believing in Nothing, a.s.o. or French Jean Guitton, advisor of former Pope Paulus VIth, explaining that Faith is Doubt or Doubt is Faith, the kind of Idea that can let people think that Monkeys were our Ancestors.

  • Desire for War

     

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    Good Reasons to continue to vote are mainly religious reasons now. French people who do not feel concerned by polls are cutted from the religion of their parents. Must have faith to believe in a Future full of new robots or movies that make your desire closer to its solution. This or War, where is there more entertainment for paederastic people?

    Religion is what makes you believe in a dead body or a dream.

  • La Croisière s'amuse encore

    Pour le philosophe-cabot Luc Ferry, il faut s'interroger sur la mondialisation qui prive les institutions politiques françaises du pouvoir d'agir. Et le sage d'ajouter que ce problème d'impuissance serait par-delà la droite et la gauche. Diantre, ça ne rigole pas alors... D'autant moins que Ferry pense avoir dépassé-là le seuil de ce qu'il convient de dire en présence des électeurs : à savoir que déposer son bulletin dans l'urne est comme pisser dans un violon. Une majorité des Français s'en est aperçu sans doctorat de philosophie et la connerie mêlée de morgue de Ferry est invraisemblable, comme s'il partait du principe que les téléspectateurs ont tous subi une lobotomie.

    Une majorité sait même que nous sommes surendettés et que les campagnes coûtent un paquet de pognon (plus d'un milliard d'euros pour la campagne de Mme Bachelot). Autant faire construire une ferme à Carla Bruni ou lui acheter un carrosse comme la reine d'Angleterre plutôt que claquer ce fric en affiches ou en spots télé consternants.

    *



    Ferry découvre la mondialisation plus d'un siècle et demi après que Marx en a annoncé la mécanique dévastatrice : "Le Capital est le pire ennemi du Capital." Ferry est en outre la caricature du philosophe existentialiste dépeint par le même Marx comme le nouveau clergé de la nouvelle Eglise chargée d'abrutir les populations de slogans à l'échelle mondiale.
    Un peu moins crétin que Ferry, notre Pangloss-Attali national. Celui-ci a théorisé l'alternance gauche-droite il y a plus de quinze ans comme le mode politique le mieux adapté à la croissance capitaliste ; de fait les Etats-Unis sont dotés d'un tel moteur à deux temps pour accompagner la croissance et la Chine souffre de ne pas en être équipée, la principale fonction du socialisme étant d'anesthésier le monde ouvrier (de là vient que les Chinois ne tiennent pas de discours hypocrites sur les droits de l'homme, l'écologie, etc.). Il est donc impossible de sortir de la fiction droite-gauche, de traverser le miroir pour penser le moyen d'éviter les effets nuisibles de la mondialisation. Cette fiction est exactement de la même nature (religieuse) que la projection économique capitaliste, et on ne peut les dissocier.


    L'idée de Ferry c'est d'arrêter la mobylette pour mieux calculer à quelle vitesse elle roule. On peut poser le problème en termes marxiste : Aucune religion n'est capable d'écrire sa propre histoire, c'est-à-dire de porter un regard critique sur elle-même, et la religion existentialiste moins que les autres (pour un chrétien, elle pue le satanisme à plein nez, non seulement à cause du nazisme, mais précisément à cause de son caractère occulte).

    "Miroir, dis-moi qui est la plus belle ?" Le système politique français n'a pas d'autre fonction que de renvoyer aux Français la plus belle image d'eux-mêmes.
    En témoigne aussi le fait que les partis d'extrême-droite ou d'extrême-gauche ne sortent pas non plus du mode binaire du cadre politique psychologique, quoi qu'ils en profitent directement beaucoup moins ; pas plus Besancenot que Le Pen (celui-ci est juste un peu plus avisé lorsqu'il remarque que l'alternance gauche-droite est devenue région-nation ; depuis que la lutte des classes a pris fin en France vers le milieu du XIXe siècle, ce système binaire a connu d'ailleurs plusieurs mutations).

  • Celine and Churches

     

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    Quoted two times by French Louis-Ferdinand Celine in a compilation of his letters is Karl Marx analysis that 'Jewish are freeing themselves when Christian people are becoming Jewish.' Remembering Voltaire who was complaining at his Time about the Jesuit and Jansenist Parties that made a kind of Jewish Church with the Catholic one.

    Remembering young Simona Weil too, who did not want to belong to Catholic Church because she thought that Christian people committed the same mistakes than Jewish people in Old Testament until the murdering of Jesus whom she was trusting after a communist youth.

    Today Roman Church in France is nothing more than an old Relic, helped by the French Government because of tourism, and which does interest only young maiden looking for gay husbands (those are probably the best). It is more acurate to say that this Church is 'Genital' than 'Jewish'. With last German Pope, Jewish character of Catholic Church was more obvious because of his interest in old latin rites. The kind of old Catholics that one can see in Paris yet, living together as much as possible, very conservative (you can even find some who are praising the coming back of a King!), are those who are looking the more Jewish out.

    Though Roman Church is an old woman now and Capitalist Politics destroyed the Economy of rich countries those last fifty years, without stopping to steal foreign wealth in Africa or Asia (including Human wealth),  those people supposed to be with Jesus and Poors, not even are able to notice that Jesus-Christ has been murdered by Clercks and Magistrates, and that it is not impossible that Human History is made of the same steps than Jesus life himself was.

  • Céline et Marx

    "Bulletin célinien" du mois de mars dédié à la correspondance de Céline, écrivain français mi-nazi, mi-communiste, mi-anarchiste, mi-libéral, tout ce qu'on voudra sauf lèche-cul, ce qui lui vaut l'admiration spontanée de tous les enfants, exactement comme pour Guignol, tandis que la ménagère de plus de cinquante ans applaudit non moins spontanément le Gendarme et sa trique, et garnira plutôt sa bibliothèque de romans de Frédéric Beigbeder et d'encycliques de Benoît XVI.

    Le risque à trop sonder le corpus de Céline à la manière d'un chirurgien ou d'un grammairien du XVIIe siècle est de finir par se retrouver au même point que le ténia à grosses lunettes que Céline conchiait. Mathématiciens et insectes n'aiment rien tant que la vieille peau et les cadavres multicolores. On ne mesure pas la charité d'un écrivain avec un thermomètre.

    Là où Céline se montre le plus nazi et le moins communiste, c'est dans sa propre pente pour la médecine, reine des "arts libéraux" désormais. Le nazisme ou le libéralisme sont en effet indissociables -au plan métaphysique-, de la physiocratie ou de la biologie (On a tort, parlant de "métaphysique des tubes", de ne pas penser assez au gros côlon et à toute la mélancolique qui en sort.)

    *

    Citée deux fois par Céline dans sa correspondance, l'analyse de Marx : "Les juifs s'émancipent dans la mesure où les chrétiens deviennent juifs." (sujet dont Marx était parfaitement qualifié pour parler, étant lui-même le fils d'un juif "émancipé"*), m'a fait penser à Simone Weil, pour qui se convertir au catholicisme romain en partant du rejet du judaïsme aurait été un peu comme se précipiter de Charybde en Scylla. Idem quand j'ai entendu un rabbin juif extrêmement talmudique à la télé l'autre jour définir Dieu comme "peut-être" : j'ai sursauté en pensant à Pascal, tant cette théorie de l'"adverbe divin" m'a parue sortie d'un traité du bon usage de la langue française tel que le XVIIe siècle satanique les adorait. Je me demande si Tariq Ramadan, assis à côté dudit rabbin, n'a pas été choqué comme moi d'une telle martingale à propos de Dieu ? D'autant que j'ai cru comprendre que Ramadan connaît bien Voltaire, qui fait remarquer ici que Pascal a tendance à se prendre pour Dieu lui-même.

    Difficile en effet de ne pas regarder le pape aujourd'hui comme une sorte de juif errant, le bouc émissaire de tous les ratages retentissants et sanglants du capitalisme... ou comme une tête de Turc. A sa place, la goutte qui ferait déborder le vase, qui m'amènerait à me remettre en question, c'est d'être soutenu en France par Frigide Barjot, demi-mondaine à peu près aussi étrangère au christianisme que Jacques Duquesne dont elle cherche à piquer la place, sachant pertinemment que se mettre au niveau des andouilles démocrates-chrétiennes ne lui coûtera aucun effort, sauf peut-être de porter une jupe moins courte à la télé passé soixante balais (et encore).

    Pas de propos moins antisémite que celui de Marx, donc, qui consiste à détruire à la fois l'identité juive et l'identité chrétienne en montrant qu'une religion chrétienne et une religion juive peuvent coïncider, indépendamment de toute idée raciale. On est là à l'opposé du grotesque procès en antisémitisme intenté à Simone Weil cinquante ans après sa mort par des fonctionnaires kafkaïens, ou encore de la fantaisiste tentative récente de BHL d'inventer une sorte de judaïsme talmudique catholique (universel).

    *Un esprit antimarxiste pourrait faire remarquer que Voltaire en était déjà là bien avant, à comparer les deux calottes et à les trouver identiques. Alors il faut dire que l'intérêt de Marx est très loin de se limiter à la question judéo-chrétienne.

     

  • Who is the Joker?

     

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    My Friend Henri from Sacramento (a Town where you can feel the Devil's Attendance like in most of US-Cities) was surprised when he met me for the first Time by my lack of Humour and Irony; as a Yankee he was translating Humour as a Proof of Spirit, though for lots of French people it is first of all proof of Stupidity or Journalism.

    Women mostly hate the Truth and love contrarily the Society which is based on lies (those that Sociologist are carefully keeping up). Female Irony is thus in this regard worse than Socrates' use of Irony to put Ignorance in light: just the Veil of hypocrisy.

    Modern Poetry is not far away from humour: this is probably the reason why French Prince of Poets Baudelaire (a little bit too smart may be to be said just a poet), why Baudelaire noticed that 'Gospels do not laugh'.

    If you do not admit or understand the link between Irony and Socialism, just watch Adolf Hitler's speeches: he is a great Master of Orchestra and know very well how to make the German female-soldiers not only vibrate as pipes but laugh too. Hitler's art is very close to Chaplin's. I do not doubt that 'in another life' -as Buddhists say-, Hitler would have been a very convincing Hollywood movie-maker.

    *

    Now, is there Humour or Irony in French Art or Literature? It is probably in French Moralists of XVIIth Century that one can find more easily some Humour. But French Spirit is not summarized in this Flight of Ancient Crows. Therefore concerning great Moliere, it is a mistake to believe he is a Moralist. Humour is just a trick for Moliere to protect himself: there is behind which can be taken just as comedies, one of the most violent fights against Society in French Art.

    Same mistake with English Shakespeare: those who do think Shakespeare is writing comedies did not even read Shakespeare. Use of Irony by Hamlet for instance is very specific: it makes his enemies who want to kill him believe that he is mad, and so less dangerous, but the Reader is understanding although that Hamlet is above his ennemies' irony.

    Example of Thomas More is conclusive too: More was praising Politics, which is rather strange for a Christian but does correspond to the Christian Free-masonic tradition (preceeding the Atheist one in Europa) ; and More was therefore famous for his Irony. Shakespeare's Play shows us Thomas More as a liar (promising life and giving death), and a Cuckold of his own opinion about Politics, making More 'the Saint of Cuckolds'.

    *

    Master of Irony and Humour in XXth Century is English Evelyn Waugh, probably without any serious concurrence but Winston Churchill himself. Almost perfect circle. It is true that Waugh is partly of female gender: his obsession of marriage, melancholy, interest for religious rites do reveal a female identity. But the use of Irony by Waugh is not gratuitous at all and curiously mostly against Female Systems like USA ('The Beloved One') or English Army ('Put out more Flags').

    Waugh books are proving that best Irony is asking to beware of irony. Humour requires as every kind of system, mathematics, colors, religion, a.s.o., to have distrust; if you do not you are just turning around like a stupid car-race made by Waugh the symbol of modern thinking making old new and new old and old new and new old...

  • Big Brother is You

    "Le Jeu de la Mort" de Christophe Nick diffusé sur "France 2" pose un problème lié à l'absention électorale massive : celui du totalitarisme, régime qui ne va pas sans l'assentiment de la foule, tel l'accomplissement de la censure dans l'auto-censure.

    Et si voter aujourd'hui consistait à accorder un blanc-seing à des irresponsables politiques, et non seulement à des fonctionnaires incapables de faire autre chose que d'accumuler des déficits et des discours plus franchouillards les uns que les autres ?

    Aussi difficile de parler de propagande à la télévision que de dire du mal de Napoléon à l'Ecole de guerre. D'où un débat truqué organisé par Christophe Hondelatte autour des tortionnaires virtuels du jeu de Christophe Nick, entre professionnels des médiats qui ne pouvaient désavouer la télévision sans perdre leurs jobs, ni pouvoir ensuite se regarder dans la glace. Après deux impostures relevées précédemment, en voici deux autres :

    - Troisième imposture : Sur le plan historique, incompétence parfaite des "experts" invités à débattre autour des tortionnaires virtuels : philosophe, psychomachintruc, socio-bidulechouette & cie, tous plus "Alcofribas Nasier" les uns que les autres. Est-il utile de préciser que ce genre d'experts patentés jouent un rôle décisif dans la propagande libérale, avec leur prétention abusive à tenir des discours "scientifiques" et "culturels".

    Les comparaisons historiques esquissées lors de la discussion visaient toutes en effet à dédouaner les tortionnaires virtuels et la télévision. On trouvera toujours, dans le même registre, des psychologues et médecins pour laver l'industrie du jeu vidéo du soupçon d'incitation au crime, à l'aide de quelque statistique foireuse, ce bien que l'usage et l'abus des systèmes virtuels développe forcément l'animalité et l'instinct (au sens physique).

    Or, si l'on prend l'exemple de l'Algérie et de la torture, on voit bien qu'un tel contexte fournit beaucoup plus d'excuses aux tortionnaires, côté algérien comme français, que les tortionnaires virtuels du jeu de Nick n'en ont ; dans les deux cas des motifs patriotiques peuvent être invoqués ; un militaire qui refuse de se soumettre aux ordres encourt des sanctions pénales qui, en temps de guerre, peuvent être graves. Rien de tel dans le "Jeu de la Mort" en l'occurrence malgré son intitulé. D'ailleurs le gouvernement US a rétabli la torture dans son armée récemment en invoquant de telles excuses et la prévention de la menace terroriste.

    - Quatrième imposture : même Christophe Nick dont la tentative de dénoncer un système de type totalitaire est plutôt louable est assez largement malhonnête, notamment lorsqu'il tente de "couvrir" des candidats qu'il a déshonorés en affirmant que n'importe qui se serait comporté comme eux... sans vraiment oser dire nettement qu'il aurait lui-même abaissé la manette envoyant 400 volts dans le corps de la victime. Mensonge de sociologue. Lorsque récemment l'ordre à été donné à l'échelle mondiale par les médiats d'applaudir la victoire de Barack Obama, beaucoup s'y sont soumis en bêlant, mais pas toute la France sans exclusive, cette opération de blanchiment étant à peu près aussi cousue de fil qu'un film de BHL ou les JO de Pékin. Les plateaux de télé ne représentent pas la France dans sa totalité.

    J'ai souvenir étant lycéen de l'ordre donné par les médiats d'applaudir le bombardement nocturne de la population civile de Badgad comme une victoire, bien qu'il apparaissait comme d'une extrême lâcheté au gamin que j'étais : un quart des élèves de ma classe ne s'y était pas soumis, tandis que le reste se réjouissait de cette violation éhontée des lois de la guerre, violation qui sans les médiats ne serait peut-être pas passée en France aussi facilement, comme la victoire de l'Equipe de France à la Coupe du Monde (autre exemple de liesse à mobile essentiellement commercial et politique totalement orchestrée).

    Je me souviens m'être juré que le jour où il me serait donné de croiser un type dans le genre de Hondelatte, mercenaire d'une guerre qui se joue d'abord au plan de la propagande, de penser plutôt à lui cracher à la gueule qu'à lui serrer la main.

    Si la télévision ne dispose pas d'un passe-droit, alors les candidats-tortionnaires doivent être inculpés et condamnés ne serait-ce qu'à titre symbolique, préventivement. L'intention de tuer ou de blesser est appréciée en droit français séparément de sa conséquence effective. Que font la police et le ministère public en dehors de faire campagne pour les partis majoritaires en prenant la pose dans des reportages bidons sur l'insécurité en France, dans le mépris le plus complet de la séparation des pouvoirs ? Il paraît qu'il y a en France des associations, on les voit presque chaque semaine à la télévision, qui veillent à ce que les abominations commises par l'armée et la police par le passé ne se répétent pas ; qu'attendent-elles pour réagir ?

    Une façon plus intelligente pour Christophe Nick de défendre les candidats manipulés par la télévision : d'une manière générale on constate que lorsque les candidats de ces émissions passent entre eux des sortes de pacte, enterrent la hache de guerre (je parle d'émissions enrôlant de nombreux candidats), ce sont les producteurs de ces jeux télévisés qui font tout pour réveiller la haine et la jalousie, plus "télégéniques", entre ces acteurs non professionnels.

    Si le débat n'avait pas été saboté, on aurait dû entendre les témoignages de tels candidats. Au lieu de ça, des psychologues et des philosophes, alors même que la philosophie et la psychologie contribuent activement au processus d'hypnose collective par le biais de la télévision. Dès le départ, l'art de Freud consiste en une justification de la politique du même type que celle que des théologiens chrétiens fournirent jadis au moyen âge ou au XVIIe siècle ; idem pour l'anthropologie anti-marxiste de Lévi-Strauss pour qui la politique est fondée contre l'inceste, alors que dès l'Antiquité les savants grecs posent au contraire que LA POLITIQUE REPOSE SUR L'INCESTE.

     

  • Fuck Your Parents!

     

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    After soft boring Dictatorship of de Gaulle, replaced by Sex Revolution, as German and boring as de Gaulle before, we have now torture-Games on French-TV, Prostitution as Feminism speech, and almost the Greek or Californian Bankruptcy in a rich country where twice more people could leave in peace. And know what? French journalists that suck are surprised that 'only' 40% of voters took part to last Poll. Opposite is surprising: that there are 40% of voters that do trust Politicians again and again as a kid is trusting his mother even if she is punching him.

    Voters are mother-fuckers! Fable of Oedipus-the Tyrant about Politics is true.

    French word for 'ballot-box' is 'funeral urn'. Death is in fact where Politics is going.

  • Goebbels pas mort !

     

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    Parodie de débat sur "France 2" autour du piège de Christophe Nick, sa vraie-fausse émission de télé-réalité ("Le Jeu de la Mort") où des candidats sont poussés par une animatrice gourdasse à devenir des tortionnaires -8/10 franchissant le pas sans se poser de question :

    - Première imposture : seuls des imbéciles peuvent croire qu'un débat critique est possible dans les médiats officiels à propos d'un problème posé par le monopole de l'information et la propagande d'Etat ; c'est aussi naïf que de croire qu'on peut "moraliser le football". Comment les acteurs d'un système de propagande, en TOUT PREMIER LIEU PUBLICITAIRE ET INDUSTRIEL (ce qu'aucun des intervenants à ce débat truqué n'a mentionné), comment les complices et bénéficiaires d'un tel système pourraient-ils le critiquer justement ? L'un des intervenants n'a pas tardé à pointer du doigt les dérives... d'internet. Sans doute est-il scandaleux que l'Etat n'exerce pas le même contrôle sur internet que celui qu'il exerce sur les chaînes privées et publiques ? Depuis quelques mois des propagandistes expérimentés s'émeuvent d'ailleurs de l'absence de contrôle de l'Etat sur internet : Jacques Séguéla, Pierre Arditi, Alain Finkielkraut, etc.

    - Deuxième imposture : le débat est orchestré par Christophe Hondelatte, animateur d'une des émissions de propagande télévisée les plus écoeurantes qui soient, dans laquelle des crimes sordides sont montés en épingle, histoire de persuader le populo. qu'un "serial killer" rôde dans chaque quartier et que la police joue un rôle efficace de prévention et de répression de la criminalité, qui ne cesse d'augmenter en même temps que les effectifs de la police.

    Il y a une vingtaine d'années, les lecteurs des gazettes donnant dans le voyeurisme criminel comme Hondelatte étaient considérés plus ou moins comme des pervers ; aujourd'hui Hondelatte met cette criminalité en scène de façon racoleuse sur le service public pour servir la soupe à Sarkozy et l'aider à rendre parano. et manipulable une population vieillissante de plus en plus facile à effaroucher.

    Vis-à-vis de certains criminels, l'émission d'Hondelatte a en outre un caractère didactique, car elle enseigne comment les assassins se font pincer, quelle genre d'erreur les trahit, d'où un assassin peut déduire les principales bourdes à ne pas commettre. Comme dans l'affaire de l'infanticide Courjault, il s'agit de pointer du doigt un bouc émissaire pour disculper la société capitaliste (qui a largement légalisé l'infanticide en l'occurrence, pour le plus grand profit de l'industrie chimique et pharmaceutique). Un débat critique sur la propagande totalitaire orchestré par Christophe Hondelatte ? Pourquoi pas par Carla Bruni tant qu'on y est ?

    (A suivre)

  • Atheism is Animism

     

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    I am upset when I listen to a bad teacher explaining that French philosopher Denis Diderot (1713-1784) was a materialistic Philosopher. He is probably the less materialistic of the French XVIIIth century philosophers (due to a very religious provincial education). Same mistake with English Isaac Newton who was very religious too, and never joined atheist faith as Diderot (English 'Scientist' Richard Dawkins is not a Scientist but a liar.)

    The less materialistic was Diderot, i.e. 'the further from English Francis Bacon' who partly inspirated French philosophy at this Time (but less than Karl Marx science later). Diderot was therefore friend with French J. le Rond d'Alembert (1717-1783) whose Science has nothing in common with materialistic Science of Bacon. Just French Dummies can think that Mathematics have something to do with materialistic science!

    Throughout History, it is not possible to draw a fronteer between Atheism and Materialistic thinking on one side, and Faith in God and Animism on the other side. Opposite to the Boeotian idea (=ignorance/nazism), best example is the difference between Greek and Roman. First one were both more materialistic and less Atheist than Roman people after them (Most interesting is to understand that Roman people were more religious than Greek, which allows to understand that religion and faith are two different things. French philosopher Simona Weil is interesting on this point because she did not want to belong to Christianity, in Spite of her faith in Jesus, because Christianity had became just a religious idea at her Time, a kind of social cement.)

    The Hate of the scientific Truth, part of Capitalism which is growing on Ignorance, is very well represented today in Universities, that can be regarded mainly as religious schools.

     

  • Libéralisme et Prostitution

    Le développement de la prostitution dans les régimes dits "libéraux" est encore un aspect de la perfidie particulière du libéralisme policier ; l'esclavagisme est imposé sous couvert de libération.

    Etant donné qu'elles ne rendent pas moins service à la société que les autres femmes, les prostituées veulent être mieux traitées, et au minimum respectées des fonctionnaires publics. Et après tout l'instauration d'un service public de la prostitution ne serait pas plus absurde que la fonctionnarisation après guerre de l'agriculture par le pouvoir gaulliste.

    Les "filles publiques" peuvent en outre arguer qu'elles ne jouent pas seulement un rôle social, endiguant la criminalité sexuelle, permettant à certaines unions de durer (c'est sans doute moins vrai aujourd'hui qu'il y a cinquante ans), mais qu'elles jouent un rôle actif décisif dans l'économie moderne axée sur les services en Europe et aux Etats-Unis (où l'industrie du cinéma dégage plus de bénéfices que l'industrie automobile).

    Le cinéma et l'internet ne sont pas les seuls exemples d'industries où la prostitution a joué et continue de jouer un rôle essentiel, derrière l'argument culturel ou artistique des propagandistes libéraux. Un producteur de films pornographiques soulignait récemment sur le service public ("France 3") que la pornographie depuis la fin de la dernière guerre est un facteur décisif de la diffusion de biens de consommation technologiques dans les foyers français. Nul besoin d'être grand clerc pour constater le détournement de l'appétit sexuel par bon nombre de publicitaires.

    A vrai dire le rapport entre la technique et le sexe est connu depuis l'Antiquité. Inutile de chercher plus loin pourquoi certains pédérastes entretiennent avec leur automobile ou leur motocyclette un rapport amoureux (cf. Dino Buzzati) ; difficile de dissocier la pédérastie généralisée dans des pays comme l'Allemagne ou les Etats-Unis, l'Italie, de l'engouement pour l'automobile.

    Compte tenu de l'importance de la pornographie dans les économies libérales, certaines banques islamiques s'efforcent même de proposer à leurs clients des investissements "propres" si je puis dire, c'est-à-dire ne constituant pas une participation active dans le crime organisé de la prostitution que leur religion réprouve. Mais l'intrication des sociétés par le biais de "holding" financières rend cette sorte d'investissement "éthique" quasiment utopique. Dans les régimes libéraux, la distinction de la mafia et de la politique est entièrement théorique.

    *

    On se rapproche de la raison pour laquelle il est difficile pour les putes de faire valoir leur droit à un respect équivalent à celui des mères de famille. Cela bien qu'il y eut jadis des régimes païens plus protecteurs pour les prostituées. On entend parfois des professionnelles du sexe imputer au christianisme ce mépris. Mais il y a longtemps que le christianisme est réduit en Europe à l'état de folklore et qu'il a perdu tout pouvoir de coercition, y compris sur les quelques fidèles pratiquants qui restent attachés à tel ou tel temple. D'ailleurs si l'Etat ne finançait pas l'Eglise catholique en France pour des raisons touristiques, subsisteraient probablement moins de 2 ou 3 % de catholiques. Idem en Italie ou en Espagne.

    Le Nouveau Testament ne fait en outre nulle part l'éloge du mariage, pas plus que d'aucune autre forme de régime social (c'est ce qui fait de Marx un apôtre chrétien : il n'est pas socialiste).

    Au contraire, on voit que Jésus méprise le système politique et légal juif archaïque, privant ainsi le clergé juif de ses fonctions. L'histoire moderne enseigne en outre que la politique et la morale ne sont que sable, châteaux en Espagne comme le temps. Shakespeare a souligné l'absurdité de la pensée de Thomas More, victime presque burlesque de sa dévotion au roi Henri VIII.

    Le nazisme ou le libéralisme reposent sur la famille et l'utopie politique, certainement pas le christianisme. L'éloge du judaïsme par les autorités chrétiennes dissimule systématiquement un éloge de la politique ou du socialisme, au mépris du Nouveau Testament où figure la proscription formelle contre la tentative d'édifier le royaume de dieu sur la terre, que les doctrines sociales dites "chrétiennes" (de Benoît XVI ou Léon XIII avant lui) viennent heurter de plein fouet. Machiavel et Hitler après lui ont pourtant assez illustré dans un contexte chrétien le caractère satanique de la politique.

    *

    Le mépris social persistant des régimes libéraux vis-à-vis des putes (plus encore qu'à l'égard des pédérastes qui, aux Etats-Unis, ont assez largement gagné le droit de Cité) s'explique par le fait que le libéralisme n'est pas seulement une religion de marchands, mais de marchands "progressistes". L'idée de progrès n'est sans doute pas absente dans toutes les formes de paganisme, notamment pas chez les savants grecs matérialistes, mais à l'époque moderne elle vient sans nul doute du christianisme, qui n'a pas toujours été dévoyé et a combattu à certaines époques la statique politique conformément aux Evangiles (François Bacon est le meilleur exemple qu'on puisse trouver d'un tel combat, et la franc-maçonnerie chrétienne s'est attaquée à lui de façon parfaitement rationnelle, puisque celle-ci représente l'utopie politique ennemie ; en un sens d'ailleurs la franc-maçonnerie "athée" est moins satanique que la franc-maçonnerie "chrétienne", qui ne subsiste plus guère qu'aux Etats-Unis.)

    Or, même si les médiats officiels s'efforcent autant qu'ils peuvent d'abrutir le grand public, il est très difficile de peindre la prostitution, "plus vieux métier du monde", comme un progrès. L'argument de l'amour romantique mis en avant par le parti gay ne peut pas être repris par le parti des prostituées. Le sado-masochisme, bien qu'il soit une composante du nazisme, est plus facile à faire admettre comme un progrès que le fait de vendre son corps, trop manifestement lié à la cupidité.

    Seul un imbécile peut croire qu'on peut se débarrasser en claquant des doigts de l'idée de "progrès". C'est le fondement de la religion la plus commune dans un régime libéral ; l'idée "d'identité" est sans doute beaucoup trop floue et terne pour prétendre remplacer l'idée de progrès, bien meilleur PPCM, ne serait-ce parce qu'on peut inclure l'enrichissement sans cause libéral à l'idée du progrès "quantique".

    Il n'y a jamais eu de politique ni d'Etat puissants à travers l'histoire sans un ciment religieux quelconque. Le libéralisme est si physiocratique, à la limite de la gastronomie, qu'il ne peut pas se permettre pour l'honneur de quelques putes de dévoiler ainsi son esprit de lucre. Bien au contraire, il a tout intérêt pour exhausser sa dignité à pointer du doigt autant que possible tous les marginaux qu'il peut.

    La meilleure tactique à suivre pour les putes serait d'imiter le parti gay et de présenter la prostitution sous l'angle sentimental ou existentialiste (comme les chrétiens libéraux, soit dit en passant, qui ont fait du coït une chose des plus charmantes et sentimentales) ; le film "Pretty Woman" qui raconte l'histoire d'une pute-princesse charmante (l'histoire d'un maquereau-prince charmant serait plus difficile à raconter mais sans doute moins niaise et plus drôlatique) est le meilleur exemple, non seulement pour illustrer le rapprochement du type de la jeune fille en fleur de celui de la pute au cours des dernières décennies, mais le meilleur exemple aussi de stratégie publicitaire pour les militantes prostituées. Le parti de la niaiserie n'est-il pas en passe de devenir le premier parti du monde ?

     

  • Misère de l'Université

    Marre d'entendre ou lire Diderot qualifié de "penseur matérialiste" par des universitaires incompétents (la majorité), sous prétexte que Diderot était athée. Cette science officielle ne dispose d'aucun contrepoids réel.

    De l'Egypte ancienne à nos jours, le matérialisme n'a jamais permis de tracer une ligne de démarcation sûre entre "athées" d'une part, "croyants" de l'autre.

    De tous les philosophes "des Lumières" les plus éminents, c'est certainement Diderot le moins matérialiste, très peu éloigné des concepts abstraits jansénistes de Pascal (sans doute en raison d'une éducation cléricale et provinciale ; Diderot est un des très bons exemples par quoi on peut mesurer que l'athéisme moderne doit beaucoup au christianisme, si ce n'est le principal, la bêtise freudienne ayant poussé sur un compost janséniste) ; sachant que l'opposition radicale du XVIIIe siècle des Lumières au Grand Siècle de la dictature apollinienne est, d'une manière générale un discours de propagande indigne d'un historien (Plutôt du niveau d'un porte-parole politique comme Max Gallo, véritable suborneur de la science à l'instar du très peu regretté Jacques Marseille et sa parodie d'histoire économique au service de l'UMP.) A maints égards, Molière ou même Rabelais est plus subversif que Voltaire.

    Cette erreur de qualification de Diderot en "penseur matérialiste" en implique beaucoup d'autres. Notamment la confusion entre matérialisme et fétichisme. Rien de plus spirituel qu'une potiche ou une gourde.

    Le capitalisme est fétichiste, on le sait depuis Marx et ça saute aux yeux aujourd'hui mieux qu'hier ; mais ses fondations libérales n'en sont pas moins animistes. L'esthétique nazie, sans doute le libéralisme le mieux délimité philosophiquement par la somme de Hegel, est une sorte de mysticisme de l'objet d'art. Je mets au défi quiconque de trouver pour quelle raison esthétique Hitler a fait brûler telle ou telle oeuvre d'art, représentative de sa propre poétique. Hitler est aussi béotien que Diderot en matière d'art. Celui-ci ne distingue pas Athènes de Rome.

    Autre exemple : l'agriculture païenne la plus primitive (Le nazisme se contente d'ôter le préfixe "agri" pour faire style moderne.) est fétichiste elle aussi en même temps qu'elle est extrêmement animiste. Nul matérialisme là-dedans. Autrement dit la superstition est la foire aux concepts.